John Alfred Rowe

"La reine Elisabeth, à 95 ans, va mieux! " (Leparisien.fr) On peut la voir au volant de sa Jaguar. Queen Elisabeth conduit une Jaguar, mais le prince Harry conduit une Megan ? :)

A son âge, c'est dangereux ! Mais, c'est dangereux parce que c'est une femme au volant! . de plus, elle roule à gauche...





Pas rouler, nager oui,

Courtaud Pataud, c'est lui !

Pas nager, rouler oui,

Piquant Pointu, c'est lui !

— Mon fils, quand tu trouves un Hérisson, pousse-le jusqu'à l'eau et plonge-le dedans ; alors il se déroule. Pour une Tortue, cela se retire en vidant la carapace d'un coup de patte, comme avec un cuiller. Disait une Maman Jaguar à son fils.

Et voilà donc un hérisson Piquant pointu et une tortue

Courtaude Pataude face au jeune Jaguar Moucheté, au bord du "turbide Amazone".





Mais qui est la tortue et qui est le hérisson?

Les 2 supposées proies rendent les explications si complexes sur leur identité, que petit jaguar se blesse la patte sur les piquants du hérisson!

-Plus de piqûres, j'en ai ma chose!





Et alors...

Mais, pourquoi on parle de Tatous, alors? Me demandait Audrey Tautou.





"T'as tout, t'as tout ce que je veux

Tatoue, tatoue ta beauté partout

T'as tout, c'est mon tattoo que tu veux

Tatoue tatoué pour me rendre fou

Tattoo". Eric Lapointe.

Sans nul doute, avec L'Enfant D'Éléphant, l'une des plus réussies des histoires qui composent le recueil Histoires Comme Ça dont elle est issue. Ici, toujours dans la même logique du conte étiologique, il s'agit de trouver une origine aux tatous et Rudyard Kipling n'est jamais en panne d'imagination dans ce domaine.



C'est probablement aussi l'une des histoires les plus comiques du recueil, très bien soutenue par les magnifiques dessins de l'illustrateur britannique John A. Rowe et qui mériterait sûrement d'être reprise et développée dans un long métrage d'animation pour la jeunesse.



On n'y rencontre que quatre personnages, mais avec un potentiel comique exceptionnel. Un jeune jaguar pas trop finaud qui applique à la lettre les conseils de sa mère, même quand la situation ne convient plus. Une tortue et un hérisson roublards qui, s'ils sont vulnérables par nature, compensent largement cet inconvénient par leur ruse et leur habileté langagière.



Quand on dit au jeune jaguar qu'un hérisson, ça se met en boule et ça ne sait pas nager, il applique à la lettre ces critères, si bien que si par hasard il rencontre quelqu'un d'autre qui se met en boule, il en déduit que c'est à coup sûr un hérisson, et si, par un autre hasard, il rencontre un hérisson qui sait nager, alors il ne le considère plus comme tel. Idem, bien évidemment pour les critères applicables à la tortue.



Bref, un très bon moment, du Kipling en très grande forme (ce qui n'est pas toujours le cas) et un beau livre de qualité, donc, pourquoi s'en priver. Mais bien sûr, comme d'habitude, si tatou compris, ce n'est qu'un avis, c'est-à-dire, très peu de chose.



P. S. : Je constate, sans trop me l'expliquer, qu'à chaque fois qu'un livre pour enfant fait intervenir un jaguar ou son proche parent le puma, celui-ci est présenté comme un peu balourd et se retrouve souvent le dindon de la farce comme dans Kotia et le Seigneur Jaguar (http://www.babelio.com/livres/Kerillis-Kotia-et-le-seigneur-Jaguar/505558/critiques/420691) ou encore Pourquoi les Singes vivent-ils dans les Arbres ? (http://www.babelio.com/livres/Ivanovitch-Lair-Pourquoi-les-singes-vivent-ils-dans-les-arbres-/318096/critiques/322834) ou même la série animée Les Légendes de Tatonka où le puma a toujours le mauvais rôle. Si quelqu'un connaît l'explication, je suis preneuse.

Vous savez quoi ? Je n'ai rien compris à cet album. Ce constat fait, soit sa subtilité était vraiment trop subtile pour moi, soit il n'y a rien à comprendre.



En vérité, l'album semble vouloir faire feu de tous bois en multipliant les clins d'œil à différentes œuvres du patrimoine, aussi diverses que le Petit Poucet, Hamlet, Le Lac des Cygnes, Les Trois Petits Cochons, et un tas d'autres encore.



Mais hormis ce papillonnage, je ne vois rien, absolument rien, aucun message : le héros arrive quelque part, on fait la fête autour de lui et il s'en va ailleurs et ainsi de suite durant tout l'album, d'où son titre.



Bref, l'archétype de l'histoire creuse qui n'a rien à dire mais qui se donne des airs d'être savante et drôlement spirituelle. Et pour être tout à fait sincère, si j'ai hissé bien à contre-cœur cette imposture jusqu'à deux étoiles, c'est en raison du talent de l'illustrateur John A. Rowe que j'avais déjà remarqué positivement dans d'autres albums.



En somme, un bel album sur le plan visuel, absolument vain quant au reste selon moi, mais ce n'est que mon avis, qui fait sa fête à cet album, faute de mieux, c'est-à-dire très peu de chose.

Dans les Histoires Comme Ça de Rudyard Kipling, il y a les bons crus : L'Enfant D'Éléphant ou Le Commencement Des Tatous, par exemples. Mais il y a aussi les piquettes et cette Ritournelle Du Petit Père Kangourou me semble en faire partie.



C'est encore un conte étiologique qui a cette fois pour ambition de nous révéler pourquoi les kangourous ont de si grandes pattes, une si longue queue et pourquoi ils ont une poche. Mais diable, que c'est poussif, que c'est tiré par les cheveux, que c'est lourd sur la forme !



Je dois dire qu'heureusement qu'il y a les illustrations de John Rowe pour relever un peu le tout sans quoi je ne donnerais vraiment pas cher de cet album que vous pouvez vous permettre de sauter sans problème. Bien sûr, ce n'est là que mon avis qui n'a pas toujours la langue dans sa poche, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Au cours d'une promenade, Pixi le hérisson tombe accidentellement dans le terrier d'un lapin. Surpris par la douceur de sa fourrure, il regrette d'être couvert de piquants et aimerait être comme son nouveau copain. Un peu plus loin, il rencontre un serpent dont les écailles font des motifs impressionnants, et de nouveau il regrette son apparence. Mais ses rencontres ne s'arrêtent pas là : au rat , il va envier les reflets noirs du pelage ; à la taupe, son dos soyeux ; au koala, ses oreilles si grandes ; au porcelet, sa queue en tire-bouchon ; même le torse visqueux du crapaud l'impressionne, ou la puissance du chant du corbeau ; idem pour la vitesse du petit chien ou les changements de couleur du caméléon ! Mais tandis qu'il s'enfonce encore plus loin dans la forêt, il atterri tête la première dans l'énorme masse verte de son ami le crocodile. Ce dernier, grâce à ses mots d'amour bien particuliers tels que "pique-épingles adoré" ou "chère petite brosse de chiendent" va enfin lui remettre du baume au cœur.

Mon avis : Sous le prétexte de raconter une histoire bien sympathique d'animaux, ce qui attire toujours les enfants, l'auteur essaye de leur montrer à quel point l'acceptation de ce que l'on est est capitale, aussi bien pour soi que pour ceux de notre entourage. Il montre également que l'affection que l'on reçoit, ou à l'inverse que l'on porte à quelqu'un, est un facteur déterminant dans la confiance en soi. Les illustrations, hautes en couleurs tout en restant empreintes de tendresse, portent d'ailleurs à la perfection les aventures de Pixi et mettent en valeur les caractéristiques qu'envie ce petit hérisson chez chaque espèce différente rencontrée. La toute fin, sur la troisième de couverture, réserve une surprise de taille que je ne me risquerais pas à dévoiler ici, mais qui va plaire à mes jeunes lecteurs en appuyant le message délivré par John A. Rowe.

Public : à partir de quatre - cinq ans en lecture accompagnée. Sera apprécié par les lecteurs débutants.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteur et illustrateur, John Alfred Rowe, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.johnarowe.com/

Une histoire à compter....10 animaux sont cachés dans les pages de cet album. Un par page, un indice et la partie de cache-cache peut commencer. Chaque animal retrouvé semble participer à la recherche dans des lieux et postures amusantes.

Et un dernier animal semble introuvable.... Mais il est bien là. Il y a une petite surprise à la fin.

Un texte tout simple, une illustration drôle qui fourmille de détails.

Dommage cet album est épuisé. A emprunter à la bibliothèque...

Un hérisson en couche-culotte, tenue par une énorme épingle à nourrice, rêve que quelqu'un le serre dans ses bras. Pas de calin ni de bisous pour lui " qui s'y frotte, s'y pique".

Jusqu'au jour où il rencontre un crocodile qui lui aussi quémande de la tendresse.

Et que croyez vous qu'il se passa? Un gros calin pour ces deux-là.

Un album sympathique à l'illustration parlante.

Le titre en VO est "I want a Hug", ce qui est tout de même plus proche du contenu de cet album.

Nous suivons Pixi dans sa quête de câlin. Pas évident quand on est plein de piquants !

Malgré tous les refus qu'il essuie, le petit hérisson en couche-culotte persévère et trouvera, bien évidemment et heureusement, un autre animal en manque d'affection.

La structure est un peu répétitive, les dessins ne me plaisent pas beaucoup, mais la fin permettant à deux exclus de se donner un peu d'amour est mignonne.

Un auteur et illustrateur à noter dans les classiques, si ce n'est pas déja fait.



Les scolaires l'apprécient déja sans pour autant en connaitre le nom car qui n'a pas lu sa version du célèbre conte d'Hiver de la Moufle "le Bonnet rouge"?



Lumière sur l'auteur anglais John Alfred Rowe.







Nous le savons très l'aise dans l'univers des contes- nous renvoyons vers ses habits neufs prévus pour l'empereur- et sur le registre facétieux et animalier.



John A. Rowe a fait les beaux jours de l'éditeur Nord-Sud avec d'autres artistes tout aussi talentueux et au style reconnaissable tels que Lisbeth Zwerger.



Rowe lie une épaisseur colorée de la matière à la douceur des sujets choisis, cela donne une densité tendre comme un doudou du dodo et c'est agréable.



Nous renvoyons à la biographie et bibliographie du site de ressources Ricochet*, très complet, pour se faire une idée plus précise de l'activité de Rowe.







Pour vous donner l'eau à la bouche, nous avons sous la main cette truculente histoire de singe désobéissant.



"Ah! Si seulement il avait écouté...", nous dit le sous-titre.



Et bien il n'y aurait pas d'histoires à vous raconter. Louée soient les bêtises pour cela, celles qui font rires et sourires!



D'ailleurs, vous riez déja et vous avez raison.







Il était une fois un petit singe qui n'en faisait que selon sa fantaisie, grimpant sans prudence là où il ne fallait pas grimper pour un si petit singe.



Et puis un jour, hop, balayé par une tornade il fut, on l'avait bien prévenu de faire attention pourtant (c'est un Nous solidaire pour les parents car nous n'avions pas regarder la météo ce jour-ci).







Et voici donc que notre Petit singe se trouve livré avec la prochaine commande de la cigogne qui passe.



C'est les éléphants qui vont être étonnés (mais l'amour est dans les yeux de celui qui sait regarder, n'est-ce pas?).



La voie et les moyens pour adopter le chemin du retour vont être drôles et mouvementés, sautant d'une poche à un dos, d'un animal sauvage à un autre, s'excusant par ailleurs car tout ce qu'il voulut à chaque double-page tournée c'est rentrer chez lui.



Le petit singe plus si petit mais toujours aussi infernal aura bien grandi avec toutes ses péripéties rencontrées.



L'auteur réserve un petit point de conclusion qui fera éclater de rire les jeunes lecteurs, c'est certain et comme on dit usuellement "la messe sera dite".



On adore.

Un album sur la fierté, le partage, la générosité, l'être et le paraître. Un petit goret se promène et tombe sur une paire de souliers dont il s'enorguellit. Après sa parade, il rentre se coucher et, le lendemain matin, s'aperçoit oh ! horreur que ses beaux souliers si seyants ont disparu. Il part à leur recherche et découvre qu'ils peuvent bien mieux employés qu'à ses petits pieds de cochon coquet.



Chaque double page de cet album est composé du texte à gauche et d'une illustration à droite. Les illustrations à la peinture à l'huile sont majestueuses, on dirait de vraies toiles de maître à chaque page, tous les détails sont soigneusement pensés, l'ambiance est assez sombre, bien plus que ce que le texte suggère mais les couleurs sont en adéquation avec les sentiments du Bébé Goret (traduction moyenne d'ailleurs). Les illustrations font écho à des toiles célèbres (notamment le cri de Munsch). le style graphique est étrange et abstrait pour ce qui est des décors, les personnages sont particuliers.



Un bel album oeuvre d'art qui ravira par son originalité et sa qualité graphique. L'intrigue est simple et assez originale par sa résolution, non dénuée d'humour.

Ixi, un petit hérisson aimerait un bisou. Il en demande à tous les passants. Mais il pique et personne ne veut lui faire de câlin. De son côté, un crocodile cherche lui aussi quelqu’un qui pourrait lui faire un bisou mais tout le monde a trop peur pour s’en approcher…



Un album plein de tendresse. On a bien envie de le prendre dans ses bras pour lui faire un bisou ce petit hérisson. C'est à la fois la force du texte et des illustrations.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

John Alfred Rowe nous dessine le plus mignon des hérissons... Mais personne ne veut lui faire de câlins... (mes loulous, ils acceptent tout de suite, faudra le dire à John Rowe...)



Il passe de plus en plus penaud d'une personne à l'autre. Les escuses les plus diverses sont invoquées. Toutes plus ridicules les unes que les autres.



Vient enfin quelqu'un qui veut aussi un câlin... Quelle aubaine pour Pixi. Comment? C'est le crocodile? Peu importe, un câlin reste un câlin.



Une vraie bouffée d'air frais, de tolérance, un repoussoir à barrières et à préjugés. Merci John Rowe.

Pixi est un petit hérisson qui se balade. Et à chaque rencontre, il trouve chez l'autre (un rat, un lapin, une grenouille, un serpent, etc.) quelque chose à admirer. Que ce soit le pelage, la couleur, etc. Pixi admire une caractéristique de l'autre, à tel point qu'il désirerait être quelque chose d'autre qu'un hérisson.



Au final, tous ses amis le rassurent, Pixi doit rester tel qu'il est.



Très mignon, Pixi est admirablement dessiné et mis en couleur. Il est craquant à souhait.



L'histoire, basée sur la répétition rencontre-désir laquelle est ponctuée des mêmes phrases qui reviennent comme un letimotiv, est amusante, avec sa morale intéressante pour des enfants. Par contre elle est atrocement longue. Et peut-on vraiment croire que le hérisson désire avoir la peau humide d'une grenouille? A moins que Rowe ne nous livre cela pour mieux nous montrer l'absurdité des souhaits déraisonnables... Je l'ignore...



Cela dit, comme souvent, il convient de dissocier mon avis d'adulte et celui des enfants... Mon aîné de 7 ans a moyennement accroché. Le cadet de 4 ans adore le récit... mais il se lasse aussi de la longueur et ne redresse la tête que pour le miroir final... et sur l'air du "Je suis ce que je suis"... il tire la langue au miroir.

Perdre doudou est une catastrophe et Cap'taine Canaille pleure son compagnon. Grâce à ses amis, le héros part à l 'aventure prenant du courage pour affronter ses peurs.

Un album dont l'univers fantastique appuyé par des illustrations apporte du rêve au petit lecteur qui ressortira apaiser après tant de péripéties.

Petit singe n'écoute pas... Pire... Quand on lui conseille quelque chose, il s'empresse de faire l'inverse et de faire des grimaces.



Le voilà donc qui grimpe à un arbre et se fait emporter par un ouragan, loin de chez lui.



Pour rentrer chez lui, il va faire de nombreuses rencontres. Et il va se rendre compte qu'il aurait mieux fait d'écouter.



Voilà pour la théorie, si je puis dire.



A la lecture, mon aîné de 6 ans s'est marré d'un bout à l'autre, mais jamais il n'a conclu qu'il fallait écouter. Il en a plutôt conçu qu'il était "cool" de faire des grimaces et le contraire de ce que l'on demande.



Le livre est plaisant. Bien illustré. Et il touche sa cible quand même. Mon aîné répétait à chaque fois qu'il le fallait "ah si seulement il avait écouté"...



Cela dit, l'histoire est un peu longue. Un fois le singe revenu chez lui, il est lesté de telle manière qu'il ne s'envole plus et va se noyer dans le lac voisin dont il sort avec beaucoup de chance. Cette péripétie est de trop...



Par contre le post-it final débouchant sur une superbe grimace simiesque est tout bonnement impayable.

Un bel album sur la différence et le rejet de l'autre. Ce petit hérisson est très attendrissant.

Un livre plutôt amusant pour les enfants qui commencent à lire car les mots sont assez faciles ou pour les tout-petits pour qu'ils s'entraînent à l'observation et à nommer les animaux.

Un peu de poésie fait toujours du bien !

L'histoire de Quasimodo racontée par un corbeau.



Les enfants adhérent, l'histoire les interpelle, certes remaniée mais le fond y est.

Les illustrations et notamment les couleurs sont bien faîtes et permettent de faire comprendre au jeune lecteur les moments de joie et le côté sombre de l'histoire.

La fin peut être difficile à appréhender pour un jeune lecteur et resituer parfois le contexte historique leur est parfois nécessaire (souffleur de bougie, pendaison..)



Quoiqu'il en soit ce livre permet au jeune lecteur d'appréhender très jeune l'oeuvre de Victor Hugo

Fulbert le petit dragon semble enrhumé : Il éternue souvent, et met ainsi le feu à toute la forêt, en particulier aux culottes de ses amis. Pour trouver une solution, ceux-ci se réunissent (sans culottes) et décident de le faire examiner par le professeur Lachouette. La solution trouvée est très originale. Une histoire vraiment drôle qui plaît beaucoup aux enfants.