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Citation de fabien2830


Kristian Olofsson se resservit du café. La femme à l’allure chevaline, dont il avait oublié le nom, lui tendit sa tasse comme s’il était son valet de pied. Ces nénettes des capitales, il ne pouvait pas les blairer. Celle-ci puait le fric, en plus, avec son sac assorti à sa ceinture assortie à ses godasses, et cet air supérieur de « mon-bracelet-coûte-six-mois-de-ton-salaire-et-je-t’emmerde-espèce-de-gueux ».
Il remplit la tasse de la bourgeoise en regardant l’autre, Alexis, drôlement jolie. Stellan lui avait mis le grappin dessus. Tu m’étonnes. Après son malaise dans le couloir, elle avait respiré un bon coup et était allée annoncer la nouvelle au beau gosse, qui s’était effondré comme la mauviette qu’il était. Il pouvait toujours les chercher, ses couilles, c’était la bombasse qui les avait ! Avec le cheval, elles lui avaient donné un cacheton pour le calmer et l’avaient mis au lit dans une des chambres d’amis. Pendant ce temps, Bergström avait expliqué que cette Linnéa Blix qu’ils avaient retrouvée à Torsviks småbåtshamn, à poil et pas mal défigurée, était une personnalité. Ma foi, il n’en avait jamais entendu parler.
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