John Howe

L'horreur est fréquemment ramenée à une narration intime, traînant trop souvent en longueur tandis que les sauvetages de justesse s'enchaînent jusqu'à un apogée inexplicablement favorable au camp humain. Lovecraft se refuse à tout compromise de ce type. Lorsque les portes de l'obscurité s'ouvriront devant les dieux de Lovecraft, la Terre sera nettoyée promptement et froidement.

A l'évidence, les mondes et les dieux de Lovecraft défient tout catégorisation. Les illustrer signifie se défaire des pièges inhabituels de l'horreur conventionnelle pour adopter une approche de l'ordre du cosmique.

Illustrer l'horreur revient trop souvent à s'appuyer sur des clichés qui provoquent ou créé le malaise, mais ne dépassent que rarement l'expérience individuelle. L'horreur est secrète et personnelle, une violation de l'espace intime et des certitudes établies.

De façon générale et tout particulièrement en Fantasy, l'écrivain fait commerce d'images et les mots la monnaie de cet échange. Création d'univers convaincants, suspension d'incrédulité, vision créative débridée, évocation et réinterprétation des archétypes : la Fantasy exige du lecteur qu'il cesse de prendre du recul et abandonne tout jugement, reléguant les doutes au vestiaire du scepticisme avant de franchir le seuil de l'histoire.

si vous suivez chacune des étapes, vous aboutirez réellement à un dessin et vous apprendrez à chaque fois quelque chose par vous-même, qui ne figure pas explicitement dans ces pages. Car ce livre n'est pas vraiment une méthode - de fait, je n'aime pas les méthodes et regrette toujours qu'elles constituent une fin en soi. Cet ouvrage se veut plutôt un guide, une sollicitation à garder votre personnalité.

Dans l'iconographie chinoise, seul le dragon impérial porte cinq griffes. Quatre griffes correspondent au rand de prince, les officiels de la cour ne pouvant prétendre qu'à trois. Les dragons sont souvent représentés jouant avec une balle ou une perle enflammée, symbole du tonnerre - ce jeu apportant la pluie.

Je conseille de ne jamais réaliser un croquis en couleur!

Il faut pouvoir entrer dans une image s'y promener.

"Laisser votre esprit vagabonder avec un crayon est, purement génial".

Dessiner la nature revient à s'approcher suffisamment pour communier avec son sujet.

Laisser aller votre crayon vous ne savez jamais jusqu'ou cela vous mènera.

Tout voyage en Terre du Milieu s'accompagne d'intempéries brouillards et brumes, pluies et vent, blizzards et tempêtes orageuses, chaleur extrême ou froid glacial. Mais il faut aussi compter sur les terrains accidentés les obstacles et les dangers qu'ils imposent : marécages, fondrières et fanges, rivières, lacs et rapides ; hautes chaînes de montagnes infranchissables, dont l'unes, les Montagnes de Brume, avait déjà représenté un obstacle pour Bilbo et les nains. Cette épine rocheuse de la Terre du Milieu se révéla non moins dangereuse pour Frodo et ses compagnons. La neige des hauts cols les contraignit à rebrousser chemin pour emprunter une voie bien plus sinistre, à travers les tunnels sinueux de la Moria, ancienne mine des nains, profondément enfouie sous la montagne.

L'hiistoire derrière cette carte et ce voyage commence au début des années 1930, tandis que J.R R. Tolkien, pofesseur de langue anglo-saxonne à l'université d'Oxford, corige des copies d'examen. Surgissant soudain de nulle pat, quelques mots lui viennent à l'esprit. Sur le coup, il ne saisit pas leur sens ; il grbouille néanmoins sur une feuille de papier laissée viege par unétudiant : " Au fond d'un trou vivait un hobbit."
Une lpongue période s'écoule avant que Tolkien ne trouve le temps de réfléchi à l'dentité de ce hobbit et à ce qui allait advenir de lui, mais une aventure finit par germer et se développer dans son esprit, avant d'être couchée sur le papier. [Noote de Pégase SHiatsu : encore plus de temps s'écoulà pouur qu'il fasse le lien avec la mythologie qu'il avait inventé avant...]

Les voyageurs finieent par quitter Fendeval afin d'entame pou de bon leus aventures, passant su et sous la colline, à tavers un monde appaemment aussi réel que le nôtre, la magie en plus, évidemment ; un monde dont la géogaphie était source d'émotions paticulièes : ...

Une carte, c'est la trace d'un moment spécifique dans le temps : le produit final de siècles d'histoire, de géographie et de langues, et chaque carte etrace les limites des connaissances de son catographe. C'est pourquoi les pluus anciennes d'entre-elles, les territoies encore inexplorés étaient laissés vides, lorsqu'on y inscrivait pas des avertissements comme "ici vivent les dagons".

... amena Tolkien à "rapporter"l'une de ses peemièrees cates de fiction.
Elle ft dessinée sur une feuille d'examen de l'université de Leeds (où Tolkien enseigna la langue anglaise de 1920 à 1925), et dans l'angle supérieur de la carte, on pouvait lie en caactèees imprimés : " Ne rien écrie dans cette mage".Mais Tolkien le cartographe n'y prêta pas la moindre attention ! Et d'ailleurs, lorsque le Hobbit fut publié en 1937, les marges de gauches des deux cartes du lives étaient remplies d'inscriptions, en anglais et en runes.

Affaibli par la fièvre des tranchées, Tolkien ft écarté de la guerre ( durant laquelle deux de ses plus proches amis périrent, [note de Pégase SHiatsu : voir le film Tolkien] tout comme une gande patie de sa génération), et il commença alos à tavailler sur un projet littéaire ambitieux : rien de moins que la céation d'une mytologie qu'il souhaitait dédier, en toute simplicité, à l'Angleterre.

L'un des premiers exemples repésentatifs de la fascination que J.R.R. Tolkien vouait à la cartographie ne se trouve pas dans une carte de fiction, mais dans une véitable carte, réalisé en Fance pendant la Preière Guerre Mondiale. Diplômé d'Oxford où il étudia les langues, Tolkien fit preuve de ses talents de cartographie lors de la Bataille de la Somme, à travers des schémas des tranchées ennemies, sur lesquels il avait très proprement tracé les outes, les voies, les abris et les alignements de petites coix rouges induquant les barbelés.

les royaumes des Elfes peuvent symboliser les restes édéniques du Paradis sur terre, vestiges du royaume d'avant le début des temps.