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Citation de Aym


Aym
15 février 2014
On comprend mieux la nature de l’institution de la capture et l’attitude des Goréens à cet égard quand on sait qu’une des premières missions d’un jeune tarnier est souvent de s’emparer d’une esclave pour sa propre maison. Lorsqu’il ramène chez lui sa captive, liée nue en travers de la selle de son tarn, il la remet joyeusement à ses sœurs pour qu’elle soit baignée, parfumée et revêtue de la courte livrée des esclaves de Gor.
Ce soir-là, au cours d’un grand festin, il exhibe la captive, maintenant habillée comme il se doit par ses sœurs du costume de danse de Gor en soie écarlate et diaphane. Des clochettes ont été attachées à ses chevilles et elle a les poignets pris dans les bracelets d’esclave. Fièrement, il la présente à ses parents, à ses amis et à ses compagnons d’armes.
Puis, au son des flûtes et des tambours, elle s’agenouille. Le jeune homme s’approche, portant un collier d’esclave où sont gravés son nom et celui de sa ville. La musique se fait plus intense et atteint un crescendo barbare accablant qui s’arrête avec soudaineté. Le silence règne dans la salle, un silence total à l’exception du cliquetis décisif de la serrure du collier.
C’est un bruit que la jeune fille n’oubliera jamais.
Aussitôt la serrure fermée, une formidable acclamation s’élève pour congratuler et fêter le jeune homme. Il retourne à sa place parmi les tables qui bordent la salle au plafond bas où sont suspendues des lampes de cuivre allumées. Il se place au milieu de sa famille, de ses intimes, de ses camarades de combat, assis sur le sol en tailleur à la manière goréenne derrière la longue table basse en bois, chargée de vivres, qui se trouve au haut de la salle
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