Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin).
Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr.
Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/
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Mark demeura silencieux, mais parut encore plus troublé qu'il ne l'avait été tout au long de la soirée. Le cercueil, fait de chêne poli, n'était pas très grand. Sur le dessus, il y avait une plaque d'argent où l'on pouvait lire le nom du défunt avec ses deux dates extrêmes. Ils le déposèrent sur le sol.
- Il est bien trop léger ! répéta Stevens comme malgré lui. Nous n'aurons pas besoin de tournevis. Ca ferme par deux verrous.
Partington déposa ses bocaux à terre avec un linge dans lequel il avait sans doute l'intention d'envelopper quelque chose.
Mark et Stevens tirèrent les verrous et soulevèrent le couvercle ...
Le cercueil était vide.
"[...] les faits n'ont aucune valeur, n'importe qui peut apprendre des faits. Ce qui a du prix, c'est l'âme de l'individu."
"[...] le satanisme lui-même est une occupation bien innocente à côté de certaines inventions de l'esprit humain..."
C' était là la chambre d'un vieil homme. Une paire de souliers démodés et élimés trainait sous le lit.
Au loin, sur la colline, on apercevait un terrain de golf où de petits points se déplaçaient, puis, ensuite, la plage qui descendait en pente douce vers la mer. Seul parvenait, aussi sourd que le bruit d'un coquillage porté à l'oreille, le roulement des vagues se brisant sur la côte.
Je crois en un monde nouveau, en un monde plus conscient, en un monde libéré du cloaque où nous avons noyé celui-ci. J’aspire à un monde de lumière et de progrès, où un homme puisse respirer librement. Un monde sans violence ni guerre, un monde, pour reprendre la belle phrase de Wells, « désert, austère et merveilleux ». Voilà tout ce que je veux, et nous en sommes loin.
White se noircissait afin de mieux pouvoir se blanchir. Il reconnaissait avoir eu l’intention de tuer le juge et, en même temps, prouvait qu’il n’avait pu y parvenir, créant un assassin fantôme. Certes, il ne serait pas reconnu innocent sur-le-champ, mais il ne pouvait être condamné, car n’importe quel jury éprouverait à son endroit, eu égard aux preuves recueillies, ce qu’on appelle un doute raisonnable. Le fait de se passer délibérément la corde au cou était le meilleur moyen de s’assurer qu’on ne serrerait pas le nœud coulant.
Elle était belle, elle était désirable. Il n’avait pas le droit de soupçonner que sa naïveté et sa vivacité pouvaient cacher quelque chose.
Brenda Lestrange obtenait toujours ce qu’elle voulait. Et elle l’avait voulu, lui, Dieu seul savait pourquoi. Il n’avait rien d’extraordinaire.
Le fiancé de Caroline semblait prêt à faire preuve d'une énergie impitoyable. Il avait l'air de dire : < ne t'inquiète de rien , mon vieux . Tu peu t'absenter deux secondes et me laisser avec ses femelles prêtes a mordre. Je garderais la situation bien en main>.
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— Vous êtes artiste, à ce qu’on m’a dit ? demanda le commissaire.
— Je suis peintre, mais suis-je ou non un artiste, cela reste à voir.