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Critiques de Johanna Adorján (8)
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Un amour exclusif

«Un amour exclusif» est le témoignage pudique de Johanna Adorjan qui tente de comprendre pourquoi ses grands parents juifs hongrois se sont suicidés en 1991 alors qu’elle avait 20 ans. Ils ont certes, enduré plusieurs épreuves dans leur vie: la déportation à Mathausen pour lui, une vie clandestine avec de faux papiers pour elle pendant la guerre puis le communisme hongrois et l’exil en 1956 au Danemark pour démarrer une «nouvelle vie».

Le récit au présent de leur dernière journée telle que leur petite fille se l’imagine émaille les témoignages et souvenirs des proches et de la narratrice.

Même si leur geste demeure un mystère, c’est un beau témoignage d’amour et de passion car on comprend que la relation de ce couple est tellement «fusionnelle» que l’idée qu’un des deux protagonistes puisse survivre à l’autre lui est intolérable.

Ce livre est aussi un travail sur l’identité: il permet à l’auteur de s’interroger sur sa propre filiation et son rapport au judaïsme.

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Un amour exclusif

Un histoire d'amour_passion racontée par la petite -fille d'un couple de Juifs qui a traversé l'histoire à une période difficile(ils ont survécu à la Shoah,au communisme,à l'insurrection de Budapest,à l'exil au Danemark.)

Impensable de vivre l'un sans l'autre!Un choix assumé de fin de vie,porté par la femme, amante passionnée, véritable âme du foyer.

Douloureusement beau.
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Un amour exclusif

Alors qu'ils ont respectivement 71 et 82 ans, les grands-parents de l'auteur se donnent la mort, un dimanche matin, dans leur maison de Copenhague. Ce n'est pas complètement une surprise car ils l'avaient déjà évoqué depuis que lui était malade, mais une telle décision amène forcément des interrogations. Johanna Adorjan va, par petites touches, essayer de découvrir qui étaient ses grands-parents en interrogeant ses parents et quelques amis de la famille.



Juif hongrois, son grand-père sera arrêté pendant la seconde guerre et déporté pendant que sa grand-mère survivra grâce à des faux papiers. Ensuite ils fuiront la Hongrie en 1956 pour aller vivre au Danemark. Toute leur vie sera marquée par ce drame et cette fuite, et cet "amour exclusif" s'expliquera sans doute par ces épreuves qui ont soudé à jamais ce couple.



L'auteur fait preuve de beaucoup de pudeur pour parler de cette histoire. Elle alterne le récit imaginaire de leur dernière journée et l'enquête qu'elle mène pour répondre aux nombreuses questions qu'elle se pose sur leur vie et leur personnalité. Encore un récit personnel dans cette rentrée littéraire qui en compte beaucoup, mais encore une fois un récit délicat sur la quête de l'identité et les conséquences de la guerre.

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Un amour exclusif

En octobre 1991, les grands-parents de Johanna Adorján ont choisi de mettre fin à leur jour, dans leur pavillon d’un quartier résidentiel sur les hauteurs de Copenhague. Vingt-cinq ans plus tard, leur petite fille se souvient en s’efforçant de reconstruire le parcours de ces deux êtres extraordinaires, confrontés à leur destin : la trajectoire d’un homme et d’une femme qui s’aiment et que les déchirements de l’Europe centrale au XXème siècle n’auront pas réussi à séparer…
Lien : http://www.danslabibliothequ..
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Un amour exclusif

ohanna (l'auteur donc) part à la découverte de l'histoire de ses grands-parents Vera et Itsvan. Elle a 20 ans lorsqu'ils décident de mourir ensemble. On remonte donc avec elle dans cette histoire d'amour qui se mêle à l'histoire tout court. Car Vera et Itsvan se sont connus en Hongrie, ont vécu la Shoah, l'insurrection de Budapest et leur exil au Danemark. Les passages de leur vie s'entremêlent au récit de leur dernière journée.



Toute plongée dans ma période guimauve, j'ai beaucoup aimé ce roman, à l'image de sa couverture, tendre, doux et délicat. Pour une fois, j'ai l'impression qu'on est loin des stéréotypes habituels de l'amuuuur passion qui dure toute la vie (chose qui, il faut bien se l'avouer, n'existe que dans les romans). Là, on suit cet amour qui est là, qui traverse les épreuves et le temps presque sans bruit, avec légèreté et délicatesse. Un amour réel et réaliste.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
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Un amour exclusif

"Ce livre raconte l'histoire de Vera et Istvàn, deux Juifs hongrois survivants de la Shoah, qui ont fui les émeutes de Budapest en 1956, ont trouvé refuge au Danemark et se sont donné la mort à Copenhague en 1991. C'est l'histoire d'un amour hors du commun. L'histoire de mes grands-parents."

Johanna Adorjàn avait vingt ans quand ses grands-parents se sont suicidés. Seize ans après, elle tente d'éclairer ce qui les a conduits à accomplir un tel geste.



Voilà, vous savez presque tout. Je serais de mauvaise foi si je disais que le livre n'apportait rien de plus que la quatrième de couverture. L'histoire en elle-même est poignante - la vraie histoire, le destin de ce couple : survivre à la Shoah et décider, quarante-six ans plus tard, de mourir ensemble, parce que l'une ne veut pas rester sans l'un. Mais le récit de Johanna Adorjàn n'apporte rien de plus. L'auteur essaie de reconstituer la dernière journée de ce couple - elle imagine les propos qu'ils ont pu se tenir, les gestes qu'ils ont pu faire - tout en racontant certains épisodes de leur vie. On en reste là.

C'est un destin extra-ordinaire, traité de manière tout à fait ordinaire. C'est dommage.

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Un amour exclusif

Dire que cette lecture m'a enchantée va surprendre mais c'est le mot exact : on tombe sous le charme du récit, qui est à mi-chemin entre vérité et fiction.



Ce livre raconte l’histoire de Vera et de Pista, deux Juifs hongrois survivants de la Shoah, qui ont fui les émeutes de Budapest en 1956, ont trouvé refuge au Danemark et se sont donné la mort à Copenhague en 1991. C’est l’histoire d’un amour hors du commun. L’histoire de ses grands-parents.



Johanna exprime avec retenue et pudeur combien l'intrusion dans l'intimité de ses grands-parents a été bouleversante. Elle a appris des choses qu'elle aurait préféré ne pas savoir (comme le fait qu'ils se soient trompés une fois l'un et l'autre alors que c'était un couple qui offrait un modèle d'union). Mais de toute évidence elle ne pouvait pas deviner quelles confidences il aurait mieux valu ne pas entendre.



Elle avait 20 ans à la mort de ses grands-parents. Donc elle avait forcément beaucoup de souvenirs personnels. Elle connaissait leur maison, leur façon de vivre, leurs tempéraments. Elle n'a eu qu'à les faire resurgir.

Lire la suite sur http://abrideabattue.blogspot.com/2010/03/un-amour-exclusif-de-johanna-adorjan.html
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Un amour exclusif

Faut du courage pour raconter l’indicible lorsqu’on en a aucune idée.

Le sujet est tellement percutant, l’histoire d’un amour jusqu’au bout, à travers le XX siècle de malheur aurait pu donner lieu à un sacré récit. Mais là, au compte goutte l’auteur raconte une dernière journée, triste, longue et le lecteur ne s’emballe pas. L’histoire est raconté sans tripe. Ça n’a que peu d’intérêt. On se sent voyeur.

Littérairement, c’est plat comme un recette qui aurait voulu être épicé et qui est sans épice.

La narration d’une petite fille qui se met à la place de ses grands-parents pour expliquer leur geste tombe à plat.

C’est creux, vide et le dire arrache le cœur. Parce que ça n’enlève rien à ces vies qui ont été incroyable, qui ont tous traversé. On imagine ce que le roman aurait été, s’il avait été écrit par un grand écrivain.

Ca aurait été un coup de poing. Les ingrédients sont là, mais encore faut-il savoir les marier, savoir les assembler et en faire ce que cette histoire aurait dû être. Il aurait fallu leur rendre honneur. Couronner leur acte par un texte aussi fort que leur vie et faire de leurs existences au moins autant avec les mots que ce qu’elle a été avec leurs sangs ; Un incroyable récit d’amour.

Ben non, faut se rendre à l’évidence, par peur de trahir, par trop de tendresse, par trop d’empathie, l’auteur tombe à côté et ce roman aurait dû rester en famille. C’est un récit qu’ils se seraient repassé de proche en proche, mais le donner à lire à nous autre, c’est comme les faire mourir une seconde fois…

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