Issa venait donc de Tchétchénie, qu'il en parlât ou non la langue. Ses parents étaient morts, mais, questionné à leur sujet, il se montrait aussi perplexe que ses hôtes, se bornant à fixer un coin de la pièce d'un doux regard, sourcils levés.
Il était apatride, SDF, ex-taulard et clandestin, mais Allah lui fournirait les moyens d'étudier la médecine une fois qu'il ne serait plus un mendiant.