A midi, Samantha était affamée et vidée. Elle n'était pas fatiguée d'avoir lu et étudié pendant des heures d'épais contrats, d'avoir tenté d'impressionner ses supérieurs, d'avoir peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas devenir associée. Elle avait vécu ces tourments pendant trois ans. Cette fois, c'était le choc émotionnel qui l'avait épuisée, celui de voir aux premières loges la souffrance humaine, des gens acculés, qui avaient désespérément besoin d'aide.