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Critiques de John Buchan (42)
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Les 39 marches

Je ne me rappelle plus si j'ai vu le film eponyme de Hitchcock. Alors de deux choses l'une: ou ce n'est pas une des grandes reussites du cineaste, ou alzheimer quand tu nous prends!



Le livre est sympathique. Un peu naïf. Une lecture de recreation, qui ne demande pas grand chose et ne laisse pas grand chose. Une enquete et une fuite/poursuite ou chaque etape proportionne un nouveau sauvetage in extremis, une nouvelle piste pour l'avancee de l'enquete et une nouvelle direction de fuite. Bref,un road-movie, a pied la plupart du temps, mais aussi en biciclette, en train, en voiture (ah! les decapotables d'epoque! et les tenues vestimentaires des conducteurs!).



L'enqueteur/fuyard n'a meme pas vraiment peur, et le lecteur non plus. Le denouement nous offre evidemment la victoire du brave heros (heros malgre-lui, il faut le dire) sur l'organisation diabolique, allemande ou aux ordres des allemands, qui tente de faire de l'Angleterre une proie faible et facile en cas de guerre. Car cela se passe juste avant la premiere guerre mondiale. Le livre, lui, a ete publie en 1915, et donc peut etre considere comme oeuvre de propagande, de demonisation de l'ennemi, sous couvert de literature policiere (l'auteur etait un homme politique assez important).



Cent ans après sa publication, il a ete pour moi une lecture/evasion assez efficace. Ce n'est pas que j'ai ete absorbe par l'intrigue, mais surtout que j'ai souvent souri a sa naivete. En fait a son humour discret. Et sourire, j'en avais bien besoin aujourd'hui.

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Les 39 marches

Menant une vie tranquille d'un ancien colon ou d'un agent de change Richard Hannay va se retrouver dans une vie de longue haleine depuis que son voisin est venu frapper à sa porte, il va lui devoir maintenant courir pour sauver sa peau, faire gaffe aux personnes qu'il rencontre, il est traqué aussi bien par la police, parce que ledit est retrouvé mort chez lui que par les assassins de son voisin, des mains fortes qui font partie d'un grand réseau appelé la pierre-noire, ils le soupçonnent d'en savoir un peu plus sur eux. Tout le mystère se reposent sur les 39 marches, que représentent-elles? Où les retrouver? En fait, les 39 marches, c'est aussi la déchirure de l'Europe...

Vu l'époque de l'écriture, on dira que Jhon Buchan s'en est bien sorti avec ce livre avec un grand mélange du suspens et du burlesque rend le personnage de Richard Hannay très attachant!
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Les 39 marches et autres aventures de Richa..

Les flics aux trousses? Un homme disparaît ? oui, oui, une bonne marche en Ecosse en prime...



Au moment où sort le film sur Hitchcock, pourquoi ne pas découvrir le roman "Les 39 Marches" datant de 1915, écrit par J. Buchan et adapté au cinéma en 1935 par notre cher Alfred. Le roman terminé, j'ai voulu voir le film dans la foulée et noter la façon dont Hitchcock avait adapté son film. Ma foi, j'ai été très surpris de constater que le film différait très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans. Le plus frappant est la volonté manifeste d'Hitchcock d'intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu'ils sont quasiment inexistants dans le livre.

Pour revenir à l'histoire de ce roman, dans Les Trente-neuf Marches, Richard Hannay, sud-africain et ingénieur des mines, revient à Londres pour mener une vie tranquille, voire monotone. Un jour, son voisin, paniqué, lui raconte une histoire d'espions et de complots contre l'Angleterre, menaçant même l'Europe tout entière. Hannay accueille l'homme mais le découvre assassiné le lendemain même dans son appartement. Il s'ensuit une course poursuite à travers l'Ecosse et ses paysages vallonnés.

Comme je vous l'ai dit en introduction, si vous avez vu le film, la lecture de ce roman restera une surprise tant les personnages et l'intrigue s'avèrent fort différents du film. Le livre met l'accent sur la chevauchée de Richard Hannay en Ecosse, devant se déguiser tantôt en laitier ou en cantonnier ou jouer des rôles d'orateur politique ou de flic. Cet ouvrage m'a fait penser à la 1ère partie du film de Benigni « la vie est belle » et ces invraisemblables rencontres traitées de manière burlesque.



Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l'ingéniosité d'intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.



Pour conclure, un roman anglais, singulier par son écriture vieille de 100 ans et plutôt divertissant. Dernier indice pour convaincre les récalcitrants qui ont déjà vu le film, Les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film. Maintenant, voir ce roman figurer dans des listes récapitulant les 100 meilleurs polars de tous les temps me parait complètement fantaisiste !



Bonne lecture et/ou bon film, hors du temps et de nos standards actuels.
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Les 39 marches

Les 39 Marches est mon film préféré d'Hitchcock période anglaise parlante. C'est du pur Hitchcock avec cet homme qui devient un héros malgré lui et qui embarque dans son aventure une belle blonde glaciale qui va lui donner du fil à retordre. Robert Donat et Madeleine Caroll y sont sublimes. En bref, c'est du cinq étoiles.



Aussi c'est avec gourmandise que j'ai débuté ma lecture du roman de John Buchan.

Je n'ai pas été surprise de découvrir un roman très différent du film car j'ai lu assez sur l'oeuvre d'Hitchcock pour connaître cette dissemblance.

Par contre, ce qui m'a étonnée c'est la modernité de ce roman. Je m'attendais à un style qui sent la naphtaline or il n'en est rien. Même les dialogues ne datent pas alors que le roman a été publié en 1915.



L'histoire est sympathique, tout comme le personnage principal qui ne manque pas de charme et d'humour. Il y a un petit suspense, quelques rebondissements et, bien sûr, notre héros s'en tire à chaque fois. Et c'est agréable de lire un polar sans y trouver de la violence et des descriptions sanglantes à chaque page. Ce bouquin est donc une lecture reposante et charmante. Je n'en garderai pas un souvenir durable mais j'y ai pris beaucoup de plaisir.



Challenge des 50 objets

Challenge le Tour du Scrabble en 80 jours

Challenge Mauvais Genre

Challenge Les Déductions Élémentaires

Challenge Les Détectives Littéraires

Challenge Monopoly
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Les 39 marches

Je ne ferai aucune comparaison avec le film parce que je me souviens pas de l'avoir vu. Par contre, je me souviens de l'avoir lu en anglais dans un livre de 60 pages il y a de cela près de 50 ans. C'était un livre d'anglais facile pour apprentis.



Toutes ces informations sont importantes parce que le souvenir que j'en avais était excellent. Il y avait du rythme, de l'action et du suspense.



Oui, vous avez tout compris. le début était excitant et promettait beaucoup d'action. Il y avait eu un meurtre du voisin qui avait raconte être poursuivi par des ennemis de la mère patrie et il était soupçonné d'avoir commis ce meurtre.



La fin aussi l'était, du vrai Hitchcock. C'est toute la partie, très longue, où il était constamment quasi rattrapé mais il s'en sauvait in extremis. C'est probablement cette partie qui avait été raccourcie pour pouvoir écrire cette histoire en 60 pages.



J'ai quand même beaucoup apprécié le début et la fin d'où ce 3 étoiles et demi.
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Les 39 marches

John Buchan nous tient en haleine, dans ce long "trip" anglo-écossais.

Le film d' Hitchcock, que j'ai vu au moins deux fois, avait changé le roman et rendait l'histoire assez incompréhensible! Quid de ces fameuses 39 marches du titre!?... tant il est vrai qu' Hitchcock privilégiait un film court avec un suspens maximal (voir la très belle séquence du pont sur le Firth of Forth).

Buchan nous a offert un palpitant roman d'espionnage, avec course-poursuites, déguisements et personnages troubles.

Un livre à lire, donc, pour ceux qui ne le connaissent pas ou ne connaissent que le film d' Alfred Hitchcock.



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Les 39 marches

Un livre bien différent du film d’Hitchcock



Le roman terminé hier soir, j’ai voulu revoir le film dans la foulée et noter la façon dont d’Hitchcock a adapté son film. Ma foi, j’ai été très surpris de constater que le film différait très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans. Le plus frappant est la volonté manifeste d’Hitchcock d’intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu’ils sont quasiment inexistants dans le livre.



Pour revenir à l’histoire de ce roman, dans Les Trente-neuf marches, Richard Hannay, sud-africain et ingénieur des mines, revient à Londres pour mener une vie tranquille, voire monotone. Un jour, son voisin, paniqué, lui raconte une histoire d’espions et de complots contre l’Angleterre, menaçant même l’Europe tout entière. Hannay accueille l'homme mais le découvre assassiné le lendemain même dans son appartement. Il s’ensuit une course poursuite à travers l’Ecosse et ses paysages vallonnés.



Comme je vous l’ai dit en introduction, si vous avez vu le film, la lecture de ce roman restera une surprise tant les personnages et l’intrigue s’avère fort différente. Le livre met l’accent sur la chevauchée de Richard Hannay en Ecosse, devant se déguiser tantôt en laitier ou en cantonnier ou jouer des rôles d’orateur politique ou de flic. Cet ouvrage m’a fait penser à la 1ère partie du film de Benigni « la vie est belle » et ces invraisemblables rencontres traitées de manière burlesque.



Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l’ingéniosité d’intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.



Pour conclure, un roman anglais, court, singulier par son écriture datant de 1915 et divertissant. Dernier indice pour convaincre les récalcitrants qui ont déjà vu le film, les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film.

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Les 39 marches

On pourrait aisément rebaptiser ce livre, les aventures de Tintin en Ecosse, tellement, les personnages, le lieu de l'action, le rythme effréné des événements, les rebondissements, l'énigme à résoudre, l'humour, nous rappelle les pérégrinations du célèbre petit reporter. Néanmoins, rendons à John Buchan, son œuvre d'espionnage brillantissime. Partant de la thématique du faux coupable persécuté par tout le monde, que ce soit les méchants : une redoutable organisation secrète ou les gentils : la police, notre malheureux héros aura fort à faire pour se sortir d'un double problème, une accusation de meurtre à tort et d'avoir été là au mauvais moment. L'auteur réussit un tour de force, en réussissant à amener le lecteur à s'identifier totalement au protagoniste principal, lui collant "la mort aux trousses", tiens ça me rappelle quelque chose, pas vous ? En sus, en faisant voyager malgré lui, le héros dans les somptueux paysages sauvages des Highlands écossais avec leurs montagnes, lacs, torrents et châteaux mystérieux, il rajoute une beauté brute à la tension et l'effroi que procure le roman. Ce roman d'espionnage, s'inscrivant dans un contexte de montée des dangers de guerre en Europe dans les années 1930, John Buchan, nous emmène dans les arcanes d'un complot contre la paix avec brio.
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Les 39 marches

J'avais découvert la pièce de théâtre avec grand plaisir il y a quelques années au Théâtre des béliers parisiens : 4 comédiens jouant à eux seuls le rôle de plus d'une centaine de personnages et même parfois le décor :) Je n'ai donc pas hésité lorsque ce roman, qui en est à l'origine (avant le film d'Hitchcock que je n'ai pas vu), m'est passé sous les yeux. Et même si les deux histoires sont différentes, j'ai apprécié cette lecture et cette aventure pleine de rythme et de péripéties, y retrouvant l'atmosphère qui m'avait tant plu.
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Les 39 marches

Je me sens obligée de donner une note qui n'est pas très bonne car j'ai trouvé cet audio assez inaudible. C'est bien la première fois que cela m'arrive !

J'étais pourtant très motivée pour écouter « Les 39 marches » qui est un film d'Alfred Hitchcock que j'aime beaucoup et enchantée d'avoir gagné l'audio du roman policier de John Buchan qui a inspiré le maître du suspense. D'ailleurs je remercie Babelio et les éditions VOolume pour ce cadeau gagné dans le cadre d'une opération Masse critique.

Malheureusement, je suis vraiment déçue sur le fond et sur la forme.

Sur la forme comme je l'ai dit, je trouve que la lecture de Loïc Rojouan laisse à désirer. Je ne comprends pas pourquoi il lit à toute allure. Certes, il a une excellente diction pour lire aussi vite mais c'est dommage parce qu'on a envie de savourer la montée du suspense et il nous en empêche.

Les 39 marches c'est l'histoire d'un homme en fuite mais pourquoi cette précipitation ?

C'est peut-être mon cerveau qui marche au ralenti mais j'ai été obligé de retourner au texte écrit pour comprendre ce qui se passait. C'est le problème quand la lecture est trop rapide.

En ce qui concerne le fond, donc l'histoire à proprement parler, elle est assez différent de celle qui est racontée par Hitchcock. Il n'y a pas de femmes dans les personnages principaux de ce roman beaucoup plus politisés que la version cinématographique. Pour autant, on suit la cavale de Richard Hannay qui se retrouve pris au piège dans une histoire d'espionnage. Accusé du meurtre de celui qu'il protégeait il va devenir la cible à abattre. Les bons moments sont ceux qui se passe dans la lande écossaise, d'ailleurs repris dans le film.

C'est donc la description de son Ecosse natale et des gens qui y vivent que John Buchan réussit contrairement aux services secrets de sa Gracieuse Majesté.





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Les 39 marches

Parcourant les pages du derniers masse critique, je fut intrigué par un titre, les 39 marches.... et si ce titre me disais quelque chose, c'est que j'avais entendu parler du film éponyme d'HItchcock... et oui, ce film, que je n'ai pas vu, est une adaptation du livre... et dès le pemier chapitre... et bien oui, c'est très hitchcockien, donc rien étonant à cela... et découvrant récemment des Hitchcock que je n'avais pas encore vu ( Complot de famille, Frenzy : attention aux enfants pour ce dernier car il y a une scène d'une grande violence, mais complot de famille est plus tout public, et les deux sentent bon l'humour à la hitchocock même si le deuxième est plus humour anglais)... c'est ce qui m'a encouagé à le sélectionner dans le dernier masse citique que j'ai vue... et voilà qu'une maison d'édition que je ne connaissais pas encore, archipoche, me l'envois... et donc vous pouvez avoir des Maisons d'éditions qui proposent des livres plus connus... via masse citique... donc il faut jeter vraiment un coup d'oeil à ce qui est proposer... et ne pas se jeter sur un livre qui ne vous plaie qu'à moitier... et visiblement, Hitchcock n'est pas le seul à s'être inspiré du roman puisqu'au dos du livre on signale une adapation série avec un très grand acteur Bénédictit Cumberbatch... série que je ne connaissais pas... une excellent présentation poche du roman donc... N'ayant vu ni le film, ni la série, n'hésité pas à nous en parler en commentaire... ne les ayant pas vue je ne peux pas... mais quand on lit... oui Hitchock, Bénédict Cumberbatch (Brexit, le cinquième pouvoir, un espion ordinaire, Imitation game, la Taupe = Tinker Tailor Soldier Spy), c'est tout a fait dans leur genre à tous les deux, et pas seulement à cause de leur nationalité....

L'auteur était tout à fait aussi dans le cadre du roman né en Ecosse (une partie du oman s'y passe) avocat, secétaire suivant son patron lors de la Guerre des Boers, ancien du Foreign Office, Homme politique... tout est là pouur que John Buchan écrive son roman le plus connu... les correspondances avec sa biographie son multiple... même si cela n'a strictement rien d'autobiographique... et oui... le polar qui sortie en 1915 est à l'origine des romans d'espionnage est tout à fait logique quand on regarde la biographie de son auteur... comme les gens qui sont liés aux adaptations... pas de miracle, contrairement à ceux qui voudraient encoe y croire....

Et le livre, au bout de quelques pages commence très vite par un mystère, un anglais, qui a surtout coonnu très jeune l'Afrique, revient en Grande Bretagne.... et est apostrophé par un américain qui lui raconte une histoire complètement abracadabrante... mais qui demande véification... et qui justement après un meurtre... a forcément quelques choses de véidique... même si l'on n'en sait pas grand chose... donc petit à petit, on entre à la fois dans la découverte de fond de la faire, vraiment à la Hitchcock, à travers des données qui n'arivent pas diectement, très marqué de mystère... et grâce à la éactivité intélligente du narateur... Nous ne sommes vraiment pas loin notamment de la Mort au Trousse.... Rien étonnant au succès du livre et du film donc, roman cité par l'éditeur commen l'un des 25 meilleurs suspenses de tous les temps, un très bon livre à suspens, et très fluide à lire de surcroit... Un best seller internationnal de la littératue anglaise....
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Les trente-neuf Marches

Un livre bien différent du film d’Hitchcock



Le roman terminé hier soir, j’ai voulu revoir le film dans la foulée et noter la façon dont d’Hitchcock a adapté son film. Ma foi, j’ai été très surpris de constater que le film différait très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans. Le plus frappant est la volonté manifeste d’Hitchcock d’intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu’ils sont quasiment inexistants dans le livre.



Pour revenir à l’histoire de ce roman, dans Les Trente-neuf marches, Richard Hannay, sud-africain et ingénieur des mines, revient à Londres pour mener une vie tranquille, voire monotone. Un jour, son voisin, paniqué, lui raconte une histoire d’espions et de complots contre l’Angleterre, menaçant même l’Europe tout entière. Hannay accueille l'homme mais le découvre assassiné le lendemain même dans son appartement. Il s’ensuit une course poursuite à travers l’Ecosse et ses paysages vallonnés.



Comme je vous l’ai dit en introduction, si vous avez vu le film, la lecture de ce roman restera une surprise tant les personnages et l’intrigue s’avère fort différente. Le livre met l’accent sur la chevauchée de Richard Hannay en Ecosse, devant se déguiser tantôt en laitier ou en cantonnier ou jouer des rôles d’orateur politique ou de flic. Cet ouvrage m’a fait penser à la 1ère partie du film de Benigni « la vie est belle » et ces invraisemblables rencontres traitées de manière burlesque.



Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l’ingéniosité d’intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.



Pour conclure, un roman anglais, court, singulier par son écriture datant de 1915 et divertissant. Dernier indice pour convaincre les récalcitrants qui ont déjà vu le film, les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film.

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Les 39 marches

Le débat entre les romans et leurs adaptations au cinéma ou à la télé ? Laissez-moi vous narrer une histoire : deux chèvres boulottent sur un terrain vague, l’une a dégotté un vieux livre de poche tout défraîchi. Qu’est-ce que tu manges ? demande l’une. L’autre répond : « Le Pont de la rivière Kwaï ». Et c’est bon ? reprend la première. Bof ! conclut l’autre. J’avais préféré le film en VHS. Bon, j’ignore si la cassettes-vidéo sont comestibles par nos amies caprines, mais la morale de cette histoire, c’est que tout est une question de goût. « Beau n’est pas beau, beau est ce qui plaît », se plaisait à dire ma belle-sœur. C’est vrai pour les tableaux, la musique, les fruits et légumes, les romans et les films

« Les trente-neuf marches » est un des grands chefs-d’œuvre d’Alfred Hitchcock (1935) dans une de ses premières périodes : un grand film d’espionnage qui tourne autour de deux mots « Ecosse » et « 39 marches », une société secrète pro-allemande, et la toute première blonde hitchcockienne du cinéma, en l’occurrence Madeleine Carroll. Le Maître du suspense nous propose un final hallucinant dans une salle de concert… Mais vous connaissez tout ça.

Ce que l’on connaît moins, c’est l’origine du film : un roman de John Buchan paru en 1915, qui porte le même titre, et dont le scénario de base est le même. Mais Hitch ne saurait adapter une œuvre sans y ajouter sa patte bien à lui : sans dénaturer l’œuvre initiale, il en fait du « Hitchcock » (souvenez-vous de « La Taverne de la Jamaïque » et de « Rebecca ») : il réactualise le sujet (on n’est plus dans l’avant-guerre de 14), invente des personnages (celui de la blonde sur laquelle repose le film, etc.)

Le roman est répertorié parmi les classiques du roman d’espionnage, ce qui n’est pas forcément un critère de qualité (bien que de grands auteurs s’y soient essayé avec succès). « Les trente-neuf marches » n’est pas un mauvais roman, mais pas un chef-d’œuvre non plus. Disons que c’est un ouvrage distrayant, qui ménage assez de suspense pour maintenir l’intérêt jusqu’à la fin.

C’est donc l’histoire de Richard Hannay (il y aura quatre autres aventures après celle-ci). Richard qui a fait fortune en Afrique du Sud, revient en Angleterre où il se trouve impliqué dans une affaire dangereuse, aux prises avec une société secrète intitulée « La Pierre noire », composée d’extrémistes allemands qui veulent mettre le feu à l’Europe. Richard est traqué sur la lande écossaise, il n’a que quelques jours pour déchiffrer le code, les fameuses « 39 marches », et déjouer le complot.

On comprend que le réalisateur ait été intéressé par ce roman : c’est le thème même de ses plus grands films : un pauvre homme qui se retrouve dans la peau d’un accusé (à tort, bien sûr), qui est obligé de fuir, et en même temps de trouver les preuves pour se disculper et faire tomber les vrais coupables.

En conclusion, on peut lire ce roman, en perspective avec le film, d’une part, et puis aussi pour se faire une idée de l’espionnage « avant James Bond ». Ici, on se situerait plus dans l’ambiance des BD de Blake et Mortimer (à part l’époque), avec la peinture d’une Angleterre post-victorienne, toujours à la tête d’un immense Empire Colonial, bref un roman très british, pas compliqué à lire, et bien documenté, l’auteur étant lui-même un politicien influent, autant qu’un écrivain tous azimuts (essais biographies, romans, etc.)

Et on peut toujours regarder le film d’Hitchcock – sans modération.









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Les trente-neuf Marches

Encore une "lecture" écoutée grâce à Audiocité.

Malheureusement, cette fois, j'ai trouvé que la voix de la lectrice et son intonation ne s'accordaient pas avec ce type de roman.



Je n'ai jamais vu le film de Hitchcock... Je n'avais même pas fait le lien entre le titre du roman et le titre du film, jusqu'à arriver à la fameuse scène avec l'avion.... Maintenant j'ai bien envie de voir ce que cela peu donner sur un écran.

L'histoire est bien menée, le mystère maintenu jusqu'au bout : Il faut attendre la toute fin du livre pour avoir toutes les explications.

Mais les rebondissements successifs et surtout la chance inouïe du narrateur m'ont un peu "agacés".... Peut être est ce le ton de lecture qui ne rendait pas assez le côté dramatique de certaines situations !?

Mais j'aime surtout dans ce récit le côté anti-Bond : l'espionnage sans les gadget.



Ce fut encore une fois une écoute agréable... mais il faudrait certainement que je prenne le temps de lire "pour de vrai" ce roman



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Le Camp du matin

Sommes-nous dans la politique fiction ? Pas impossible ! Ecrit en 1930, (on dispose de la traduction en 1963, au moment de l'affaire de Cuba) "Le camp du matin" préfigure les grandes révolutions qui vont secouer le continent américain, avec une prescience assez étonnante. Les antagonismes paraîtront un peu manichéens : c'est vrai. En même temps le récit des interventions croisés des "libérateurs" et des opprimés permet de se faire une idée assez précise des mouvements géopolitiques qui entourent ce type de libération. Les ingrédients sont décidément toujours les mêmes : l'argent, les matières premières, l'oppression des habitants, l'intervention de puissances étrangères, le soutien de bandes mercenaires.

Beaucoup plus connu pour son roman "les 39 marches", John Buchan signe ici une étrange fiction dont la traduction du titre " The courts of the morning" pourrait aussi bien être, selon Jacques Bergier auteur de la préface, "Le jugement de l'aube"
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Les 39 marches

Je ne sais pas pourquoi j’ai relu les Trente-neuf marches. C’est manifestement que je ne m’en souvenais plus, sinon je me serais abstenu. Ça démarre bien pourtant (un personnage bien mis en scène et rapidement assassiné), mais passé le premier chapitre, on s’enlise dans une succession de chapitres qui donnent la curieuse impression que l’auteur remplit des pages avec de petites aventures sans consistance qui sont plus proches de Tintin en Amérique que d’un bon polar. J’espérais que la fin rattraperait le tout avec cette énigme des marches, au nombre de trente-neuf, mais non, que nenni. Rien qui relève l’ensemble.

A éviter.

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Les 39 marches

. TRÉPIDANT.



Très curieuse de découvrir ce roman publié en 1915 considéré comme l'un des 25 meilleurs Suspense de tous les temps.



Effectivement il mérite cette distinction ! Après plusieurs années passées en Afrique, Richard Hannay rentre à Londres. Sa vie dans la capitale britannique ne tarde pas à l'ennuyer au plus au point !



C'est à ce moment là qu'il découvre par un de ses voisins un terrible complot.



Suspecté de meurtre par la police, il va tout de même devoir déjouer cette ténébreuse affaire. Pas mal l'intrigue n'est ce pas ? J'aime beaucoup l'élégance des dialogues et le dynamisme de ce très court récit. L'aspect politique est pas facile à cerner mais c'est tout de même bien expliqué ce qui offre de la saveur au roman. J'ai beaucoup aimé la description des paysages rencontrés lors de la cavale de Hannay.



Je comprends tout à fait pourquoi Alfred Hitchcock l'a adapté en film et également le fait que Netflix l'adapte en série !



D'après l'association des Mystery Writers of America, ce roman d'espionnage fait donc partie des 25 meilleurs Suspense de tous les temps ! Rien que ça.



Qui aime les romans d'espionnage ? J'en suis accro ! Des titres à me conseiller ?
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Les 39 marches

Il y a fort longtemps, j'ai lu avec plaisir "Les 39 marches" en format poche. Et je pensais que ce serait agréable de le retrouver en format audio. Cruelle déception ! Je n'ai pas aimé la lecture faite. De plus j'ai eu du mal à pouvoir entendre les chapitres dans l'ordre dans mon appareil habituel. J'ai donc dû utiliser mon ordinateur ce qui a bien retardé mon temps d'écoute.

Richard Hannay fuit après la découverte du corps de son voisin Scudder dans son salon. C'est le début de l'aventure à travers l'Ecosse. Il va échapper à ses poursuivants, une organisation internationale, toujours de justesse et avec flegme.

Je trouve que l'histoire a un peu vieilli néanmoins je pense que je regarderai le film de Hitchcock pour boucler la boucle.
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Le Prophète au manteau vert

Déçue...



Il n'y a pas d'autre mot. Autant le premier m'avais laissée sceptique dans l'enchainement un peu trop facile des évènement, mais avais su me faire sourire, autant celui-ci m'a rapidement ennuyée et sur la fin je ne "suivais" le récit que par quelque courts moments, passant le reste du temps dans le brouillard.



Peut-être était-ce juste mon état d'esprit du moment, mais pour moi il n'est pas vraiment entrainant, ni passionnant, ni "intéressant". Bref il n'a pas grand chose pour lui.
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Les 39 marches

Un roman d'espionnage plutôt bien tourné, même si certains évènements s'enchainent un peu trop facilement.



On a le droit à une course à l'homme dynamique avec quelques petites pointe d'humour. Mais après... le nœud du pourquoi cette course est un peu lâche.



Mais ça se lit vite et bien.
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