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3.83/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Shimla, Inde , le 22/06/1910
Mort(e) à : Henley-on-Thames , le 07/11/1998
Biographie :

Henry Cecil John Hunt, Baron Hunt de Llanfair Waterdine, également connu sous le nom de John Hunt, est un officier militaire britannique.

Il fait ses classes au Royaume-Uni à Marlborough College dans le Wiltshire. En 1931, Hunt revient en Inde en tant qu’officier des Fusiliers royaux (King’s Royal Rifle Corps). De retour au Royaume-Uni en 1940, il devient instructeur en chef à l’école des commandos de montagnes (Commando Mountain and Snow Warfare School).

En 1953, Hunt est choisi pour diriger la neuvième expédition britannique sur le Mont Everest.
Le sommet est atteint à 11h30, le 29 mai 1953 par le néo-zélandais Edmund Hillary et son Sherpa népalais Tenzing Norgay, en passant par le col du sud.

Les nouvelles de ce succès parviennent à Londres le jour du couronnement de la Reine Elizabeth II. En revenant de Katmandou quelques jours plus tard, Hillary et Hunt apprennent qu’ils ont été anoblis pour leurs efforts.

John Hunt publie son ouvrage, "Victoire sur l'Everest" (The Ascent of Everest), en 1953.

Il a été professeur à l'Université d'Aberdeen de 1963 à 1966.

Il écrit son autobiographie, "Life Is Meeting", en 1978.


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Retour des héros de l'Everest : Edmund Hillary et le sherpa Tensing Norkay
Juillet 1953 : hommages rendus aux vainqueurs de l'Everest : John HUNT, chef de l'expédition, Edmund HILLARY et le sherpa Tensing NORKAY (document muet sauf l'interview de l'explorateur HILLARY).- NEW DELHI - Union Indienne - Gros plan du Président PRASAD, Président de l'Union Indienne, recevant les héros et vainqueurs de l'Everest, John HUNT, chef de l'expédition, Edmund HILLARY et...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Si l'on en croit l'anecdote, l'Anglais, lorsqu'il désire accomplir une tâche, dresse méthodiquement un plan. S'il n'aboutit pas, il le modifie, l'améliore et finalement réussit. L'Américain fait également un plan, mais, s'il n'est pas couronné de succès, il change de plan et finalement réussit. Quant au Français, il ne fait pas de plan, mais, lorsqu'il réussit, il en dresse un immédiatement et, avec logique et clarté, explique et se justifie.
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La neige molle et instable aurait rendu à la fois difficile et dangereuse une progression sur le faîte même de l'arête. Je descendis donc un peu sur la pente gauche, pourtant raide. Le vent avait formé une mince croûte qui, par endroits, soutenait mon poids, mais qui, bien souvent, cédait avec une soudaineté aussi désastreuse pour le moral que pour l'équilibre.
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Tandis que je creusais des marches autour d'un nouvel obstacle, j'en vins à me demander combien de temps nous pourrions continuer ainsi. Notre feu du début était tombé et nous devions faire face à une lutte de plus en plus morne et pénible.
Soudain, il m'apparut que l'arête, devant nous, au lieu de continuer à s'élever, tombait brusquement ; beaucoup plus bas, je pouvais voir le col Nord et le glacier de Rongbuk ; au premier plan, une étroite arête de neige montait vers un sommet neigeux ; encore quelques coups de piolet dans la neige durcie... et nous étions au sommet !
Alors, mon premier sentiment fut de soulagement, le soulagement de ne plus avoir de marches à tailler, d'arêtes à longer, de bosses à contourner, d'espoirs trop vite déçus de toucher au but.
Je regardai Tensing, et, malgré son passe-montagne, ses lunettes, le masque à oxygène orné de longues chandelles de glace qui lui cachait le visage, on ne pouvait se méprendre : une joie folle s'était emparée de lui.
Nous nous serrons les mains, puis Tensing me jeta le bras autour des épaules. Nous nous donnions de grandes claques dans le dos, jusqu'à en perdre haleine.
Il était 11h30.
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À la détermination farouche mais intérieure de l'Anglais qui réalise son plan, s'opposent l'élan ardent et l'adaptation instantanée du Français ou la sauvage exaltation de l'Allemand qui place la victoire au-dessus de son propre sacrifice et dont l'exploit, unique dans l'histoire de l'himalayisme, d'Hermann Buhl au Nanga-Parbat, est le symbole.
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L'inconnu ajoute aux risques d'une aventure. C'est ce qui donne tant de prix aux premières voies ouvertes sur une montagne par les alpinistes : avant de vaincre, il leur faut exorciser l'angoisse du mystère.
[Maurice Herzog dans la préface]
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À quelques mètres au-dessus de nous, un escalier, le long duquel pendait une corde fixe, avait été découpé dans le rebord presque vertical d'une large crevasse. Cet escalier, maintenant sans embûches, que nous baptisâmes Mike's Horror parce que c'était Westmacott qui l'avait tracé et mis en état, en disait long sur la science d'alpiniste de Mike.
[...]
Ici une ligne de marches avait été taillée en diagonale ; par la suite, nous devions y fixer une main courante. Nous nous y engageâmes, marchant comme sur des coquilles d'œufs, utilisant des prises de mains pratiquées dans la glace, dominés par la pensée de l'affreux abîme qui s'ouvrait à droite, au-dessus de nous, que nous baptisâmes Hillary's Horror.
Un peu plus haut, nous entrions dans ce secteur aux parois de glace abruptes, qui a reçu, lui, le nom d'« Allée du feu d'enfer ». Un ou deux drapeaux suisses, plantés là sept ou huit mois plus tôt, étaient encore debout : l'un haut perché sur un bloc de glace isolé, qu'entouraient d'infranchissables crevasses ; l'autre, à l'horizontale, au bas d'un mur massif qui s'inclinait inexorablement sur lui. La route qu'ils indiquaient n'était plus praticable, ni même reconnaissable.
[...]
Nous traversions pour le moment un territoire qui, pour être taillé dans des blocs de glace plus considérables encore, n'en était que plus activement en mouvement : c'était ce que nous appelions la « Zone de la Bombe atomique ».
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Lorsqu'il fut élevé à la paierie en 1966, Sir John devint The Lord Hunt of Llanfair Waterdine, du nom d'un petit village de son cher Pays de Galles. À l'exemple de Lord Montgomery of Alamein, il aurait pu choisir de s'appeler Lord Hunt of Mount Everest mais en décida autrement. Voilà tout l'homme, tant il est vrai que chez les êtres de haute stature la simplicité est peut-être la forme suprême de l'intelligence.
[Extrait de la postface de Bernard Pierre]
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Peu de temps après notre retour du pays de Galles, nous nous rendîmes à Farnsborough, afin de subir un test dans la chambre de décompression du Royal Aircraft Establishment. Je souffrais à cette époque d'un rhume sévère et l'on estima que je n'étais pas en état de prendre part aux essais. Je pus cependant assister au spectacle : à travers un hublot, j'observai la conduite fort étrange de certains de mes compagnons lorsque, la pression atmosphérique de la chambre ayant atteint l'équivalent de ce qu'elle serait à 8 000 mètres, on leur ôta leurs masques à oxygène. Le visage de Griffith Pugh était une vision terrifiante ; bien qu'il manquât d'oxygène au point d'avoir la langue pendante, il répéta avec insistance au Dr John Cotes, le dessinateur de nos masques, qu'il n'avait pas du tout besoin qu'on lui remette le sien. Je savais désormais combien les effets du manque d'oxygène allaient être dangereusement perfides.
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Nous ressentons une légitime fierté à la pensée que neuf des onze expéditions à l’Everest ont été conduites par des Britanniques. Mais il convient de se rappeler que nous avions jusqu’alors dans l’Inde une position privilégiée, qui nous a valu, pendant l’entre-deux-guerres, bien des facilités pour aller vers l’Everest. Nous devons ici des remerciements aux alpinistes des autres nations ; car ceux-ci ont toujours reconnu, dans la vaste arène que constitue la chaîne de l’Himalaya, notre précieuse mise sur cette montagne particulière.
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Je profitai de ce que nous étions assis, Charles Wylie, Tensing et moi, près de notre hôte, dont la silhouette boulotte se drapait dans une robe d'un rouge éteint, pour l'interroger au sujet du Yeti, plus connu sous le nom d' « abominable homme des neiges ».

Ce sujet émut aussitôt le vieux dignitaire; le regard fixé sur l'emplacement de nos tentes, visibles de la fenêtre, il se lança avec beaucoup d'animation dans une description imagée de l'apparition du Yeti, qui avait surgi des taillis d'alentour, en plein hiver, quelques années auparavant. Cette créature, dont la démarche était à la fois allongée et légèrement bondissante, se servait tantôt de ses quatre pattes, tantôt de celles de derrière seulement; sa taille était d'environ 1m40, et sa peau apparaissait couverte de poils gris. La description concordait avec celle que d'autres témoins oculaires ont fournie.
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