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Critiques de John Norman (27)
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Le cycle de Gor, Tome 5 : Les assassins de ..

Je commence avec cette citation , « Relius regardait Virginia ; du bout des doigts, il lui leva le menton et, pour la première fois, ses grands yeux gris et timides rencontrèrent son regard. » . Bon , voilà le topo !

Tout est dit non ? Je me suis fait avoir par la magnifique couverture de l'édition opta . Je ne regrette pas de la posséder , car cette couverture au contraire du bouquin , est superbe .

Elle mérite de rejoindre les plus envoutantes couvertures parmi les publications du genre.

Sinon j'ai un scoop, Gor est loin dans un univers imaginaire .Mais attention en fait selon l'auteur , elle tourne comme la Terre autour de notre soleil. Elle est donc suffisamment loin de nous , heureusement !

Mais il faut quand même faire gaffe car elle n'est pas si loin en fait .

Ce roman fait partit d'un genre littéraire hyper sentimental et hyper misogyne sur les bords, surtout quand les femmes sont esclaves et belles . Elles sont systématiquement belles et très souvent esclaves évidement.

J'ai eu du mal. Mais : franchement , c'est correctement écrit , avouons-le . le pari de l'auteur était risqué , car il a osé prendre le risque de donner de très nombreux dialogues.

Sinon , j'ai également beaucoup rigolé aussi ! Mais bon , je ne vais pas faire ma « hyène haineuse » et me moquer de ce texte « hyperlove », sourires .

Je ne vais pas dévoiler l'intrigue mais l'univers est fonctionnel . La société est bien de nulle part . Elle a certes un héro un peu long à la détente , avec aussi une misogynie gentille et flamboyante et plein de femmes objets sur les étagères.

Cela me brule de commettre un jugement de valeur et un attentat en même temps , en mettant deux étoiles . Mais non , car c'est assez bien écris et l'univers est consistant.

Les personnages ne sont pas doués ,mais à leur décharge avouons que Gor est un rude monde . Heureusement il y a plein de belles esclaves ( je blague) .

Je baptise ce genre le genre : « HYPERLOVE » ( je blague aussi ).

Un texte douteux sur le fond. Si on le réédite, je manifeste.

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Le cycle de Gor, Tome 3 : Les prêtres-rois de..

Salut les Babelionautes

Ce tome trois du Cycle de Gor est dans la même veine que les précédant, avec toutefois l''introduction dans le récit d'une espèce Extraterrestre.

John Norman a écrit ce Cycle dans les années soixante dix et cela se ressent, pour ma part a l'époque j'avais bien aimé mais depuis j'ai lu beaucoup d'Auteur des littératures de l’Imaginaire, et à côté cela semble pauvre.

Je vais continuer cette Saga mais en intercalant d'autres lectures, j'ai une PAL monstrueuse, et Au-delà de la lumière, un livre reçus en SP par Babelio.

Cette fois c'est Bruno Martin qui c''est chargé de la traduction et je l'en remercie.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Salut les Babelionautes

Voila une Saga que j'avais envie de relire presque cinquante ans après ma première lecture, dans les années soixante dix.

Le Cycle de Gor, de John Norman, fait la part belle au Machisme, mais quand on a 18 ans, l'age que j'avais, on s'imagine dans la peau de Tarl Cabot entouré de belles femmes esclaves.

Maintenant à soixante cinq ans, je m’aperçois qu'il montre une image de la Femme qui la dégrade, mais cela ne m’embête pas car ce n'est qu'un livre.

De toutes façons il y a d'autres Auteurs qui mettent les femmes en esclavages dans leur récits, je n'ai pas de noms qui me viennent a l'esprit pour l'instant.

Donc l’hypothèse de départ c'est qu'il existe une planète parfaitement alignée avec la terre cachée par le Soleil.

Sur cette planète nommée Gor, existe une humanité qui est soumise a l'autorité des Prêtres Roi, on apprend simplement qu'ils disposent d'une technologie Extra-terrestre mais qu'ils empêchent toute évolution technique autre que celle des armes Blanches.

Donc notre Héros, qui a la base n'est qu'un simple professeur, se retrouve transporté sur Gor ou il va devenir un Guerrier.

Sa destiné va lui faire affronté bien des dangers dont, bien sur, il sortira victorieux.

la fin du roman le voit revenu sur Terre, en proie à une profonde mélancolie due pour une grande part a celle qui a fini par devenir son épouse sur Gor.

Merci a Arlette Rosenblum qui c'est chargé de la traduction de trois tome de cette Saga, le un, le deux et le sixième pour ensuite laissé le soin de la traduction a Bruno Martin pour deux tomes et David Lemoine pour les autres a partir du tome sept.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Tout premier tome de ce qui allait devenir le cycle de Gor, cette histoire sent la poussière nostalgique (ou à la saveur du temps de nos parents pour ceux, comme moi, qui ne les ont pas vécu...) des années 60 à sa vision du monde, sa narration, et son ambiance en générale.



John Norman semble, au premier abord, ne nous livrer qu'un livre de science-fiction comme beaucoup d'autres : héros amené sur une autre planète, civilisation moins avancée en plusieurs points, et plus en d'autres ; rien de bien neuf là-dedans, même si ça l'était plus à son époque. Le livre est même (passé la partie de "l'enlèvement") plus de la fantasy que de la SF.

Toutefois quand on va plus loin, on s'aperçoit que ce que John Norman nous livre, par le biais de cette fiction,  c'est une critique virulente de notre société : critique de la technologie utilisée pour faire la guerre, critique des théories du communisme et du pacifisme global rejetant la nature humaine profonde (capitaliste et belliqueuse), critique des religions organisées, critique des sociétés occidentales... Par le biais de l'anti-Terre, théorie pythagoricienne, Norman métaphorise notre monde et ratisse large en démontrant bien souvent à une vision, comme à son opposé, que le monde n'est pas binaire, et que ce qui compte, dans les grandes théories sociales c'est de prendre l'humain tel qu'il est réellement et non tel qu'on voudrait qu'il soit ; par des espèces de constantes, telles que l'esclavage ou les systèmes de castes, il cherche à démontrer que l'humain est un animal doué de raison, certes, mais avec des instincts primaires, qui, quoi qu'on fasse, finissent toujours par transparaître et ressortir...



Le cycle de Gor est plus connu pour son côté érotique et pour être source d'une sorte de kama-sutra des jeux sexuels de dominant(e)/dominé(e), mais ici nous ne voyons que peu cet aspect, celui-ci étant plus survolé et prétexte à démontrer la vertu du héros qu'un caractère du roman poussé au point de ce qu'appellent communément les initiés à ces milieux : la philosophie goréenne. La domination est abordée sous l'angle de l'esclavage plus en général, autant de labeur que de plaisir, et, pour l'instant, rien qui ressemble à une étude des relations entre les partis de ces relations n'a commencé à être abordée, toutefois, ceci est le premier volet d'un cycle de 32 livres, donc la patience est de mise, pour le lecteur qui attaquerait celui-ci pour cette raison (ou entre autres raisons).



Il est à noter qu'entre autres thèmes que John Norman aborde, la religion l'est avec insistance et John Norman matérialise ceux qui sont vénérés en une espèce de race, ou caste, supérieurement développée disposant de moyens technologiques tellement avancé que la population de Gor en est venue à naturellement leur vouer un culte, et s'il ne s'attarde encore que peu sur la nature ou la provenance de ces êtres et de leurs connaissances technologiques supérieures, il s'attaque avec véhémence aux religions organisées et à leurs ministres, à tel point qu'il serait bon de mettre un exemplaire de ce livre entre les mains de toutes les grenouilles de bénitier !



Au final, un roman que l'on sent sans prétentions et qui est un bon divertissement, quant à juger le cycle de Gor sur lui, je ne saurais m'y risquer, et attendrai de lire encore quelques volumes avant cela.
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Le cycle de Gor, Tome 5 : Les assassins de ..

Salut les Babelionautes

Malgré la pauvreté de l'oeuvre de John Norman j'ai pris du plaisir a me replongé dans le Cycle de Gor avec ce cinquième tome.

Au début je fus surpris par l'annonce de la mort de Tarl Cabot, mais ce n'était qu'une feinte afin de démasquer un complot dirigé par les Autres aidés en cela par certains Humains cupides et avides de pouvoir.

A lire le cheminement de l'intrigue on se demande si notre Héros n'est pas un peu stupide, car si lui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, il est facile de comprendre qu'il se fait berné par tout un tas d'individus.

Et bien entendu, malgré tout ce qui lui tombe sur le râble, il va s'en sortir presque sans une égratignure.

C'est plaisant mais pas transcendant, je vais continuer ma lecture de cette Saga qui a quand même mal vieillie.

Cette fois ci, c'est Daniel Lemoine qui s'est chargé de la traduction, je l'en remercie avant de repartir sur la planète Gor, ou les Femmes sont toutes belles et esclaves, un fantasme d'homme que j'assume pleinement.
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Le cycle de Gor, Tome 6 : Les pirates de Gor

Salut les Babélionautes

Pour valider l'Item 88 du Challenge SFFF, j'ai choisi de relire le Tome 6 du le cycle de Gor, de John Norman Les pirates de Gor que je possède.

Le Cycle de Gor est une Saga de 15 tomes que j'ai lu pour la première fois dans les années 80 avec une manière de traitée le Sexe dit faible qui ferait monter au créneaux toutes les Féministes.

Donc l'hypothèse de départ est qu'il existent une planète de plus dans notre système Solaire et sa particularité est quelle reste toujours cachés par le Soleil.

Déjà cette idée est fabuleuse mais je pense peu crédible a cause des forces gravitaires qui régissent les orbites planétaires.

Donc notre Héros parti camper, seul, dans les montagnes du New Hampshire trouve une enveloppe métallique, d'un bleu phosphorescent, il l'ouvre et à l'intérieur, quelques mots de mon père : Ton destin est fixé et tu n'y échapperas pas...

Et il se réveille sur Gor, aussi nommée l'Anti-Terre, Planète des Prêtres-Rois, des scribes, des assassins et des femmes esclaves...

Monde à nul autre pareil, où les tarns, faucons géants, servent de monture aux guerriers...

Il deviendra un combattant goréen, un Guerrier, monté sur son tarn, un faucon géant.

C'est le début d'une Épopée qui lui fera vivre des Aventures extraordinaires

A l'époque ou je les ais lus pour la première fois, j'avais bien aimé, et plus de trente après, j'aime encore.

Une oeuvre envoûtante, traduite avec brio par Arlette Rosemblum, tant par la découverte de ce monde que par le style narratif utilisé. Chaque livre est prétexte à décrire une population particulière de la planète et à soulever une partie du voile.

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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

En tête de liste de tous les reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'il est mal écrit. L'écriture en "je", déjà, est un risque important que seuls les plus grands auteurs peuvent se permettre sans que cela sonne faux. Ici, en l'occurrence, même si l'auteur tente à nouveau un genre de mise en abîme, ça rend très mal. Et puis, les réactions des personnages, les descriptions, les dialogues... Tout est peu crédible, malheureusement, et peine à émouvoir.

Les amateurs des genres fantasy et science-fiction (dont je suis) ont souvent tendance à accepter une plus grande médiocrité littéraire pourvu que l'histoire soit bonne et je proteste fermement contre cette condescendance qui relègue ces genres à de la littérature "de seconde zone", bonne à lire aux toilettes!



Le sexisme systématique de cette série a suscité une très forte polémique, à l'époque. J'étais donc curieuse de m'y frotter. En effet, ce monde sous le joug des hommes ressemble probablement à nos civilisations antiques ou mésopotamiennes, c'est à dire qu'il est très -très!- phallocrate. Dans ce tome en particulier, l'auteur tente d'expliquer ce que donnerait une gynécocratie sur cette planète et les ficelles de son idée sont grossières. Il démontre tout au long du livre que ces femmes émancipées sont en fait des mégères frustrées qui prennent une revanche puérile sur les hommes mais, qu'au plus profond d'elles-mêmes, elles ne rêvent finalement que de la soumission qu'elles ont quittée.

ça sent le fantasme domination-soumission à plein nez, et finalement très peu la théorie socio-politique machiste et phallocrate qu'on m'avait fait miroiter. Je suis presque déçue. Il n'y qu'à ajouter une touche de romantisme et un narrateur féminin pour en arriver à "Cinquante nuances de Grey"...

Bref, décevant.
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Le cycle de Gor, Tome 4 : Les nomades de Gor

Salut les Babelionautes

Avec ce tome quatre du Cycle de Gor, John Norman continu dans la même veine, mais je ne comprend pas pourquoi a ma première lecture javais adoré cette Saga, peut être par ce que à l'époque ( il y a plus de quarante cinq ans) ma libido me travaillait.

Quand je compare a ce que j'ai lu de mieux depuis, cela reste faible comme fantasy, même si j'ai adoré le concept d'une planète caché par le Soleil.

De plus dans ce tome, Tarl Cabot est a la recherche d'un mystérieux œuf, et même si je n'avais aucun souvenir, j'ai compris de suite ou il était caché.

Sinon cela reste plaisant a lire, si on fait abstraction de la condition des Femmes.

Cette fois encore c'est Bruno Martin qui a traduit ce tome, merci.

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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Salut les Babelionautes

Cette Saga de John Norman que j''ai lu il y a plus de cinquante ans a laissé peu de trace dans ma tête, tant est si bien qu'il me semble la découvrir.

Alors oui, c'est une vision de la femme qui va faire réagir toutes celles qui liront mon avis, mais qu'importe, ce n'est qu'une fiction.

Sept longues années ont passées depuis que les Prêtres Rois ont ramenés Tarl Cabot sur la Terre.

Mais ils n'en ont pas finis avec lui et il est une fois de plus transporté sur Gor, s'attendant a retrouver sa compagne dans la ville libre de Ko-ro-ba, une cruelle désillusion l'attend, sa cité a disparu.

Sur Gor, un guerrier sans cité est considéré comme un brigand, c'est donc la rage au cœur qu'il va entreprendre un voyage vers les Monts Sardar, ou réside selon la légende, les Prêtres Roi.

Mais sa Vengeance devra attendre car sur son chemin se dresse la cité de Tharna, ou le modèle de gouvernement est matriarcal, chose rare sur une planète ou les femmes sont plus souvent esclaves que libres.

Après bien des mésaventures, dont il sortira sans problème, il va encore une fois changer la destinée de toutes la population de Tharna.

Alors oui, l'intrigue est légère et on comprend vite qui sont les méchants, mais c'est de la lecture facile, sans prise de tête et moi j'ai bien aimé.

Merci a Arlette Rosenblum pour son travail de traductrice.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor



L'histoire ravira surtout les fans de Conan. En effet dans ce roman, on y trouvera point d'intrigue complexe mais un homme qui se bat pour son village et sa survie. Cet homme, Tarl vient de notre monde. Professeur, il se retrouvera amené contre son gré sur Gor, une planète où il retrouvera son père disparu des années auparavant. Le monde dans lequel il évolue est assez proche du notre de bien des manière. Il y existe des classes sociales différentes, des politiques propres à chaque Ubar de chaque ville. ( Ubar = dirigeant ).



On suivra donc l'apprentissage du héros aux armes, à la langue parlée sur Gor et aux différentes moeurs ainsi que le code du guerrier. On regrettera néanmoins certaines explications brouillons qui laissent le lecteur perplexe ainsi que la rapidité de certains combats ( excepté la grande bataille ).
Lien : http://louvinette.over-blog...
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Le cycle de Gor, Tome 5 : Les assassins de ..

J'avoue, j'y ai cru... Le livre démarre en focalisant l'attention du lecteur sur un autre personnage que Tarl Cabot qu'on suivait depuis le début. L'histoire est décrite par un narrateur extérieur et on ne doit plus endurer cette écriture en "je", puérile et médiocre sous la plume d'un auteur littérairement faible comme J. Norman.



On nous annonce que le personnage principal est mort - surprise! - et que l'assassin - visiblement le nouveau personnage principal - est là pour le venger. Oh mais, quoi? Un vrai rebondissement, une vraie surprise?? Miracle...



J'y ai cru, donc, et me suis dit que ce tome pourrait être un tournant dans la série.

Mais non.



Le héro, omniscient, omnipotent, toujours frais, toujours fort et brave, Monsieur Parfait n'est pas mort et c'est lui qui a endossé le déguisement de l'assassin. Cette révélation arrive beaucoup trop tôt dans l'histoire et l'effet tombe à plat comme un soufflé raté. Et, comme si cette déception n'était pas suffisante, à l'instant où le lecteur s'en rend compte, l'écriture en "je" redémarre et le récit redevient pareil à lui-même, c'est à dire médiocre et plat.



Je jette l'éponge.
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Le cycle de Gor, Tome 4 : Les nomades de Gor

Au crédit de l'auteur, il faut dire que son niveau littéraire s'améliore un peu à chaque tome. Les choses sont mieux amenées, mieux expliquées et l'expression en "je" qui m'avait tant rebutée depuis le début, passe presque inaperçue dans ce tome, c'est dire!

La structure de l'histoire s'est améliorée aussi, la complexité des personnages et les cas de conscience qui se posent au héro sont enfin un peu plus pertinents pour le lecteur. Bon, ça reste de la fantasy-science-fiction et je ne cesse de déplorer le niveau médiocre dont se contente trop souvent les égéries du genre, exemple joyeusement suivi par tous les autres.



Mais, par ailleurs, on sent bien que l'auteur a envie de s'installer dans sa philosophie, la faire connaître, l'expliquer voire même, peut-être, convaincre le lecteur par le biais de nombreuses situations où tout concorde à prouver sa pertinence, mais également par des moments entiers où les protagonistes approuvent ou démontrent plus ou moins directement ces paradigmes.

Ces théories ultra-genrées manifestement alimentées par des fantasmes de type domination/soumission sonnent comme des archaïsmes incongrus à mes oreilles. Je ne les trouve pourtant pas moins recevables qu'une ferveur ultra-religieuse ou une théorie "des races humaines" qui, replacées dans un contexte géo-temporel, historique, culturel et même propre à l'auteur, me semblent tout à fait audibles. Néanmoins, ces croyances prennent de plus en plus de place dans les romans de J. Norman, au point d'en éclipser le reste et c'est précisément l'usage de cette propagande presque caricaturée au détriment de l'histoire que je trouve assez pénible et même grotesque.



C'est selon tous ces critères que j'ai cités que je maintiens une moyenne de seulement deux étoiles. Néanmoins, je trouve le courage d'encore aborder un nouveau tome de la série car, sans être adepte de ces théories de domination/soumission prônées par l'auteur, je dois bien admettre l’existence de ma tendance auto-sadique, en tout cas du point de vue littéraire. ;-)
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Le cycle de Gor, Tome 3 : Les prêtres-rois de..

À nouveau, ce livre se trouve sur le fil du rasoir. En effet, j'ai trouvé ça long pendant les deux premiers tiers, assez peu crédible et à peine moins mal écrit que les tomes précédents même pour de la fantasy, genre qui pourtant ne brille pas d'ordinaire par sa qualité littéraire.

Bref, ce livre n'a pas grand chose pour lui.



Et pourtant, il y a tout de même quelque bonnes petites choses. Par exemple, à défaut d'accorder aux femmes un rôle crédible de pendant complémentaire ou opposé à l'homme, ici, c'est un insecte géant qui prend ce rôle... Et cette relation entre hommes et prêtres-rois n'est pas dénuée d'intérêt, y compris dans ce qu'elle symbolise de la relation homme-femme, transposé à une société ordinaire.



J'apprécie également que cette série ne nous fasse pas trop mariner dans des mystères insondables ou des intrigues longues et alambiquées. Ce sont des romans de fantasy-science-fiction typiquement bons à lire aux toilettes ou en attendant un train et ils ne semblent pas avoir la prétention de servir à autre chose.

Aussi, à la lecture de cette candide médiocrité finalement assez bien assumée, je dois bien avouer que j'ai encore le courage de lire un tome avant de jeter l'éponge pour de bon.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Il y a à boire et à manger dans ce livre... Avant tout, excepté pour les pièces de théâtre, l'écriture en "je" est un gros risque à prendre. Et ici, en l'occurrence, c'était une mauvaise idée: l'écriture est lourde, le protagoniste peu crédible et l'ensemble rappelle un peu les livres dont vous êtes le héro, caste de livres qui est à la fantasy ce que le magazine Spirou est à la littérature...



Les tentatives de l'auteur pour rendre son récit plus crédible sont également pathétiques. Finalement, j'aurais préféré que le genre soit plus franchement fantasy, c'est à dire un monde imaginaire peuplé d'humains et de créatures inventées. Ici, les piètres explications sur l'anti-Terre et le voyage entre les deux mondes rendent la théorie plus risible que plausible et diminuent encore un peu la qualité du roman.



Par contre, justement dans l'esprit qu'il s'agit d'un monde fictif aux paradigmes autres que les nôtres, je ne me suis pas plus offusquée que ça de la condition de la femme. En effet ce monde brutal et franchement phallocrate semble être décrit uniquement pour explorer ce que serait la société si les hommes laissaient libre cours à la fois à leurs pulsions (sexuelles, dominatrices, agressives) mais aussi à un genre de "code de l'honneur" tout masculin que l'auteur leur attribue.

Finalement, dans "Le Petit Prince", toutes proportions gardées, je ne trouve pas que la place de la femme y soit tellement meilleure... Mais c'est un autre débat.



Bref, l'idée aurait pu être intéressante à explorer si l'écriture n'avait pas été d'aussi piètre qualité... Dommage.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Un cycle fantastique dont les premiers tomes sont très prometteurs. Un style épique, des aventures captivantes, la découverte du monde de Gor, planète cachée de la Terre car se trouvant à l'opposé derrière le Soleil.

Pourtant, après le tome 3, tout s'effondre, l'auteur tombe dans une répétition obsessionnelle de thèmes misogynes, machistes, transformant le monde de Gor en un terrain de jeu pour mâles avides de satisfactions égoïstes.

Malgré tout, je conseillerai quand même la lecture du début de la série que j'avais appréciée.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Le monde de Gor est un vaste univers développé depuis le début des années ’60 par le docteur en philosophie John Norman. Dans ces chroniques (37 tomes à ce jour, le dernier en date publié en 2022, mais seuls les 16 premiers furent traduits en français), l’auteur revisite le pulp à la mode d’Edgar Rice Burroughs. Son héros, Tarl Cabot, est un substitut de John Carter qui, au lieu de se retrouver sur Mars, échoue sur l’anti-Terre, autrement dit Gor. Là il découvre une société composite empruntant à l’Empire romain, au Moyen-âge, aux Vikings mais régie par des notions de castes très importantes. Le roman prône aussi un machisme absolu puisque sur Gor les femmes sont uniquement considérées comme des esclaves toujours prêtes à obéir à l’Homme.



LE TARNIER DE GOR, premier bouquin du cycle, présente donc ce monde pas si mal imaginé et plutôt cohérent avec ses croyances, lois, obligations, code d’honneur et de chevalerie, etc. Evidemment, cette vision est particulière, il ne manque souvent qu’un morceau de Manowar en toile de fonds pour s’immerger dans ce Planet Opéra désuet. Ou pas. En effet, depuis quelques années, des groupes de fans apprécient tellement la philosophie « goréenne » qu’ils tentent de la transposer dans le monde réel, avec des principes sado-masos hérités des romans. On ne peut donc balayer d’un revers de la main l’importance de ce cycle pourtant convenu, aujourd’hui plus connu pour ses scènes érotico-sm (esclavage, bondage, viol) encore peu présentes dans ce premier tome mais qui deviendront plus fréquentes ensuite, la série versant (selon les connaisseurs) dans le « porno pulp » à partir du tome 8 ou 9.

L’écriture n’est pas mauvaise (quoique redondante), l’intrigue possède suffisamment d’action pour dépayser le lecteur et l’ensemble devait être plaisant à lire pour les adolescents de l’époque, entre une partie de Donjons & Dragons, un bouquin de Conan et un film érotique visionné en cachette. Aujourd’hui qu’il existe une pléthore de romans de Fantasy (et même d’Erotic Fantasy), l’intérêt de lire ou relire cette saga s’est bien estompé. Si ce premier tome est, dans l’ensemble, plaisant, il ne donne pas suffisamment envie de poursuivre l’aventure alors que trop de livres similaires (et plus intéressants) sont à présent aisément disponibles.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

J'ai adoré à 20 ans,

Je me suis interressé aux ethnies et coutumes de cette anti terre à 30 ans,

Je l'ai relu pour me rappeller l'histoire à 40 ans,

Je relis encore ce cycle aujourd'hui.

Classique peu connu en Europe j'ai l'impression, décrié pour son thème : gros héros costaud, belles femmes esclaves, cela reste une fable n'en déplaise aux féministes.

La qualité du cycle est un peu inégale mais on se dit quand même qu'il fallait oser et l'auteur le fait. Le héros passe de demi dieu et peut tout perdre dans le volume suivant. Sur cette planète Gor, la vie est dure, violente, mais l'auteur y place une critique de notre société cocon. Sur terre tout est entre le gris clair et le gris foncé, sur Gor, tout est plus éclatant, la vie, les sentiments, la mort. Ici les différences entre hommes et femmes sont gommées pour que tous nous soyons des unités de production, des robots humains. Sur gor les hommes se battent pour une cité, leur honneur,une femme.

Je trouve dommage que les ligues de la Morale actuelles s'insurge contre une oeuvre de fiction quel qu'elle soit



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Le cycle de Gor, Tome 4 : Les nomades de Gor





Ce tome, plus que les autres, me fait penser à un rêve, de par la succession d'événements simples dont on devine aisément l'issue, mais pour lesquels on se prend au jeu de les vivre tout de même jusqu'au bout, sans regret au final (pour ma part).



La forme de mysoginie, qui m'a tout d'abord interrogé dans le 1er tome, me transparaît de plus en plus comme une forme d'humour, certes polémiquable, qui me plaît dans son côté tout à fait assumé et décomplexé de l'auteur. La mysoginie me semble être l'élément qui transpire le plus cet humour, mais n'en est pas l'unique révélation, rien que par le parti bien pris dans la description de nombreuses scènes, où l'horreur de certains événements est significativement minimisé, tandis que des faits plus insignifiants sont magistralement exagérés.



Et j'aime le caractère caricatural de ce monde imaginé, qui appuie d'autant plus la classique identification du Bien et du Mal par les limites, certes extraordinairement farfelues, des codes d'honneur ou des principes à ne pas dépasser notamment dans chaque caste.



Une écriture simple, sans grandes descriptions, qui laisse une grande place à l'imagination du lecteur.



C'est exagéré, c'est caricatural, c'est gentiment clivant, ça vient jouer avec nos sensibilité contemporaine ...



C'est particulier.



J'apprécie.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Deuxième tome d'une saga pour laquelle j'avais (et ai toujours) beaucoup d'attente.



C'est bien pour la philosophie sous-jacente de l'oeuvre qu'on m'avait recommandé cette fiction et pour cette raison également que j'en poursuis la lecture car je me lasse très vite des héros qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Cela enlève tout le suspense de l'histoire et rend les actions inutiles.



Tarl Cabot se retrouve désormais au pays des Dominas où il est assujetti de force. Un esclave rebelle et indomptable, qu'il faut frapper à plusieurs reprises pour pouvoir mettre à genoux. Il va ensuite devenir chef des esclaves, les mener tous à la rébellion, car il est un peu plus intelligent que les autres, et........... parvenir à remporter le combat. Bof bof. Je n'ai pas trop aimé le contenu de ce volet. Trop classique et attendu. Il y un côté trop Marvel à ces bouquins, style Slave-Man.



La traduction n'est pas meilleure pour ce tome ci.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Rarement lu un livre aussi misogyne. C'est choquant. Vraiment. Et la lecture est insupportable. Un rabaissement continue de la femme.

Je ne souhaite pas m'étendre sur ce livre... juste... évitez cette lecture désagréable.

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