Thalia Stories: Joey Goebel
- Je te rappelle qu'il y a des gens qui ont fait la guerre pour que tu puisses avoir cette opinion (...). C'est pour ça qu'on se bat.
- Vous répondez toujours la même chose, comme si ne pas envahir les pays du tiers-monde allait mettre fin à notre démocratie. Nous nous battons par impérialisme, pour que les plus riches gagnent encore plus d'argent.
S'il y avait bien une chose qu'il avait apprise dans la vie, c'était que les femmes pouvaient vous pourrir une belle journée. Mais elles pouvaient aussi embellir une journée pourrie.
- (...) Je sais que tu n'es pas un déchet. Tu y ressembles, c'est tout. (...)
"Allez, debout. Il est l'heure de rocker comme un contractuelle parfumée au chèvrefeuille. Il est l'heure d'affronter la journée cauchemardesque. Un tas de connards comptent sur toi."
"On joue vendredi porchain. J'espère que je serai belle plus tard. Ca sera plus facile pour foutre le bordel."
"Imagine qu'un jour, l'une des personnes que tu rencontreras soit Dieu lui-même. Mais le problème, c'est que tu ne sauras jamais laquelle. Alors, pour être sûr, tu dois traiter chaque personne que tu rencontres au cours de ta campagne comme si elle était Notre-Seigneur."
(...) Le policier ne faisait que son travail en étant un vrai connard. (...)
Le catch était une obsession d'enfance dont Blue Gene ne s'était jamais détaché. Il avait commencé à regarder les combats avec Mitchell Gibson le samedi matin pendant l'heure de gloire de Hulk Hogan et "Macho Man" Randy Savage. Il était fasciné par l'idée que deux hommes puissent se battre comme s'ils voulaient s'entretuer pour ensuite en rire dans les vestiaires, se faire des compliments et aller boire une bière.
- Dis, ma petite, est-ce que tes parents sont au courant que tu joues du rock avec des adultes ?
Je l’étudiais alors qu’il prenait une gorgée de whisky. J’examinai la pointe de tristesse dans ses manières, sa posture pathétique, ses cheveux noirs presque longs avec leur ombre de gris, son air sinistre mais sérieux, sa pâleur de givre, ses traces d’acné, ses yeux enfoncés et mélancoliques et les cernes noirs autour, ses joues qui rougissaient, ses lèvres rougeâtres, son cou maigrichon, ses bras noueux, ses poignets avec des cicatrices, et ses phalanges tremblantes refermées autour de son verre. Pour la première fois, je vis en lui une œuvre d’art (Harlan le Manager parle de Vincent, l'artiste, son protégé p.248)
Blue Gene s'aperçut qu'il hochait la tête à chaque mot qui sortait de sa bouche merveilleuse. Une femme qui parlait de catch, voilà un son auquel il pouvait s'habituer.