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Citations de John Grisham (751)


Après toutes ces semaines à ne manger que pour survivre, Jackie avait perdu les quelques kilos en trop qu'elle avait gardés depuis son dernier accouchement, six ans plus tôt. Pour perdre du poids, elle n'aurait recommandé à personne le chagrin. Pour l'instant, c’était le seul point positif de ce long cauchemar mais, quand elle se regardait dans la glace, l’évidence était là : elle n'avait pas été aussi mince depuis longtemps. Aujourd'hui, à trente-huit ans, elle faisait le même poids qu'à son mariage et elle aimait revoir la courbe de ses hanches. En revanche, elle avait toujours les yeux rouges et enflés à cause des larmes, et avait hâte que ça s’arrête.
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— Les romans à suspense ? Les thrillers ?

— Bof aussi. Je ne sais pas faire des histoires compliquées.

— L’espionnage, le monde des barbouzes ?

— Je suis bien trop girly pour ça.

— Et les récits d’horreur ?

— Vous plaisantez ? Dès qu’il fait nuit, j’ai peur de ma propre ombre !

— Les histoires d’amour ?

— Je n’y connais rien !

— Le porno ?

— Je suis encore vierge !

— De toute façon, le porno ne se vend plus, intervint Bruce. On a tout ce qu’on veut en ligne.

Myra poussa un gros soupir.

— Les temps changent ! Il y a vingt ans, Leigh et moi on savait faire, chaque page te mettait en transe ! Et la science-fiction ? L’heroic fantasy ?

— Je n’y ai jamais touché.

— Le western ?

— J’ai peur des chevaux.

— Les intrigues politiques ?

— J’ai peur des politiciens.

— D’accord. Vous êtes donc condamnée à écrire des histoires sur des familles en vrac. Alors au boulot ! Mais on attend des progrès !
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Pete avança d'un pas, pointa son Colt sur le pasteur et pressa la détente. En ancien tireur d'élite, il savait manier toutes les armes à feu et avait tué beaucoup d'hommes à la guerre. Bien trop à son goût... Et il avait passé sa vie à battre les bois pour chasser du gros comme du petit gibier. La première balle transperça le cœur, la deuxième aussi. La troisième perfora le front, juste au-dessus du nez.
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Les Dark n'étaient abonnés à aucun journal local. Ils n'avaient pas mis les pieds dans une église depuis dix ans, si bien qu'ils n'étaient pas au fait des rumeurs.
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L’épisode, d’une durée de vingt-quatre minutes, avait été enregistré par un petit magnétophone caché dans le sac à main de la jeune femme. Les deux fois où le visage de Nicholas était apparu sur l’écran, l’enregistrement avait été étudié par les avocats et les experts. Le rapport figurait dans le dossier, six feuillets dactylographiés des observations de la jeune femme, allant des chaussures de Nicholas (des Nike usagées) à son haleine (chewing-gum à la cannelle), en passant par son vocabulaire (niveau études supérieures) et la manière dont il avait tenu la cigarette. À son avis, et elle avait de l’expérience en la matière, il n’avait jamais fumé.

Ils avaient écouté la voix bien timbrée, le boniment du vendeur, le baratin du charmeur ; il leur avait plu. Il était intelligent et n’avait pas le tabac en aversion. Ce n’était pas le juré idéal, mais il pourrait assurément faire l’affaire.
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Hundreds of inmates, all in prison whites, are killing time as guards look down from a tower.
Young and black, almost all of them. According to the numbers, they're in for nonviolent drug offenses. The average sentence is seven years. Upon release, 60 percent will be back here within three years.
And why not ? What's on the outside to prevent their return ? They are now convicted felons, a branding they will never be able to shake. The odds were stacked against them to begin with, and now they're tagged as felons, life in the free world is somehow supposed to improve ? These are the real casualties of our wars. The war on drugs. The war on crime. Unintended victims of tough laws passed by tough politicians over the past forty years. One million young black men now warehoused in decaying prisons, idling away the days at taxpayer expense.
Our prisons are packed. Our streets are filled with drugs. Who's winning the war ?
We've lost our minds.
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Ce n'était pas la première fois que Ned Becker , tombait de son escabeau. Cinq ou six ans auparavant il avait renversé le sapin dans sa chute , brisant des ornements auxquels Jude tenait comme à la prunelle de ses yeux.(P40)
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Que voulez-vous savoir , pour ça je n'ai pas de secrets. Elle en doutait fortement.
Les questions se bousculaient dans sa tête : qu'est-il arrivé à votre père ? A quel point êtes-vous séparé de votre femme ? Vous la voyez souvent ? ( P137)
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Chez les Boone, il y avait des pendules partout, preuve manifeste qu'ils étaient des gens organisés.
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Toutes ces femmes et tous ces enfants sont des étrangers pour moi. Ils se rassemblent ici aujourd'hui parce que je suis en train de mourir et qu'il est l'heure de partager l'argent.
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Tandis que le personnel médical faisait de son mieux pour traiter Ron, les surveillants s'amusaient à ses dépens. Pour se distraire quelques matons jouaient avec l'interphone tout neuf de l'unité H. Chaque cellule était reliée par un appareil de communication intérieure à la salle de contrôle, un gadget de plus pour permettre aux surveillants de rester aussi loin que possible des détenus. Pas assez loin, encore.
- Ron, c'est Dieu, lançait en pleine nuit une voix sépulcrale. Pourquoi as-tu tué Debbie Carter ?
Un silence, puis les surveillants se mettaient à ricaner quand ils entendaient hurler à travers la porte.
- Je n'ai tué personne ! Je suis innocent !
Sa voix rauque et grave se répercutait dans le couloir sud-est, déchirant le silence de la nuit. La crise durait une heure ; elle empêchait les autres détenus de dormir mais amusait beaucoup les matons.
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— C’est quoi, sa maladie ?
— Aucune idée. Être une femme, je suppose. C’est un monde d’hommes, Joel, n’oublie pas ça. Si un mari influent considère que sa femme est instable, dépressive et que ses hormones lui jouent des tours, il peut la faire enfermer pour un certain temps.
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Mais un an d’incarcération pour un innocent, c’est carrément un miracle. Combien de gars restent enfermés à tort pendant des décennies ? Des milliers. Mais c’est une autre histoire.
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«  Quand j’avais le journal , vers 1975, un type avait publié un livre sur les lynchages .
: entre 1882 et 1968, trois mille cinq cents Noirs ont été lynchés aux Etats- Unis.
Mille trois cents Blancs aussi, mais dans leur grande majorité , c’étaient des voleurs de chevaux du temps du Far West.

À partir de 1900, il n’y a plus eu ____quasiment___que des Noirs à être pendus ou massacrés à la sauvage, dont des femmes et des enfants. »
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Pour les tueurs en série et les assassins qui tuent leurs victimes à coups de hache, le couloir de la mort est un cauchemar. Pour un homme innocent, c'est une vie entière de torture mentale que l'esprit humain n'est pas prêt à endurer.
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A midi, Samantha était affamée et vidée. Elle n'était pas fatiguée d'avoir lu et étudié pendant des heures d'épais contrats, d'avoir tenté d'impressionner ses supérieurs, d'avoir peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas devenir associée. Elle avait vécu ces tourments pendant trois ans. Cette fois, c'était le choc émotionnel qui l'avait épuisée, celui de voir aux premières loges la souffrance humaine, des gens acculés, qui avaient désespérément besoin d'aide.
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Tu as entendu parler d'un médicament contre le cholestérol appelé le Krayoxx?
- Ouais, ouais, ma femme en prend.
- Eh bien, Oscar, il tue.
Oscar ne put s'empêcher de sourire, puis il se reprit.
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David était admiratif. Sa propre grand-mère, qui avait quatre-vingt-douze ans, était attachée à son lit dans une maison de retraite, absente de ce monde. Et cette magnifique vieille dame s'alcoolisait avant le déjeuner!
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David n'avait aucune envie de demander au jury de montrer de la compassion pour sa cliente, Iris Klopeck, mais il eut été malvenu de ne pas le faire, dans la mesure où il avait assisté à toutes les audiences. De retour au pupitre, il commença par remercier les jurés pour leur patience. Puis il confessa que c'était son premier procès et que ce n'était pas lui qui aurait dû plaider. Les circonstances en avaient décidé autrement et il s'en voulait de ne pas avoir pu faire mieux.
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Le cœur de Theo battait la chamade. Il rejeta ses couvertures et s'assit sur son lit. Mrs Duffy n'avait que deux ans de moins que sa mère. Qu'éprouverait-il si sa mère était agressée de manière aussi sauvage?

Si le jury déclarait Mr Duffy non coupable, il s'en sortirait, littéralement. Theo connaissait par cœur la double incrimination : l'État ne pouvait pas rejuger quelqu'un si le jury le déclarait non coupable une première fois. Comme il n'y avait pas d'autre s suspects, le meurtre resterait non résolu.

Mr Duffy toucherait son million de dollars. Il continuerait à jouer au golf. Il se trouverait sans doute une nouvelle jolie femme.
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