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Critiques de John Herdman (15)
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La confession

Leonard Balmain est écrivain. Par nécessité, il va répondre à une annonce anonyme dans laquelle il est fait appel aux compétences d'un esprit cultivé pour rédiger une autobiographie. Une importante rétribution est proposée, ce qui achève de le convaincre de répondre à l'offre.

Pour cela, il appelle le numéro indiqué et se rend le lendemain au rendez-vous fixé dans un bar, à Murrayfield. Là, il va faire connaissance avec celui qui dit s'appeler Torquil Tod. Ce dernier va lui livrer de façon très factuelle le récit de sa vie, sa rencontre avec une femme, Abigail, et leur union qui pourrait être qualifiée de diabolique, les mène à diverses expériences où la sorcellerie et le mysticisme sont plus que présents.

De séance en séance, Tod fait des révélations terribles !

La Confession, de John Herdman, est un roman difficile à classer : à la fois fantastique, psychologique, thriller et plus que ça.

Au cours de la lecture, j'ai regretté mon manque de références religieuses, mais qu'à cela ne tienne, j'ai été captivée et j'ai trouvé la fin du roman vraiment originale, un fin qui laisse au lecteur le soin de se faire sa propre idée du dénouement.


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La confession

Je referme ce roman de l'écrivain écossais John Herdman et j'avoue que j'ai été parfois dérouté, étonné, intrigué, lassé pour au final, être emporté dans une spirale finale passionnante dont il est, bien sûr, impossible de parler.



Lecteurs.com et Quidam éditeur que je remercie pour cette découverte, m'ont donc permis de lire un auteur qui maîtrise remarquablement son sujet et le traite de façon originale, ce qui m'a parfois dérouté. J'ai été aussi étonné par la tournure des événements, intrigué par des agissements hors normes et lassé par le côté religieux insistant avec passages de la Bible en prime.

Le titre original est évocateur puisqu'il parle d'écrivain-fantôme que l'auteur appelle Leonard Balmain. Ayant besoin de gagner sa vie, il répond à une annonce pour écrire la biographie d'un certain Torquil Tod, moyennant 5 000 £.

Leonard présente son travail ainsi que la vie de son client, une vie marquée par le décès d'un père en Crète à la tête d'un bataillon néo-zélandais car, fils d'un riche avocat d'Edimbourg, il était parti vivre en Nouvelle-Zélande.

La mère de Torquil étant venue vivre en Écosse où celui-ci grandit. Il a un frère qui deviendra neurologue, se mariera, aura deux enfants puis sera quitté par sa femme. Jusque-là, j'ai envie de dire : tout va bien !

C'est à ce moment que débute le roman de Torquil Tod avec des chapitres aux titres énigmatiques : Samhain, Yule, Imbolc, Beltane, Lughnasadah. Heureusement, Jean Berton, dans la postface, m'apprend que ces mots sont celtes et désignent les étapes les plus importantes d'une année.

Avec de tels titres, ces fêtes appelées aussi sabbats, on touche à l'ésotérisme et le Diable est cité plusieurs fois dès l'apparition d'Abigail, cette femme devenant la compagne de Tod et l'emmenant dans des communautés New Age où l'on fume beaucoup de cannabis et où l'on tente de retrouver une certaine spiritualité en empruntant à diverses religions, sans négliger une certaine liberté sexuelle.

Pris dans ce tourbillon, Torquil est très perturbé : « Il était hanté par des images de la dissolution prochaine de la terre, la certitude objective de l'extinction programmée de la race humaine ; tourmenté par le sentiment d'un effondrement universel, de choses se désagrégeant dans l'univers de la moralité comme dans celui des phénomènes. »



Bon, j'avoue que c'est un peu compliqué mais il faut aller au bout de ce roman très intéressant pour son approche du problème posé à l'écrivain-fantôme qui reçoit des propos d'un homme incapable d'écrire sa vie, une confession qui peut avoir des conséquences insoupçonnées.




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La confession

Un écrivain écossais... Voilà qui était suffisant pour attiser ma curiosité. Prononcez le mot Écosse et les images envahissent mon esprit, entre fantasme et réalité puisque j'ai quand même réussi à explorer naguère une partie de ce territoire parfois hostile, mais si propice à l'imaginaire. Alors j'ai plongé dans cet univers rempli de surprises, qui m'a un peu sortie de ma zone de confort et m'a permis de faire connaissance avec un écrivain brillant mais quelque peu pervers.



Venons-en au pitch à présent. Léonard Balmain, un écrivain sans le sou se voit proposer un contrat de rédacteur anonyme (ou ghost writer...) afin de se substituer à Torquil Tod et écrire son autobiographie romancée, destinée à lui seul. Il n'imaginait pas en être réduit à ce genre de mission mais enfin, il faut bien vivre. Au fil des séances, les révélations de Tod deviennent si terribles que Léonard, devenu témoin malgré lui en vient à craindre non plus pour sa réputation mais pour sa vie. C'est vrai, mettez-vous à sa place. Vous pensiez faire un boulot tranquille, empocher l'argent et envisager de retrouver votre identité et votre signature pour de futurs écrits. Au lieu de ça, un type dont vous n'aviez jamais entendu parler vient vous confesser un horrible crime sans paraître aucunement affecté ou lesté du moindre remord. Pourtant, à part ses dires, aucune preuve n'existe. D'ailleurs, il a pris soin de changer les noms, les lieux voire même les dates. Si vous vous mettiez en tête de raconter cette histoire, personne ne vous croirait. D'ailleurs, qu'est ce qui prouve que c'est vrai ?



Ce roman donne l'impression d'une sorte de tourbillon qui se reflèterait dans les multiples facettes d'un miroir brisé. Ce que l'on croit être la vérité est sans arrêt déformé. D'une histoire apparemment limpide et linéaire, l'auteur compose un vaste jeu du chat et de la souris en jouant singulièrement avec nos nerfs. J'avoue que j'ai regretté manquer de quelques références historiques, littéraires et religieuses pour goûter correctement à tous les aspects de ce jeu même si la postface de Jean Berton (Professeur en Études écossaises émérite de l'Université de Toulouse Jean-Jaurès) vient apporter quelques éclairages bienvenus et captivants. Ceci dit, cela ne m'a pas gênée pour me laisser envoûter par le sortilège de John Herdman dont l'ironie cruelle a donné pas mal de fil à retordre à mes neurones si habitués au rationnel.



On ne se méfie pas assez d'un titre. La Confession... ce n'est pas le titre original (Ghostwriting) mais il est tout aussi parlant. Amusant de noter qu'entre le titre français et l'original, on ne met pas forcément l'accent sur les mêmes aspects du livre. D'un côté le secret, le péché, le poids des religions... de l'autre, les fantômes, les légendes et l'irrationnel. Voilà qui reflète bien la complexité du propos et la façon dont l'auteur s'y prend pour hanter encore longtemps l'esprit de son lecteur. A bon entendeur...
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La confession

Le piège de La confession se révèle d’une malignité confondante. Un rédacteur anonyme, écrivain fantôme possiblement velléitaire, est chargé d’écrire la biographie d’un probable assassin. John Herdman s’avère alors un immense écrivain tant il manie avec ironie l’ambiguïté, l’irrationnel. Bien sûr le confesseur en sait trop, pourrait avoir tout inventé. Insurpassable talent de faire persister le doute qui offrirait un exercice de style vaguement gratuit. Mais la tension narrative de ce génial court roman devient le thème même de la folie partagée qu’est tout récit, toute tentative d’organiser le monde selon l’individualisme de nos impuissantes magies.
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La confession

Entrez à vos risques et périls dans l'univers de John Herdman qui livre ici un magistral exemple de mise en abyme, de la confession dans la biographie dans le testament dans le témoignage...



Votre hôte principal pour ce voyage tortueux à travers la mémoire, la raison, la confidence, et la vie d'un homme vue à travers - donc - la plume de ce bien nommé hôte, à savoir Léonard Balmain, écrivain cinquantenaire qui, faute de trouver l'inspiration ou le public, finit par répondre à cette annonce étrange, sans se douter au départ de là où ça allait l'amener...



Le deuxième protagoniste, non moins si pas plus important que notre bon écrivain, est Tod Torquil, homme difficile à cerner, qui ne se dévoile que par petits à-coups, tantôt insignifiants tantôt terribles et foncièrement intimes. Débrouillard, cultivé, sûr de lui, père de famille, c'est pourtant avec une facilité désarmante qu'il tombera dans un piège, caché dans le joli minois d'une femme ensorcelante, qui lui vaudra plus tard de tout perdre, jusqu'à la raison.



Sans en dire plus de l'histoire, que, je n'en doute pas, vous savourerez avec sûrement autant de délice que moi, avec toutefois un soupçon d'effroi, de doute et de dégoût, je tiens quand même à signaler qu'elle ne manque pas de rebondissements. C'est avec finesse et subtilité que John Herdman glisse toute le long de son texte et sous différentes voix des indices qui, pour qui s'avèrera assez attentif•ve, laisseront entrevoir les glissements de terrain, les tremblements dans la toile de la réalité et la possibilité d'une identité trouble, d'une folie qui craquèle les masques, le sol, le monde même.



Les thèmes qui ressortent le plus sont la religion, et plus exactement le christianisme, et plus encore précisément les tenants et aboutissants de l'Apocalypse, mais aussi la magie - ou plutôt la sorcellerie - qui fait tout autant partie du décor et pousse donc dans les derniers retranchements les fervents religieux et les sceptiques, avec un soupçon également de New Age, que l'auteur aime à tordre et essorer de façon strictement ironique - comme pour le reste, d'ailleurs ? De l'illumination au sacrifice, de la retraite spirituelle à la quête identitaire, de la raison à la folie, il n'y a qu'un pas, une faille, un cratère, un léger filet de fumée d'encens. Le thème de la dualité, finalement, est celui que l'on retrouve le plus tout au long du livre, quoiqu'il recouvre, de façon parfois sinistre et parfois en filigrane.



Ce livre, qui démarre lentement, fait d'abord un peu le tour du pot - sans jamais être un poil ennuyeux pourtant - finit par dégringoler en une avalanche terrible, et chaque indice est porteur d'une annonce de fatalité ; l'Apocalypse n'est jamais loin. J'admire la prose de l'auteur que je ne connaissais pas, qui décrit si bien l'obsession, le désarroi, la peur, les perversités, de façon tout à la fois détachée et très au fait, qui ne manquera pas de faire frissonner ou rire en coin. C'est une lecture qui emporte, qui entraîne, et qui fait plonger au cœur même du récit pour entraîner qui s'y tente dans une spirale de folie et d'errance spirituelle.



La postface est par ailleurs remarquable dans son analyse du livre et permet d'en saisir toutes les subtilités et finesses de langage qui n'apparaissent pas en langue française. Je remercie les éditions Quidam pour cette nouvelle découverte, qui tombe pile dans les sujets qui me fascinent le plus.
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La confession

La gorge nouée. L'esprit embrumé. Besoin d'extérioriser sous peine de devenir maboule



Imaginez, vous, oui vous qui aimez un tant soit peu l'écriture.

Un jour, vous tombez dans un journal sur une petite annonce proposant pour une coquette somme de participer à la rédaction d'une autobiographie, un ghostwriter en somme.

Votre carrière d'écrivain et de critique stagne malgré un talent certain, ni une ni deux, vous foncez!

Et bien réfléchissez-y quand même à deux fois. Car rentrer dans l'intimité d'un inconnu afin de retranscrire précisément son passé plus que mystérieux pourrait bien vous transformer à jamais et impacter votre vie de manière irréversible.



Et bien mes ami(e)s quelle claque !

Rares sont les récits qui marquent autant par leur habileté narrative, ses ellipses et ses non-dits. Transmettre la narration à qui est encore capable de l'assumer, brillant !

C'est un texte sombre, magistralement ficelé, qui tient le lecteur recroquevillé, à deux doigts de la PLS face à ces événements terribles qui sont arrivés dans le passé de Torquil Tod et qui menacent Leonard Balmain, qui désormais en sait trop.

Mais qu'à donc fait Torquil Tod pour faire peser ce poids insoutenable sur les épaules de son biographe ? Vous le saurez en lisant La Confession.

Une histoire d'amour irréelle, des croyances religieuses New Age, des actes rituels dignes du Moyen-Âge, le terrible rapport entre celui qui sait et qui raconte froidement, et celui qui écrit et ne veut plus savoir. Une mise en abyme que je n'oublierai pas de sitôt
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Imelda

Imelda est une jeune fille fragile à la beauté sauvage. Après la mort de ses parents, son oncle Sir Robert Affleck la recueille. Ils vont vivre tous deux dans la demeure familiale à Lemington auprès de la sœur de Sir Robert, de ses deux fils, Franck et Hubert, et de son mari. Imelda suscite l'amour des deux jeunes frères et se retrouve malgré elle au cœur de vicieuses intrigues.

Un roman troublant et plein de faux semblants à la double narration dont la vérité est (peut-être) cachée entre les lignes.

Coup de cœur absolu !

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La confession

Un roman qui dérange beaucoup. Qui dérange car il pousse le lecteur jusque dans ses derniers retranchements, un lecteur qui ne sait analyser ce qu’il vient de lire, y donner un nom, s’en faire une idée précise, « cataloguer » ce récit de manière rationnelle. Mais je m’explique.



Léonard Balmain est un écrivain écossais qui répond à une petite annonce banale : un certain Torquil Tod cherche un « nègre » pour écrire ses mémoires, une sorte d’autobiographie écrite par une tierce personne. Rapidement, Balmain rencontre Tod, les deux hommes font affaire et le projet est lancé. Sur les propres pistes et aveux de Tod, Balmain va devoir mener à bien cette expérience, il va titrer l’ouvrage « Une simple obsession ». Fin de la première partie.



La seconde est consacrée au contenu du livre lui-même (la fausse autobiographie), le parcours de Tod, sa rencontre avec Abigail, une femme d’une immense emprise sur lui, passionnée de magie blanche, mystique et se définissant elle-même comme sorcière. Ils vont vivre dans une communauté hippie au cœur des années 70, avec ses règles et ses excès. D’un chapitre à l’autre, l’horreur va se contextualiser, les rites païens poussés à l’extrême font que l’on assiste impuissants à une scène atroce : un infanticide cannibale ! Attention, ce passage n’est pas une énième volonté de faire du gore, du trash gratuit pour émouvoir le lecteur en mal de sensations, il a une signification toute particulière appuyant un peu plus l’attrait de Tod pour l’Apocalypse et le fait qu’il est convaincu que certaines prophéties annonçant la fin du monde pour l‘année 1981 vont fatalement se réaliser.



La fausse autobiographie terminée, Balmain donne son propre point de vue sur ce qu’il vient d’écrire, c’est-à-dire son avis sur les confessions pour le moins déstabilisantes de Tod. Quant à la dernière et courte partie précédant la postface, je ne peux absolument rien en dire, tout le livre et ses secrets réside dans ces quelques pages, pages qui font douter un peu plus encore le lecteur, si toutefois il était jusqu’à là sûr de ce qu’il avait lu.



En refermant ce roman, une question nous hante : qu’est-ce que nous venons de lire ? En effet, l’auteur dynamite les clichés psychologiques ou psychanalytiques voire métaphysiques, nous oblige à nous poser des questions profondes que l’on ne perçoit pas souvent dans une lecture, il nous force à être actifs. Niveau ambiance, c’est à la fois classique, gothique avec un je ne sais quoi de thriller psychologique diablement efficace. C’est un peu Edgar Allan POE qui prend en stop Daphne du MAURIER sous le regard amusé du plus tarabiscoté des HITCHCOCK qui aurait ouvert une bible afin de la détourner. John HERDMAN est écossais, donc bien sûr il n’est pas interdit de penser à « L’étrange cas du docteur Jekyll et de mister Hyde » du grand STEVENSON (qui reste aujourd’hui, permettez-moi de pleurer, plus connu pour son chemin dans les Cévennes que pour son œuvre pourtant riche). Plus on avance dans la lecture, plus la question du dédoublement se pose, je n’en dis pas plus, mais ce point m’a particulièrement désorienté et m’a précisément ramené à STEVENSON.



Un roman qui ne peut laisser de marbre, qui peut être lu, perçu de diverses manières, chaque lecteur devant se faire sa propre approche, sa propre (ses propres ?) conclusion. J’avoue ne pas être absolument certain des miennes, mais c’est paradoxalement ce qui rend ce récit très fort, très puissant, la magie des mots, des phrases et leur interprétation. Dans un roman, la logique veut que plus on avance dans la lecture, plus on obtient de réponses à nos questionnements. Eh bien ici c’est précisément le contraire : le début est simple, structuré, très cartésien, puis le doute s’installe jusqu’à l’éclosion d’une profonde migraine.



Voilà un bouquin qui rend zinzin, qui exige la camisole, je ne sais pas si je dois féliciter ou condamner l’excellent Quidam éditeur pour cet exercice côtoyant la folie, originellement sorti en 1996 mais paru pour la première fois en version française en cette année 2018. Cet éditeur est bien sûr à suivre, nous en reparlerons d’ailleurs très prochainement par le biais d’une autre nouveauté, qui sera peut-être un peu plus reposante que cette « confession » qui a mis nos nerfs à dure épreuve. Bravo et merci en tout cas à l’auteur, à l’éditeur, mais organisez-vous une période de sieste après fermeture de l’ouvrage, il vous faudra un repos bien mérité après pareille aventure un brin fantastique. Listez bien vos questions, vous aurez besoin de place, et éventuellement d'un filet pour amortir votre chute après une telle expérience qui pourrait presque être qualifiée de paranormale.

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La confession

Les parutions de Quidam Editeur sont toujours des découvertes. Souvent courtes, parfois étranges et déstabilisantes, ces lectures ne sont jamais comme les autres. La Confession n’échappe pas à la règle.

La première chose que l’on remarque c’est la construction du récit. Léonard Balmain est un auteur sans le sou, célibataire, qui répond un jour à une annonce dans laquelle est recherché un auteur « anonyme » pour rédiger une biographie. Tenté par l’aspect financier, il accepte de rédiger celle de Torquil Tod.

Le roman s’ouvre avec Léonard qui explique pourquoi et comment il en est arrivé à écrire cette biographie d’un homme somme toute ordinaire, sorte d’ermite quelque peu autoritaire. Il nous livre alors le manuscrit rédigé selon les directives de Tod. Ce dernier y raconte tout une période de sa vie et peu à peu le récit tourne à la confession.

Abus de faiblesse, manipulation, endoctrinement, folie sont autant de thèmes abordés dans ce roman noir.

L’écriture est superbe, grâce également à la traduction par Maïca Sanconie. Chaque mot semble choisi, tout comme les références littéraires qui jalonnent ce récit. John Herdman se rapproche des auteurs classiques sans pour autant abuser de descriptions inutiles ou qui alourdiraient le récit.

Il est difficile de parler de ce roman sans risquer de trahir son déroulement.

Le final est extrêmement déroutant et tout autant inattendu. Pour ma part, j’ai été bluffée et ce n’est pourtant pas si facile que ça d’arriver à me mener en bateau.

La Confession est une belle découverte et John Herdman un auteur que je vais suivre au plus près.


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La confession

Ce roman rapidement lu car si bien écrit, clairement exprimé, alerte dans sa progression, m'a surpris dans sa chute (bien évidemment !). La psychologie des personnages est bien fouillée et les dernières pages révèlent la grande habileté de l'écrivain à vous manipuler, vous le lecteur ! A lire absolument.
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Imelda

Peut-être suis-je un peu naïve, ou moins aguerrie aux ruses de la littérature que quand j'étais plus jeune, mais je regrette un peu que la compréhension pleine et entière de ce roman soit conditionnée par l'explication de texte de la note du chroniqueur et de la postface.



Le coup de coeur n'est donc pas absolu mais quand même... presque. Un livre à lire, donc, mais surtout à Relire !



Peut-être faudrait-il, pour apprécier pleinement ce roman dès sa première lecture, en savoir un peu plus sur les marottes de John Herdman. Mais elles ne sont pas forcément très faciles à trouver.

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Imelda

Au cœur trouble du fantastique par les interférences de discours, les versions contradictoires de ces attractions taboues autant qu’indicibles, le tout dans un réjouissant, et schizophrène, pastiche de roman gothique où se succèdent et se contredisent deux narrateurs tout aussi peu fiables. Dans ce roman d’une très belle construction, d’un charme captieux, très souvent troublant, John Herdman conduit le lecteur dans l’ambivalence de nos pulsions, de cet amas de secrets et d’abus, de jalousie et d’inceste que serait la traditionnelle famille anglaise. Imelda est un roman somptueusement malin sur la construction, et sa langue, de la réalité d’une mystérieuse attraction d’un frère pour celle condamné, croit-il, à devenir sa belle-sœur (dont le récit laisse entendre dérangement mental et lucidité), mais aussi un oncle dont on comprend, par petites touches, le caractère infiniment trop protecteur.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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La confession

Le roman s'embourbe rapidement dans une histoire de psychose luciférienne un peu grossière et de relation amoureuse délétère. Tout cela m'a semblé assez bancal, cruellement dénué de finesse et je referme ce livre confus et peu convaincu par les bonnes intentions dont il est pavé.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Imelda

De tous les arbres de la Création, l’arbre généalogique semble bien le grand maudit. En témoigne "Imelda", roman de l’écrivain écossais John Herdman, où se concentrent avec un brio inquiétant toutes les tares susceptibles de gangrener une famille.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La confession

Roman à énigme, roman noir, fantastique, gothique ou satiriste […] La Confession est une œuvre à la fois sibylline et atypique… N’hésitez pas à succomber à la tentation!
Lien : https://proprosemagazine.wor..
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