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3.62/5 (sur 44 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Ishpeming, Michigan , le 29/06/1903
Mort(e) à : Marquette, Michigan , le 18/03/1991
Biographie :

John Donaldson Voelker est un avocat et écrivain américain.

Célèbre magistrat et auteur de romans policiers à succès sous le pseudonyme de Robert Traver, il a passé l’essentiel de son existence dans la petite ville d’Ishpeming, dans le Michigan, où il fut tout d'abord avocat avant d'occuper le poste de procureur tout en écrivant.

Un juge plutôt spécial, à qui l'on doit une fondation pour l'alphabétisation des Indiens et, surtout, un roman culte, "Autopsie d'un meurtre" ("Anatomy of a Murder", 1958), adapté au cinéma par Otto Preminger en 1959.

Le succès phénoménal de son roman, publié sous le pseudonyme de Robert Traver, a permis à son auteur, de consacrer le plus clair de son temps à pêcher la truite sur les lacs et les rivières de Michigan.

Il a écrit sur sa passion de la pêche à la mouche et a publié plusieurs ouvrages dont "Itinéraire d'un pêcheur à la mouche" ("Trout Madness", 1960), un recueil de nouvelles et "Testament d'un pêcheur à la mouche" ("Anatomy of a Fisherman", 1964).

Il est l'auteur de onze romans, recueils de nouvelles et de récits de pêche publiés entre 1943 et 1981.

Toutes les œuvres de John D. Voelker ont été publiées dans un premier temps aux États-Unis sous le nom de plume de Robert Traver. Les éditions Gallmeister ont choisi de mettre en avant le nom civil, tout en rappelant le pseudonyme entre parenthèses.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des pécheurs, voire votre serviteur inclus, s'accrochent à leur mauvaises habitudes comme à une pipe de bruyère patiemment culottée ou à une vieille robe de chambre. A défaut de leur permettre de prendre beaucoup de poissons , l'obstination acharnée qu'ils mettent à persévérer dans leurs erreurs et leurs incohérences finit par leur attirer une sorte d'admiration réticente de la part de leurs pairs.
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Bien pêcher à la mouche, c’est élever la pratique de la tromperie au rang d’un grand art. Non seulement le pêcheur doit leurrer une des créatures les plus malines et les plus farouches de la nature, mais il doit en plus le faire en utilisant quelque chose de faux et de peu efficace : une mouche artificielle. Facticité et artifice sont ainsi tapis au cœur même de toute son entreprise. Le degré de subtilité machiavélique, de vile fausseté et de ruse sournoise qui finit par imprégner la personnalité d’un pêcheur à la mouche aguerri est une chose à laquelle il est difficile de songer sans éprouver un certain effroi. Un tel individu se trouve ainsi diaboliquement armé pour mener une brillante carrière diplomatique… mais n’a pas la moindre minute à consacrer à autre chose que la pêche. En conséquence de quoi, les diplomates moins brillants continuent à faire des bourdes et à gaffer, et leurs pays continuent à se faire la guerre. J’ai bien peur que le seul espoir de l’humanité soit que le Seigneur ait l’idée de pousser les pêcheurs de truites vers la diplomatie ou les diplomates vers la pêche à la truite. 
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Apparemment incapable de mémoriser cent modèles de mouches, je finis par me satisfaire plus ou moins du compromis qui consistait à n'en mémoriser aucun.
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Je pêche non pas parce que je considère cela comme quelque chose de si terriblement important, mais parce que je soupçonne la plupart des autres préoccupations des hommes d'être tout aussi vaines -et rarement aussi plaisantes.
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Je pêche parce que j’aime pêcher; parce que j’aime les lieux  – toujours splendides – où vivent les truites, et que j’abhorre ceux – invariablement laids – où vivent les gens. Je pêche pour toutes les publicités télévisées, tous les cocktails et autres pince-fesses auxquels cette activité me permet d’échapper. Je pêche parce que, dans un monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire des choses qu’ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion; parce que les truites ne mentent ni ne trichent et qu’elles ne se laissent pas acheter ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de pouvoir (...); parce qu’il m’est idée que les hommes ne font qu’un seul passage sur cette Terre, et que je ne voudrais pas gâcher le mien; parce que, Dieu soit loué, il n’y a pas de téléphone sur les rives des eaux à truites; parce qu’il n’est que dans les bois que je puisse goûter la solitude sans me sentir esseulé; parce que le bourbon est toujours meilleur quand on le boit dans un vieux gobelet de fer-blanc, quelque part loin là-bas; parce que peut-être qu’un jour j’attraperai une sirène; et, enfin, je pêche non pas parce que je considère cela comme quelque chose de si terriblement important, mais parce que je soupçonne la plupart des autres préoccupations des hommes d’être tout aussi vaines - et rarement aussi plaisantes.
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Mais j'éprouve parfois l'envie non seulement de pêcher loin de la présence visuelle et sonore de mes camarades d'addiction, mais aussi de pêcher seul en ce sens reposant que je n'ai alors pas à me soucier du bien-être, des faiblesses ou des gueules de bois de mes complice, ni à me placer inconsciemment en situation de compétition avec eux ( situation qui me pousse à éprouver un léger ressentiment à chacune de leurs prises et une jubilation féroce à chacune des miennes) ni, plus egoistement à me sentir obligé de sourire faussement en leur dévoilant un de mes coins favoris.
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Je pêche parce que j’aime pêcher; parce que j’aime les lieux - toujours splendides - où vivent les truites, et que j’abhorre ceux - invariablement laids - où vivent les gens.
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Au moins une heure plus tard, Hank revint en marchant bruyamment dans l'eau et fit jouer le faisceau de sa lampe torche sur une silhouette courbée, les dents encore serrées sur un bout de cigare froid, le poignet épuisé encore rivé à la fort belle courbure de sa canne à mouche.
-La vache, mais qu'est-ce que c'est? demanda Hank la voix emplie d'une terreur sacrée.
-Je sais pas, Hank, répondis-je faiblement, mais ça m'étonnerait pas qu'il s'agisse d'une sirène obèse.
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Invitez votre épouse à la pêche au meilleur de la saison. Insistez pour qu’elle vienne avec vous. Dites-lui que votre seul véritable regret lorsque vous êtes à la pêche est de vous priver de son étincelante présence à vos côtés. Dites tout ça d’une vois chevrotante. (…) Si vous réussissez à l’entrainer avec vous, donnez-lui de l’eau sucrée et dites-lui de s’en enduire pour repousser les moustiques. Cette épreuve inhumaine devrait la faire tenir gentiment à l’écart jusqu’à l’année suivante. Si elle refuse, horrifiée, ayant toujours en elle le souvenir de la dernière fois, elle pourra malgré tout chérir tendrement le souvenir de cette gentille et généreuse invitation que son époux lui a faite. Dans tous les cas vous faites monter votre courbe de popularité et vous passez pour un type vraiment sympa.
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Les pêcheurs sont des gens pervers incapables de tenir en place, constamment prêts à migrer vers de plus verts pâturages, toujours d'accord pour partir benoîtement à la chasse au dahu. Ils sont capables de faire leur paquetage et de se mettre en route sur la foi d'une simple rumeur. Au vrai, cette propension à chercher sans cesse le pied de l'arc-en-ciel où s'étend le véritable monde féerique des truites, cette étrange disposition à courir après les chimères, les licornes et les bulles de savon, semble constituer pour eux la moitié du plaisir de la pêche.
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