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Citations de John Reed (16)


Je suis passé des bottes Doc Martens aux chaussures Doc Martens et enfin aux mocassins aux pompons.
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Les madness étaient des skinhead reggae avec un humour cockney. Alors que les Specials pouvaient avoir l'air un peu coincés, Madness mélangeaient ces influences avec leur propre sens de l'humour anarchique adolescent, avec l'orgue de fête foraine de Mike Barson et le saxo péteur de Lee qui était aussi gros et graisseux qu'une serveuse de cafeteria sur l'autoroute.
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Il est fascinant de le voir découvrir de nouvelles idées. Il faut se rappeler qu'il ne sait absolument rien des difficultés, des tensions,et des bouleversements de la civilisation moderne.
- Le socialisme ? me dit-il un jour où je voulais savoir ce qu'il en pensait. Le socialisme, est-ce que c'est quelque chose qui existe pour de bon ? Je ne le vois que dans les livres, et je ne lis pas beaucoup.
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Ce n'est pas un compromis avec les classes possédantes ou avec des politiciens, ni un effort de conciliation avec l'ancien appareil d'État qui a porté les bolchéviks au pouvoir. Ils ne l'ont pas conquis davantage par la violence organisée d'une petite clique. Si, dans toute la Russie, les masses n'avaient pas été prêtes à s'insurger, l'insurrection aurait échoué. Le succès des bolchéviks n'a qu'une seule explication : ils ont réalisé les vastes et simples aspirations des plus larges couches du peuple qu'ils appelèrent à démanteler et à détruire le monde ancien pour entreprendre ensuite, tous ensemble, dans la fumée des ruines écroulées, l'édification de la charpente d'un monde nouveau.
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Le Gouvernement provisoire est absolument impuissant. En réalité, c'est la bourgeoisie qui est au pouvoir, mais cela est masqué par une coalition fictive avec les partis jusqu'auboutistes. Les paysans fatigués d'attendre les terres qu'on leur a promises, se rebellent, et par tous les pays, dans toutes les classes laborieuses, le même dégoût apparaît.
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La vieille Russie n'était plus, la société humaine était revenue à l'état de fusion primitif et sur la mouvante mer de flammes, où se livrait, âpre et sans pitié, la lutte des classes, se formait en un lent refroidissement la croûte fragile de planètes nouvelles...
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Un dimanche, nous nous rendîmes à un meeting aux usines d'Oboukhovo, fabrique de munitions de l'État, située hors la ville sur la perspective de Schlüsselbourg ; notre tramway à vapeur, avec son toit pesant, avançait péniblement entre de grands murs d'usines et d'immenses églises, à travers des océans de boue.

Le meeting eut lieu entre les hauts murs de briques d'un énorme édifice inachevé ; dix mille auditeurs, hommes et femmes, vêtus de noir, grimpés sur les piles de bois et de briques ou perchés sur des traverses, se pressaient autour d'une estrade drapée de rouge, passionnément attentifs et manifestant d'une voix de tonnerre. De temps à autre, le soleil perçait les nuages lourds et sombres, inondant d'une lumière rougeâtre, par les trous des fenêtres, cette masse de visages simples tournés vers nous.

Lounatcharsky, avec sa mince silhouette d'étudiant et son fin visage d'artiste, expliqua pourquoi le pouvoir devait être pris par les Soviets. Rien d'autre ne pouvait garantir la Révolution.
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Nous sommes des révolutionnaires, camarades, et non des bandits, répondit le commandant
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- [...] Le reste du temps, j'aimerais travailler dans ma petite ferme, élever du bétail et faire pousser du maïs. Ce serait bien, je trouve, d'aider à faire du Mexique un endroit heureux.
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Qu'on imagine par tout le pays des centaines de milliers de Russes ,les regards fixés sur les orateurs,ouvriers et paysans,matelots, travaillant intensément à comprendre et à se décider ,pensant de toutes leurs forces -et prenant enfin,si unanimement ,leur décision.Telle fut la Révolution russe...
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La grande passion de Villa, ce furent les écoles. Il pensait qu'en offrant au peuple des terres et des écoles, on pouvait résoudre tous les problèmes de la civilisation. Les écoles étaient une obsession chez lui.
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Nous étions à Salonique, la Salonique où Pierre Loti a rencontré Aziyadé, où l'Est et l'Ouest se retrouvent face à face.
C'est l'ancienne Thessalonique. Alexandre y a lancé ses flottes. Elle a été l'une des cités libres de l'Empire romain; une métropole byzantine, la seconde après Constantinople, et la dernière place forte de l'Empire franc, quand les Croisés en déroute se cramponnaient désespérément à ce Levant qu'il avaient gagné et perdu. Huns, Slaves et Bulgares l'ont assiégée; Sarrasins et Francs ont déferlé contre ce mur jaune aujourd'hui croulant, ils ont massacré et pillé dans ces rues sinueuses; Grecs, Albanais, Romains, Normands, Lombards, Vénitiens, Phéniciens et Turcs se sont succédé à sa tête, et saint Paul l'a accablé de ses visites et de ses épîtres.
(...) Salonique n'est la ville d'aucune nation, et elle est la ville de toutes les nations : elle est cent villes, chacune avec un peuple différent, des coutumes, une langue différentes.
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- Je suis un combattant, dit-il, pas un homme d'Etat. Je ne suis pas assez instruit pour être un président. Cela fait seulement deux ans que je sais lire et écrire. Comment pourrais-je espérer, moi qui ne suis allé à l'école, être capable de discuter avec les ambassadeurs étrangers et les messieurs cultivés du Congrès ? Ce serait mauvais pour le Mexique si un ignorant devenait président. Il y a une chose que je ne ferai jamais : convoiter une place pour laquelle je ne suis pas fait.
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PanchoVilla va sur ses trente-six ans.Il est l’un des hommes forts de l’armée révolutionnaire depuis ses victoires aux côtés de Madero, sur les troupes du vieux dictateur Porfirio Diaz à Ciudad Juarez en 1911, puis sur la rébellion fomentée par Pascual Orozco dans l’Etat de Chihuahua. La Révolution est loin d’être achevée : la réforme agraire reste à faire (la quasi-totalité des terres de l’Etat de Chihuahua continuent d’appartenir à une poignée de grands propriétaires, pendant que 95 % des paysans n’ont pas même un lopin à eux), et si le soulèvement conduit par Madero en 1910-1911a permis de renverser Porfirio Diaz, à la tête du pays depuis trente ans, la trahison du général Huerta, qui profite de la confiance de Madero pour le faire assassiner en février 1913, a contraint ceux qui aspiraient au changement à tout recommencer.
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C'est seulement vers le soir que nous avons découvert la nature de leur mission. Ces officiers (russes) étaient chargés par le général Dimitriev de découvrir où se trouvaient 17 millions de sacs de farine qui avaient été égarés.
Dix sept millions de sacs de farine mis ensemble, ça fait une montagne... et c'était cette montagne qui s'était évanouie dans la nature ! Sur un parcours n'excédant pas 220 kms, plus de 30 trains chargés de farine avaient totalement disparu de la surface du globe.
...
Je me suis étonné :
- Mais où seraient-ils partis?
Le colonel grisonnant a haussé les épaules avec un sourire :
- Nous avons quelques raisons de penser que la farine a été vendue aux Roumains puis expédiée en Autriche.
Il a soupiré :
- Ce sont des choses qui arrivent...
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DEVANT GOMEZ PALACIO
Nous avions pris Bermejillo la veille au soir. L'armée était arrivée au nord du village dans une charge furieuse de cinq kilomètres, était entrée au galop, avait surpris la garnison et l'avait laissé fuir en pleine déroute vers le sud.
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