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Citations de John Ajvide Lindqvist (39)


- Est-ce que tu veux me faire un cadeau ?
- Oui.
Sa voix n'était même pas un murmure. Juste un souffle qui s'était formé à l'intérieur de sa bouche. Le visage de la fille était si proche du sien. Son regard était aimanté vers ses joues semblables à un couteau à beurre.
Pour cette raison, il ne vit pas le changement dans ses yeux qui se rétrécirent et prirent une expression différente. Il ne vit pas sa lèvre supérieur se rétracter et découvrir une paire de petits crocs d'un blanc sale. Il ne vit que sa joue et, alors que sa bouche se rapprochait de sa gorge, il leva la main et caressa son visage.
La fille se figea l'espace d'un instant, puis recula.
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Oskar... Cela provenait de la fenêtre. Il ouvrit les yeux et regarda dans cette direction. Il vit les contours d'un petit visage de l'autre côté de la vitre. Il écarta ses couvertures mais avant qu'il ait eu le temps de sortir de son lit, Eli murmura : - Attends. Reste dans ton lit. Est-ce que je peux entrer ? Oskar chuchota : - Oui. - Dis que je peux entrer. - Tu peux entrer.
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Un seul muscle dans le corps d'une seule personne. Une chiure de mouche à l'échelle du temps. Et le monde était mort.
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Il avait levé la main en classe, affirmé son existence et revendiqué qu'il savait quelque chose. C'était interdit. Ca lui était interdit. Ils trouvaient des tas de raisons pour le tourmenter : il était trop gros, trop laid, trop répugnant. Mais le vrai problème, c'était tout simplement qu'il existait, et tout rappel de son existence constituait un crime.
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L’impossible s’est produit la nuit dernière. Deux mille Suédois, ayant soit été déclarés morts soit été enterrés, sont revenus à la vie. Il reste à voir comment cela est possible et c qui va se produire, mais une question fondamentale peut d’ores et déjà être posée : après ça, pouvons-nous considérer la mort comme une fin ? Probablement pas
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Je crois qu'il fait semblant d'être en vie.
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- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
- Je veux que tu... détruises mon cœur.
- Quoi ? Comment ? Comme tu veux.
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On ne pleure pas comme ça. On n’a pas le droit de pleurer comme ça. On meurt si on pleure comme ça.
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S’il te plaît. N’aie pas peur de moi.
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Les murs de la cabine étaient couverts de graffiti. Pas du tout ce à quoi on aurait pu s’attendre dans une bibliothèque municipale. Cà et là, une citation littéraire :
« Harcèle-moi, épouse-moi, enterre-moi, mords-moi. »
Mais surtout des dessins et des plaisanteries obscènes :
« Mieux vaut se prendre une bite dans le trou de balle que de se faire trouer la peau par une balle. »
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Elle s'assit, plaça ses jambes sous elle, rampa à quatre pattes et fixa sa main qui saignait, fit un pas vers lui. S'arrêta, serra les dents, et siffla :
- Va t'en !
Des larmes de peur montèrent aux yeux d'Oskar.
- Eli, arrête. Arrête de jouer. Arrête.
Eli rampa un peu plus près et s'arrêta de nouveau. Elle força son corps à se contorsionner de manière que sa tête soit tournée vers le sol et cria :
- Pars sinon tu vas mourir !
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Un zombie avait surgi d'un recoin. Jill leva son arme et eut le temps de tirer une fois avant qu'il ne soit sur elle. La manette craquait entre les mains de Flora tandis qu'elle essayait de se dégager, mais le sang écarlate giclait et quelque secondes plus tard, Jill gisait aux pieds du zombie.
YOU ARE DEAD.
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J'ai vu plusieurs fois le film original (version sous-titrée, version française) Morse. Je viens de le revoir sur Arte + 7 et j'achète le livre samedi : cette histoire me rend complètement zinzin, je suis à la limite de chialer à tout les coins de rue. C'est trop beau et tellement pur cette relation entre ces deux enfants (elle a 12 ans, oui-oui...). J'achète bientôt la version américaine Let me in. Transcendant, je suis troué de partout.
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Nous sommes en Suède, ici. Sors une chaise et place là au milieu du chemin. Assieds toi sur la chaise et attends. Si tu sais attendre suffisamment longtemps, quelqu'un viendra et te donnera de l'argent. Ou prendra soin de toi d'une manière ou d'une autre.
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Elvy fit une grimace. Tout était douloureux. Bouger la tète était douloureux. Ouvrir la bouche était douloureux. Elle essaya de former des mots dans son esprit sans y parvenir, puis...cela disparut. Elle ferma les yeux et pris une inspiration. La douleur cessa brutalement. Le monde retrouva son ordre et ses couleurs. Elle vit son propre soulagement se refléter sur le visage de Flora.
Une profonde inspiration. Oui. C'était parti. C'était fini. Elle tendit la main et saisit celle de Flora.
-Je suis si heureuse que tu soit là. De ne pas avoir vécu ca toute seule.
Flora se frotta les yeux.
- Mais qu'est ce que c'était ?
- Tu ne le sais pas ?
- Si. Enfin non.
Elvy hocha la tète. bien sur. D'une certaine manière, c'était une question de foi.
- c'étaient les esprits. Les âmes. Celle des morts. Elles sont revenues.

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Oskar a 12 ans, il vit seul avec sa mère au coeur d'une banlieue glacée de Stockholm. Il est martyrisé par trois adolescents de son collège. Eli emménagé un soir dans l'appartement voisin. Un homme l'accompagnait. Elle sort le soir, semble ne craindre ni le froid ni la neige et exhale une odeur douceâtre et indéfinissable. Une magnifique et sanglante histoire d'amour et d'amitié entre deux êtres désespérément seuls et différents.
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Larry triturait son trousseau de clés tandis que toute la souffrance humaine, des milliers d’années de folie et de trahison qui, pour le moment, avaient trouvé un exutoire dans le corps frêle de Lacke, continuaient à se déverser de lui.
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Ils trouvaient des tas de raisons pour le tourmenter : il était trop gros, trop laid, trop répugnant. Mais le vrai problème, c’était tout simplement qu’il existait, et tout rappel de son existence constituait un crime.
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Elle avait quelque chose de bizarre. Des cheveux noirs qui lui descendaient jusque sur les épaules. Un visage rond, un petit nez. Comme l'une de ces poupées à découper dans les pages pour enfants du 'Journal de la famille'. Très... jolie. Mais il y avait autre chose. Elle n'avait ni bonnet ni blouson. Juste un petit pull rose fin alors qu'il faisait froid.
La fille fit un signe en direction de l'arbre qu'Oskar avait frappé.
– Qu'est-ce que tu fais ?
Oskar rougit mais ça ne se voyait sans doute pas dans le noir, si ?
– Je m'entraîne.
– À quoi ?
– Au cas où le tueur débarquerait.
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Le véritable amour c'est de déposer sa vie aux pieds d'une autre personne, ce dont les gens sont incapables de nos jours.
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