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3.73/5 (sur 94 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Milwaukee, Wisconsin , le 18/05/1912
Mort(e) à : Esmont, Virginie , le 07/09/1991
Biographie :

John Crosby est un journaliste et écrivain américain, auteur de roman policier.

Après des études à la Phillips Exeter Academy et un court séjour à l'université Yale, il est journaliste tout d’abord au "Milwaukee Journal Sentinel", puis pendant 25 ans au "New York Herald Tribune", dont un an au service de son édition parisienne, avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il passe cinq ans au "Army News Service" où il atteint le grade de capitaine. Après la guerre, il travaille également pour la radio et pour la télévision.

Il anima durant une saison (1957-1958) une émission de télé, The Seven Lively Arts, sur CBS. De 1965 à 1975, il a été chroniqueur pour le "British Weekly" et "The Observer". En 1977, il déménage à Esmont, en Virginie.

Il publie son premier roman "Never Let Her Go" en 1970. En 1979, il crée le personnage de Horatio Cassidy spécialiste d’histoire médiévale, ancien agent de la CIA. Le premier roman d’une série de quatre, "Le clou de la saison" ("Party of the Year", 1979) est récompensé en 1982 du Grand prix de littérature policière.

"Mais où sont passés les F.22 de l’U.S. Air Force ?" ("Dear Judgment", 1978), son premier roman traduit en français, raconte l'histoire du vol de deux avions de chasse de l’armée de l’air américaine.

Il épouse Mary B. Wolferth en 1946. Le couple divorce en 1959. Sa seconde épouse Katharine J. B. Wood, a été éditrice de mode pour "The Scotsman" d'Edinburgh.

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Source : www.ratsdebiblio.net
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
On considère que quatre milliards de dollars venus de la cocaïne sont investis dans l'immobilier rien que dans ce pays. Ils achètent des banques, des immeubles, des centres commerciaux, des membres du Congrès, des juges. Ils embauchent des avocats très chers pour demander et obtenir ajournement de séance sur ajournement de séance, jusqu'à ce que plus personne ne se souvienne de l'accusation d'origine. Les preuves disparaissent. Le système judiciaire de ce pays est une vaste plaisanterie.
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Jadis, la terre regorgeait de cuisiniers. Ils sont tous devenus avocats ou notaires. Un jour, nous mourrons de faim, entourés d'hommes de lois occupés à rédiger nos testaments. C'est ce qu'on appelle la promotion sociale.
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- Les gentils nazis sont, comme les licornes, des animaux mythiques.
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Il faut toujours savoir colmater les brèches. Présenter ses excuses est le signe majeur de la civilisation et on doit le faire avec élégance et passion. Une excuse réellement bien venue est une œuvre d'art.
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Cassidy examina la question (qu’on lui posait fréquemment). Il disposait de plusieurs réponses.
— Les employeurs me reprochent… de me faire remarquer, expliqua-t-il finalement.
— Tiens, commenta la Principessa, amusée : de vous faire remarquer. Pas de boire, ni de détourner des fonds, ni de violer. Ecoutez, Professeur, je ne prétends pas comprendre ma fille. Qu’elle aime ou qu’elle déteste, c’est avec passion, comme tous les enfants ; mais elle adore ce qu’on s’attend à la voir exécrer, et vice versa.
Silence dans la demeure des plantes, embaumée de verdure et d’ozone.
— Pourquoi ne la mettez-vous pas à l’école ? (Cette fois-ci, la question était posée avec douceur.)
— J’ai peur. (La Principessa se leva et s’affaira autour d’une fougère, l’extirpant de son cache-pot en cuivre pour la poser sur la tabler d’osier, où elle prit les ciseaux pour sectionner les frondes roussies, sans cesser de parler, du même ton sec :) Ils ont enlevé mon mari ; ils l’ont tué.
— Oui, je sais. (Difficile de ne pas être au courant. Même en ne lisant que le Times.)
— Ils l’ont tué après que nous avions payé la rançon. Sept millions et demi de dollars. En Italie, ils tuent mes amis un par un, ou ils les enlèvent. Vous comprenez, maintenant ?
— Non, répondit Cassidy tout de go. Vous n’êtes plus en Italie. C’est New York, ici, et nous n’avons rien eu de pareil.
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— De quoi êtes-vous professeur ? demanda-t-elle à l’improviste.
— Littérature médiévale.
— Et où l’enseignez-vous ?
— Actuellement, je suis sans emploi. New York grouille de professeurs de littérature médiévale au chômage.
— La littérature médiévale, déclara la Principessa sèchement. Voilà à peu près la seule matière dont ma fille n’a pas le moindre besoin. Elle en est déjà imprégnée. Vous êtes capable d’enseigner autre chose ?
Cassidy, de nouveau, fit donner le charme irlandais. Que diable, il fallait bien vivre.
— Vous n’avez qu’à dire, Madame. Le grec, le latin, la grammaire, la logique…
— La logique ? Vous, un Irlandais ?
Elle eut droit à sa grimace de lutin :
— Nous l’apprenons, Madame, à la façon d’un éléphant qui apprend à se tenir sur ses pattes de derrière. Gauchement, mais assez bien pour sauver l’honneur du cirque.
La Principessa eut un léger sourire.
— Permettez-moi une question indiscrète : ce Wunderkind universel, comment peut-il être au chômage ?
Cassidy rétorqua du tac au tac.
— Permettez-moi de me montrer encore plus indiscret : pourquoi ne mettez-vous pas votre fille à l’école ?
La Principessa se replia sur elle-même. Sa présence se réduisit à une transparence ténue. Après un instant de silence, elle reprit :
— Je répondrai à votre question si vous répondez à la mienne.
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Dans le vestibule, piégé entre les portes extérieures de bronze et la vitre intérieure, Cassidy fut examiné par un personnage qu’on appelait le Bureau, individu pompeux muni d’un pince-nez, entouré d’un attirail de gadgets dernier cri – vidéo, télédynes, Comptoflax – qui seraient, d’ici cinq ans, dépassés par une quincaillerie encore plus moderne. Quant au bureau de marbre noir, il se dressait au milieu d’un hall d’à peine un hectare, plein de miroirs, de marbre et de moquette.
— Veuillez répéter votre nom, pour l’enregistreur de voix, demanda poliment le Portail.
— Le professeur Cassidy, glapit-il ; je désire voir la principessa di Castiglione.
Le vitrage s’ouvrit, et le Portail, d’un pas martial, conduisit Cassidy au-delà du Bureau, jusqu’à un ascenseur ovale, lambrissé, garni de miroirs courbes et de sièges en velours rouge.
— La Principessa est au 49e, indiqua le Portail en appuyant sur le bouton approprié, comme si Cassidy avait couru le risque de se tromper. Il se retira. La porte se ferma et Cassidy partit seul vers les hauteurs, s’examinant avec rancœur dans la glace incurvée. Une gueule à effrayer les chevaux, se dit-il.
Pas de couloir. L’ascenseur ouvrait directement sur le 49e étage, en plein dans l’appartement de la Principessa.
Il faudra changer ça, pensa Cassidy.
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— Vous vous êtes occupé de l’enlèvement et du meurtre. Qu’est-ce que vous pensiez de ces rumeurs ?
— Ecoutez, dit Feinberg, excédé, vous avez l’expérience du renseignement. Les rumeurs, vous savez ce que c’est. Elles ne sont jamais complètement fausses, ni complètement vraies. Les di Castiglione étaient riches, chic, séduisants. Sur le plan coucheries, ils y allaient à fond de train. Même avant l’enlèvement, on en racontait de toutes les couleurs.
— Vous les connaissiez bien ?
— Pas exactement. J’allais à leurs réceptions, mais à l’époque, c’était à la portée de tout le monde. On les rencontrait aussi lors d’autres soirées, et leurs regards vous traversaient comme… comme du verre. C’était un couple éblouissant : beaux, riches, spirituels, astucieux. Mais Dieu sait qu’ils ne servaient pas à grand-chose.
Feinberg frotta ses yeux de myope. Il se souvenait :
— C’était un cinglé de culture physique. Il faisait du karaté, des trucs dans ce goût-là. Il arrivait à vous flanquer par terre d’un revers du poignet. Il m’a fait le coup, une fois.
— Selon certaines rumeurs, c’est la Mafia qui a récupéré le fric de la rançon. Elle l’aurait pris au Vent Rouge.
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— Qui désirez-vous voir ? demanda le Portail de sa voix aux inflexions britanniques, égales, dénuées aussi bien de chaleur que d’hostilité. (Le Portail se dressait sur quelque deux mètres cinquante, en comptant son chapeau haut de forme à cocarde, qu’il était difficile de négliger car il donnait l’impression d’une herse prête à s’abattre sur les visiteurs.)
Debout sous la marquise, il bloquait l’entrée. Les visiteurs devaient s’expliquer devant lui avant d’être admis même dans le hall.
— La princesse de Castiglione, aboya Cassidy entre ses dents jaunes.
Le grand nom glissa sur le portier, le laissant de marbre. Il jugeait Cassidy du regard. Pardessus vieux d’environ vingt ans. Immaculé mais élimé. Quant au bonhomme, maigre comme un clou. Visage osseux, farouche, vigilant.
— Principessa di Castiglione, murmura le Portail, lui restituant son véritable titre d’origine (il y avait au Mont-Zéphyr une principessa, deux princesses ordinaires, et une authentique princesse française).
— Qui dois-je annoncer ?
— Cassidy. Le professeur Cassidy.
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Soulevant son Téléfax le portier lança d’un ton méprisant :
— Un certain professeur Cassidy désire voir la Principessa.
— Un certain professeur Cassidy ? protesta l’intéressé. Pas du tout : le professeur Cassidy. Le monde universitaire ne grouille pas de professeurs Cassidy. Il n’y en a qu’un, cher monsieur ; et c’est moi, en personne.
— Ah, murmura le Portail. (On l’avait importé d’Angleterre en raison de son flegme et de son maintien, mais aussi à cause de ce « Ah » pénétré.)
Cassidy inspectait les lieux d’un œil professionnel. Il était toujours dehors, debout près des portes de bronze sans doute blindées d’acier. On ne pouvait même pas se faire une idée en regardant à l’intérieur. Quand un déclic ouvrit enfin les portes métalliques, Cassidy, flanqué du Portail, entra dans un petit vestibule séparé du hall par une vitre qui semblait épaisse de plus de dix centimètres, à l’épreuve de tout projectile inférieur au demi-pouce. Les terroristes n’en étaient pas encore à ce calibre.
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