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3.79/5 (sur 1259 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Wallingford, Oxfordshire , le 24/09/1934
Mort(e) à : Glasgow , le 26/08/1995
Biographie :

John Kilian Houston Brunner est un écrivain britannique de science-fiction.

Il a fait ses études à Cheltenham. À 17 ans, il a écrit sa première nouvelle, "Galactic Storm" (1951), sous le nom de Gill Hunt. De 1953 à 1955, il a servi dans la Royal Air Force.

Il a commencé à écrire de manière professionnelle vers 1958. Son premier roman, "The Brink", a été publié en 1959.

Il a débuté par des space opera conventionnels avant de se livrer par la suite à des recherches formelles qui déboucheront sur des romans plus ambitieux. Brunner dut alterner livres ambitieux et productions alimentaires.

Les thèmes développés dans ses romans se déroulent le plus souvent dans des univers dystopiques et ou cyberpunk.

Il a reçu le prix Hugo et le Prix British Science Fiction en 1969 et le prix Apollo en 1973 avec "Tous à Zanzibar" ("(Stand on Zanzibar", 1968), considéré aujourd'hui comme un classique du genre. "L'orbite déchiquetée" ("The Jagged Orbit", 1969) a reçu le prix Prix British Science Fiction en 1970.

John Brunner a utilisé divers pseudonymes : K. H. Brunner, Gill Hunt (pseudonyme partagé avec E.C. Tubb et Dennis Hughes), John Loxmith, Trevor Staines, et Keith Woodcott.

Sa santé a commencé à décliner dans les années 1980 surtout après la mort de sa première femme en 1986. En 1991, il s'est remarié.

Il est mort Glasgow, en Écosse, d'un accident vasculaire cérébral alors qu'il participait à la 53ème convention mondiale de science-fiction.
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Citations et extraits (207) Voir plus Ajouter une citation
— Mais qu'est-ce qui a amené ce " déclin de la civilisation " ? demanda Conroy. Pas seulement l'introduction de ce nouveau type d'armement dont vous avez parlé, le " Système C " ?
— La promotion maximale des ventes d'armes impliquait une augmentation maximale des hostilités interhumaines. Toutes les sources qui sont à l'origine de ce phénomène ont été enregistrées ; parmi les plus fructueuses, je citerai le patriotisme, l'esprit de clocher, la xénophobie, l'ochlophobie, les différences raciales, linguistiques et religieuses, ainsi que le phénomène nommé " fossé des générations ". Il s'avéra possible, et même facile, d'accentuer ces tendances latentes, jusqu'au point où une unité d'armement intégré dite " Système C " fut considéré si hautement désirable par la partie informée de la population que la perspective de voir un autre individu acquérir cet équipement théoriquement invulnérable devint une raison suffisante pour l'attaquer avant qu'il ne l'achète […]. Dans certaines régions, notamment en Californie et dans l'État de New York, l'incidence atteignit 70 %.
— Vous voulez dire que 70 % des riches qui furent assassinés le furent parce que leurs voisins avaient peur de les voir acheter cette arme ?
— Oui.
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Etincellant comme une goutte de mercure,il brilait sur l'ellipse crayeuse de la lune de la planète :un joyau dans les décombres.
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Les gens de vingt et un ans ont du mal à croire qu’il y a seulement trente ans, les routes et les villes étaient saturées jusqu’à l’asphyxie de masses de métal dites mobiles mais qui s’empêtraient à un tel point les unes dans les autres qu’à la fin la raison a eu raison. Pourquoi se compliquer la vie avec deux tonnes d’astuces mécaniques quand on ne peut même pas s’en servir pour être à temps là où on va, et qui, bien pire, abrègent la vie à coups de cancer et de bronchite chronique grâce aux miasmes qu’elles dégagent ! Comme une espèce vivante, les automobiles s’éteignirent lorsque leur environnement fut saturé de leurs déjections.
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On n'a pas le droit d'avoir recours à des lois physiques imaginaires pour boucher les lacunes dans un problème.
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«Malgré les avantages que nous donne une certaine perspective historique, [...], il n'est pas aisé de définir les raisons pour lesquelles la société de la fin du XXè siècle a connu un processus de fragmentation aussi violent, après une période relativement longue de consolidation et d'unification. Cette analyse est rendue particulièrement difficile pour deux raisons : primo, l'esprit humain est assez mal équipé pour opérer la synthèse d'informations provenant de sources disparates (par exemple l'expérience personnelle avec le contenu d'un livre d'histoire, ou bien des données écrites avec des données visuelles) ; la prétendue simplicité linéaire de l'ère Gutenberg - si elle a jamais existé - a disparu avant d'avoir affecté plus qu'une infime proportion de notre espèce. Secundo, non seulement ce processus se poursuit mais il s'accélère constamment.
«Toutefois il est permis, à titre provisoire du moins, de dégager trois causes principales qui, pareilles à des mouvements tectoniques profonds, produisent, non seulement des répercussions sur de grandes étendues, mais des discontinuités suffisamment frappantes pour qu'on les attribue à une cause séparée. On pourrait parler à ce propos de glissements de terrain psychologiques.
«De ces trois points, le plus frappant est de loin l'imprévisible rejet de la rationalité qui s'est abattu sur nous. On peut présumer que cet événement avait été préfiguré par des phénomènes tels que l'adoption par les Nazis, cette sub-culture techniquement avancée, de la Rassenwissenschaft, de la Welteislehre préscientifique de Hœrbinger et de divers dogmes tout aussi incongrus. Toutefois, ce ne fut que deux générations plus tard que le principe émergea sous sa forme définitive ; il devint alors évident qu'une partie de notre espèce n'avait d'autre ambition que d'abdiquer totalement les pouvoirs de la raison ; de vivre comme des rats de laboratoire auxquels on a implanté des électrodes dans les centres du plaisir du cerveau et qui, tout heureux, se laissent mourir de faim à quelques centimètres d'une provision d'eau et de nourriture.
[...]
«Les raisons de ce succès aussi rapide que retentissant sont pour une fois claires. Notre société n'est plus dirigée par des individus, mais par des titulaires de fonctions ; sa complexité est telle que la situation du citoyen moyen peut se comparer à celle du sauvage qui connaît pour seul horizon les limites de sa vallée, pour qui la connaissance du rythme des saisons est une conquête intellectuelle durement acquise, et dont la seule réaction possible, en face d'une catastrophe telle qu'une inondation, une longue période de sécheresse ou un fléau qui a détruit ses récoltes, est de supposer l'existence de mauvais esprits qu'il faut apaiser par des sacrifices ou des expiations. Dans notre société, il n'existe pas d'équivalents économiques des prévisions météorologiques. Les données qui permettraient d'établir de telles prévisions et de les porter à la connaissance du public sont jalousement gardés par des prêtres au service des dieux corporatifs, et le profane doit faire face aux conséquences physiques de saisons aussi capricieuses qu'incompréhensibles. [...]»

[L'orbite déchiquetée, chapitre 46]
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SHALMANESER Seul élément de fraîcheur du building de la GT. Ils le disent capable d'évoluer vers une véritable conscience de soi. Ils disent aussi que son intelligence égale les intelligences additionnées de mille humains. Il n'y a pas de quoi se vanter, parce qu'il suffit de mettre mille d'entre nous ensemble pour qu'ils se comportent comme des idiots.
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Suppose qu'il y ait dans ton immeuble un idiot irresponsable [...], et que sa maladie provoque en lui le besoin hebdomadaire de déchiqueter quelqu'un à coups d'ongles et de dents, et que tes voisins soient d'accord pour que chaque famille à tour de rôle délègue un de ses membres auprès du monstre pour se faire mettre en pièces... [...]
C'est exactement ce que fait le service militaire, sauf qu'il ne prend pas ceux des membres de ta famille que tu donnerais volontiers, comme la grand-mère de cent-sept ans qui est gâteuse depuis des années ou le bébé qui a échappé à le surveillance eugénique et qui est atteint de phénylcétonurie. Il prend les membres les plus beaux, les plus sains, les plus vigoureux, et aucun autre.
Cela ne te rappelle rien ? Et pourtant. L'imagination a parfois de curieuses intuitions et l'une d'elle s'est perpétuée au cours des millénaires. Depuis Andromède enchainé à son rocher jusqu'aux vierges offertes au dragon que Saint Georges abattit par la suite, le thème de la destruction du bien le plus précieux, le plus irremplaçable de notre espèce, ne cesse de hanter nos légendes. Cela nous dit, avec une sagesse que nous n'avons pas en tant qu'individu, mais que nous possédons collectivement, que lorsque nous partons à la guerre, nous allons à notre ruine.
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Il y a deux catégories d'imbéciles. Ceux qui disent: "cela est ancien, donc bon", et ceux qui affirment: "cela est nouveau, donc meilleur".
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Un être humain peut s'adapter à des faits patents, tels que le jour, la nuit, les saisons, la sécheresse tet le vide lunaire, à une épidémie qui décime les élevages de gibier, ou à une fusée de ravitaillement qui s'écrase contre la pente d'un cratère.Par contre ce qui est impossible, c'est de s'adapter aux sept milliards de rivaux de notre espèce. Ce fourmillement incalculable de variables rend impossible la recherche de solutions rationnelles aux états de crise
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Comme une espèce vivante , les automobiles s'éteignirent lorsque leur environnement fut saturé de leur déjections.
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