AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de John Scalzi (449)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Un classique de la sf militaire.





Premier tome devenu culte de la trilogie du vieil homme et la guerre, désormais en 5 tomes avec les brigades fantômes, la dernière colonie, zoé et désormais humanité divisée.





John Perry a désormais 75 ans. Sa femme est morte, il est vieux et fatigué. La solution ? S'engager dans l'armée bien sûr. Mais pas n'importe laquelle, celle de l'union coloniale, celle qui vous promet un rajeunissement. Technologie inaccessible sur la Terre. Mais ce qu'elle ne vous dit pas non plus, c'est que pour un engagement de 2 ans prolongeable à 10, vous avez huit chances sur dix d'y passer, que vous allez combattre d'innombrables espèces extra terrestres, dont beaucoup sont plus avancées technologiquement, dont certaines accommodent facilement l'homme avec de la sauce gribiche. Mais avec un corps tout neuf (et tout vert), vous allez bien y arriver non ?





Finaliste du prix Hugo et prix Campbell du meilleur nouvel auteur, il y a pire comme carte de visite. (d'autant que l'auteur a obtenu par la suite le hugo et le locus pour un autre de ses livres : Redshirts).

De nombreux livres de sf militaire ont été comparés aux deux grands monuments que sont Etoiles garde à vous et la guerre éternelle, pas toujours à raison, d'ailleurs, mais pour cette oeuvre en particulier, la comparaison reste pertinente.

Certes cette thématique n'est pas celle de prédilection de l'auteur, qui lui préfère la sf humoristique. On retrouve d'ailleurs dans ce roman beaucoup de traits d'esprits, d'autodérision qui amène beaucoup de fraîcheur et de fluidité à la lecture, mais cette incursion (on parle même d’œuvre de commande) a été menée de main de maître.

Le côté action militaire est particulièrement bien rendu, le background est très original et ne demande qu'à être développé plus en profondeur, (ça tombe bien, vous avez quatre autres tomes pour vous satisfaire) et c'est drôle (toute proportion gardée bien sûr vu que l'objet principal reste la sf militaire).

Enfin, le traitement est loin d'être primaire (moi voit, moi tue) et un peu de réflexion habilement distillée font ce roman un désormais incontournable classique de la sf militaire.

Commenter  J’apprécie          1149
Le Vieil Homme et la Guerre, tome 2 : Les B..

Second tome de la licence après : Le Vieil Homme et la guerre.



Trois espèces extraterrestres complotent purement et simplement le génocide de la race humaine. Un ennemi à la fois, c'est déjà difficile, mais trois... D'autant que la coalition s'est octroyée le concours d'un homme, un traitre aux motivations troubles et pas n'importe lequel : l'un des concepteurs des amicerveaux, la béquille, l'indispensable compagnon de route des FDC et notamment des brigades fantômes, les forces spéciales.



Dans cet épisode, on ne suit plus les aventures de Perry mais celles de super-soldats préfabriqués et assistés par ordinateur semi-organique. La nature de ces forces nous est connue depuis les révélations du tome un.

Plus bavard et plus technique que le premier opus, on retrouve les explications manquantes et bienvenue sur le background et le développement de l'union coloniale, la genèse et la nature des FDC. On n'en délaisse pas pour autant l'action militaire, toujours avec le style scalzi, sérieux mais non dénué d'humour (d'un autre côté, la quasi totalité des livres de sf militaire ont ce penchant pour l'humour militaire de base (à l’exception peut être des livres de la licence warhammer 40.000).

Le livre est également saupoudré de pas mal de références aux œuvres emblématiques de la sf. (Un petit plaisir pour les science-fictionneurs assidus ravis de se dire, ah, ceux-là, je les ai déjà lus).



Toujours aussi agréable à lire, action, humour, réflexion sur la condition humaine et son avenir.

L'humanité, seule (ou presque) contre tous.

A dévorer.
Commenter  J’apprécie          891
L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Troisième et dernier tome de l’Interdépendance. Oui, vous avez bien lu, une trilogie en trois tomes. C’est tellement rare de nos jours. Tiens, si d’ici l’année prochaine, un tome 4 faisait son apparition, l’organisation du Bout par exemple, cela ne m’étonnerait qu’à moitié.



Le flux s’effondre, on vous le martèle depuis deux tomes et les calculs sont exacts, pas de deus ex machina. Du suspens, de l’action, de l’humour et beaucoup de grossièretés. Scalzi s’est fait plaisir en mélangeant habillement ce qu’il sait faire de mieux : de la SF et de l’humour et c’est réussi. Autre point positif, trois tomes assez courts, loin de 800 pages de chaque tome d’un Hamilton, c’est presque du condensé, et pourtant tout y est et le plaisir suit.



Précipitez vous sur cette trilogie sans complexe et sans prétention, du bonheur de lecteur SF.
Commenter  J’apprécie          865
Les enfermés

Le coronavirus euh syndrome de Haden



Haden a fait des millions de morts mais a crée aussi une nouvelle forme d’humanité. Les enfermés. Prisonniers de leur corps (syndrome de Locked-in), politique et technologie leurs ont permis de revivre en s’intégrant dans des robots humanoïdes voire des humains volontaires. L’un des plus célèbres Haden est désormais agent du FBI. Confronté pour sa première mission à un meurtre-suicide impliquant Hadens, industriels et gros sous.



Un univers extrêmement bien construit et indéniablement original, avec en plus, en fin d’enquête, une série d’histoires sur l’univers crée, particulièrement riche et intéressante.

Une enquête policière passionnante qui nous fait découvrir le monde des Hadens.

Des personnages fouillés (pour un roman assez court).



Et une résonance, il faut l’avouer en ce moment, qui donne encore une autre dimension à l’histoire.

A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          840
Redshirts

Une petite tranche de rigolade science-fictionnesque



L'auteur est avant tout connu pour sa série Le vieil homme et la guerre. Une fois connu et reconnu, il a pu enfin se consacrer à sa passion : la sf humoristique dont ce titre est le dernier opus.



D'entrée de jeu, la structure est posée. Les jeunes recrues et enseignes sont intrépides et ils meurent, dans des conditions les plus variées, et c'est drôle.

Pour l'histoire, dans un univers ultralight question description et crédibilité, quelques jeunes enseignes sont affectés à L'intrépide, un vaisseau dont la mission est d'explorer le vaste espace, missions et explorations produisant un fort taux de perte parmi l'équipage. (Oui, c'est un hommage non déguisé à Star Treck et la dédicace de la scénariste en chef de Star Treck : Next generation sur le quatrième de couv en est une preuve flagrante).

Toute l'histoire repose sur le principe suivant : S'ils veulent survivre, il va leur falloir découvrir le secret du vaisseau et y remédier.



Ce roman est une farce. Un style très vivant et accessible, on le lit d'une traite, le sourire aux lèvres avec même quelques francs éclats de rire. Le background n'a aucune espèce d'importance, la sf n'est qu'un prétexte à un livre que j'ai trouvé très original, même si l'idée de base a déjà été évoquée dans plusieurs films et livres que vous découvrirez au passage (je ne spoilerai pas l'intrigue. :-))



L'histoire en elle-même ne fait que 252 pages et se lit en une après-midi (pour moi) et j'ai passé un très bon après-midi. (Les 70 pages restantes sont trois coda écrit par l'auteur, où ce dernier développe son "délire" d'une autre façon, mais que j'ai trouvé sans intérêt).

Un peu cher pour une histoire courte mais résolument une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          8216
Superméchant débutant

Charlie ressemble à un superloser. Mais après le décès de son oncle superiche, les supersbires de ce dernier voudrait faire de lui un superméchant. Heureusement, il a deux superchats et un supersens de communication. Il est également doté d'un supersangfroid avec tout ce qui lui arrive. Bref, ce n'est pas un superloser finalement...



Je sors complètement de ma zone de confort avec ce superoman superdrôle.

Mention spéciale aux superdauphins.
Commenter  J’apprécie          777
John Perry, tome 6 : La fin de tout

6ième tome.



Il faut être accroc ou mordu pour en arriver là.

Il faut avoir lu humanité divisée pour en arriver là.

Et nous en sommes là.



A travers 4 nouvelles, l'auteur nous replonge dans l'univers du vieil homme et la guerre où nous avions laissé l'UC un peu démunie en conflit larvé avec la terre et le conclave. Du même acabit que le tome précédent. On sait désormais qui est l'ennemi et rassurez-vous, on lui fera la peau avant la fin du roman. Non mais.



C'est toujours aussi agréable à lire, plein d'humour (qui ne l'oublions pas est la matière préférée de l'auteur), action, suspense, politique. Ce dernier tome pourrait presque servir de conclusion à la série même si on espère un dernier baroud d'honneur (mais selon l'aveu de l'auteur lui-même, il est un peu à sec).



A lire donc, ne serait-ce que parce que c'est peut être l'ultime tome de la licence.
Commenter  J’apprécie          763
Le Vieil Homme et la Guerre, tome 4 : Zoé

Après une avalanche de critiques, si ce n'est négatives, franchement tiédasses, j'avais décidé d'abandonner le licence du vieil homme et la guerre. Mais le temps a passé et je me suis finalement lancé dans ce quatrième et j'espère, dernier tome de la trilogie (oui, je sais, 4 et 3, mais quand le succès est là, les math s'éloignent)



Dans une galaxie peuplée de très nombreuses races extra-terrestres possédant la technologie permettant la conquête d'autres planètes, les humains et les forces de défense coloniales paraissent bien petits, mais fermement décidés à s'affirmer face à tous ces autres peuples.

Zoe et ses parents adoptifs vont donc, à leur insu, faire partie du plan. Et pour ce faire être envoyés pour coloniser avec 2.500 autres colons : Roanoke. Une planète qui recèle ses propres dangers et qui va vite se retrouver au centre d'intérêts galactiques.



Une nouvelle version du tome précédent, racontée par Zoe, 15 ans. Donc pas de suspense, pas de surprise, pas d'action et un style clairement jeunesse.

Une lecture indépendante du roman est possible grâce aux explications fournies dans ce tome, mais quelques points resteront obscurs si on ne lit pas La dernière colonie. Et si on le lit, ce roman devient plus qu'accessoire. Le serpent qui se mort la queue.



L'installation de la nouvelle colonie est trop peu abordée ou de façon superficielle, (c'est bien mieux fait dans La planète aux vents de folie par exemple), absence d'action, absence de politique tortueuse ou roublarde. Bref c'est un peu limité tout cela.

Heureusement La fraicheur de l'héroïne, ses émois et atermoiements, le tout accompagné d'aphorismes sur les adolescents rehaussent nettement le plaisir de la lecture.

On passera finalement un sympathique moment en compagnie de cette adolescente promise à un grand destin.
Commenter  J’apprécie          720
Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Je découvre enfin John Scalzi que j'avais repéré grâce a mes veilles sur Babélio, mon tour est venu d'en dire du bien car j'ai apprécié ma lecture.

Pour commencer nous avons un scénario original qu'il faudra pourtant éviter de dévoiler avec trop de précision histoire de maximiser le plaisir de la découverte de ce très intéressant univers.

Pour faire simple, notre personnage principal âgé de 75 ans, va, pour bénéficier d'une "régénération" qui lui rendra sa jeunesse s'engager dans les "FDC", les forces de défense coloniales, il devra pour cela quitter la terre et ses attaches...

Le récit est scindé en trois parties qui permettent de poser le contexte avec beaucoup de précision et d'efficacité.

La première partie va nous dévoiler le contexte sur terre dans un lointain futur et assez rapidement le contexte à l'échelle de l'univers qui est beaucoup plus animé et habité qu'on l'imagine.

J'ai aimé cette patiente mise en condition et l'habileté du scénario qui nous amène tout doucement dans le vif du sujet.

La deuxième partie bascule dans la SF militaire pure et dure, après la cure de jouvence vient la justification de celle-ci, l'entrainement à la guerre proprement dite, puis l'incorporation et les premiers combats. Ce qui est intéressant c'est de voir exprimée la maturité de "vieux" de 75 ans dans des corps à la biologie modifiée, des corps jeunes pleins de vigueur et capable de performances qui seraient incroyables sur terre.

Je salue en passant l'imagination de l'auteur pour la description des nombreux aliens qui seront présentés à ces soldats d'élite au cours du récit.

Je serais discret sur la troisième partie car elle propose un rebondissement intéressant qui est le prélude au prochain tome.

Le style est plutôt agréable, les dialogues sont de belle facture et non dépourvus d'humour.

A l'arrivée c'est une bonne lecture, de la bonne SF et un nouvel auteur sur qui compter, en un mot, une bonne pioche !
Commenter  J’apprécie          705
Imprésario du 3e type

Divertissant.





Une race d’extraterrestre vient nous rendre visite. Problème, elle ressemble aux blobs avec odeur pestilentielle (leur mode de communication est l’odeur). Pour se faire accepter par l’humanité quoi de mieux que d’engager un impresario ?





Il s’agit du premier roman de Scalzi. Il a fait bien mieux depuis.

C’est drôle, mais pas au point de rire. Le ton est léger, on égratigne au passage le show-biz, le monde des agents et les journalistes people.

J’ai bien aimé l’atmosphère du roman, une lecture idéale pour passer le temps, de bonne humeur. On n’est clairement pas là pour s’instruire, se cultiver ou même réfléchir.





Entre deux hard science, c’est parfait pour prendre l’air.
Commenter  J’apprécie          693
La société protectrice des Kaijus

Vous voulez passer un excellent moment de distraction ? Lisez ce livre.



La SPK, je le dis sans aucun mépris, n’a rien d’une symphonie littéraire tourmentée. C’est une chanson pop. Ce texte se veut léger et entraînant. Trois minutes de mélodies et de refrains accrocheurs à reprendre en choeur avant de poursuivre ses activités quotidiennes le sourire aux lèvres.

John Scalzi.



Tout est résumé dans ces propos. Écrit en période Covid post-confinement, où certaines personnes ont pris une claque existentielle (pas moi, je vous rassure), Scalzi nous a pondu le parfait roman de divertissement SF.

Il est capable de faire sérieux (les enfermés), épique (le vieil homme et la guerre), worldbuilding (l’interdépendance) mais son domaine de prédilection est bien ce genre de bouquin.

A rapprocher de la controverse de Zara XXIII que j’avais comparé à du PJ Hérault survitaminé.
Commenter  J’apprécie          671
La controverse de Zara XXIII

Un très agréable moment.



Holloway, prospecteur indépendant sous contrat avec la compagnie minière Zarathoustra pour exploiter la planète Zara XXIII, fait la découverte du siècle qui va le rendre riche. Mais de mignons petits nouveaux venus, adorables boules de poils risquent de changer la donne.



En une phrase courte : Du PJ Hérault survitaminé.

Un gentil prospecteur, une méchante compagnie minière interstellaire, des dinosaures et des adorables boules de poils. Des bons sentiments, de l’humour, un ton léger, frais ça se dévore sans faim.

L’auteur se réclame ouvertement (dans une préface) de « Les hommes de Poche » (Pas lu). Dont acte.
Commenter  J’apprécie          643
Le vieil homme et la guerre, tome 5 : Human..

Treize (quinze avec les suppléments) épisodes distincts capables de fonctionner en tant que nouvelles autonomes aussi bien qu'en tant que roman une fois mis bout à bout.

Publiées à l'origine séparément elles sont regroupées dans cet ouvrage.



Après La dernière colonie et Zoe, l'union coloniale et ses forces armées n'ont plus les moyens de leurs ambitions et le corps diplomatique acquiert une importance vitale.

Toutes les nouvelles sont en gros articulées autour du vaisseau Clarke, sa capitaine Coloma, la diplomate Abumwe et son adjoint Schmidt et le soldat Harry Wilson (copain de John Perry dans le tome 1).

L'auteur nous dispense ainsi des transitions nécessaires à un vrai roman entre chaque mini histoire.

Des histoires intéressantes, de l'humour, de l'action, un peu de politique, un retour intéressant dans l'univers du vieil homme et la guerre avec un gros bémol : Tout tourne plus ou moins autour de la question cruciale : Qui est l'ennemi ? Vous ne le saurez pas dans ce tome. Dommage, c'est un peu frustrant.



1/ L'équipe B : Présentation des personnages récurrents à travers une première et périlleuse mission diplomatique.

2/ Le supplice de la planche : Piraterie, colonie clandestine et real politik.

3/ Les têtes suffiront : Une négociation sur les colonies clandestines à nouveau.

4/ Une voix dans le désert : Retour sur Terre, manipulation et micmac des groupes d'intérêts de l'UC.

5/ A vendre : vaisseau spatial, bon état : Coloma doit vendre un vieux coucou aux terriens, mais une opération de barbouze plus complexe qu'à l'origine.

6/ La voie officieuse : Un petit tour par le conclave. L'humanité est divisée. Qui va en profiter ?

7/ Le roi chien : Comment un chien aurait pu faire capoter une mission diplomatique d'importance vitale.

8/ Le bruit et la douleur : Un kidnapping de FDC prouvant leur ingéniosité et explorant les pistes de séparatisme au sein de l'union.

9/ Les observateurs : Un meurtre à bord du Clarke lors d'une réunion Terre-UC : Wilson enquête.

10/ Ici et pas ailleurs : Retour sur Terre : Schmidt et sa famille.

11/ Une question de proportions : Une opération militaire sur vaisseau suspect.

12/ Retour sur la nouvelle 9 : Qui et pourquoi ?

13/ Entre ciel et Terre : Un final explosif dans tous les sens du terme à bord de la station.



Supplément 1 : Wilson se bat et perd contre un extraterrestre.

Supplément 2 : Aucun intérêt.



Par ailleurs, vous pouvez acheter cette "intégrale" pour 12.99 en ebook avec deux suppléments. Les épisodes 2 à 13 achetés séparément vous reviendront à 17,94 euros... Faites votre choix.... :-)
Commenter  J’apprécie          621
Denise Jones, agente superhéroïque

Réjouissant



Très court recueil de trois nouvelles seulement qui se dévorent d’une traite et nous arrachent quelques sourires.

On y trouvera ce qui semble être probablement le premier texte publié par l’auteur, quelques scénettes de souvenirs de rencontres humains – ET et qui préfigurent ce que Scalzi est : un écrivain clown de SF divertissante.

Il le dit lui-même. C’est ce qu’il aime faire (et le succès du vieil homme et la guerre lui permettra de s’orienter vers sa passion).



C’est toujours drôle, mais toujours juste et souvent très représentatif des travers humains que Scalzi adore brocarder… C’est probablement même pour cela que c’est drôle, on s’y retrouve pour se moquer de l’humanité.



Bref, si on a une heure durant laquelle on se demande, qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Eh bien, il faut lire ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          611
Le Vieil Homme et la Guerre, tome 2 : Les B..

Je ne voulais pas laisser trop de temps entre la lecture du tome 1 et celle du tome 2 histoire de ne pas perdre le fil, bien m'en a pris car il s'agit d'une série qui brille par la complexité de son scénario.

Deux parties dont la première en forme d'introduction pour nous dévoiler l'intégralité des arcanes des brigades fantômes, c'est long, précis et exhaustif, mais si comme moi vous adhérez à cette saga qui prend des allures de space opéra, c'est aussi simplement immersif et passionnant.

La trame de l'intrigue est initiée d'entrée, et sa lente évolution va nous porter tout au long de ce deuxième opus. Une intrigue brillante qui nous tient sans peine en haleine car l'auteur sait nous rendre les personnages particulièrement attachants.

Une intrigue axée sur la technique du transfert de conscience et du clonage et qui se double aussi d'espionnage militaire et de missions et d'interventions sur vitaminées, les brigades fantômes c'est un peu le GIGN des forces coloniales, le top du top.

Le style est précis, le souci du détail évident, ce qui donne parfois des phases de descriptions un peu longues mais pourtant utiles.

Encore une fois nous avons là une histoire complète ce qui est un plus, et la promesse d'un tome trois intéressant, je n'en dirai pas plus, pour qui aime la "SF militaire" c'est une série qu'il faut connaître.
Commenter  J’apprécie          609
Deus in machina

Décevant



Mon premier Scalzi réellement décevant. Sniff. Je me joins à la meute des déçus et rajoute ma pierre à l’édifice ou plutôt ma pioche à la déconstruction.

Si l’idée en soi est assez originale, le traitement est raté.

Un début assez dérangeant, une suite malgré tout intrigante et une fin ratée, quoique inévitable.

Personnages sans saveur et réelle profondeur, traitement trop rapide ( difficile de faire riche dans un roman court), critique de la religion un peu survolée.

Si on aime les vaisseaux et le traitement religieux, on pourra par contre lire ou relire Dominium Mundi, bien plus attractif et made in France en plus.



Tiens pour finir, si le titre est original et le clin d’œil amusant, le titre original est The God engines, on peut comprendre pourquoi en français cela aurait pu prêter à confusion.
Commenter  J’apprécie          573
L'interdépendance, tome 1 : L'effondrement de..

Excellemment distrayant.



Le flux, qui relie les 48 systèmes stellaires qui composent actuellement l’humanité est sur le point de s’effondrer. La famille régnante est aux prises avec une maison particulièrement machiavélique pour le contrôle du pouvoir, et les machinations de cette dernière pourrait lui accorder la main mise sur la seule planète possédant une atmosphère, seule chance réelle de survie pour l’humanité.



L’univers proposé est original et assez bien décrit, on le comprend très rapidement et facilement. Scalzi a toujours eu le talent de faire simple et distrayant, et encore une fois, il n’échappe pas à la règle. C’est une réussite totale.

Les personnages sont attachants, intéressants. Le style délié, la science discrète, l’humour très présent.

L’action n’est pas en reste. On reste loin de la sf cérébrale, qui a son charme de temps en temps, mais le but est ici de se distraire agréablement avec une histoire bien ficelée, facile à lire et à comprendre.



Un space opera dans le plus pur style Scalzi et on en redemande.
Commenter  J’apprécie          561
Deus in machina

Pas très .... ( hum ) ... euh ? ... Disons :

Un titre en latin mais qu'elle ambition ambitieuse ... !

Je me suis dit : " soyons fou ! " ( risques maîtrisés car c'est une novella ) .

Je ... Suis passablement déçu .....

j'ai vraiment l'habitude avec Scalzi ! ( dont les romans me font un peu le même effet que quand vous regardez un ballet à l'opéra et que vous constatez que les danseuses chantent " partons ... partons .. " et que après un bon 20 minutes vous constatez qu'elles ne sont pas parties et que cela commence à vous irriter .. ) ...

Sur le style et les concepts il n'y a pas ce " rien ... cet impondérable qui fait que l'on croit à l'incroyable ".

Mais il y a ce rien qui fait précisément qu'il est impossible de croire à l'incroyable .... Il fait d'un sens aigu d'un ridicule revendiqué , sa marque de fabrique .



Les dieux sont mignons ... Ils sont enchaînés car LE dieu " en chef " les a enchaînés .... soumis ... alors forcément les dieux sont déchaînés .

Il y a des phrases absolument exceptionnelles dans ce roman comme : " l'heure était venue de fouetter les dieux " .

Le genres de phrases qui calment par leur aura redoutable car pleines de sens , de puissance et d'effets .



Style assez bof .. idées assez bof .. personnages assez bof ... space opéra assez bof ... l'intrigue assez bof se perd dans des corridors assez bof .

Ce court roman me fait l'effet d'un plat cuisiné plus que d'un roman .

On a réellement l'impression d'une recette d'ingrédients opportunistes et de saisons , qui tentent de concourir à faire croire que ça possède de l'envergure et du décorum mais en fait c'est un collage , qui colle un peu trop et qui est assez gros ....



Je ne suis pas parvenu à prendre les vessies pour des lanternes et les sirènes du 4e de couverture me laissent apostériori : de marbre .

Au début avec l'auteur je me disais cela va venir ... maintenant je doute .

Non pas parce que je l'ai classé incapable mais plutôt car je suis assez persuadé que l'auteur le fait exprès , parce qu'il est dans la recette de cuisine et pas dans un élan créatif personnel .



Pour danser une valse avec des clichés et avoir la tête qui tourne c'est ici donc .



PS : Ean Thephe , un des principaux personnages est très fasciné , il a la foi et il est loin de la crédibilité , le pauvre .



Sincèrement en un mot : Stop .



Conclusion : Il suffit mon dieu !

Commenter  J’apprécie          560
L'interdépendance, tome 2 : Les flammes de l'..

Jubilatoire.



Après un bref passage à reexpliquer à tout le monde que tout va péter, un courant dont personne ne peut ignorer l’importance s’effondre validant les théories rabâchées sur l’imminence de la fin de l’interdépendance.

Mais ce n’est pas pour autant que les grands de ce monde vont coopérer, préférant, leurs petits intérêts personnels, en route pour le coup d’état.

Un nouvel acteur va faire son entrée rajoutant du piment et du mystère à l’univers de Scalzi.



Personnages jubilatoires, truculents, situations cocasses, dramatiques, un ton léger et plein d’entrain, Scalzi nous offre un second tome, loin des ventres mous que nous réservent habituellement les deuxièmes opus d’une trilogie.

Il arrive à nous accrocher à son univers dès les premières lignes, un talent pour l’écriture, (et la traduction le rend bien), une facilité à lire sans pour autant verser dans la simplicité, au service d’une histoire passionnante. Le tome 3, le tome 3… Vite.
Commenter  J’apprécie          532
L'interdépendance, tome 1 : L'effondrement de..

Un space opera mené de main de maître...

Ce volume, le premier d'un nouveau cycle romanesque intitulé « L'Interdépendance », commence très fort : l'Empire, qui regroupe tous les mondes habités par l'humanité, va s'effondrer ; ces mondes, des univers artificiels à l'exception de la planète du Bout, sont interdépendants, chacun fournissant aux autres ce qu’il ne produit pas, et ils sont reliés entre eux par le Flux, un courant interstellaire qui permet de se rendre plus rapidement à certains endroits déterminés. Or le Flux est appelé à disparaître à brève échéance…

Nous suivons trois personnages : la jeune et courageuse princesse Cardena, devenue Emperox à la mort de son père, qui doit s'imposer aux puissantes familles marchandes et dont la vie est menacée ; l'énergique et roublarde Kiva Lagos, qui se rend sur la planète du Bout et y affronte les redoutables machinations d'une famille ennemie de la sienne ; et enfin Marce Claremont, un jeune scientifique à qui son père a confié la mission d'apporter à l'Emperox la terrible nouvelle de la disparition du Flux, ce qui ne plaît pas à tout le monde…

Des personnages attachants et bien caractérisés, des dialogues savoureux, des rebondissements spectaculaires, le tout dans une ambiance de fin du monde, ce roman est une vraie réussite !

Vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          514




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Scalzi Voir plus

Quiz Voir plus

l'inconnu du donjon

qui a tue bredan

alain
dame agnes
reginart

4 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Garin Trousseboeuf, tome 1 : L'inconnu du donjon de Evelyne Brisou-PellenCréer un quiz sur cet auteur

{* *}