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Critiques de John Ostrander (168)
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Shang-Chi : Maître du kung fu

Bof !



Je me suis laissé tenter par ce titre publié à l’occasion de la sortie du film Shang-chi. Je connaissais le personnage par ailleurs.

Mais là je suis déçu. Le maître du kung-fu intervient en tant que guest star dans des séries attribuées à d’autres super-héros et n’est guère mis en avant. De plus j’ai eu du mal car je n’ai pas beaucoup de contexte dans ces années de publication.



Une association avec les X-men publiée en 1997. L’époque est au dessin baroque ultra coloré. Aucune force ni mouvement. La diversité de personnalité a complètement quitté les X-men qui sonnent creux. La présence de vilains surprenants dans cette série (Le Caïd surtout) ne rend pas le récit intéressant.

Une autre association avec les « héros à louer » genre Iron Fist (1998). Là aussi un dessin de piètre qualité.

Un récit pas trop mal avec Spiderman, face à un individu que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam : Mr Négative. Pas terrible comme nom. Un épisode de 2010 sorti d’un contexte plus large. Du coup on a l’impression de lire un extrait.

Un récit de Secret Avengers de 2011. Je ne connais même pas cette équipe. Le contexte multidimensionnel évoqué est intéressant. Au moins ça bastonne.

Le dernier récit est extrait des Avengers de Jonathan Hickman (2013). Je l’avais déjà lu. Niveau scénario on est un cran au-dessus, même s’il ne donne qu’une pâle idée de ce que cet auteur fera de cette équipe de héros ensuite. Au moins Shang chi a un vrai rôle.



Bref, j’aurais dû m’abstenir. Je suis bête parfois.

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Star Wars - La Genèse des Jedi, tome 1 : L'Éve..

Franchement...un peu déçu.



De la part de John Ostrander, le grand architecte de la série "Clone Wars", je m'attendais à mieux. D'autant que l'idée directrice (raconter la genèse des Jedi, environ 36000 ans avant l'épisode IV) est plutôt séduisante...



Les premières pages sont assez intéressantes, bien qu'il ne faille pas s'attendre à une explication rationnelle de l'origine de la Force, mais davantage mystique, racontée sur le mode du mythe transmis de maître à élève. Ainsi les Je'Daii (les ancêtres des Jedi donc) sont amenés à s'installer sur la fascinante planète Tython, située au centre de la galaxie, à bord de mystérieuses pyramides (on pense un peu à Stargate) venues d'on ne sait ou, mais vers lesquels ils se sont sentis appelés...

L'évocation de cette planète donne vraiment envie d'en savoir plus sur elle, d'autant qu'elle semble, si ce n'est à l'origine de la Force, du moins fortement liée avec elle...Et puis ce décorum science-fantasy...Dommage qu'il ne soit pas plus mis en valeur !



Puis on découvre l'empire infini, érigé par la cruelle civilisation rakata (les méchants de l'époque donc...) Celui-ci pille et asservit tous les mondes à sa portée, notamment ceux ou la Force est présente, qu'il trouve grâce à des limiers de la Force...Le prédeur Tul'Kar, un rakata influent, envoie Xesh, un des meilleurs limier sur Tython...

Et là ça dérape. On tombe dans le récit survival / chasse à l'homme banal qui manque le coche (graphiquement parlant) de développer l'univers de Tython. Les personnages sont assez fades (mention spéciale pour le Jedi clone de Morpheus), les combats mal rendus (pas encore de sabres lasers mais des espèces de katanas), le décalage technologique entre passé et futur pas suffisamment marqué (ok on chevauche des pseudos dragons et les vaisseaux spatiaux sont plus petits mais bon...)



Au final une entrée en matière en demi-teinte...Trouverai-je la Force de poursuivre avec le tome 2 ? Là est la question...



Note : 2,5/5



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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

Inépuisable sujet que Star Wars. Pourtant avez-vous remarquez comme ça tourne en rond ? Comme c'est toujours la même chose ? Comment on y revient quand même avec un plaisir intact ? Pour nous, les mecs, c'est facile à expliquer, c'est un truc phallique, rapport aux sabres lasers. Pour les femmes, ma foi, qu'elles n'hésitent pas à me faire connaître leurs raisons (qui sait, peut-être un truc phallique aussi). Sacré Georges, qui a surement du faire un pacte avec le malin pour nous avoir à tous les coups. Egalement avec les puissances capitalistiques pour son sens inné du produit dérivé. Ma critique a pour objet ce cinquième tome de la Guerre des Clones, non pas les hommes politiques français, mais la bd.



Justement, des bd Star Wars il y en eut beaucoup. Je ne prétend pas en être un grand spécialiste, et manque surement de points de repère, mais je dois bien avouer que j'ai un gros faible pour la série Clone Wars. Étalée sur 10 tomes, elle court de l'épisode 2 à l'épisode 3 et se propose de retracer le conflit entre séparatistes et république qui aboutit à la chute de cette dernière, à l'avènement de l'Empire et d'un des méchants les plus populaires du cinéma : Dark Vador. Le grand intérêt de cette série, outre la qualité des scénarios (dus en grande partie à John Ostrander), ce qui n'est pas toujours le cas dans l'univers étendu de Star Wars, c'est sa trame narrative. Chaque tome est autonome, ce qui ne veut pas dire qu'ils soient indépendants. Le fil rouge qui les relie est le personnage de Quinlan Vos, jedi aux méthodes discutables, sorte de Nick Fury affublé d'un sabre laser. Contrairement à Anakin, il a conscience d'être sur la corde raide et de pouvoir basculer, à tous moments, du côté obscure. Cette conscience de sa nature profonde fait sa force, car c'est bien connu, savoir c'est pouvoir. La morale de tout ça ? Même si c'est difficile, il est toujours préférable d'avoir un minimum de recul sur soi si on veut éviter les emmerdes, du genre finir en être mi robot, mi humain à la solde d'un tyran.



Manque de pot, de Quinlan Vos il n'est pas question dans ce cinquième tome, le récit se concentrant plutôt sur Anakin et Obi-Wan. Quand je dis récit j'entends la même configuration (toujours la narration, qui aborde le même schéma entre tomes et au sein de chacun d'entre eux), à savoir des chapitres plus ou moins autonomes, mais qui suivent un fil conducteur. Ici, il s'agit de l'évasion d'Obi-Wan, retenu captif par les séparatistes, suite aux terribles combats sur la planète Jabim (voir tome 3, si ma mémoire est bonne) et que tout le monde, excepté son padawan, croit mort. C'est rythmé, plein d'action mais également rempli d'intrigues politiques qui mettent en lumière quel être habile et machiavélique se trouve être le sénateur Palpatine (futur empereur et seigneur Sith). La composition des planches reflète bien le dynamisme de l'ensemble mais le dessin n'est pas à la hauteur et manque carrément de personnalité. Qu'importe, on se régale, on a même droit à des moments d'émotion, par exemple dans le dernier chapitre ou maître Yoda se charge d'une difficile mission diplomatique auprès d'un vieil ami, passé dans le camp de l'ennemi. Pour conclure, ce tome en particulier évoque bien les aspects, à la fois militaires et politiques du conflit, nous rappelant que la guerre ne se mène pas uniquement sur les champs de bataille.



Si la force en toi tu sens, ne pas hésiter à découvrir cette série tu dois.
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Star Wars : La malédiction de Muur

Céleste Morne, une puissante Jedi, est depuis plus de 4000 ans en possession d'un puissant médaillon, dans lequel réside le seigneur Karness Muur...

Cette série Vector concerne trois générations de Skywalker et nous offre les prémices de l'affrontement entre Sith et Jedi

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La Légende de Darkseid

1986 : DC Comics décide de définir une suite à la destruction de son multivers (évènement relaté dans le cultissime quoiqu’un peu confus « Crisis on Infinite Earths »). Barry Allen/Flash est mort de même que Supergirl. La Ligue de Justice n’existe pas. Wonder Woman ? Connait pas ! Et cerise sur le gateau : Superman n’est plus l’être qui déplace des planètes. Sa force, qui reste considérable, a largement diminué.



C’est Mike Gold qui crée l’équipe de gentlemen extraordinaires chargée du cadeau : Josh Ostrander en scénariste, Len Wein en dialoguiste et… nouveau venu chez DC après une exceptionnelle carrière chez Marvel, John Byrne en dessinateur. Alléchant !



L’approche est originale : Darkseid, le maître d’Apokolips, veut à nouveau éliminer l’épine dans son pied que constituent la Terre et ses héros. Alors que l’on pourrait s’attendre à un déploiement de puissance brute de sa part, il prend le parti d’une tactique plus insidieuse : d’abord, détruire l’excellente réputation des héros auprès de l’opinion, les faire descendre dans les sondages, puis les mettre carrément hors-la-loi et les faire éliminer par ceux-là même qu’ils ont jurés de protéger. Alors, la Terre incapable de se défendre tombera très vite devant les forces d’Apokolips gnnaarrk, gnnnaarrk !!



La procédure employée s’appuie sur les médias. Darkseid envoie sur Terre une espèce de prêcheur – G. Gordon Godfrey – chargé de retourner l’opinion ne passant sans cesse à la télé (pas d’Internet à cette époque). Et là, déception ! Alors que les auteurs auraient pu sculpter ce personnage comme un nouveau führer, charismatique manipulateur de foules au verbe haut et maîtrisé, ils n’en font qu’un gars à la rhétorique fade mais qui a le don de contrôler les esprits par masses. A partir de là c’est facile de faire prendre les super-héros pour des crapules ! Le retournement de l’opinion est régulièrement commenté par le duo Darkseid / Phantom Stranger : « Darkseid : t’as vu ? Trop facile de détruire la légende des héros ! Phantom Stranger : t’emballe pas ! Les hommes ont besoin de héros et ils s’en souviendront quand ce sera nécessaire. »



Du coup j’ai trouvé ce récit – nommé Legends aux US - assez banal, malgré le focus sur Billy Batson/ Captain Marvel qui, gamin, cède à la méchante parole et en vient à se considérer comme un monstre. Heureusement il est précédé par une bonne mise en bouche avec les origines de Darkseid qui nous montre un Apokolips d’aspect techno-médiéval qui m’a rappelé l’Asgard de Marvel. Il est également entrecoupé par un récit assez intéressant de Superman qui, enlevé par Darkseid, se retrouve amnésique sur Apokolips et mène les rats (les hommes du coin) à la révolte… en apparence.



Le dessin de John Byrne est, bien sûr, de qualité même si je l’avoue, j’ai un peu de mal à le sortir de son univers de X-Men ou Spiderman (Marvel Team-Up) où je l’ai fixé une fois pour toutes. Les pauses des personnages sont inchangées et ça m’a donné une impression de plagia, bizarre ! Les fonds de cases sont un peu trop colorées à mon goût (jaune pétant, violet, etc.).



Moyen donc. Vivement « le Quatrième Monde » de Jack Kirby. Là je suis sûr d'apprécier!

N'est-ce pas?

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Star Wars - Jedi, Tome 1 : Mémoire obscure

Publié il y a presque 10 ans aux éditions delcourt avec pour titre La mémoire de Quilan Vos, cette bande dessinée est une curiosité dans l'univers étendu.



Le personnage est bien connu... sauf que lui justement semble avoir perdu sa mémoire et est confronté à de multiples dangers, ne lui laissant pas le temps de souffler. Le lecteur sera ms à rude épreuve. L'histoire est ici construite d'un seul tenant, ce qui surprend pour ce type de format.



Entre deux coups fourrés, le protagoniste va tenter de renouer avec son passé, se découvrir une voie, une apprentie et un penchant certain pour le côté obscur. Outre Quilan Vos, Willie fera ici un admirable second rôle. Si la manière qu'il a de s'exprimer est rapidement agaçante, le personnage ne cesse de surprendre. Bien joué !



L'histoire est haletante et c'est presque qu'avec surprise que l'on arrive à la fin de cette lecture, pourtant longue. Et en terme de bonus, des personnages bien connus feront leur apparition.



Le dénouement donnera immanquablement envie de lire la suite !
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Star Wars - Jedi, Tome 4 : La guerre de Stark

Ce quatrième volume de la série Star Wars Jedi proposée initialement par les éditions Delcourt se différencie quelque peu des trois volumes précédents. Leur lecture, si celle-ci est recommandé n'en demeure pas moins dispensable.



La première de couverture en dit déjà long et annonce des changements d'importance. Et effectivement, il va y a avoir quelques changements, qui ne sont pas forcément inspirés.



Le changement le plus important reste le passage de relai à un autre dessinateur. Ce choix est ici visible avec une ambiance moins réaliste, plus simpliste, qui renvoie davantage aux séries animées qu'aux films et aux séries. Certains choix, notamment le rajout des têtes des personnages qui évoquent leurs souvenirs renforce ce caractère quelque peu enfantin. La mise en couler est à l'avenant.



Ce choix est curieux car le scénario s'adresse clairement à des adultes. Il est question d'un conflit, dont l'origine ne peut que faire réfléchir dans le contexte actuel. Il va être question d'un conflit, qui va mettre à l'épreuve les nombreux personnages. Certains ne sortiront pas indemnes et certains ne s'en sortirons pas.



De nombreuses têtes connues participeront au conflit. Dans l'ensemble ces apparitions sont justifiées, mais si certaines peuvent poser question, notamment pour les personnages les plus connus des adeptes de la saga. Il n'en demeure pas moins que l'action sera au rendez-vous et pourra parfois éclipser la profondeur de l'histoire et les retournements de situation. Au moins les personnages plus connus (dont l'avenir est déjà écrit) ne seront pas artificiellement mis en danger.



Malgré une très bonne histoire, l'album sera victime d'une orientation qui pose question. Dommage car cela retire une bonne dose de crédibilité.
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Star Wars - Jedi, Tome 1 : Mémoire obscure

Premier tome d'une énième série de comics sur la franchise Star Wars, Mémoire obscure inaugure ainsi la collection "Jedi" qui doit servir de prélude à la série animée "The Clone Wars" (vous avez tout suivi ? ^_^).

Utilisant la facilité scénaristique du héros principal amnésique en quête de ses souvenirs, avec les doutes qui vont avec, cette première intrigue "Jedi" est efficace, mais sans plus. Avec un de ces fameux Jedi, mais qui m'était personnellement très peu connu, on peut douter de l'intérêt de cette histoire, même si, une fois de plus, l'ensemble se révèle efficace avec sa dose d'action, de psychologie et de bons sentiments (l'honneur est à l'honneur ici !).

Malgré tout, et malgré surtout le fait qu'on puisse adorer l'univers de Star Wars (comme moi, j'avoue...), on se demande bien ce que peut apporter une telle histoire au récit d'ensemble. Serait-ce une nouvelle variante "made in George Lucas" pour nous faire payer ses ajouts non substantiels à sa franchise ? Nooon... c'est vraiment pas son genre, d'habitude...
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Star Wars - Jedi, Tome 3 : Rite de passage

Rite de passage est la troisième partie des aventures de Quilan Vos, initialement publiée par les éditions Delcourt dans la collection Star Wars Jedi.



L'album suit le cadre fixé par les deux albums dont il complète le cycle. Nous avons donc affaire à un album d'un seul tenant, d'une histoire complète, qui aura tout intérêt à être lu après les deux albums précédents. Les révélations sont maîtrisées, mais il serait dommage de s'affranchir des aventures passées et notamment de Ténèbres.



La raison est simple, Rite de passage donnera l’occasion aux personnages rencontrées dans Ténèbres, de vivre une aventure qui va les mettre à dure épreuve. L'approche sera ici toutefois plus segmentée que précédemment. La césure originale entre les différents comics est ici plus sensible et s'explique notamment par la présence de plus personnages, vivant chacun des péripéties avant de se retrouver.



Ce sont eux qui retiendront toute l'attention, même si l'histoire n'est pas en reste, avec la présence d'antagonistes particulièrement coriaces. Le scénario, classique n'en demeure pas moins prenant et efficace. Il va être question d'une planète qui est régulièrement visitée dans le cadre de l'univers étendu et directement lié à un personnage déjà évoqué. Une secte de sérieux rivaux des jedi seront également de la partie.



Les dessins, dans un registre réaliste, doivent beaucoup à la réussite et à la facilité avec laquelle l'on s'immerge dans cet environnement.



Cet album est donc une nouvelle fois, une belle réussite !
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Star Wars - Jedi, Tome 2 : Ténèbres

Deuxième volume de la série Star Wars Jedi, Quinlan Vos contre ses démons (ou Ténèbres pour la réédition), suit directement La mémoire de Quilan Vos. Il faudra donc avoir impérativement lu ce premier volume pour être à son aise ici, au risque de se voir révéler l'essentiel de l'intrigue.



Nous retrouvons donc Quinlan Vos plusieurs semaines après son arrivée au temple. Son ré entraînement semble désormais terminé. Cela tombe bien car une mission va lui être confiée. Il va devoir retourner sur sa planète natale, replonger dans son passé, et affronter à nouveau l'épreuve qui lui a permis de devenir un jedi.



Comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que Quinlan Vos tente également de retrouver son apprentie, la ramener du côté lumineux de la force, affronter un ennemi très charismatique (mais peut être pas assez exploité) tout en luttant contre une tendance à basculer vers le côté obscur.



Vous l'aurez compris, John Ostrander, nous régale, une nouvelle fois, d'une longue histoire d'un seul tenant qui nous tiendra en haleine de la première à la dernière planche. L'intrigue est menée tambour battant, sans temps mort avec de très nombreuses bonnes idées. Willie sera de la partie, ainsi que trois maîtres jedis qui feront parler d'eux à de nombreuses reprises dans les bandes dessinées ou dans les dessins animés, sans publier les créatures vampiriques qui pourront effrayer les plus jeunes lecteurs.



Le volume souffre toutefois de quelques déceptions. La manière de s'exprimer de deux personnages finiront (assez rapidement) par agacer les lecteurs. Les dessins, pourtant très largement réussis, pourront par moment marquer ici ou là des baisses de régime, amenant certains personnages (secondaires) à en faire les frais.



Ce deuxième volume des aventures de Quinlan Vos est donc clairement une belle réussite qui donnera immanquablement envie de lire la suite !
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La légende de Dark Vador, tome 2 : La purge J..

Le deuxième volet de la collection Dark Vador de 2022, s'intéresse à travers ces 5 récits à la Purge Jedi, événement majeur située entre les 2 premières trilogies...

Principalement due à la folie et la haine de Vador envers les Jedis, cela marque les heures les plus sombres de l'Empire...

Ces 5 récits nous apportent beaucoup de réponses en dévoilant ces agissements qui ont fait la légende Dark Vador !!!
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Star Wars : La malédiction de Muur

Star Wars Légendes, Les récits légendaires tome 6, La malédiction de Muur (2006). Pour une fois dans cette collection, un fil rouge cohérent autour du Talisman de Muur. Le découpage temporel des trois histoires est intéressant bien servi par des dessins efficaces.
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Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense d..

Star Wars est l'une des sagas cinématographiques parmi mes préférés. C'est donc avec bonheur que je me suis plongé pour la première fois dans une série Bd traitant de l'univers inspiré par Georges Lucas. Cela perpétue un peu mon plaisir de fan.



J'ai bien apprécié le fait qu'au-delà de toutes ces batailles intergalactiques dans différents mondes, on s'intéresse également au côté humain des divers protagonistes. Vont 'ils basculer ou pas dans le côté obscur de la Force? Terrible dilemme pour certains d'entre eux tant la République est bien corrompue.



On retrouve les personnages principaux de la seconde trilogie mais on découvre également de nouveaux personnages au demeurant fort intéressant comme Quinlan Vos.



A partir du tome 5, j'ai senti que l'histoire devenait de plus en plus intéressante avec un dessin de qualité et des couleurs magnifiques. Le rendu est tout à fait impeccable et nous plonge dans cet univers galactique.



Je n'ai pas tellement apprécié le fait qu'il n'y ait pas un ordre chronologique plus précis entre les différents tomes. Ainsi, le tome 3 relate d'évènements se situant après le tome 4 qui opère un retour en arrière. Trop de découpage, série également trop longue. Il faut s'accrocher. Des noms à rallonge, un scénario confus par moment.



Au final, j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de grandes révélations de ce que nous savons déjà. Bien sûr, il faut bien connaître l'univers Star Wars pour apprécier. Cependant dans l'ensemble, cette série est plutôt bien réussie.
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Deadshot: Beginnings

Format: Broché

Ce tome contient les 4 épisodes de la minisérie consacrée à Deadshot, initialement parue en 1988/1989, ainsi que les épisodes 474 (1977) et 518 (1982) de "Detective Comics" et 369 (1984) de "Batman"



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---Deadshot (scénario de John Ostrander & Kim Yale, dessins et encrage de Luke McDonnell) - Quelque part dans un immeuble décrépit de New York, Susan Lawton s'adresse au gardien pour remettre une lettre pour Floyd Lawton (son ex-mari). Le gardien lui répond qu'il ne sert que de boîte aux lettres et qu'il ne sait pas quand Lawton (Deadshot) récupérera son courrier. Pendant ce temps là, Deadshot est en train d'effectuer une mission pour le compte du Suicide Squad qui consiste à se faire passer pour un tireur d'élite louant ses services afin de remonter la piste d'un caïd du crime organisé, particulièrement bien planqué. Il porte sur lui un micro dissimulé. Les 2 policiers affectés à sa surveillance se remémorent sa première apparition, puis Marnie Herrs (sa psychologue) effectue un point de ses séances de thérapie. Quelqu'un a enlevé le fils de Lawton pour l'obliger à accomplir un assassinat.



En 1987, John Ostrander avait lancé la série Suicide Squad (voir Trial by fire) : une équipe composée de repris de justice acceptant de réaliser des missions suicide en échange de réduction de peine. Parmi les membres de cette équipe, se trouve Deadshot, un ennemi de Batman avec un costume rouge un peu trop voyant, et également des pistolets montés sur ses bracelets, faisant de lui un assassin n'hésitant pas à tuer. 1 an plus tard, ce personnage bénéficia de sa minisérie pour l'étoffer et lui donner plus de place. Il est toujours affublé de son costume trop voyant, mais Ostrander et Yale décident de le plonger dans un récit bien glauque où son fils est sous la menace d'être remis aux mains d'un pédophile. Évidemment, le récit n'est pas très graphique.



Toutefois, le style de Luke McDonnell est déjà fort éloigné des récits de superhéros de l'époque. Il subsiste quelques traces de naïveté dans la façon de représenter les décors, quelques perspectives un peu simplistes. Par contre les visages et les silhouettes sont détourés avec des traits en ligne brisée qui n'ont pas pour objectif de faire joli. Le lecteur s'immerge donc dans un environnement à l'apparence peu accueillante, dans des images dépouillées sans être fades, brutes de décoffrage sans être bâclées. Sur le plan visuel, le récit est raconté de manière sèche et directe.



Du point de vue de l'intrigue, Ostrander et Yale ont conçu un récit de vengeance glauque et impitoyable qui permet de faire connaissance avec le père et la mère de Floyd Lawton (George & Genevieve), son ex-femme Susan Lawton, et la psychologue chargée de son dossier à Belle Rêve (la prison servant de quartier général à l'Escadron Suicide). Globalement leur récit est conduit sur un ton plus adulte et plus homogène que les illustrations. Il ne subsiste que l'usage du costume de supercriminel qui tire le récit vers le bas, la chronologie un peu étirée entre l'enlèvement du fils de Lawton, et l'intervention de celui-ci.



Ostrander, Yale et McDonnell racontent un récit qui s'est émancipé des histoires de superhéros pour pouvoir découvrir l'histoire de Floyd Lawton, ainsi qu'une facette de son caractère très affirmée et résolument adulte. Il subsiste peu de rémanences d'une narration à destination d'un lectorat plus jeune (la principale étant l'usage d'un costume aussi voyant). 4 étoiles.



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--- Detective comics 474 (scénario de Steve Englehart, dessins de Marshall Rogers, encrage de Terry Austin) - Deadshot a réussi à s'évader de prison, et il a décidé de se venger de celui qui l'a envoyé au trou : Batman. Rupert Thorn (le maire de Gotham) continue sa cabale contre Batman. Bruce Wayne soupçonne que Silver St. Cloud ait commencé à deviner sa véritable identité.



Cet épisode a également fait l'objet d'une réédition dans le tome regroupant tous les épisodes de Batman dessinés par Marshall Rogers : Legends of the Dark Knight by Marshall Rogers. En découvrant cet épisode pour la première fois, le lecteur constate qu'Englehart avait développé une continuité spécifique pour Batman (en particulier Silver St. Cloud et Rupert Thorne) avec une narration assez rapide et encore très lisible, malgré les personnages explicitant dans le détail ce qu'ils sont en train de penser, pour être sûr de ne laisser aucune zone d'ombre. Englehart et Rogers s'autorisent même à inclure une machine à écrire géante dans la scène de combat entre Batman et Deadshot, vestige d'un autre temps. Les dessins de Marshall Rogers sont très détaillés, superbement mis en valeur par l'encrage minutieux de Terry Austin, offrant un spectacle très agréable à contempler, même si les décors souffrent d'une forme de naïveté dans leur représentation. L'épisode est agréable à lire et à regarder et permet de découvrir une autre époque de Batman, même si le ton moins noir dénote un peu à côté de la minisérie "Deadshot". 4 étoiles.



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--- Detective comics 518 (scénario de Gerry Conway & Paul Levitz, dessins de Don Newton, encrage de Bruce Patterson) - Vicki Vale soupçonne l'identité réelle de Batman. Alfred Pennyworth a engagé Christopher Chance (voir Human Target) pour se faire passer pour Bruce Wayne, pendant que Batman continue d'œuvrer. Rupert Thorne a engagé Deadshot pour abattre Bruce Wayne, car lui aussi est persuadé qu'il est en réalité Batman.



Levitz et Conway ont pris la suite d'Englehart et poursuivent les intrigues secondaires qu'il avait initiées, en particulier concernant Rupert Thorne. Les dessins de Don Newton sont dans une veine plus réaliste que celle de Rogers, mais avec une apparence moins gracieuse, et des postures empruntés à d'autres dessinateurs plus illustres tels que Neal Adams. Le scénario n'est pas trop enfantin et l'histoire permet de découvrir Vicki Vale en rousse. 3 étoiles.



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--- Batman 369 (scénario de Doug Moench, dessins de Don Newton, encrage d'Alfredo Alcala) - Julia Remarque enquête en compagnie d'Alfred Pennyworth (son père) sur un trafic d'œuvre d'art auquel se serait livré Jacques Remarque, son père adoptif. Ils deviennent la cible d'un tireur d'élite. Pennyworth demande l'aide de Batman, pour sauver la fille qu'il a eu avec Mademoiselle Marie.



Cet épisode qui s'apparente à une course poursuite entre Pennyworth et Remarque d'un côté, Deadshot de l'autre, permet de découvrir que dans cette période Alfred était papa, et qu'il avait eu une fille avec une des héroïnes DC de la seconde guerre mondiale, française de surcroît. L'encrage d'Alcala apporte une touche plus réaliste aux dessins de Newton, avec des textures plus palpables. Le lecteur peut avoir l'impression que Moench était peu intéressé dans l'affrontement final entre Batman et Deadshot, peut-être est-ce également dû à une mise en images qui se veut réaliste et qui fait surtout ressortir le manque de crédibilité de ces 2 individus s'affrontant en pleine nuit dans un parc, sans problème de visibilité, avec une mise en scène qui rend mal compte de l'aménagement de ce parc. 2 étoiles.
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Star Wars - Clone Wars, tome 7 : Les cuiras..

Différentes histoires situées pour la plupart entre les épisodes II et III. Les scénaristes et les dessinateurs ne sont pas forcément les mêmes ce qui rend ce recueil très artificiel. Si l'intrigue principale des Cuirassés de Rendili est intéressante, les autres sont plus anecdotiques.
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Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense d..

Comme tous les amateurs de SF, l'arrivée du nouvel opus de la saga Star Wars me remplit d'impatience! Histoire de tuer le temps, j'ai décidé de plonger dans les oeuvres annexes que je n'avais jamais encore explorées: comics et romans au programme!

La Défense de Kamino se situe quelque part après le second film de la première trilogie et est, selon moi, à réserver aux amateurs de Star Wars. Il faut bien ça pour supporter des défauts inhérents aux genres comics qui à la longue se trouvent lassant. Des histoires courtes, inscrites dans une continuité, le principe est intéressant mais l'inconvénient est qu'on passe bien trop vite de l'une à l'autre et que lorsque les auteurs désirent une tension dramatique, crac, on tue un personnage rencontré ....allez, quatre pages plus tôt, ce qui n'a pas vraiment laissé le temps de s'y attacher! Et je ne parle pas de cette différence de traitement vestimentaire selon le sexe. Les Jedi mâles portent tous l'uniforme qu'on connait, les jedis femelles, à l'exception de Maître Ti, ont le ventre à l'air, des grands décolletés; ou pourquoi pas une intégrale tenue de cuir. Et ne commençons pas avec le personnage de Ventress, total look cuir moulant qui devrait empêcher totalement la moindre de ses cascades.

Trois étoiles tout de même, parce qu'il y a pour les fans quelques bonnes pages, comme tous les combats au sabre laser de Mace Windu dans la dernière partie.

Franchement, qui n'aime pas voir Samuel Jackson botter les fesses de tous les vilains de la semaine à grands coups de sabre laser lavande?
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Star Wars - La Genèse des Jedi, tome 1 : L'Éve..

Nous voilà plongé entre 36000 et 25000 ans avant la Bataille de Yavin (cette bataille correspond à l'an 0 de l'univers Star Wars). C'est sur cette longue période que la Force va commencer à rassembler les peuples et que les Je'daii vont naître.



Une longue introduction raconte les grands évènements de cette genèse. Puis, le rythme ralentit et le récit se focalise sur des protagonistes précis que l'on va suivre durant le reste de l'album.



Le lointain passé avait déjà été exploré grâce aux jeux vidéo "Knights of the Old Republic" puis au comics mais on ne remontait pas aussi loin qu'ici. Pourtant, on retrouve quelques éléments comme les Rakata ou encore la Forge Stellaire. Des détails qui permettent d'assurer une continuité avec l'ensemble de l'univers étendu.



Empreint de manichéisme, l'histoire reste sympathique à lire. C'est un premier tome alors le tout ne demande qu'à être approfondi.

Reste qu'une petite chose m'a turlupiné : Star Wars se déroule il y a très longtemps dans une lointaine galaxie. Lieu et date sont donc volontairement vagues. Sauf que la première planche ici commence par "Cette histoire se déroule 10000 ans avant notre ère sur des planètes très éloignées". Donc, si l'an 36000 de l'univers Star Wars correspond à l'an 10000 de notre univers, ça pose problème pour les épisodes I à VI de la saga... C'est vrai que je suis incapable de convertir une année terrestre en une année galactique mais le souci subsiste. Tout ça pour dire qu'ils n'auraient absolument pas dû faire un parallèle entre notre temporalité et celle de Star Wars. C'est casse-gueule.
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Star Wars - Legacy, tome 2 : Question de co..

Darth Krayth est maintenant à la tête de l'empire. Il ne sera pas l'empereur officiel tant qu'il n'aura pas éliminé l'empereur Fel. La BD commence avec un retour en arrière où l'on voit la trahison de deux impériaux, Nina Calixte et son conjoint Morlish Veed. C'est aussi cette trahison qui a amené la chute de l'Alliance Galactique. Malgré la prise de pouvoir de Krayth, ce ne sont pas tous les impériaux qui sont de sont côté. Certaines troupes restent fidèle à Fel et les deux camps sont forcés de s'affronter sous la supervision des Sith.



Darth Krayth veut aussi retrouver Cade Skywalker qui possède une pouvoir de guérison qui va au-delà de tout connu mais qui amène en même temps très près du côté obscur. Le Sith envoi donc ses chasseurs de prime pour le capturer.



De son côté, Skywalker est au prise avec des vieux démons qu'il essaie de cacher avec la drogue. Éventuellement, il devra le faire face malgré que douloureux soit le processus.



Si le premier tome était un introduction à la série, le deuxième rentre de plein fouet dans le coeur de l'action. Ce qui est bien c'est que l'intrigue est le passé des personnages est révélé qu'à petite goûte, ce qui permet de pleinement savourer l'histoire. De plus, la narration n'est pas linéaire. Il y a plusieurs flashback ainsi que plusieurs sous intrigue.



Avec Shards, John Ostrander a vraiment toute mon admiration.
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Star Wars - Vector, tome 3

J’ai découvert la série « Vector » grâce à la série « Legacy » qui présentait un trou béant dans le récit : le combat entre Cade Skywalker et Dark Krayt et la « mort » de ce dernier.

Je peux enfin voir ce qu’il se passe lors de cet épisode important manquant dans la série de Comics Legacy.

Celeste Morne croise la route de Cade (encore un Skywalker décidément) et découvre en lui un Jedi puissant et particulier. Elle décide de combattre avec lui Dark Krayt pour libérer la galaxie d’un dangereux Sith.

Une histoire intéressante et qui marque la fin de la série « Vector ». Il est marrant de noter que Cade a donné une solution à Celeste pour se débarrasser du Talisman Sith , à moins que Karness Muur l’empêche de faire un tel acte ?

Passons cette idée trop simple de terminer la série Vector par une fin plutôt logique : quel Jedi serait le plus à même d’éliminer un Sith par son pouvoir qui tient autant du Côté Obscur que du Lumineux ?

Une série interconnectée à 4 périodes bien distinctes de l’Univers Star Wars très originale et très prenante.

Une belle idée, même si c’est très frustrant lorsque on découvre que l’intrigue de la série que l’on suit se trouve dans une autre série ! Mais c’est le principe des crossovers.
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Star Wars - Clone Wars, tome 6 : Démonstratio..

Encore de bons récits sur cette période de guerre des clones. le Jedi renegat Quinlan Vos est au coeur des débats : est-il passé du côté obscur ou joue t'il son rôle (trop) à la perfection ?

On retrouvera aussi Obi-Wan Kenobi et Anakin dans une mission où ce dernier va devoir enfreindre ses idéaux pour suivre la voie des Jedi.

Cette série de Clone Wars est plutôt bien faite voire excellente parfois. Elle est extrêmement utile pour comprendre cette période de l'Univers Star Wars, une époque charnière qui voit l'Ordre Jedi s'effondrer et un Sith s’élevé…
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