John Creek est l'auteur d'un autre ouvrage «Rituels et pratiques des Indiens d'Amérique» aux éditions Quebecor. Voici enfin un guide pratique pour mieux comprendre le monde mystérieux et magique du chaman.
Il existe une règle très stricte pour les femmes. Ce n'est pas une question de sexisme mais de pouvoir. Il leur est interdit de participer à ce rituel lorsqu'elles ont leurs menstruations. Ce n'est pas parce qu'elles sont considérées impures, au contraire. Pour les Amérindiennes, le temps des menstruations est celui où elles sont les plus puissantes; il serait donc stupide d'affaiblir cette puissance par un rituel de ce genre.
En plus de stimuler les participants, le rythme aide à bâtir une cellule d'énergie, un genre de vortex toujours grandissant et gagnant en force. L'énergie ainsi déployée lors d'un rituel chamanique se voit stimulée et décuplée par les frappes sur les tambours utilisés.
Celles-ci sont laissées derrière par les oiseaux, lors de la mue - jamais un chaman ne chassent les oiseaux pour obtenir les plumes, elles doivent être un cadeau de l'oiseau ou d'une autre personne qui les a obtenues de façon pacifique.
Dans la tradition amérindienne, la transpiration permet d'expulser les toxines et les maladies, en plus de calmer l'esprit et de permettre au conscient de renouer avec les réalités plus spirituelles.