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Citations de John Grisham (751)


À 11 heures il se félicita car il était maintenant capable de facturer 800 dollars au client rien que pour tourner en voiture.
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Ils avaient été réduits en esclavage par les mineurs, les éleveurs et les barons du caoutchouc. Ils avaient été chassés de leurs terres ancestrales par n’importe qui possédant assez de fusils. Ils avaient été brûlés sur des bûchers par des prêtres, traqués par des armées et des bandits, leurs femmes violées à l’envi. Ils avaient été massacrés en toute impunité. À chaque étape historique, qu’elle soit cruciale ou insignifiante, quand les intérêts des natifs brésiliens étaient entrés en conflit avec ceux des Blancs, les Indiens avaient perdus.
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Il étouffa un petit rire en se représentant Nora en train de se déshabiller entre les parois minces comme du papier à cigarette des cabines et de s'introduire dans le BronzeMat.( P71)
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Le juge Henry considérait la foule massée en rangs serrés devant toute la façade du palais de justice. Pas un visage blanc, nulle part, sauf ceux des journalistes. C'était une foule noire en colère. Les Blancs se cachaient, et ne compatissaient pas. Sa ville était scindée en deux, une fracture à laquelle il aurait cru ne jamais assister.
- Dieu nous vienne en aide, marmonna-t-il à mi-voix.
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C'est simple : on ne fête pas Noël. On met l'argent de côté, on le garde pour nous. Pour une fois. On ne dépense pas un sou pour la nourriture qu'on ne mangera pas, des vêtements qu'on ne portera pas, des cadeaux dont personne n'a besoin. Pas un fifrelin. C'est un boycottage total, Nora. Nous boycottons Noël.
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Les chaînes de télévision locales diffusaient des flashes toutes les demi-heures. A ce rythme effréné, elles n’avaient généralement rien de nouveau à présenter, juste un journaliste au bord de la rivière répétant à peu près ce qu’il avait déjà dit plus tôt.
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And until we can see each other as equals, justice is never going to be even-handed. It will remain nothing more than a reflection of our own prejudices.
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Cinq minutes s’écoulèrent sans que Sam et Adam échangent la moindre parole. Adam se tourna un instant vers les avocats à l'autre bout de la pièce. Ces deux-là se trouvaient maintenant à côté du plus célèbre détenu du quartier des condamnés à mort, celui qu’on allait gazer. Ils ne pouvaient s’empêcher de lui jeter des coups d’oeil curieux ainsi qu’à son avocat.
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Ainsi meurent les citoyens dépourvus d’assurance-maladie. Dans une société qui foisonne de médecins tous plus riches les uns que les autres, d’hôpitaux flambants neufs, de gadgets médicaux ultramodernes, dans cette pépinière de prix Nobel, la mort lente d’un Donny Ray privé de soins est extravagante, inique, scandaleuse. On aurait pu le sauver. Il avait le droit, un droit absolu, indiscutable, d’être pris en charge par Great Benefit quand il a contracté sa terrible maladie. Au moment où on a diagnostiqué la leucémie, il était couvert par une police d’assurance que ses parents avaient honnêtement payée. Great Benefit était tenue, contractuellement, de couvrir son traitement. Un jour, bientôt j’espère, je rencontrerai la personne responsable de sa mort. Qui que ce soit, modeste sous-fifre obéissant aux ordres, ou vice-président donnant les ordres. Je voudrais pouvoir prendre maintenant une photo de Donny Ray et la montrer ce jour-là à cet homme ou à cette femme pitoyable.
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Théodore Boone, qui était fils unique, prenait son petit déjeuner tout seul. Son père, un avocat très occupé, avait l'habitude de partir chaque jour dès 7 heures et de retrouver des amis, toujours au même snack du centre-ville, pour échanger des nouvelles. La mère de Théo, elle aussi avocate et elle aussi très occupée, essayait de perdre cinq kilos depuis dix ans et s'était persuadée que son petit déjeuner devait se limiter à prendre un café en lisant le journal. Théodore mangeait donc seul dans la cuisine, céréales au lait froid et jus d'orange, un oeil sur la pendule. Chez les Boone, il y avait des pendules partout, preuve manifeste qu'ils étaient des gens organisés.
Théodore n'était pas entièrement seul. À côté de lui, son chien mangeait lui aussi. Juge était un bâtard parfait, dont l'âge et le pedigree resteraient à jamais un mystère. Théo l'avait sauvé de la mort in extremis, deux ans plus tôt, quand il était passé devant le tribunal des animaux pour la seconde fois - et Juge lui en était toujours reconnaissant. Il aimait les céréales, les mêmes que Théo, avec du lait entier, jamais de lait écrémé, qu'ils mangeaient ensemble en silence, tous les matins.
À 8 heures, Théo rinça les bols dans l'évier, remit le lait et le jus de fruits dans le frigo, alla jusqu'au bureau et embrassa la joue de sa mère.
- Je pars au collège.
- Tu as l'argent pour le déjeuner ?
Elle lui posait cette même question cinq matins par semaine.
- Comme toujours.
- Et tu as fini tes devoirs ?
- Tout est parfait, maman.
- Et je te vois quand ?
- Je passerai après les cours.
A la sortie du collège, Théo s'arrêtait toujours au bureau de sa mère, ce qui n'empêchait pas Mrs Boone de le lui demander tous les jours.
- Fais attention à toi, lui dit-elle, et rappelle-toi de sourire.
Cela faisait plus de deux ans que Théo portait un appareil dentaire dont il voulait désespérément se débarrasser. Et pendant ce temps, sa mère lui rappelait en permanence de sourire pour que le monde soit plus heureux.
- Mais je souris, m'man.
- Je t'aime, Teddy.
- Moi aussi, maman.
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Il travaillait pour une agence gouvernementale de maintien de l'ordre, pas toujours très respectueuse des lois. Il était aux ordres d'un homme au passé lourd de crises de paranoïa et de coups fourrés. Cet homme était responsable devant un président à la tête d'un gouvernement composé d'imbéciles. Ce même président avait des amis louches et fortunés qui lui versaient des sommes colossales.
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Depuis l’âge de treize ans, Samuel était le meilleur joueur de basket du village. Comme tous les autres enfants, il rêvait de jouer à l’université aux États-Unis et, bien sûr, d’entrer dans la National Basketball Association – la ligue de basket-ball la plus prestigieuse du monde. Plusieurs joueurs sud-soudanais évoluaient en NBA et étaient considérés comme des dieux dans leur pays.
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Voilà donc à quoi se réduit mon existence. Risquer l’emprisonnement pour viol en Pennsylvanie ou risquer la prison à New York pour vol de secrets. Et pourquoi pas de troisième voie ? Quatre années d’université, trois autres en faculté de droit, sept au total, plutôt couronnées de succès, tout le potentiel du monde, et je vais me transformer en voleur grassement rémunéré. Et il n’avait personne à qui parler.
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Il trépassa paisiblement dans son sommeil ou, comme disaient les Noirs, "il se réveilla mort".
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La prison est un cauchemar pour ceux qui la méritent. Pour les innocents, c'est un combat de chaque jour pour ne pas perdre l'esprit. Et pour ceux qui apprennent qu'il existe la preuve irréfutable de leur innocence et qui se voit toujours incarcérés, la situation est réellement insupportable. Il y a de quoi devenir fou.
page 196.
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(à propos de la bataille de Bataan aux Philippines en 1941-42) : Avec soixante-dix mille hommes sous son commandement, la capitulation du général King fut la plus grande reddition de l'histoire américaine.
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Les guerres nous accompagneront aussi longtemps que des hommes ignorants et cupides essayeront d'imposer leur volonté à d'autres.
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P114
De toute évidence, Dexter avait fricoter avec celle qu'il ne fallait pas. Et Jackie n'avait rien vu venir. Lisa Banning était jolie, et vulnérable à ce moment-là. Jacky avait ouvert l' œil et n'avait remarqué aucun comportement suspect, mais Dexter n'avait pas son pareil pour tromper son monde. C'était un chasseur. N'importe quelle femme pouvait être une proie.
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Je lui ai dit d’arrêter, de s’asseoir bien droit, de prendre un stylo et de gribouiller ce qu’il veut sur son calepin comme s’il avait un cerveau...
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_ Le système pénal pour les délinquants juvéniles ne fait rien d'autres que de façonner des criminels de carrière. La société veut nous enfermer et jeter la clef, mais la société est trop stupide pour comprendre que nous finirons par sortir. Et quand on sort, c'est pas joli. Tenez, regardez-moi. J'aimerais penser que je n'étais pas un cas désespéré quand je suis entré là-bas, à treize ans. Mais donnez-moi deux années avec rien d'autre que de la violence, de la haine, des raclées, des abus sexuels, et à ma sortie, à quinze ans, la société a forcément eu un souci. Les prisons, c'est des usines à haine, pasteur, et la société en veut toujours plus. Ça ne marche pas comme ça.
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