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Critiques de John Buscema (29)
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Nous sommes les Avengers

Troisième lecture dans la série « Stan Lee présente… » et déjà je peux constater que j’aime beaucoup lire les différents articles qui décrivent toute l’histoire du/des héros mis à l’honneur. Il y a moyen de se faire une bonne idée de tout l’univers et de situer toutes les histoires qui se sont développées autour comme les crossovers par exemple. À chaque lecture, mon pense-bête gagne quelques titres.



L’histoire des Avengers est nettement plus complexe que ce que l’on a entrevu dans les films de la MCU et combien plus passionnante.



Les épisodes choisis me laissent toujours un peu sur ma faim car parfois on n’a pas le début/la fin de l’histoire. Il faudra que je fouille le catalogue du prêt inter-bibliothèques pour trouver les intégrales.



Dans l’ensemble, je préfère souvent les premiers épisodes avec Stan Lee au scénario.



Un chouette moment de lecture.







Challenge BD 2019

Challenge défis de l’imaginaire 2019
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Avengers : La saga de Korvac

C’est la dernière fois que je me fais avoir.



J’attendais sans doute trop de cette saga de Kovac qui réunissait les Avengers et les premiers Gardiens de la Galaxie (pas grand-chose à voir avec ceux du cinoche). Je replongeais dans une époque proche de celle que je connais le mieux. Ça annonçait du « cosmique ». Et l’idée de ce personnage assez costaud pour piquer les rênes de l’univers à toutes ces « puissances » qui laissent leur bébé bégayer dans le chaos total, mais qui se cache au milieu des mortels car il ne veut pas agir violemment, avait de quoi me séduire.



Mais ça fait plutôt flop. Trop de personnages mal gérés et sous-estimés, des intrigues secondaires bancales manquant d’intérêt, des conflits un peu artificiels entre héros (Iron Man et Captain America, comme d’habitude).



Mais ma grosse bêtise, c’est d’avoir tenté la lecture en français alors que je sais qu’à cette époque Panini n’avait que faire des traductions appropriées. Et c’est à nouveau un carnage. Fini le langage shakespearien de Thor, la discipline de Captain America, le grain de folie de la Guêpe. Tout ça est traduit au même niveau. Thor balance des « mecs » aussi bien que la Sorcière Rouge.



D’accord je ne suis pas cœur de cible, mais là c’était se foutre de son lectorat.

On ne m’y reprendra plus. Marvel, ce sera en anglais uniquement dorénavant.

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Essential Avengers, tome 4

Cet Essential contient les épisodes 69 à 97 des Avengers - ou les Vengeurs comme on disait avant les films. Tout cela a été publié entre 1969 et 1972, ce qui ne nous rajeunit pas.



L’ensemble est bien équilibré entre la lutte contre des menaces cosmiquement létales et des gangsters racistes ou des capitalistes véreux. Certains récits s’engagent clairement dans la défense des minorités noire ou indienne, récits dans lesquels la Panthère Noire joue le rôle principal. D’autres procèdent plus allégoriquement en dénonçant la haine envers les mutants Vif-Argent et la Sorcière Rouge et l’androïde Vision. On assiste d’ailleurs aux prémisses des amours entre la belle mutante et la Vision. Pour l’instant ce dernier résiste, refusant l’idée que l’ordinateur électromécanique qu’il croit être puisse éprouver autre chose que de la logique non coupée d’eau.



Le clou du spectacle est représenté par la magnifique série relatant la guerre entre les deux races extraterrestres galactiques : les Krees et les Skrulls. La Terre jouissant d’une position stratégique entre les deux empires, chacun essaie de s‘en emparer. Les Krees tentent de faire régresser le monde dans un état préhistorique. Les Skrulls plus subtils jouent de leurs dons métamorphiques pour monter les humains contre les extraterrestres installés. Leur cible principale est Captain Marvel et ceux qui le protègent, évidemment les Vengeurs. Une chasse aux sorcières dirigée par le Sénat est lancée ; on sent que le maccarthisme n’est pas loin.

Le conflit se déplace dans les deux empires galactiques quand certains héros se font kidnapper. Dans les deux camps des va-t-en-guerre mènent la danse et des pacifistes attendent le moment propice pour agir.



Le dessin est tenu par des pros : Sal et John Buscema pour le côté percutant, Neal Adams pour l’émotion posée sur les visages. Le scénario est dirigé par Roy Thomas qui a la chance de se faire aider par Harlan Ellison le temps de deux épisodes terrifiants où les mânes de Chtulu sont invoqués.



Les années 1970 restent pour moi les meilleures pour les comics, mais j’ai conscience de laisser là parler ma nostalgie.
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The Fantastic Four - Essential, tome 5

Cet Essential regroupe les épisodes 84 à 110 des Fantastic Four, publiés entre 1969 et 1971. Je les ai tous dévorés dans mon adolescence, alors édités dans de magnifiques albums couleur grand format par les éditions Lug. Je les voyais somptueux.

Longtemps après, je me demande ce que je leur trouvais. Le lecteur a vieilli, nul doute.



Du n°84 au n° 102 on a droit aux derniers feux de Jack Kirby qui devait déjà rêver à son Quatrième Monde. Son dessin est aussi génial que jamais mais le tandem avec Stan Lee a perdu son souffle. Ils nous offrent d’abord une série avec un Dr. Doom dont on peine à voir le génie tellement ses actes sont incohérents, puis un diptyque avec un Homme Taupe qui a décidé d’aveugler le monde avec ses petites maisons mignonnes lanceuses de rayons, tellement mignonnes que les FF ont décidé de s’y installer (y’a même un agent immobilier qui s’occupe de la vente ; vous y croyez, vous ?). Ensuite les Skrulls kidnappent la Chose pour en faire un gladiateur sur une planète Skrull fan de la période de la prohibition où tous les E.T. sont transformés en Al Capone. Mouais !



Puis on a droit à une longue série de one-shot sans envergure avant que Jack laisse sa place à John Romita. Difficile de succéder au King, mais je dois dire que l’un des meilleurs dessinateurs du Tisseur s’en sort bien. John cède rapidement sa place à John, Buscema cette fois qui entame une deuxième grande période des FF. Les histoires reprennent du poil de la bête comme si le départ de Jack avait remotivé Stan : Magnéto s’allie avec Namor pour conquérir New York et les FF se retrouvent en vadrouille dans la Zone Négative. Surtout, Reed Richards parvient à libérer Ben Grimm de son fardeau : il peut désormais redevenir humain à loisir, mais cela semble affecter son caractère. Il quitte les FF à grand fracas. Que va-t-il se passer ?



Cette fois la nostalgie n’aura pas suffi à me faire réapprécier ces histoires, sans parler des nombreuses incohérences : la Torche qui s’enflamme dans l’Espace, Jane Richards qui quitte ses compagnons et se retrouve avec eux sans avoir bougé dans l’épisode suivant, lady Dorma l’Atlante qui a besoin d’un bocal d’eau sur la tête pour respirer alors que ses compatriotes respire l’air sans problème, etc. Faut pas pousser mémé dans les orties !



Vais-je continuer ma chevauchée dans le passé de ce comics ? Ahah, Suspense !

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The Punisher, a man named Frank

Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre ne nécessitant pas de connaissance préalable du personnage. Il s'agit d'un récit paru initialement en 1994, sans prépublication, écrit par Chuck Dixon, dessiné et encré par John Buscema, avec une mise en couleurs réalisée par Christie Scheele. La couverture a été réalisée par Bob Larkin.



Le vingt-trois décembre 1910, dans une région désertique du Nouveau Mexique, trois nervis contemplent un individu torse nu, attaché à une roue massive de chariot. L'homme se concentre pour graver dans sa mémoire le visage de ces trois brigands, de manière indélébile : s'il survit à cette épreuve, il les tuera. Il se concentre également pour ne pas penser au cadavre de son fils et de sa fille, pour ne pas entendre les hurlements de Maria, son épouse qui lui parviennent de leur maison. Finalement, les cris cessent et un quatrième individu sort de la demeure : il n'y a rien trouvé de valeur. Il a dû tuer la femme parce qu'elle l'avait mordu. Il n'a trouvé qu'un petit coffret avec des bonbons : il en prend un car c'est un bec sucré. Un des hommes demande ce qu'il convient de faire avec le fermier entravé. L'homme au chapeau à large bord le regarde : Frank ne parvient pas à voir les traits de son visage, mais il constate qu'il porte un pendentif en forme de crucifix autour de son cou, celui de Maria. Dans un dernier acte de cruauté, le chef décide de laisser Frank mourir à petit feu sous le soleil, les vautours ne tarderont pas à venir arracher sa chair. Les quatre pillards s'en vont.



Sous le soleil implacable, Frank est pris d'une rage froide : il a une raison de vivre. Il doit venger les siens. Au prix d'un effort colossal, il parvient à se mettre debout, en portant tout le poids de la lourde roue sur son dos. Il se trouve à une journée de cheval de la ferme la plus proche. Il estime que la haine devrait pouvoir lui permettre de parcourir vingt miles. Le poids de la roue veut le pousser inexorablement vers le sol. La chaleur l'écrase. Le soleil l'aveugle. Il entend comme des vagues s'écraser autour de lui. Il sait bien que c'est le son du sang échauffé dans ses oreilles. Il sait que s'il tombe, il mourra. Malgré sa volonté implacable, il finit par s'écouler au sol. Aux alentours, il y a vingt miles de sable, de vent et de désert. Il ne saura jamais quelle distance il est parvenu à parcourir. Il n'a aucune idée du temps qu'il a passé ainsi évanoui à terre. Il a éprouvé la sensation que les hurlements du vent se sont transformés en chant d'ange. Pourtant, il reprend conscience, allongé à l'abri, avec la sensation de l'eau dans sa bouche. Il a été repéré par un prêtre itinérant accompagné de deux sœurs, se rendant à la mission de San Carlos. Il n'en revient pas d'être vivant. Le père lui propose de les accompagner quand la tempête se sera calmée. Frank lui demande s'il pourrait lui céder un cheval. Il remarque des peintures rupestres, en particulier un homme ceint d'un linge blanc comme page, avec une tête de mort.



Voilà un comics qui génère un attrait difficilement répressible. Une version du Punisher façon Western, par un scénariste connu pour son efficacité sans fioriture, réalisant un récit sur mesure pour un artiste légendaire de Marvel, lui permettant de dessiner autre chose que des superhéros. Le lecteur n'entretient pas grand doute sur l'intrigue, car Punisher est un personnage basique : un individu dont la seule raison d'être est d'abattre des criminels nuisibles. Donc : sa famille va succomber dans un règlement de compte par armes à feu, entre deux familles ou deux clans du crime organisé, et il va décider de se venger. Avec cet a priori en tête, le lecteur est un peu surpris par le début : ben non, les enfants et l'épouse de Frank sont juste tués par un gang de quatre pistoleros, pas de gangs rivaux lancés dans une guerre. Du coup : une simple histoire de vengeance. Le grand méchant n'aurait pas dû hésiter à tuer Frank de sang-froid, parce que celui-ci a survécu (sans surprise) et il accomplira sa vengeance jusqu'au bout (sans surprise). Grâce à sa force, sa volonté inflexible (et un coup de chance quand même), il va remonter leur trace en 45 pages montre en main. L'artiste a le champ libre pour dessiner ce qui lui plaît.



John Buscema (1927-2002) a commencé sa carrière professionnelle en 1948 : en 1994, il en a donc déjà bien entamé sa cinquième décennie de comics. En 1966, il recommence à dessiner des comics, en intégrant l'éditeur Marvel Comics, prenant progressivement la succession de Jack Kirby sur de nombreuses séries, participant à parfaire le style graphique Marvel, avec John Romita senior. En outre, il s'encre lui-même dans ce récit. C'est donc une occasion de découvrir le travail de ce vétéran pour les lecteurs récents, ou de retrouver un artiste qui a participé à façonner la Maison des Idées. L'artiste semble réellement impliqué dans ce projet. Il représente très régulièrement les décors dans les arrière-plans, et il ne donne pas l'impression de s'auto-plagier. Frank est un grand costaud une force de la nature, avec une ossature et une musculature impressionnantes. Son visage exprime une rage contenue, ne demandant qu'à s'exprimer lors des explosions de violence. Le reste du temps, il arbore un visage fermé avec un regard froid, désabusé. Ses ennemis valent également le déplacement : pas tout à fait des caricatures, mais une représentation peu flatteuse des mexicains et des vachers itinérants. À chaque case, le lecteur peut voir l'expérience de l'artiste que ce soit pour dessiner des vêtements d'époque, des armes à feu, des chevaux, ou encore des constructions de ranch ou de ville de petite importance.



Bien sûr, en voyant Frank porter sa roue (et non sa croix), le lecteur pense à des postures similaires de Conan portant une lourde charge, l'artiste ayant dessiné ce personnage de 1973 à 1987, avec un retour dans les années 1990. S'il est familier de l'œuvre de John Buscema, le lecteur retrouve plusieurs postures dont il est familier, mais sans bâclage, sans basculer dans des automatismes insipides. À une ou deux reprises, il peut voir resurgir l'influence de Jack Kirby dans une posture, et même celle inattendue de John Romita junior. La narration visuelle est impeccable, transmettant cette sensation de goût de poussière dans la bouche, d'individus endurcis par une vie sans beaucoup de confort, et rude. De temps à autre, une mise en scène semble un peu facile : un tir de balles nourri dont aucune n'atteint Frank, un train coincé sur une voie ferroviaire suspendue sur un pont en bois très élevé. Dans ces cas-là, le lecteur peut sortir un instant de l'histoire, la plausibilité de ce qui est décrit peinant à convaincre. En 1994, la couleur par infographie est encore à un stade basique, et régulièrement, le lecteur se retrouve à se dire que les dessins auraient été beaucoup plus faciles à apprécier si la coloriste s'en était tenue à des aplats de couleurs uniformes, plutôt que d'essayer de donner une apparence moderne (pour l'époque) avec des dégradés pas très heureux.



D'un côté, le lecteur se délecte de ces pages soignées par John Buscema prenant le temps de les peaufiner. D'un autre côté, si son investissement émotionnel pour cet artiste n'est pas très élevé, il éprouve parfois des difficultés à se sentir impliqué par certaines séquences ou certaines cases s'apparentant à du western spaghetti allégé. Certes, certains hommes de main ont une mine patibulaire, mais ils restent encore assez propre sur eux. Certes, certaines expressions de visage mettent à nu une veulerie repoussante, mais comme si les acteurs surjouaient un peu, faute de parvenir à être vraiment naturels, sans non plus être vraiment dans le grotesque de certains westerns spaghetti. De la même manière, le scénario est bien ficelé, mais sans beaucoup de surprises. Certains moments laissent le lecteur franchement songeur. La première séquence se déroule sous un soleil de plomb, avec un ciel sans nuage ce que montrent bien les images. Pourtant Frank ne parvient pas à distinguer les traits du violeur de son épouse, juste parce qu'il porte un chapeau à large bord alors leurs visages ne sont séparés que de trente centimètres. Frank adopte le motif du crâne sur son tricot de corps, juste après avoir une peinture rupestre. Le lecteur ne sait pas trop pourquoi il décide d'affubler ses vêtements de ce motif, ni comment il le dessine dessus. Pour une raison incompréhensible, Frank laisse s'écouler une année entre la première mise à mort dans sa vengeance et la seconde, sans donner l'impression de se démener pour trouver une piste. Avant de pouvoir mener à bien sa vengeance dans son intégralité, il abat des voleurs de bétail pour le compte de son employeur, sans beaucoup d'état d'âme. Mais une fois sa vengeance menée à son terme, il décide de devenir un nettoyeur à plein temps ne s'en prenant qu'à des criminels endurcis, un revirement très étrange ne permettant pas de comprendre cette absence de constance dans son comportement.



Une histoire de Punisher sauce western à tendance spaghetti, avec un scénariste à la narration sèche, et un vétéran des comics : très alléchant. À la lecture, le résultat oscille entre des cases enthousiasmantes, et un récit adulte édulcoré au point d'en devenir trop souvent inoffensif. L'appréciation du lecteur dépend beaucoup de son degré d'admiration pour John Buscema et de la valeur qu'il accorde à ce témoignage soigné de son activité professionnelle durant la cinquième décennie de sa carrière.
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Fantastic Four - Intégrale, tome 11 : 1972

« Fantastic four, l'intégrale 1972 » est encore une fois un grand cru du comic-books.



Nullement en raison du style graphique de Buscema et consorts, à peine meilleur que celui de Kirby. Les personnages ont toujours des traits simplistes, certains visages étant des copier/coller (la Torche humaine = Tyrannus voir Captain America), mais plutot à cause de la richesse des intrigues.



Même si on peut apprécier les louables efforts de Goodwin de critiquer l'apartheid et la racisme, le retour de Lee fait tout de meme nettement la différence en réintroduisant des histoires « larger than life » avec le Surder d'Argent, Airwalker et Galactus.



Derrière ce sommet, Lee ronronne quelques peu, recyclant maladroitement la créature du lagon, la genèse des FF et l'Homme-taupe, pathétique super criminel et sa horde de monstres sous-terrains.



Heureusement, les Terrifics, beau pendants aux FF reviennent avec une cliente de poids, la belle et puissante amazone Thundra, venue botter les fesses des mâles terriens !


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The Avengers: Heavy Metal

Sous influence

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Ce tome fait suite à Avengers Epic Collection: Judgment Day qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 286 à 303, et l'annuel 17, initialement parus en 1987-1989. Roger Stern a écrit les épisodes 286 & 287 avec l'assistance de Ralph Macchio. Ce dernier a écrit les épisodes 288 à 290 et 301 à 303, avec l'aide de Mark Gruenwald pour les épisodes 290, 301 à 303. Walter Simonson a écrit les épisodes 291 à 300 et annuel 17. John Buscema a effectué la mise en page et les croquis de tous les épisodes à l'exception du 301 (Bob Hall, encré par Don Heck) et des 302 & 303 (dessinés par Rich Buckler). Tom Palmer a embelli les dessins et les a encrés de tous les épisodes à l'exception du 301. L'annuel 17 a été dessiné par Mark Bright, et encré par Valerie & Mike Gustovitch.



L'équipe se compose de Back Knight (Dane Whitman), Captain Marvel (Monica Rambeau), Docteur Anthony Druid, Marrina & Namor, She-Hulk (Jennifer Walters). Dans un laboratoire de recherche, Todd Martin manipule un casque quand celui-ci émet un rayon droit sur son front, ce qui le pousse à prendre une arme, à rendre inconscients ses collègues, et à endosser le costume du supercriminel Fixer. Puis il s'en va en volant, en brisant la verrière. Dans le quartier général des Avengers sur l'île Hydro-Base dans les eaux internationales au large de la côte ouest des États-Unis, Docteur Druid est en pleine méditation. En fait il a projeté son corps astral pour aller espionner ses coéquipiers. Namor s'emporte contre son homme de loi qui lui explique qu'il faut absolument qu'il consacre du temps aux procédures qui sont en cours contre lui pour destruction de biens privés, Marrina essayant de calmer son époux. Dane Whitman fait l'état des appareillages qu'ils ont pu récupérer après l'attaque des Maîtres du Mal. Captain Marvel supervise la construction des installations du quartier général, et She-Hulk aide à transporter les poutres métalliques. Puis Captain Marvel va consulter Derek Freeman pour essayer de retrouver Captain America.



Par la suite, les Avengers se mettent à la recherche de Fixer, mais ils tombent sur Awesome Android, et Marrina est séparée de l'équipe. Cela va les amener à combattre un groupe de robots et d'androïdes qui se sont rassemblés sous les ordres de Super Adaptoïd, avec l'implication de Machine Man (Aaron Stack). Une fois cette crise d'ampleur cosmique réglée, ils doivent retrouver Marrina qui est retournée à l'état sauvage, s'en prenant à des navires sillonnant les océans au gré de sa furie. De son côté, Anthony Druid tombe petit à petit sous la coupe d'une mystérieuse belle femme peu vêtue, à longue chevelure blonde. Captain Marvel est dans un état critique à la suite d'un combat. Black Knight subit la fusion progressive avec sa lame d'ébène. Le conseil des Kang est à la recherche d'une arme d'une puissance incommensurable. Après avoir neutralisé le High Evolutionary, les Avengers doivent lutter contre Nanny & Orphan-Maker pendant Inferno, puis calmer Super-Nova, le dernier gardien de Xandar. Mais avant Edwin Jarvis lutte contre des machines possédées par des démons.



Bien sûr dans en un an et demi de publication, il se passe énormément de choses dans une série mensuelle. Néanmoins, une chose reste constante : la présence de Tom Palmer à l'encrage, à l'exception de l'épisode 301 et du numéro annuel. Il a été encreur de cette série de 1985 à 1996, ne manquant qu'une poignée d'épisodes, de ci de là. Il apporte une finition texturée et une unité à l'ensemble des épisodes, malgré le changement de scénariste. Il embellit les dessins de John Buscema sur 15 épisodes, c’est-à-dire qu'il termine des cases esquissées. Il s'avère l'homme de la situation, conservant toute l'énergie et la force des compositions de l'artiste, en complétant ses dessins dans les décors, dans les textures, dans les ombres portées, dans les détails, sans l'alourdir. Le lecteur a l'impression de se plonger dans un âge d'or de Marvel, celui qui a succédé au départ de Steve Ditko et de Jack Kirby, avec des récits un peu moins naïfs. John Buscema (1927-2002) a travaillé pour l'éditeur Marvel à partir de 1948 jusqu'à la fin de sa vie. Il a indiqué qu'il n'avait pas un goût prononcé pour les superhéros, mais ça ne se voit pas dans ces épisodes. Il maîtrise parfaitement la représentation des costumes des superhéros, ainsi que de leurs pouvoirs. Il découpe ses planches majoritairement sur une grille de 6 cases, en 3 rangées de 2. Il sait insuffler un dynamisme dans chaque scène d'action, en exagérant le jeu des acteurs. Il s'avère très impressionnant dans les séquences de dialogue, ou celles en civil comme pour l'épisode 298 consacré à Edwin Jarvis.



Il faut peu de choses pour se rendre compte de la personnalité graphique de Buscema : comparer ses dessins avec ceux beaucoup moins accrocheurs de Mark Bright dans le numéro annuel, au point qu'ils en paraissent insipides, ou ceux de Bob Hall, la différence étant encore plus criante du fait de l'absence de l'encrage de Tom Palmer. Rich Buckler (1949-2017) était également un vétéran des comics, mais ses plans de prise de vue ne dégagent pas le même dynamisme que ceux de Buscema. Il n'y a que les 7 pages dessinées par Walter Simonson en fin d'épisode 300 dont le parfum est tout aussi personnel. Régulièrement, le lecteur prend le temps de rester un peu plus longtemps sur une case, ou sur une planche pour apprécier un visuel ou une scène qui en jette : docteur Druid avachi sur son fauteuil car il est en transe, Super Adaptoid faisant face à Kubik, la belle femme blonde élancée en tenue d'esclave au pied de Druid, le serpent de mer détruisant d'énormes navires dans l'océan, Captain Marvel prenant sa forme lumineuse, l'assemblée des Kang, les dinosaures robots (Que serait un comics de Simonson sans dinosaures ?), Jarvis marchant dans la rue, etc. Il n'y a guère que Gilgamesh qui ne soit vraiment pas gâté, pas à son avantage.



Les aventures de ce tome peuvent se décomposer en trois parties. Dans la première, Roger Stern continue de mettre à profit des années de personnages secondaires créés depuis ses débuts en 1975 chez l'éditeur Marvel, et des intrigues secondaires développées sur le long terme au gré des séries qu'il a écrites. Il quitte le navire en plein dans l'histoire Heavy Metal, pour désaccord avec Mark Gruenwald le responsable éditorial de la série, et celui-ci aide Raph Macchio à mener à bien ce récit, sans solution de continuité, mettant à profit la riche histoire du cube cosmique. À partir de l'épisode 291, Walter Simonson développe ses propres histoires, tout en menant à leur terme les intrigues initiées par Stern. Il s'amuse bien avec le principe de l'assemblée des Kang, et d'une version féminine qui les berne tous grâce à ses charmes. Il cède sa place à Ralph Macchio qui revient, toujours avec l'aide de Gruenwald pour défaire l'équipe que Simonson venait de mettre en place, et poursuivre sur un autre fil de continuité : la revanche du gardien de Xandar contre Nebula. Globalement ces intrigues remplissent leur mission de divertir avec des superhéros hauts en couleurs, et des aventures faisant la part belle à l'imagination et au spectaculaire.



Le lecteur remarque quelques particularités inhabituelles dans ces épisodes, à commencer par cette nouvelle équipe pour l'épisode double 300. Les us et coutumes de l'édition de comics de superhéros veulent que ces épisodes avec un numéro remarquable soient l'occasion d'un changement ou d'un événement remarquable. Pas de chance, le pauvre scénariste voit sa série impliquée dans l'événement du moment [[ASIN:1302919709 Inferno]] généré par les séries X-Men. Du coup, il doit composer avec une invasion de démons en provenance des Limbes. Il choisit d'y ajouter un ennemi étrange des mutants : Nanny, accompagné par Orphan-Maker, deux personnages créés par lui et son épouse dans la série X-Factor. Mais le plus étrange se situe dans la composition de l'équipe : Captain America (dans un costume alternatif), Thor, c’est-à-dire deux piliers des Avengers, accompagnés par Invisible Woman et Mister Fantastic (tous les deux en congés des Fantastic Four) et Gilgamesh, pas tout à fait une célébration de l'équipe. La première moitié de ce recueil comprend deux autres événements tout aussi déstabilisants. Ça commence avec la pauvre Marrina : personnage apparu pour la première fois dans la série Alpha Flight et créé par John Byrne, elle était alors mariée à Namor. Le scénariste entreprend de la ramener à l'état sauvage, abîmant fortement ce personnage de manière irrémédiable. Il reproduit un schéma très similaire avec Anthony Druid qui se conduit de manière mesquine, hypocrite et manipulatrice, certes lui-même manipulé, salissant là aussi le personnage de manière durable. Il est très surprenant de voir un tel traitement sans retour possible pour des héros, de second ordre (ou peut-être de troisième), mais cher au cœur de plusieurs lecteurs.



Cette collection épique propose une belle tranche de la série Avengers, avec des moments mémorables, et l'intégralité des épisodes écrits par Walt Simonson. Le lecteur plonge dans une époque où la continuité et la cohérence de l'univers Marvel étaient gérées de plus près, mais certains personnages traités de manière moins respectueuse. Après toutes ces décennies, l'association de John Buscema et Tom Palmer fonctionne toujours aussi bien pour une narration visuelle fluide, dynamique, cinétique. 3 étoiles pour un lecteur de passage, 4 étoiles pour un lecteur un tant soit peu nostalgique.
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Special conan - semic n°4

Les deux récits placent Conan aux prises avec la sorcellerie qu'il abhorre particulièrement. La malédiction montre comment il est abusé par un sorcier au prix de son amitié avec un cimérien alors que le sond le place dans une sorte de série d'épreuves, de tests fomentés par un duo de sorcières particulièrement repoussantes. Dans les deux cas, Conan s'en sort à la force de son épée et de sa ruse mais les deux histoires insistent surtout sur l'indépendance du barbare et sa capacité à diriger lui même son destin, malgré ce qu'on croit pouvoir lui imposer. Conan est libre et décide de ce qu'il veut, quand il veut. les sorciers de ses deux histoires l'apprendront à leurs dépens.

Les graphismes d'un récit à l'autre sont réussis. Ma préférence ira à la seconde. En effet la mise en page de Ernie Chan est beaucoup plus intéressante et originale. Là où d'autres proposent entre 5 et 10 cases sur une même page, Ernie Chan préfère se limiter à 3 ou 4 voire moins. Ce choix permet de transcender les scènes d'action et de leur donner ainsi toute leur ampleur, laissant la place au barbare pour s'exprimer et lui rendre la maîtrise de ses mouvements. Conan semble alors vouloir sortir des cases....
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Avengers - Intégrale 1967

« Avengers, l’intégrale, 1967 » est une intégrale riche en rebondissements et combats dantesques…



L’arrivée d’Hercule dont les traits ont été copiés sur le célèbre culturiste et acteur de péplum Steve Reeves, contribue pour beaucoup à donner plus d’envergure aux histoires et aventures de la super équipe.



Le Prince des mers, le Mandarin ou Magnéto sont des super stars du Monde marvel mais le Penseur fou ou Diablo ne sont pas à dédaigner non plus.



Si certaines dérives anti-communistes primaires existent bel et bien avec les caricatures de chinois et de russes, on se régale davantage de combats épiques contres des colosses comme Dragon man, le Super adaptoide ou Ultimo.



Du coté psychologique, le tapis rouge est déplié pour Hercule, ce qui place Captain america en retrait par rapport à Œil de Faucon, forte tête tenu par son amour pour une espionne russe et Goliath l’héroïque géant n’hésitant à monter en première ligne dans tous les coups durs.



Seul bémol, le style graphique de Buscema, très pauvre et rudimentaire, qui ne met pas particulièrement en valeur nos héros !
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Spider-Man - Intégrale, tome 8 : 1970

« Spider-man, l’intégrale 1970 » ne me laissera pas un souvenir très vivace.



Les dessins de Romita et surtout de Buscema sont toujours d’excellentes qualité avec un héros gouailleur évoluant dans les gratte ciels new-yorkais, mais Spider-man manque pour moi de renouvellement dans ses challengers charismatiques.



Le seul intérêt de cette intégrale reste les errements personnel de Parker, dévoré par son secret trop lourd à porter et par un terrible sentiment de culpabilité envers Gwen, qui accuse Spider Man de la mort de son père qui au passage avait découvert le secret de Parker.



Malgré cela cette intégrale conserve pour moi un fort goût de réchauffé.
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Avengers : Etat de siège

Ce tome contient les épisodes 270 à 277, parus en 1986/1987. Le scénario est de Roger Stern, les crayonnés rapides de John Buscema, et les finitions de Tom Palmer.



Au début du tome, les Avengers se composent de Captain Marvel (Monica Rambeau), Hercule, Captain America (Steve Rogers), Black Knight (Dane Whitman), Wasp (Janet van Dyne) et Namor; sans oublier bien sûr Edwin Jarvis. La situation est un peu tendue devant le manoir des Avengers car ils viennent d'intégrer Namor dans leur rang et la population a encore en tête sa dernière tentative d'invasion de la mégapole, mais aussi sa participation au conflit de la seconde guerre mondiale, du coté des alliés. Moonstone (Karla Soffen) en profite pour attiser la foule et monter les 2 camps l'un contre l'autre. Elle finit par être récupérée discrètement par Absorbing Man et Titania. Captain Marvel apprend par ses contacts dans la police que Whirlwind, Grey Gargoyle et Mister Hyde viennent de s'échapper de prison grâce à une aide extérieure. Mais avant que les Avengers ne puissent commencer à enquêter plus avant, Namor requiert leur aide pour aller sauver Marrina, détenue prisonnière par Attuma, alors souverain d'Atlantis.



En 1986, les comics de superhéros ont entamé leur mutation, mais elle est loin d'être achevé. Il s'agit pour les éditeurs de s'adapter au marché : passage de la vente en kiosque (newsstand) des comics, à une distribution en magasin spécialisé (Direct market). Avec cette évolution dans les points de vente, les éditeurs constatent que la tranche d'âge de leur public cible a augmenté. Les créateurs de comics doivent eux aussi s'adapter et proposer des histoires plus sombres et plus violentes (alors que pourtant le niveau de violence dans les comics est traditionnellement déjà élevé).



Roger Stern construit une histoire qui garde les stigmates d'un récit pour les plus jeunes, avec déjà des éléments destinés à un lectorat adolescent, voire jeune adulte. Parmi les restes d'antan, il y a forcément les bulles de pensées explicatives à souhait. Il y a aussi les superhéros tourmentés par les cachotteries infantiles et culpabilisantes vis-à-vis de leurs coéquipiers. Et puis il y a les passages qui sollicitent trop fortement la suspension consentie d'incrédulité. À ce titre, l'infiltration d'Atlantis décroche le pompon en termes de cumul d'invraisemblances. Ça commence par la grande clarté qui règne au fond des océans (impossibilité physique), ça continue avec la communication orale sans difficulté au fond de l'eau. Mais tout ceci n'est que le lot habituel des histoires sous-marines avec atlantéens. Ça se gâte vraiment avec la facilité déroutante (carrément incroyable) avec laquelle les Avengers (et Alpha Flight dont les membres ont vaguement droit à 3 répliques) arrivent jusque qu'au coeur de la cité, s'y maintiennent le temps de papoter, et je préfère ne pas insister sur le caractère amphibie du destrier mécanique du Black Knight.



Or ces éléments infantiles jurent en juxtaposition avec les passages plus matures. Roger Stern développe avec aisance le caractère de chaque personnage. Hercule passe pour un gros vantard un peu limité intellectuellement, mais avec un coeur gros comme ça. Janet van Dyne est un bourreau des coeurs sans pitié, ainsi qu'une maîtresse femme, avec ses limites. Dane Whitman provoque une forte empathie en amoureux transi souhaitant faire au mieux.



Stern agrège deux récits : le sauvetage de Marrina, et l'invasion du manoir des Avengers par les Masters of Evil (ce nom ! encore une rémanence des récits pour enfants). Or la deuxième partie s'avère très violente, les criminels sont plus intelligents que d'habitude, et beaucoup plus brutaux. Du coup cet aspect du récit s'adresse à un lectorat plus âgé que le début. Stern sait aussi conserver une dimension ordinaire à son récit en montrant chroniquement les réactions de l'homme de la rue à son récit. Il évite le piège des super-individus qui ne fonctionnent plus qu'entre eux, sans incidence des gens normaux.



John Buscema effectue la mise en page, ainsi que des esquisses pour chaque case. Il est facile de reconnaître son style établi dans les années 1970. Il utilise une mise en pages très sage, à raison de 6 cases par page, disposées en 3 lignes de 2 cases, avec quelques variations (2 cases fusionnées) ou uniquement 2 bandes de cases. Les qualités de ce dessinateur sautent toujours aux yeux : anatomie réaliste de chaque personnage, respect de la taille respective de chaque personnage tout au long de l'histoire, chaque case immédiatement lisible, vêtements des gens normaux réalistes, dynamisme des scènes d'action. Il est vrai que les postures des personnages sont un peu théâtrales et que les expressions faciales sont parfois exagérées, mais pas tant que ça. Les dessins sont finalisés par Tom Palmer, encreur réputé qui a encré les aventures des Avengers 12 ans durant (de 1985 à 1996). Il complimente vraiment les esquisses de Buscema, en respectant les crayonnés, et en améliorant les textures. Les illustrations de ces 2 grands professionnels dégagent un léger parfum suranné du fait leur classicisme efficace.



Ce tome correspond donc à l'adolescence des comics, un moment où les histoires commencent à se faire plus complexes, plus cruelles, plus violentes, plus subtiles, tout en retenant encore des caractéristiques de leur enfance.
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Nous sommes les Avengers

Une anthologie globalement satisfaisante, très efficace pour évoquer les premières décennies d’existence de l’équipe.
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Wolverine - Intégrale, tome 1 : 1988-1989

Cette collection d'intégrale de Panini Comics, nous permets de retracer l'histoire de manière exhaustive des différents personnages Marvel.

Si bien entendu il y aura des hauts et des bas, il sera possible aux fans hardcore de lire absolument tous les épisodes des personnages qu'ils affectionnent.



Si cette première intégrale de Wolverine commence en 1988 avec la première série solo consacrée au mutant griffu, nous avons tout de même droit en introduction à sa première apparition en 1974 dans la série Hulk.

Si ce n'est pas un épisode que j'affectionne particulièrement, c'est toujours sympa de voir les premières apparitions de nos personnages préférés.



Pour la suite, nous avons donc les premiers épisodes de la série solo consacrée à Wolverine qui depuis son recrutement dans les X-Men était devenu un des chouchous du public.



Si bien sûr les épisodes sont très marqués dans leur époque que ce soit par la narration ou par le dessin, c'est avec plaisir que je me suis lancé dans la lecture / relecture de ces épisodes écrits par Chris Claremont et illustrés par Frank Miller et John Buscema.



Tour à tour, celui que les anciens appellent encore Serval vivra des aventures au Japon et à Madripoor, deux lieux qui lui offrent d'excellentes histoires.
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X-men, tome 26 : Massacre Mutant

Dans X-men, la collection mutante, Hachette revient sur les récits importants de l'univers des x-men.



Dans ce numéro 26, Massacre Mutant 2éme Partie,

On a les épisodes Uncanny X-Men 212-214, X-Factor 11, Thor 374 et Daredevil 238.

Ce qui correspond à la suite et fin du crossover de l'univers X-Men de 1986.



Les morlocks ont été décimés, les survivants sont accueillis au manoir des X-men pendant que certains combats ont encore lieu.



Le fait que le crossover soit découpé sur plusieurs séries faites par des équipes artistiques différentes fait que la qualité peut varier selon les épisodes, mais le niveau général est plutôt bon.
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X-men, tome 25 : Massacre Mutant

Dans X-men, la collection mutante, Hachette revient sur les récits importants de l'univers des x-men.



Dans ce numéro 25, Massacre Mutant 1ére Partie,

On les épisodes Uncanny X-Men 210-211, X-Factor 9-10, New Mutant 46, Thor 373 et Power Pack 27.

Ce qui correspond à la première moitié du crossover de l'univers X-Men de 1986.



A l'époque, pour ce premier crossover qui fait interagir plusieurs séries, Chris Claremont et les Epoux Louise Simonson et Walter Simonson n'ont pas pour intention de booster les ventes en mélangeant plusieurs séries.



Le but est en fait de tuer des mutants, les morlock étant bien trop nombreux, Chris Claremont veut en réduire le nombre pour se focaliser sur les plus importants.



Cet évènement étant trop important pour être raconté dans une seule série, c'est de la que viendra l'idée d'en rassembler plusieurs, les autres auteurs ayant le choix de lier leur série ou non à cet évent.



Même si l'histoire se complique avec les nombreux groupes de mutants qui interviennent (x-men, x-factor, x-terminators, new mutant, marauders, freedom force, morlocks...), le scénario de base est simple, la haine anti mutant et leur extermination.



Les morlocks sont les mutants qui subissent le plus de haine de par leur mutation qui change leur anatomie, ils se cachent dans les égouts pour être en sécurité, mais même la ils vont être chassé.



Pour mon avis, je ne me base pas seulement sur l'histoire (ma note aurait été un poil plus basse), mais également sur le côté historique du récit, qui lancera la mode des crossovers.



J'ai trouvé l'histoire intéressante, bien que très ancrée dans son époque. Le côté ancien pourrait rebuter certains lecteurs.
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Spider-Man - Intégrale, tome 8 : 1970

L'année 1970 de Spider-Man est de qualité mais reste néanmoins inférieure à ce que toute la série nous avait proposé depuis ses débuts [...] Les dessins ont pâti des changements trop fréquents de dessinateur avant que Gil Kane vienne remettre de l'ordre avec grand talent.
Lien : https://www.scifi-universe.c..
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Daredevil - Intégrale, tome 3 : 1983

Ouvrage plus frustrant que vraiment passionnant. L'apothéose attendue de la série sous la houlette de Frank Miller ne s'y trouve pas, mais l'on se contentera de voir Murdock tenter de reprendre pied après les tragédies passées. De fait, en matière d'intégrale, on peut se sentir légitimement lésé puisqu'on n'a que peu de continuité, tout l'arc Born Again en étant exclu au profit de quelques épisodes dessinés par un très bon Mazzuchelli, mais postérieur. Leur seul intérêt est d'avoir été coécrits par Miller lui-même, qui en profite pour signer une autre aventure assez déroutante illustrée par John Buscema.
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Comment dessiner des comics : La méthode Marvel

EXTRAIT "Très attirante cette leçon, même si elle s’avère désormais un peu datée, puisqu’elle met en avant les méthodes de mises en scène d’auteurs confirmés et respectés, mais qui ne représentent plus la tendance globale. Ceci dit, les méthodes pour apprendre à dessiner, elles, sont toujours justes. Cette utilisation des formes de base, tubes ou carrés, est toujours mise en avant dans les différentes méthodes de dessin de corps humains. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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Thor si asgard doit perir

EXTRAIT "Même s'il n'y a qu'une cohérence globale mince, ces épisodes restent un véritable plaisir de lecture pour tout fan de super-héros. Ces épisodes publiés entre 1975 et 1976 sont toujours aussi lisibles. Ils font intervenir les personnages secondaires que l'on aime lorsque l'on lit Thor: Jane Foster, les trois guerriers, Balder le brave, Firelord, Karnilla, Sif, Jane... "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Savage She-Hulk - Intégrale, tome 1 : 1980-1981

Une intégrale que les collectionneurs de premiers tomes ne manqueront pas ainsi que les fans des séries classiques de chez Marvel.
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