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3.31/5 (sur 154 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Washington , le 14/06/1941
Biographie :

John Edgar Wideman est un écrivain américain.

Il passe son enfance à Pittsburgh, dans la communauté noire d'Homewood où se situent la plupart de ses récits.

En 1959, il obtient le Benjamin Franklin Scholarship et intègre l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie. Il y devient "senior Captain" de l'équipe de Basket-ball.

En 1963, il est le deuxième Africain-Américain à obtenir la prestigieuse bourse Rhodes pour l'Université d'Oxford grâce à laquelle il part étudier deux ans à Oxford en Angleterre.
Trois ans plus tard, en 1966, il est admis à participer au prestigieux Iowa Writers’ Workshop et termine son premier roman, "A Glance Away" (1967).

Lauréat de nombreux prix littéraires, il est le premier à remporter le PEN/Faulkner Award à deux reprises : en 1984 pour "Le rocking-chair qui bat la mesure" (Sent for You Yesterday, 1983) et en 1990 pour "L'Incendie de Philadelphie" (Philadelphia Fire, 1990). En 1984, il publie un essai autobiographique "Suis-je le gardien de mon frère ?" (Brothers and Keepers) nominé pour le National Book Award.

En 1965, il épouse une femme blanche, Judith Ann Goldman, avocat, avec qui il a eu trois enfants. En 2000, il divorce de Judith Goldman et se remarie, en 2004, avec l'auteure française Catherine Nedonchelle.

En 1994, son deuxième fils Jacob est condamné à la prison à vie pour meurtre, Wideman écrira "Fatheralong. A Meditation on Fathers and Sons, Race and Society" qui paraît en 1995, nominé à son tour pour le National Book Award.

John Edgar Wideman a enseigné au département des "africana studies" à l'Université Brown, Providence, Rhode Island.
En 2011, l'écrivain a reçu le Anisfield-Wolf Book Awards, pour l'ensemble de son travail et son importante contribution à la compréhension du racisme et à l'appréciation de la diversité.
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Le livre de l'été recommandé par France Culture : John Edgar Wideman : "Écrire pour sauver une vie".


Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Quoi qu'il arrive, résiste au désarroi...

(p. 34)
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Damballah Wedo est le père immémorial et vénérable ; absolument immémorial et vénérable, comme datant d’un monde antérieur aux problèmes ; et ses enfants entendaient qu’il reste ainsi ; image de l’innocence paternelle, bienveillante, le noble père à qui l’on ne demande rien d’autre que sa bénédiction. Il n’existe quasiment aucune forme précise de communication avec lui, comme si sa sagesse revêtait une telle ampleur cosmique et relevait d’une telle innocence qu’elle ne pouvait percevoir les petits soucis de sa progéniture humaine ni se traduire en un langage humain d’une précision trop mesquine.

(p. 11, extrait de « Chevaux divins : Les dieux vaudou d’Haïti » de Maya Deren)
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Rien ne ressemble plus à la vérité que la vérité, quoique en vérité, la vérité elle-même ne ressemble pas à la vérité. Alors on crée de la fiction.
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C'est déjà assez moche en soi d'être né aux environs de Noël. D'avoir son anniversaire noyé dans l'orgie de cadeaux des fêtes. Peu importe combien on en reçoit le 29, ça ne peut être qu'une goutte d'eau après le flot du 25. De plus, cela fait trop d'émotions en trop peu de temps. Les parents et la famille sont épuisés, fauchés, ils ont encore mal au coeur après la surexcitation de Noël... décidément, y'a pas grand-chose à faire quand son anniversaire suit de près celui de Jésus ! C'est un peu comme ne pas avoir d'anniversaire du tout. Même pis, c'est comme si on le partageait avec ses frères et soeurs, au lieu de jouir de la petite oasis de son jour à soi.
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Pourtant, quelque chose m'agitait qui ressemblait à de la jalousie. Pire que de la jalousie. L'insatiabilité antédiluvienne de l'ego qui proteste. Pourquoi n'ai-je jamais été capable de reconnaître talent, succès ou aptitude chez un autre, sans avoir l'impression d'en être moi-même diminué ou que mes propres défauts s'en trouvaient grossis ? Quel composé d'avidité, d'insécurité et de colère m'a toujours forcé à comparer, à concourir ?
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Quand t'es en prison, t'as beaucoup de temps pour réfléchir, c'est sûr, ça. Trop de temps. J'ai visionné plusieurs fois toute ma vie. Chaque moment. Chaque petite chose, encore et encore. Je m'allonge sur mon lit et je la regarde se dérouler. Comme un film. Je la découpe en petits morceaux, ensuite je casse encore les morceaux et en prends un bout et je le tripote, ainsi je me souviens de chaque parole qu'on m'a adressée ou que j'ai prononcée, et je pèse les mots jusqu'à ce que j'aie le sentiment de comprendre ce que tous et chacun d'entre eux signifient. Ensuite, j'essaye de tout remettre ensemble. J'essaye de piger d'où je viens. Pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait. T'as le temps pour tout ça, ici. Du temps, c'est même tout c'que t'as.
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Je peux me fondre dans mon entourage, devenir invisible. Un sombre rideau tombe entre les autres et moi, entre la part de moi qui juge, qui pèse, qui est responsable de mes actes, et celle qui agit. Ainsi, comme toujours, je suis capable d'une totale irresponsabilité. Être responsable, mais envers qui ? Il n'y a personne, il n'y a rien vers quoi se tourner.
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Après tout, la seule et unique raison de regarder les nouvelles, c'est de vérifier la seule vérité qui compte : moi je survis. Inondations, attentat à la voiture piégée, sècheresse, sida, accident de chemin de fer, cancer, la mort sous toutes ses formes menaçantes et spectaculairement répétables, j'ai échappé à tout ça.
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C'était un appartement H.L.M typique. Du genre que tout le monde connaît, qu'on a tous au moins visité une fois. Petit, délabré, sans style. Invivable. Quoiqu'on y fît, aussi propre qu'on le tint, qu'on y mît les meubles qu'on voulait, les murs et les plafonds n'étaient pas censés abriter le foyer de qui que ce soit. Un endroit de passage. Pas un endroit à soi, parce que ceux qui étaient là avant avaient laissé des traces indélébiles, parce qu'on ne peut pas s'empêcher d'ajouter ses propres meurtrissures et ses coups pour les locataires suivants.
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Les histoires sont des lettres. Des lettres envoyées à n'importe qui,à tout le monde. Mais les plus belles sont faites pour être lues par quelqu'un en particulier. Celles-là, quand on les lit, on sait qu'on écoute aux portes. On sait qu'une vraie personne quelque part lira ces mêmes mots qu'on est en train de lire, et c'est elle seule que l'histoire regarde : nous, on n'est qu'un fantôme qui tend l'oreille.
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