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Citations de John Norman (116)


Tant d'hommes avaient lieu de craindre le Traqueur, car personne ne savait qui serait sa victime.
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Malgré ses protestations, elle fut saisie par le serf et jetée à plat ventre sur le tronc. Deux hommes lui immobilisèrent les bras; deux autres les jambes. Un cinquième homme, avec un épais gant de cuir, sortit un fer du feu; la chaleur faisait frémir l’air autour de son extrémité.
- Je t’en prie, Jarl, cria-t-elle, ne marque pas ta captive!
Sur un signe de Forkbeard, le fer fut appliqué sur la chair et y fut maintenu, fumant, pendant cinq ihns. C’est seulement quand il fut retiré qu’elle hurla. Elle avait gardé les yeux fermés, les dents serrées. Mais quand on avait retiré le fer profondément enfoncé dans sa chair, fumant, elle s’était mise à hurler, oubliant sa fierté, sa volonté ayant été brisée, longuement et misérablement, admettant du même coup qu’elle n’était qu’une fille marquée parmi les autres. La tirant par les bras, on l’éloigna du tronc. Elle rejeta la tête en arrière, le visage baigné de larmes, et hurla à nouveau de douleur. Elle regarda son corps. Il portait une marque. Tenue par le bras, elle fut poussée vers l’enclume, près de laquelle elle fut jetée à genoux.
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Dans la foule, les cris aigus des femmes libres se confondaient avec ceux des esclaves, l'intensité de l'instant aplanissait les différences.
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Elle resta figée, face à la couche, à son pied. C’était une captive. C’était une possession. Elle était possédée.
- Force-moi, souffla-t-elle.
Les captives savent qu’elles sont du bétail et aiment être traitées en tant que tel. En outre, au plus profond de chaque femme, il y a le désir, plus antique que les cavernes, d’être contrainte de céder à la domination impérieuse, magnifique, sans concession, d’un mâle, d’un Maître. Au plus profond d’elles-mêmes, elles souhaitent toutes se soumettre, vulnérablement et complètement, nues, à un tel animal. Cela est parfaitement évident dans leurs rêves;
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— Ne pars pas, le suppliai-je.
—Je pars, répéta-t-il.
—Laisse-moi t'accompagner.
—Non. Il se peut que je ne revienne pas.

Nous nous sommes serré la main et j'eus l'étrange impression que je ne reverrais peut-être plus jamais Tarl Cabot. Ma main était crispée fermement sur la sienne et la sienne sur la mienne. J'avais compté pour lui et lui pour moi et voilà, aussi simplement que cela, comment des amis peuvent se séparer pour toujours, sans plus jamais devoir se rencontrer ni se parler.
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Je m'appelle Tarl Cabot. Mon nom de famille passe pour venir du patronyme italien Caboto, raccourci au xve siècle. Cependant, que je sache, je n'ai aucun lien avec l'explorateur vénitien qui porta la bannière de Henry VII dans le Nouveau Monde. Cette parenté semble improbable pour bon nombre de raisons, parmi lesquelles le fait que les gens de ma famille étaient de simples commerçants de Bristol, au teint clair et couronnés d'un flamboiement de cheveux du roux le plus agressif. Néanmoins, ces coïncidences -même si elles ne sont que géographiques - ont laissé leur marque dans les traditions familiales : notre petite revanche sur les registres et l'arithmétique d'une existence mesurée en pièces de draps vendues. J'aime à penser qu'il y avait peut-être un Cabot à Bristol, un des nôtres, pour regarder notre homonyme italien lever l'ancre à l'aube du 2 mai 1497.
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Relius regardait Virginia ;du bout des doigts, il lui leva le menton et,pour la première fois, ses grands yeux gris et timides rencontrèrent son regard.
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Croyez-vous, demanda Élisabeth, s'adressant à Misk et à moi, que les femmes ne peuvent pas être braves? Les honneurs du danger seraient-ils l'exclusivité des hommes? Les femmes n'ont-elles pas le droit de faire de grandes choses pour leurs semblables, des choses importantes et belles? Tout ce qui est grand et lourd de conséquences ne serait-il réservé qu'aux seuls hommes? (Élisabeth, les larmes aux yeux, s'éloigna, puis pivota sur elle-même et nous fit face.) Moi aussi, je suis un être humain! déclara-t-elle.
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Selon les Goréens, c’est une sorte de guerre dans laquelle la femme ne peut respecter que l’homme qui a su la conduire à la défaite la plus absolue.
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Je me trouvais au seuil de ce qui me sembla être un vaste dôme, parfait, d'un diamètre que j'évaluai à au moins mille mètres. Je fus contente de constater que la partie supérieure était faite d'une matière incurvée, étincelante et transparente. Peut-être était-ce un verre ou un plastique de nature particulière, car aucun des matériaux que je connaissais n'aurait pu vraisemblablement supporter les tensions fantastiques engendrées par une telle structure. Au -delà du dôme, je percevais le ciel bleu et m'en sentais réconforté.

- Venez, venez, Cabot ! s'impatienta Parp.
Je le suivis.
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Une fois encore, moi, Tarl Cabot, je foulais la terre verdoyante de Gor.

Je m'étais réveillé, nu dans l'herbe agitée par le vent, sous cette flamboyante étoile qui est le Soleil commun à mes deux mondes, ma planète natale la Terre et sa sœur secrète: Gor, l'Anti-Terre.

Je me suis mis debout lentement, vibrant de toutes mes fibres dans le vent dont les rafales me fouettaient les cheveux, tous mes muscles souffrant et jouissant de se mouvoir enfin après peut-être des semaines d'immobilité car, une fois encore dans les Montagnes Blanches, j'étais entré dans le disque d'argent - cet astronef des Prêtres-Rois utilisé pour les Voyages d'Acquisition - et, en y pénétrant, j'avais perdu connaissance. C'est dans cet état, comme déjà naguère, que je suis arrivé sur cette planète.
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Je vous avertis à présent que ce que j'écris de ma propre expérience est vrai, je le sais, et que ce que j'ai admis de source autorisée, je le crois vrai, mais je ne serai pas offensé si vous ne le croyez pas car moi aussi, à votre place, je refuserais d'y ajouter foi. En fait, vu le peu de preuves que je suis à même d'offrir dans ce récit, vous êtes obligés, en toute honnêteté, de rejeter mon témoignage ou, du moins, de réserver votre jugement. Il y a si peu de probabilités que cette histoire soit crue que les Prêtres-Rois de Sardar, Gardiens du Lieu Sacré, ont apparemment permis qu'elle soit racontée. J'en suis heureux, car il me faut la raconter.
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Avant l’épée, reprit-il, il n’y avait ni droit ni justice, seulement des faits, un monde de ce qui est et de ce qui n’est pas, plutôt qu’un monde de ce qui devrait être et de ce qui ne devrait pas être. Il n’y a pas de justice avant que l’épée la crée, l’établisse, la garantisse, lui donne substance et signification. (Il souleva l’arme, maniant la lourde lame de métal comme si c’était un fétu de paille.) D’abord l’épée, conclut-il, puis le gouvernement, puis la loi, puis la justice !
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mon rôle ne consistait pas à labourer, mais à être labourée.
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Sur Gor, la danse que j'étais censée effectuer, s'appelle, tout simplement, "la danse des esclaves". C'est sans doute parce que c’est une forme de danse qui a été pensée pour être exécutée uniquement par les esclaves. Je me suis souvenue que la femme, très belle, qui avait été mon professeur sur Terre m’avait une fois fait la remarque, "Nous sommes toutes des esclaves". Je pense que c'est vrai.
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Le bon traitement d’une femme consiste, en partie, à la traiter comme on a envie; il y a des dispositions génétiques à la soumission dans toutes les cellules de son corps, fonctions de sélection naturelle et sexuelle. Par conséquent, ce qui serait considéré comme brutal et irrespectueux par un homme peut apparaître à la femme comme une dimension de sa nature, la preuve irréfutable de sa possession par lui, de la domination qu’il exerce sur elle, ce qui la fait frémir jusqu’au tréfonds d’elle-même parce que cela touche le sens biologique antique de sa féminité. Il se sert simplement d’elle pour son plaisir, parce qu’il en a envie. Il est le maître.
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Si elle avait été agenouillée contre les barreaux, le corps, le visage, pressés contre eux, les bras tendus, acceptant que ses bras soient fouettés dans l’espoir vague de toucher le corps du gardien, alors peut-être aurait-elle été assez chaude. Il est fréquent que les filles qu’on envoie sur l’estrade soient tremblantes, brûlantes de passion. Souvent, elles frémissent et frissonnent à la moindre caresse du commissaire-priseur. Parfois, à l’insu des acheteurs, on les excite au pied de l’estrade, mais on ne les satisfait pas. On les voit alors, nues, sur l’estrade, et on les vend dans cet état cruel de frustration. Leur volonté d’intéresser les acheteurs à leur chair est parfois extraordinaire. Il arrive qu’elles hurlent de désespoir, désirant ardemment l’achèvement de ce qui a été fait à leur corps. J’ai vu des filles que le commissaire-priseur devait écarter de lui à coups de poing, simplement pour pouvoir les présenter correctement. Ces filles, naturellement, sont des esclaves qui ont déjà eu un maître. Les femmes qui n’ont pas été précédemment possédées, essentiellement les femmes libres, même lorsqu’elles sont nues et portent un collier, ne comprennent pas leur sexualité. Seul un homme, lorsqu’elles sont complètement sous sa domination, peut la leur enseigner. Une femme non possédée, donc une femme libre, ne peut jamais faire totalement l’expérience de sa sexualité. Par conséquent, bien entendu, l’homme qui n’a jamais serré une femme possédée dans ses bras ne pourra jamais comprendre complètement sa virilité. Le désir sexuel, cela mérite d’être mentionné, est diversement considéré par les femmes libres ; il est obligatoire, toutefois, chez les esclaves. On croit que la passion entrave, dans une certaine mesure, la liberté et l’intégrité de la femme libre ; elle est mal considérée parce qu’elle l’amène à se comporter, dans une certaine mesure, comme une esclave ; les femmes libres, par conséquent, pour protéger leur honneur et leur dignité, leur liberté et leur intégrité, leur individualité, doivent lutter contre la passion ; l’esclave, naturellement, n’a pas droit à ce privilège ; il lui est refusé par son maître et par la société ; alors que la femme libre doit rester calme et maîtresse d’elle-même, même entre les bras de son compagnon, pour éviter d’être véritablement " possédée ", l’esclave ne peut se permettre ce luxe ; ce sont les mains de son maître qui décident pour elle et elle doit, au moindre mot de son maître, s’abandonner, frémissante, aux chaleurs humiliantes de l’extase de l’esclave. Il n’y a que la femme possédée qui puisse véritablement procurer du plaisir.
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Il m'avait regardé, étonné des réactions assez inhabituelles de la jeune femme. Il ne se rendait bien sûr pas compte de la difficulté pour elle d'accepter soudain de se trouver réduite en esclavage, et surtout dans cette peuplade de nomades.

Toutefois, il trouvait ce comportement répréhensible, et une fois il s'était relevé pour lui décocher un coup de pied en lui disant de cesser de pleurnicher. Elle comprenait pas encore le goréen, mais le ton et le geste avaient suffi. Elle avait cessé de geindre, tout en continuant de trembler et de laisser de temps à autre échapper un sanglot. J'avais vu Kamchak décrocher un fouet de la paroi et s'approcher d'elle, mais il l'avait remis en place sans la frapper. J'en étais étonné. Et satisfait qu'il ne l'ait pas touchée, car je serais intervenu. Je m'efforçai d'expliquer à Kamchak que le vieux monde de la fille ne l'avait nullement préparée à son état présent, car l'esclavage sur la Terre se pratique de façon subtile, invisible, de sorte même que certaines personnes pensent qu'il n'existe pas. Kamchak n'avait rien dit, mais il s'était levé pour prendre un gobelet dans un coffre et l'avait empli d'un liquide ambré dans lequel il avait versé une poudre bleu foncé. Il avait alors soulevé la tête d'Elisabeth, du bras gauche, et l'avait fait boire de la main droite. La peur se lisait dans ses yeux, mais elle avait bu. Une ou deux fois dans la nuit, elle avait crié en tirant sur sa chaîne, mais nous avions constaté qu'elle ne s'était pas réveillée.
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Le conditionnement religieux des Goréens, quelque basé qu’il soit sur la superstition, est aussi paralysant qu’un faisceau de chaînes – plus que des chaînes, même, parce que les Goréens ne se rendent pas compte qu’il existe. Ils redoutaient la parole, la malédiction, de ce vieillard désarmé plus qu’ils n’auraient craint la masse des épées d’un millier d’ennemis.
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Il est agréable d'avoir, à ses pieds, une esclave enchaînée et nue.
"Toi, fille de la Terre, lui dis-je, tu es à présent à sur Gor, asservie. Sais-tu ce qui t'attend ?"
"Oui", murmura-t-elle. Ses lèvres effleurèrent l'intérieur de mes cuisses. "Tu es mon maître."
Je songeai aux beautés qu'elle allait découvrir, à la force vitale de ce monde libéré du joug des machines...
A tout ce qui allait irrésistiblement sombrer s'ils parvenaient à leurs fins, car d'étranges images apparaissaient dans le ciel, au-dessus de la banquise, à la tombée du jour. Ils sont revenus... Moi, Tarl Cabot, de la caste des guerriers, je sais qu'ils ne sont pas humains. Je sais aussi qu'ils recrutent leurs agents parmi les plus belles femmes de la Terre, et cette fille est belle.
"Prends-moi", souffla-t-elle.
Je tirai sur la chaîne et serrai son collier.
"Je ne reçois pas d'ordres", dis-je en la retournant.
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