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Critiques de John Green (3657)
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Nos étoiles contraires

Une couverture loin d'être enthousiasmante.

L'avis du Time Magazine proclamant ce bouquin comme meilleur roman 2012, meilleur que Fantômette contre Satanix ? Ça me ferait mal !

Et ça m'a fait mal...



Hazel et Augustus. Deux gamins touchés par le cancer. L'une apparaît condamnée alors que l'autre semble en rémission. le sujet sentait bon le méchant bourdon et la mélancolie.

Tout faux ! Si le vert est la couleur de l'espérance, le récit de Green l'est tout autant, forcément .

Un récit sur la maladie, l'amour, la mort .

Présenté comme cela, rien d'affriolant a priori et pourtant...

Pourtant, difficile de ne pas succomber à la justesse de ton et l'humour cynique qui transpirent de ce récit à chaque page.

Pourtant, difficile de ne pas se prendre d'affection pour ces deux créatures célestes au charisme fou - Isaac, je ne t'oublie pas – appelées à devenir étoiles filantes avant l'heure.

Pourtant, difficile de ne pas s'émouvoir pour ces deux guerriers magnifiques s'arc-boutant, tels deux roseaux jumeaux, afin de ne jamais rompre et continuer le combat plutôt que rendre les armes.

Pourtant, qu'elle est belle cette histoire d'amour, cette leçon de vie, même si...



Nos Etoiles Contraires : un bien joli bouquin qui fait du bien .

http://www.youtube.com/watch?v=c3Sc2H07sgM



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Nos étoiles contraires

Je pense que l'on connait tous quelqu'un victime du cancer, pour ma part un bon paquet : amis, famille, collègues. Des fois l'issue est favorable, des fois il faut sortir les mouchoirs. La mort c'est moche et le cancer est souvent l'introduction à cette triste fatalité : une sorte de loterie naturelle qui déterminera si oui ou non tu vas crever, si oui ou non tu vas morfler, et si oui ou non tu peux gagner.



Quoi qu'il arrive tu vas en chier, moralement et physiquement, le cancer est une saloperie qui fait beaucoup pleurer.



Mais quel est notre rapport face à la maladie et face à la mort ?



Choupette qui se trouve être ma compagne me pose souvent cette question existentielle :



Tu fais quoi si je meure demain ? (choupette a une relation bizarre avec la mort)



Moi : euhhhhhhh ?????? Ah si ouais : Je m'inscris sur mettic, yeahhhhhhhh, pour me serrer plein de petites minettes chaudasses et bonnasses… trop de la boulette atomique.



Choupette : pas question que tu trempes ton petit machin dans quelqu'un d'autre, à part "Monica Bellucci" parce que même moi je veux me la faire...



Choupette n'a pas du tout le compas dans l’œil, c'est évident, c'est comme dans les manifestions : d'après les organisateurs ils étaient 1 million, d'après la police 10 mille, et moi je crois que les organisateurs ont souvent raison, par contre elle a le sens de l'humour et des affaires :



enfin bref je l'ai autorisé avec "Colin Farrell"



Un jour John GREEN (l'auteur du roman), écrit une histoire sur deux cancéreux de 16 et 17 ans qui vont s'aimer, gerber, et beaucoup souffrir…. hummmm, ça me laisse rêveur rien que le pitch et les 135 critiques me mettent l'eau à la bouche, je sens que je vais bien me marrer, l'auteur a l'air d'avoir un sens de l'humour original… et j'aime ça.



L'histoire est simplement magnifique, d'une grande justesse, l'auteur aborde la mort, la souffrance, la maladie et la vie avec un romantisme déroutant, jamais maladroit, toujours avec cet humour juvénile, ni trop peu ni pas assez, il dose ce roman à la perfection, c'est HUMAIN et c'est BEAU.



Par contre tu devrais normalement beaucoup chialer ta petite maman.



Moi à choupette : et si moi je meure ?



Choupette : Je ne m'en remettrais jamais...



Moi : Rooooooooo viens me faire un "ti câlin..."



Choupette : P'tain mais pourquoi tu me touches le sein, tu m'énervesssssssssss...



Moi : ????? Bah tu voulais un "ti câlin" !



On est tous différents face à la mort, moi je garde mon humour en toute circonstance et ce même avec des gens malades (expérience), je sais encore faire des blagues entre deux sanglots, mais comme je suis pudique, je ferme les portes :



Ouf mon honneur de mâle est sauf !



A lire derrière une porte...



A plus les copains

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Nos étoiles contraires

Hazel Grace Lancaster est une jeune fille de 16 ans... en pleine fleur de l'âge pourrait-on croire... et pourtant, elle est atteinte d'un cancer de la thyroïde, diagnostiqué alors qu'elle n'avait que 13 ans. Les métastases ont migré vers les poumons et elle ne peut plus respirer qu'avec l'aide de sa bonbonne à oxygène qu'elle traine inlassablement avec elle. Elle ne va plus à l'école, sa vie sociale se désagrège et ses seules occupations sont la lecture et les réunions de cancéreux auxquelles elle se rend chaque semaine, essentiellement pour faire plaisir à sa maman. Patrick, qui mène ces réunions, est un ancien cancéreux qui s'en est sorti et leur inflige sa bonne parole. Il y a aussi Isaac, jeune homme qui souffre d'un cancer de l'œil et à qui risque bien de devenir aveugle. Et il y a Augustus, meilleur ami d'Isaac, venu le soutenir lors d'une séance. Ses beaux yeux bleus attirent aussitôt Hazel. Atteint lui-même d'un ostéosarcome, il est amputé d'une jambe. Entre eux deux, le courant passe aussitôt. Mais, Hazel se considère comme une grenade qui va tout détruire sur son passage et craint ainsi de faire du mal à tous les gens qui l'entourent. Elle, en sursis, ne guérira jamais de son cancer et lui, en rémission, va certainement vivre. Voilà nos deux étoiles contraires qui vont faire un bout de chemin ensemble, dans leur combat contre la maladie...



Ce roman est certes un roman sur la maladie, le cancer, les déceptions et la mort mais pas que... car, il y a aussi l'amour, l'amitié, les premières expériences amoureuses et les questionnements sur l'existence elle-même. Sans être larmoyant ni caricatural, ce livre est surtout une ode à l'amour et la vie. Les émotions, riches et profondes, sont palpables à chaque page. La plume de John Green est tout simplement magnifique. Mêlant à la fois les joies et les peines, l'humour et les larmes, la tendresse et la violence, il a su nous bouleverser et nous toucher du début à la fin. Il nous livre ici un roman fort, fantastique, intelligent, poignant et sensible qui sublime l'âme humaine, ses sentiments et ses émois.



Nos étoiles contraires... brillant !
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Nos étoiles contraires

💑Nos étoiles contraires où comment Roméo et Juliette de Shakespeare est dépoussiéré.💑





Hazel Grace, 16 ans n'a pas la vie d'une adolescente normale. Diagnostiquée à l'âge de 13 ans d'un cancer, Hazel sait qu'elle ne sera jamais une jeune femme, que ses poumons la noieront bien avant. Sa seule bouée d'espoir est un roman de Peter Van Houten : Une impériale affliction où l'auteur a réussi à retranscrire tout ce qu'elle éprouve au travers de ses personnages.

Lors d'une réunion de soutien, Hazel rencontre Augustus Waters. L'attirance entre eux est immédiate, mais Hazel, en raison du peu de temps qui lui reste à vivre, refuse de s'engager dans une relation et de blesser une autre personne. Pour Augustus, ce refus n'en est pas un pour lui. A l'aide de son charme incroyable, de sa gentillesse, de son amour, il va permettre à Hazel de réaliser son rêve.

Seulement.... les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent être....





WOUAHHHHHH !!! C'est le cri que j'ai poussé après avoir fermé ce livre. Que d'émotion, que de larmes versées, de mouchoirs usés.





De nombreuses critiques ayant déjà été publiées, je ne vais pas m'étendre, car tout a été dit. Je n'avais pas voulu le lire lors de sa sortie parce que 1) la couverture ne me plaisait pas 2) le sujet que je pensais négatif ne m'en donnait pas envie puisque je travaille dans un milieu médical et que je côtoie la mort régulièrement, 3) parce que je ne tenais pas à faire comme tout le monde. Au final, WOUAHHHHH ! Quelle claque, quelle leçon de vie.





Au final, une manière positive et superbe de parler de la maladie, de la mort. L'histoire est poignante et n'édulcore pas les réalités que provoquent les traitements. Mais, John Green ne parle pas ici de la maladie, mais de deux êtres vivants, aimant et humain. Sérieusement, à lire ou faire lire à un maximum de personne afin de leur donner une autre vision de la maladie.
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Nos étoiles contraires

Une pure gifle émotionnelle !



Ce livre est merveilleux, atroce, sublime, horrible. J'étais sceptique au début concernant cette histoire de cancer qui me semblait bien terne, mais ce roman est plein d'espoir. Malgré la tournure dramatique des événements, on referme le livre avec l'envie de profiter de la vie. Suite à cette lecture, on relativise, on se rend compte de notre chance inouïe.



« Je crois qu’on peut choisir dans la vie comment on a envie de raconter une histoire triste, et Augustus et moi avons choisi la manière drôle. »

Bien que le sujet du livre soit extrêmement triste, j’ai adoré l’humour qui se dégage de ce roman. Il m’a tour à tour, émue, touchée, amusée. Les personnages sont juste extraordinaires. Et pourtant, ils sont loin d'être parfaits. Auguste et Hazel m'ont fait tellement rire, avec leur ironie décalée, leurs envolées Shakespeariennes et surtout l'autodérision face à leur maladie. J'ai également beaucoup aimé Isaac. Ces trois êtres ont mis de l’amour, de la beauté et du rire dans leur existence rongée par la maladie.



Nos étoiles contraires n'est pas un simple livre sur le cancer, c'est avant tout un livre sur l'amour: l'amour entre deux êtres, l'amour de parents envers leur enfant, l'amour entre deux amis. Et l'amour de ces deux étoiles pour la vie.



Nos étoiles contraires est un livre déroutant. Tantôt drôle tantôt triste, il nous fait passer du rire aux larmes à chaque page! A de nombreuses reprises, j'ai lutté dans ma lecture tellement mes yeux étaient remplies de larmes, et l'instant d'après avoir un fou rire après avoir lu un passage. C'est vraiment un livre magnifique, tant par les personnages que par l'écriture. La plume de John Green est belle, authentique, toute en finesse, en métaphore et en philosophie. John Green nous dévoile ici tout son talent d'écrivain par ses textes philosophiques que l'on lit à travers Augustus, mais aussi Peter. Ces répliques superbes qui ponctuent le livre, ces répliques pleines de métaphores, de sous-entendus.... Dignes des plus grands. Dès les premières pages, j'ai été conquise par l'écriture, très directe et franche.



Et pour finir je partage avec vous cette très belle phrase d’Hazel qui je suis sûre marquera la lecture de chacun : "Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."

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Qui es-tu Alaska ?

Je viens de terminer le livre, j'écris donc cette critique à chaud.

Ma première impression : c'est à se demander si John Green est vraiment un adulte. Sa façon de soulever PILE les bonnes et grandes questions de l'adolescence... c'est incroyable. C'est le seul auteur que je connaisse qui soit capable d'écrire comme si c'était un adolescent, un vrai. Ses livres n'ont absolument rien à voir avec tous ces romans à la Twilight que l'on voit partout. Lui, il traite l'adolescence parfaitement, avec tous ces moments de folie, de découverte et surtout, surtout !, de questions. Il a cette sensibilité, tout en étant d'une réalité déconcertante... On ressort changé de ses livres, en se disant « Mais qu'est-ce que je suis superficiel(le) ! » et en continuant de l'être...



C'est le quatrième livre de John Green que je lis, le premier étant Nos étoiles contraires et qui je pense est inégalable. Ensuite, j'ai lu La face cachée de Margo puis Le théorème des Katherine, qui m'ont tous les deux moyennement plu. Je m'étais dit que je n'en relirai pas... et finalement j'ai lu Qui es-tu Alaska ?.

Alors, imaginez-vous une claque bien retentissante, qui fait bien mal et qui laisse une belle marque écarlate sur votre joue endolorie. C'est juste la sensation que j'ai eue en terminant les dernières lignes en italique...



Je n'ai même pas de mots pour décrire.

C'est... une explosion de sentiments, de naturel, de réalité. Un cocktail de personnages attachants tous différents et pourtant si identiques, d'une histoire triste et heureuse, de petits détails qui vous font rire et pleurer. Qui vous foutent les jetons.



L'histoire est racontée par Miles Halter, un jeune adolescent de 16 ans, qui s'apprête à vivre la plus belle année de sa vie. J'ai beaucoup aimé ce personnage. Il ne se prend pas pour un beau gosse (ce qu'il n'est pas), il est réaliste, il a de l'humour, il réfléchit et à travers ses yeux, on découvre les impressions de l'adolescence. L'amour, être énervé, rancunier, avoir peur, etc. Ensuite, il y a tout plein de personnages secondaires (enfin pas si secondaires que ça) qui interviennent, comme le Colonel, Alaska, Takumi ou encore Lara. Je les ai tous adorés, chacun pour des raisons différentes mais aussi pour une raison tout à fait identique : ils sont HUMAINS, il sont ADOLESCENTS. Malgré certains passages un petit peu ambigus, je les ai toujours compris.

J'aime bien aussi lorsque les auteurs glissent quelques phrases humoristiques dans leurs romans ; en fait, ce sont toutes ces petites touches de, de... d'humanité (désolée, je me répète) qui font que des livres sont VIVANTS (le passage lorsque Miles, euh pardon, le Gros, vomit sur Lara est plutôt pas mal !).

L'écriture est fluide, parfois un peu grossière (mais c'est normal, c'est une histoire d'ados, pas de vieux shnocks !) aussi bien qu'elle peut être assez soutenue parfois. Bref, on comprend tout... ou presque.



J'ai vraiment été retournée à la fin de la 1ère partie « Avant ». Parce que j'avais déjà deviné ce qui allait se passer, bien que je PRIAIS pour que ce ne soit pas ce à quoi je pensais. Eh bien pour une fois que j'aurais préféré ne pas avoir raison ! Je l'ai bien eu dans le coin-coin...

J'ai vécu l'histoire autant que les personnages, d'où l'art de John Green.



En résumé, ce livre est A LIRE. Il devrait être le prochain sur la liste pour être adapté au cinéma (je l'espère !). Cependant, malgré toutes les éloges que j'ai faites, je peux tout à fait comprendre que l'on n'apprécie pas. En fait, c'est aussi simple que ça : John Green, on aime ou on n'aime pas (bon le plus souvent, on aime !), il n'y a pas de « j'aime pas trop ».

Dans tous les cas, je serai ravie de discuter avec vous de ce que vous avez pensé de ce livre. ;)
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Nos étoiles contraires

Impossible de se voiler la face. Avec un tel résumé, on ne peut pas franchement s'attendre à une happy end. Au contraire, on se doute bien que ce livre risque de nous faire pleurer. En fait, on ne peut avoir peur que d'une chose : qu'il tombe dans le mélo. Mais d'un autre côté, on nous souligne tout de suite l'humour des deux protagonistes et leur projet plein de vie. Donc normalement, ça devrait aller.



J'ai commencé ce livre à peine je l'ai eu. Je ne m'attendais pas à recevoir une telle claque. Oui, ce livre est bon, très bon même. Une vraie perle. Non seulement il relate le quotidien d'Hazel, une adolescente atteinte d'un cancer incurable, mais il nous fait également part de ses espoirs, ses déceptions, ses rêves, ses attentes. Oui, car nous, on pourrait réduire Hazel à son cancer. Penser qu'il n'y a rien d'autre qui puisse la définir, rien à part ses douleurs lancinantes à la tête et dans la poitrine, sa bouteille d'oxygène, l'attention constante de sa mère, son groupe de soutien et ses séjours à l'hôpital. Mais Hazel est tellement plus. Hazel est une adolescente à la fois comme les autres et à la fois très différente. Elle qui a mûrit plus vite que les autres pour éviter d'être blessée ou pour éviter de les blesser est à la recherche de la même chose qu'un autre adolescent. Elle cherche à savoir qui elle est, elle veut réaliser ses rêves.

Et ne croyez pas que ses rêves, ses espoirs ne sont qu'en lien avec son cancer. Au contraire, on se rend très vite compte que même si le cancer d'Hazel l'empêche de faire beaucoup de chose, elle a beaucoup d'énergie et de volonté.



D'un autre côté, Hazel ne vit pas au pays des Bisounours. Elle sait très bien que sa maladie est incurable et que son espérance de vie est limitée. Elle sait qu'elle mourra probablement avant ses parents. Elle est très réaliste à ce sujet et on sent qu'elle s'est longuement questionnée avant de trouver les réponses qui lui conviennent.

Au détour d'une réunion d'un groupe de soutien, Hazel fait la connaissance d'Augustus. Un garçon un peu plus âgé qu'elle qui est en voie de RC (rémission complète), il est "sur la pente ascendante". Hazel est intriguée par ce garçon qui n'a pas peur de l'aborder, de l'inviter chez lui. Le courant passe bien entre eux, mais c'est un livre qui va les réunir. Plus précisément un projet qui va être tiré de ce livre. Eux qui ont la même vision sur leur maladie, qui ne veulent pas être réduit à leur cancer respectif, eux qui veulent profiter de leurs vies tant qu'ils peuvent encore ont décidé de partir en voyage à la rencontre d'un auteur.

Dans la préparation de ce voyage, on voyage entre deux Hazel : Hazel la cancéreuse qui assiste à des "réunion cancer", Hazel qui doit aller en soins intensifs en toute urgence mais aussi Hazel qui va faire du shopping, Hazel qui va au ciné, Hazel qui a des rendez-vous dans des sous sols pour jouer à des jeux vidéos, Hazel qui remonte le moral à ses amis... On ne cesse de voyager de l'une à l'autre et de s'émerveiller devant cette jeune fille. Oui, elle est forte et déterminée et c'est elle qui porte ce roman.

Grâce à elle on va rencontrer des personnages touchants, qui ont chacun leur propre histoire, leur propre combat. Qu'ils soient parents, amis, proches, atteints ou non d'un cancer, on vit à travers eux. Entre Patrick le rescapé, Isaac le futur aveugle, Karin l'amie sur qui on peut compter tous jouent un rôle dans cette histoire bouleversante.

Inutile de vous dire qu'on est loin du mélo, mais en même temps ce livre est très réaliste. C'est un roman très juste, très vrai.



Aux côtés d'Hazel et de Gus, j'ai espéré, j'ai souffert, j'ai ri, je me suis questionnée, j'ai pleuré, j'ai aimé, j'ai été déçue... en somme j'ai vécu.



Nos étoiles contraires est un roman magnifique qui ne peut que nous aider à grandir, quel que soit notre âge.
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Qui es-tu Alaska ?

Qui es-tu Alaska, c'est l'histoire de Miles, un jeune homme de 16 ans, qui n'a pas l'impression d'avoir vécu et décide donc de partir pour le pensionnat de Culver Creek, guidé par la citation de Rabelais : « Je pars en quête d'un grand Peut-Être. »

Là-bas, il rencontre le Colonel, son copain de chambre, Takumi, jeune japonais qui participe à leurs "blagues", les fameuses "blagues", qui ne sont autres que des canulars pour faire tourner les élèves riches et le proviseur en bourrique, Alaska, la reine de ces canulars, les weekendeurs, les élèves friqués autrement dit, l'alcool, le sexe, la clope, tout ça pas forcément dans le même ordre ... jusqu'à ce que tout bascule. Quelqu’un est mort. Comment ? Pourquoi ?



Qui es-tu, toi qui es en quête de la sortie de ton "labyrinthe de souffrance", et de la meilleure manière de tirer sa révérence ?



Alors là ... Je ne m'attendais pas à un tel déroulement. J’en ressors de cette lecture bouleversée ! Par les questions que l'on pose, sur la mort, sur la meilleure manière de mourir (vite et d'un coup). Nous nous demandons alors à quoi sert notre passage sur terre ? Si une vie peut réellement avoir un effet sur le monde ? Si les choix que nous faisons chaque jour comptent vraiment ? On sait que parfois, pour avancer, il faut savoir jeter un quart en arrière. Dans notre cas, quelques minutes suffiront ? Quelle trace laisse notre passage sur terre ? Est-ce qu’une seule vie peut vraiment avoir un effet sur le monde ?

Mais au final est-ce réellement important, après tout ? L'important, c'est d'avoir aimé et connu « la personne » avant sa mort . L'important, ce n'est pas la manière dont on meurt, la façon dont on sort de notre "labyrinthe de souffrance", mais la façon dont on vit cette vie qui qui nous désespère parfois, mais qu'on doit chérir plus que n'importe quoi au monde. Parce que l'instant d'après, on pourrait bien mourir ... sans avoir vécu. Et comme l’a dit Chuck Palahniuk : « On finit tous par mourir, notre but n'est pas d'être immortel, notre but est de créer quelque chose qui nous survivra. »



Qui es-tu Alaska est un de ces livres qui nous montre qu’il faut profiter de chaque moment de notre vie pour ne jamais baigner dans le regret et qu’il faut savoir utiliser le temps et ne point perdre une seconde. Car le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Et tous autant que nous sommes nous voulons plus du temps ; du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise… du temps !



"On a tous du chemin à faire mais la ballade en vaut la peine."

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Nos étoiles contraires

Ce livre devrait être lu par tous. Pourtant, au risque de passer pour une horrible sans cœur ou une insipide donneuse de leçons, je dois avouer qu'il n'a pas fait naître chez moi d'enthousiasme débordant...



Le sujet du cancer me touche depuis longtemps, pas dans mon corps (pour l'instant, et j'espère pour longtemps) mais par une amie d'enfance qui aurait pu s'appeler Hazel et qui est morte à 22 ans, par ma mère qui n'a plus qu'un poumon depuis presque 10 ans, par ma grand-mère avant elle, et beaucoup d'autres encore, copains, voisins ou vagues relations... Peut-être est-ce d'ailleurs parce que le cancer me touche trop que je n'ai pas réussi à croire à cette jolie histoire d'amour.



Car, jolie, émouvante et bien-pensante, cette histoire l'est sans aucun doute. C'est juste qu'elle sonne faux par moments, en tout cas pour moi. La version anglaise que j'ai lue met en exergue un commentaire élogieux de Marian Keyes, dont les livres m'ont souvent remonté le moral mais relèvent indéniablement de la chick-litt. De fait, 'Nos étoiles contraires' m'a fait l'effet d'être un peu la chick-litt du cancer, plus joli que nature, et c'est ce qui m'a dérangée.



Cela dit, je reconnais que j'ai été bouleversée par Hazel, son quotidien plein d'amour et de mauvaises émissions télé avec ses parents, ses angoisses quand elle a une nouvelle douleur, ses émotions lorsqu'elle rencontre Gus, son humour et sa volonté de vivre face à la maladie, son refus de n'être 'que' son cancer... Alors, je suis prête à oublier certaines invraisemblances ou scènes nunuches pour vous conseiller ce livre, en espérant qu'il change un peu les mentalités sur le cancer et les malades...
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Qui es-tu Alaska ?

Ma petite fille avait choisi ce livre pour en faire un compte - rendu en classe ( 4éme ) et , bien que " grande lectrice " , m'a avoué son peu d'enthousiasme face à cet ouvrage .Afin de l'aider dans sa démarche, ou tout de moins la " conseiller " en lui apportant mon point de vue , j'ai décidé de " suivre sa trace " et donc de partir à la découverte d'un roman qui , en temps normal , n'aurait jamais retenu mon attention . J'avoue avoir quelque peu " peiné " . Loin de moi l'idée de nier l'intérêt de ces écrits mais , vraiment , je ne vois que peu de motifs de me satisfaire . Je vous avoue que , si ce n'est la contrainte morale que je m'étais fixée, j'aurais depuis longtemps interrompu ma découverte. L'action se déroule sur un campus, met en présence des jeunes gens d'horizons différents qui vivent des " histoires sentimentales " relatées avec un peu trop de détachement , jusqu'à ce que se produise " l'événement " qui va nous faire passer de " l'avant à l'après " sans que le " morne intérêt ne s'en trouve modifié " . Bref , je me suis franchement ennuyé â côtoyer des personnages assez ternes dont les seuls actes se résument à des relations trop compliquées pour s'avérer un tant soit peu intéressantes. Je trouve également que le langage utilisé a , pour le " vieux " sexagénaire que je suis , franchi à plusieurs reprises , la ligne rouge et atteint un niveau d'indécence un peu trop grand à mon goût . Sans doute suis je d'une autre génération, ce que je reconnais et assume bien volontiers , mais je ne me suis vraiment pas reconnu dans ces écrits et , pire , je ne les cautionne pas vraiment . Je m'étonne un peu que des CDI les mettent de la sorte " en avant " , mais , je le répète, je suis d'une toute autre génération. J'ai terminé ce livre " mort d'ennui " et bien incapable d'en tirer un débat riche avec ma petite fille . C'est elle qui a choisi ce livre , elle ne semble pas vraiment y " trouver son compte " ce qui , au final , est pour moi assez réconfortant. Je ne note pas , fidèle à mes convictions qui me poussent au respect de tous les auteurs et au droit des lecteurs d'aimer ou pas , personnellement je n'ai pas aimé mais ...si j'ai mes raisons , je ne prétends pas avoir raison .Nos ados sont des lecteurs souvent fort avisés , des personnes " en construction " qu'il ne faudrait pas prendre pour des "lecteurs de second rang " et en profiter pour leur fournir de la littérature de qualité discutable . Ce n'est que mon humble avis . La rigueur m'a toujours paru nécessaire, voire indispensable , elle ne me semble vraiment pas au rendez - vous .
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Nos étoiles contraires

Deux jeunes gens font partie d'un groupe de paroles où ils tentent d'évacuer leurs angoisses. Ils se plaisent beaucoup.



Nous sommes, durant ce récit, les témoins attendris d'une relation forte entre une très jeune fille intelligente, brillante, sensible Hazel et un garçon subtil,Augustus « conscient de son potentiel de séduction », éperdument amoureux. La littérature vient conforter leurs échanges déjà très nourris. Si je m'arrêtais là l'histoire serait merveilleuse seulement voilà ! la maladie s'impose lourdement, sournoisement, irrémédiablement, violemment et chaque instant banal en d'autres circonstances devient fragile et essentiel.



Hazel Grace souffre d'un cancer du poumon. Augustus Waters a un ostéosarcome qui a déjà fait des ravages en le privant d'une jambe.



« Sans souffrance comment connaître la joie ? » Nous vivons avec Hazel et Augustus cette alternance de « moments géniaux et de moments terribles » les premiers étant injectés un peu comme pour combattre l'effet désastreux des seconds. Ils maitrisent leur situation avec dignité, courage et ce qu'il faut d'humour pour rendre cette situation gérable pour l'entourage. L'humour toujours présent donne à ce roman ce qu'il faut de légèreté, de dérision, pour regarder la maladie en face.



D'autres personnages très attachants se baladent entre les lignes : Isaac, qui vient de perdre la vue,

Peter van Houten toujours une bouteille de whisky à portée de main. Les parents de tous ces jeunes qui, bon gré mal gré, sont obligés de garder le sourire, et qui tiennent leurs enfants très fort contre eux tandis que les vagues déferlent !



Nombreux sont les témoignages qui démontrent la lucidité incroyable des enfants ou adolescents atteints d'un cancer. Leur incroyable maitrise. Cette maturité acquise dans l'urgence, ce bouleversement émotionnel qui fait passer ces jeunes de la sidération à la révolte, au désespoir et à l'amour de la vie est très courante semble-t-il. Chloé cette jeune Rennaise ne disait-elle pas au journaliste venu la voir : « J'aime ma vie. J'aime ma vie tout court. Maintenant je l'aime. Je m'en suis rendue compte. » Et Alice, cette jeune britannique de 15 ans n'a eu de cesse de rêver…..nager avec les requins, aller au Kenya, changer de coiffure. Et je pourrais continuer à décrire des témoignages



Ce récit sensible, drôle souvent, bien senti toujours, peut être lu à partir de 13-14 ans. Nous lisons à la fois le tremblement de terre bouleversant le corps et l'esprit de ces jeunes héros, et la conscience qui les anime de vivre l'instant, de le vivre le mieux possible. Un roman sur leur courage étonnant. Un roman juste.



Je retiens une phrase d' Hazel s'adressant à Augustus :

« Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités ».

Et si le secret d'une vie pleinement réussie ne se résumait en ces mots ? Offrir ou s'offrir une éternité dans un nombre de jours limités.





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Nos étoiles contraires

Je l'ai lu sur les conseils de ma fille qui a adoré. J'étais au départ dubitative : des ados cancéreux qui tombent amoureux...

Mais j'avais tort. C'est le contraire d'une bluette, émouvant mais pas trop, vraiment excellent. Les personnages sont attachants et humains, l'écriture agréable, des dialogues drôles. J'ai ri , j'ai pleuré, c'est un livre magnifique, que je conseille à tout le monde.
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Nos étoiles contraires

Je me suis sentie un peu inquiète avant de commencer ce roman, le sujet des enfants malades pouvant s'avérer révoltant, dérangeant et propre à vous mettre le moral à zéro. Mais très vite l'auteur présente des protagonistes qui vivent une histoire d'adolescents à leur manière, des adolescents que la maladie a poussé à mûrir et à envisager leur vie différemment. Le roman s'articule autour d'une belle histoire d'amour : celle d'Hazel et d'Augustus, obligés de vivre le moment présent , ce qui peut paraître révoltant pour le lecteur qui aurait envie d'envisager un avenir pour eux, mais non, la vie en a décidé autrement.

Je me suis demandé ce qui fait la force de ces deux êtres : leur maturité face à un karma sur lequel ils ne peuvent agir, les autres personnages qui montrent la maladie sous d'autres facettes : Katleen, l'amie d'Hazel, qui s'adresse à elle comme s'il n'y avait pas de maladie et qui vit sa vie d'adolescente ordinaire, la maman d'Hazel, protectrice, ayant du mal à faire le deuil d'une enfant condamnée, jusqu'à l'odieux Peter Van Houten, écrivain alcoolique replié sur lui même et qui leur réservera un accueil bien peu délicat.

Ce sujet pouvait tourner au morbide, et la façon dont il est traité est admirable : humour noir de la part des héros eux-mêmes, volonté de ne pas s'identifier à la maladie, projets à court terme, petites joies faites de peu de choses, refus de se lamenter... On se sent tout petit !!!



Un très beau roman que je conseille !
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Qui es-tu Alaska ?

A quoi pense-t-on quand on est adolescent ? On pense que l’on est adulte…



Mais replongeons-nous quelques secondes dans cette période de transition pleine de naïveté, le cul posé entre mal naitre et mal être, l’un étant souvent responsable de ton invincibilité, l’autre de ton envie de crever ta misère sociale au fond de ta solitude…



« Fuck you so much bande de pédés… » (Pédé à cette époque en travaux = les autres glands du trou-de-balle-oune = adultes)



Tu veux tâter de l’hormone la rouquine ? Un cul à damner ses seins qui manquaient d’ambition, elle au premier rang, moi en train de papoter avec les potes sur un sujet très philosophique se rapportant très exactement à deux choses : Nichons & minous… Et suivez mon regard les chaudasses…. Mais surtout à son boule…



Comment faire pour mettre fin à mes soirées de branlette en l’air ? Époque tyrannique pour mon entre jambes qui rougissait sous mes mains cornés d’un quotidien bancal ? Ô comme la vie est belle ornée de grâce… en route folie, il est temps de commencer à essayer…



« À poils les meufs, j’arriveeeeeeeee… »



C’est provoquer les interdits, tester les limites de l’irrationnel à pieds joints, maitre de cette roulette russe qui me défie, j’appuie sur le hasard et je bascule dans la raison ou le mépris, le mépris d’un monde qui m’échappe, l’adolescence est soupe au lait, oscillant entre euphorie et acné de sa mère la pute :



« Je sors pas comme ça, bordel je suis défiguré, laissez-moi crever bande d’infâmes handicapés de l’adulterie, ou je vous enfume aux deux feuilles, je vais me bourrer la gueule jusqu’à plus vomir et fuguer jusqu’à retrouver ma détresse de gosse »



« Maman, Papa je vous hais-me, aimez-moi à vous comprendre, perchés dans votre raisonnable qui m’ennuie, la vie n’est qu’un canular dont je suis le héros, déchu, incompris, la blague mon exutoire à petits chattes… ce faux semblant qui vous berne dans votre incompréhension, vous chiez des points d’interrogations quand je pleure à l’aide, et quand je me marre de cette fragilité que personne ne nous comprend, ou si peu… »



Je veux la rouquine, son cul et sa copine, je veux rouler à tombeau ouvert, je veux m’enivrer d’adrénaline, dormir jusqu’à plus d’heure, fumer à perdre haleine, picoler jusqu’à l’oubli… tituber, tripoter, je veux rire et pleurer, embrasser cette vie qui m’en lasse et m’étouffe dans la joie et la folie…



Mais des fois j’ai peur, j’ai le cœur qui tremble, c’est parfois si glauque, et parfois si beau, que je m’y perds... Dans cette débauche de détresse heureuse de découvertes, je construis ma sagesse d’illusions en désillusions, je bifurque à gauche ou à droite sans me soucier du pourquoi, l’expérience me guide dans cette violence qui s’adoucit avec le temps qui s’éclaire sur le sens de toute cette merde...



Voilà c’est tout ça à la fois je crois… Bonne lecture les copains…
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Qui es-tu Alaska ?

Je ne peux me résoudre à qualifier cet ouvrage de "livre pour adolescents" car je dirais qu'il n'y a pas d'âge pour le lire et pas d'âge non plus pour être bouleversé par le récit que nous livre ici John Green. Pourquoi suis-je convaincue de cela ? Tout simplement parce que nous sommes continuellement à la recherche de ce "grand Peut-être" et qu'en même temps, nous continuons, jour après jour, inconsciemment ou pas, à chercher la sortie de ce labyrinthe de souffrances. N'est-il pas vrai qu'en tant qu'être doués de raison, et ce, que l'on ait seize, trente, quarante, cinquante ou soixante-dix ans, nous continuons à nous poser cette éternelle question : qu'y a-t--il après ? Après quoi ? Eh bien, comme dans ce livre, après la mort ? Bien que celui-ci se centre sur la mort de l'une des protagonistes, Alaska, cela revient à nous poser ma question une énième fois, encore et encore, sur notre propre mort.



Culver Creek, un pensionnat en Alabama, c'est là qu'à décidé d'aller Miles Halter, notre jeune héros. Pourquoi ? Pour chercher son grand Peut-être à lui. Peut-être que là-bas au moins, il aura enfin des amis et en un sens, c'est ce qui va lui arriver de mieux mais aussi l'anéantir. C'est génial d'avoir des potes, surtout lorsque l'on a seize ans mais cela peut aussi faire mal parfois car à force de s'attacher, il arrive que l'on se prenne des claques dans la figures et celle que va recevoir Miles, surnommé "Le gros" malgré qu'il soit maigre comme un clou, est des pires qui soient. il y aura un Avant et un Après Alaska, la fille dont il va tomber raide dingue amoureux et il est loin d'être le seul car Alaska est en quelque sorte une star à Culver Creek même si elle a déjà un copain, Jake, plus âgé qu'elle et qu'elle soit donc la plus expérimentée dans le domaine des relations amoureuses et de tout ce qui touche au sexe d'ailleurs. Parmi la bande de Miles se trouvera bien évidemment son colloc de chambre, "le Colonel" (Chip de son vrai prénom), Takumi (un étudiant japonais) et enfin Lara (une autre étudiante étrangère). A eux cinq, ils formaient une bande éclectique, inséparable, prête à faire les quatre cents coups mais comme je le disais, il y a un un "avant" et un "après" et dans l'après, quelque chose s'est brisée entre eux, si bien que le Colonel et le gros se retrouvent à faire cavaliers seuls. Dans quel but ? Pourquoi ce changement radical ? Pour résoudre un mystère qui ne demandait pas forcément à être résolu mais ils en avaient besoin. Ce n'est pas dit qu'ils se sentiront mieux après mais disons qu'ils apprendront à vivre avec parce qu'il le faut, parce qu'ils n'ont pas le choix et qu'il faut bien continuer à avancer dans ce grand labyrinthe qu'est la vie tout simplement !



Un ouvrage frappant, bouleversant et extrêmement bien écrit. Aussi, si ce n'est pas déjà fait, je ne peux que vous en recommander la lecture et le faire découvrir autour de vous car dans la vie, même si nous avons l'impression d'être seuls, nous pouvons au moins savoir que nous ne le sommes pas avec cette question : Pourquoi vivre si celle-ci est semée d'embûches, de souffrances et qu'elle n' a qu'une issue possible ?
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Nos étoiles contraires

Hazel a seize ans mais pas toute la vie devant elle. Atteinte d'un cancer des poumons, elle vit grâce à une oxygénothérapie qui réduit sa vie sociale à ses parents. Ses seules sorties indépendantes sont consacrées à des séances de paroles avec d'autres adolescents malades. Là où elle croise Augustus qui devient son confident et son grand amour.



Deux adolescents atteints d'un cancer, voilà de quoi faire pleurer dans les chaumières, et craindre le mélo. Mais l'histoire de John Green est touchante. Parce que la profondeur émotionnelle de deux êtres jeunes qui s'aiment et souffrent, ne peut laisser indifférent. Parce que l'intensité de leurs émotions, exprimée avec naturel et sans tabou, est émouvante et sonne juste.



Hazel et Augustus profitent de chaque instant et cherchent un sens à leur vie, ils savent leur temps compté. Hazel et Augustus, des personnages, beaux et forts, profondément humains et... vivants, auxquels on ne peut que s'attacher.

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Nos étoiles contraires

Je crois réellement qu'il y a des moments où l'on doit lire certains livres et d'autres, durant lesquels il vaut mieux s'abstenir. Bien que j'ai acheté cet ouvrage presque aussitôt après sa parution, je ne l'ai pas lu tout de suite parce que je savais que je n'étais pas prête. Sachant en gros de quoi l'histoire traitait et sachant que j'allais rentrer en Centre de rééducation pour la pathologie qui m'affecte, j'ai préféré attendre et je sais maintenant que j'ai bien fait. Rajouter une 972 ème critique à cet ouvrage, quel intérêt ? Et pourtant, je ne peux m'empêcher d'y rajouter une couche...



L'histoire de ces deux adolescents, Hazel Grace (comme l'appelle Augustus bien que son vrai prénom soit Hazel tout court, comme elle s'entête dans un premier temps à le lui rappeler) et Augustus (dit Gus) sont deux personnages extrêmement attachants. Tous deux adolescents et tous deux atteints d'un cancer, ils savent que leur passage sur Terre sera bref mais sont cependant bien déterminés à continuer leur bataille jusqu'au bout pour, ne serait-ce que profiter les rares moments où ils sont ensemble. Je me suis beaucoup identifiée au personnage d'Hazel car, tout comme elle, l'auteur que j'idolâtre, (pour moi, il s'agit de Truman Capote et non pas Peter van Houten) a lui aussi laisser un livre inachevé et, tout comme elle, j'aurais aimé savoir comment il comptait le terminer. Cependant, je sais quel caractère il avait et qu'il était lui aussi alcoolique et je suis donc par conséquent, "ravie" qu'il soit mort (l'année de ma naissance qui plus est) car ainsi, aussi improbable soit le fait que cette rencontre ait pu avoir lieu un jour s'il était toujours en vie, je sais qu'au moins, il ne me décevra pas !

Une histoire d'amour intense et extrêmement pure entre ces deux adolescents qui n'avaient rien demandé à la vie mais à qui tout à été pris, jusqu'au droit d'espérer...l'espoir d'une rémission, celui de ne plus souffrir, celui de ne pas être une charge pour leurs parents et tant d'autres choses encore...



Un roman extrêmement dur et pourtant, si beau ! A découvrir et à faire découvrir ! Bref, une véritable perle !

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Nos étoiles contraires

Nos étoiles contraires, c’est l’histoire d’Hazel et d’Augustus. Ils se rencontrent dans un groupe de soutien pour cancéreux. Elle a 16 ans et un cancer de la thyroïde dont les métastases ont migré vers les poumons. Condamnée à plus ou moins brève échéance, elle s’accroche sans se plaindre. Lui a eu une tumeur osseuse sur une jambe et a dû être amputé. Semble depuis en rémission. Pas envie de vous en dire beaucoup plus mais sachez juste qu’entre eux, le courant va tout de suite passer. Sachez aussi qu’il est question d’un livre et d’un écrivain antipathique en diable. Sachez pour finir que Nos étoiles contraires est un petit bijou.



C’est un bijou parce que les malades que l’on rencontre sont des jeunes gens avant tout. Certes ils souffrent dans leur chair et ont plus souvent qu’à leur tour le moral dans les chaussettes. Mais ils font preuve d’une belle lucidité, d’une bonne dose d’humour et d’une délicieuse répartie. Et puis ils envisagent l’amour pour ce qu’il devrait toujours être : quelque chose de simple et de léger, une évidence face à laquelle il ne sert à rien de résister. Et c’est aussi et surtout un bijou parce que John Green n’a pas l’indécence de nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu’à la fin une issue favorable est possible. Tout cela sans aucun pathos. Je pourrais ajouter que j’ai aimé ce vieux salopard de Van Houten comme j’ai aimé la dignité des parents d’Hazel, leur approche « intelligente » et tellement touchante de la maladie de leur fille. En fait je crois que j’ai toute aimé, la finesse du propos, ces personnages incarnés à la psychologie tellement bien construite que je ne suis pas près de les oublier. Nombreux sont ceux avant moi à avoir qualifié ce texte de « lumineux ». Je crois que c’est tout à fait ça.



Non, je n’ai pas pleuré en refermant ce livre. Pas même un sanglot dans la gorge. Il n’empêche. Cette magnifique histoire m’a touché, m’a secoué, m’a fait sourire, m’a profondément ému et a fendu le cœur de pierre que l’on me prête (à juste titre) depuis des années. Un livre dont il ne faut pas avoir peur malgré le terrible sujet qu’il aborde. Un livre que je n’ai pas fini de prêter, assurément.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Qui es-tu Alaska ?

Un portrait très juste de l'adolescence.

Miles va étudier dans un nouveau pensionnat loin de chez lui. Il va s'y faire de nouveaux amis, et être fasciné par Alaska, une fille énigmatique. Le suspense est présent jusqu'au dénouement.

Très prenant et émouvant, une lecture qui ne laisse pas indifférent.
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Nos étoiles contraires

Chers amis de Babelio, je lance un appel au secours ! J'ai besoin de votre avis.

Voici les faits.

J'ai refermé ce livre il y a quelques jours, et je ne vais pas me joindre au concert de louanges que j'entends résonner un peu partout.

Pourquoi n'ai-je pas été émue, éblouie, transportée comme annoncé ? La quatrième de couverture prévenait pourtant : "On rit, on pleure, et on en redemande". Et c'est, au vu des différents avis que je lis, ce qu'ont fait la plupart des lecteurs. Mais pourquoi pas moi ?

Serais-je déjà devenue une de ces mémés grincheuses et sans coeur que plus rien n'émeut et qui passent leurs journées à bougonner ? J'ai peur !

Voyons ça de plus près.

Hazel a seize ans, Gus en a dix-sept, ils sont tous deux frappés par le cancer. Comment ne pas être émue par ces ados attachants, victimes avec d'autres amis d'une cruelle et injuste loterie médicale ? Bien sûr qu'ils m'ont attendrie ces deux tourtereaux, je ne suis pas insensible tout de même. Mais leur histoire n'est pas crédible pour deux sous, et le roman tout entier, non plus.

Hazel et Gus ont des réflexions, des réactions, des comportements qui sont d'une maturité totalement invraisemblable, ce qui fait que du début à la fin, je n'ai jamais pu croire en leur histoire. Aucune scène n'a trouvé grâce à mes yeux, rien ne m'a semblé juste.

Attention, la fantaisie et l'invraisemblance ne me dérangent pas en soi : je suis une fan absolue de L'écume des jours. Mais ici, on a une histoire qui veut "faire vrai", mais qui "fait faux" de bout en bout. du moins, voilà mon avis.

Pour nuancer, et pour être tout à fait honnête, j'ajouterais que la lecture n'est cependant pas désagréable du tout. Il y a même quelques bons ingrédients.

Le livre préféré d'Hazel, "Une impériale affliction", est une bonne trouvaille : le titre à lui seul vaut son pesant d'or, et les extraits sont très drôles au second degré. Quant à son auteur, ridicule à souhait, il m'a vraiment fait rire.

Pour conclure, je pense que si j'avais lu Nos étoiles contraires à quatorze ans, je l'aurais adoré. Mon petit coeur de midinette aurait palpité à chaque page, aurait chaviré devant l'histoire d'amour entre Hazel et Gus, bref, j'aurais totalement approuvé que Time Magazine écrive que "ça frôle le génie". Mais je n'ai plus quatorze ans, et je n'ai vu dans cette histoire qu'une petite bluette pour adolescents, et pas de quoi faire chavirer mon gros coeur d'adulte.

Alors que pensez-vous de mon cas ?
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