Citations de John Shirley (15)
Si le monde était de mes patients [...] je le diagnostiquerais suicidaire.
Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous posez une simple question : ce qu'un homme obtient par le travail à la sueur de son front... cela ne lui revient-il pas de droit ? "Non, répond l'homme de Washington. Cela appartient aux pauvres.""Non, répond l'homme du Vatican. Cela appartient à Dieu.""Non, dit à son tour l'homme de Moscou. Cela appartient au peuple." Pour ma part, j'ai choisi d'ignorer ces réponses. J'ai choisi une voie différente. J'ai choisi l'impossible. J'ai choisi... Rapture. Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre.
Un homme se doit de faire de sa vie l'échelle qui le mènera au sommet, et jamais il ne doit cesser de la gravir.
Rien ne peut se construire sans risques.
Le silence de la statue laissait à Ryan une impression étrange ; il faudrait qu'il fasse ajouter au tableau une bannière qui laisserait comprendre aux nouveaux venus qu'ils se trouvaient aux portes d'une société nouvelle au sein de laquelle l'homme ne souffrait ni le joug de la superstition ni celui d'un gouvernement oppressif :
NI DIEU NI ROI. LE POUVOIR A L'HOMME.
- Impôt, Eisley, n'est guère qu'un synonyme d'extorsion !
(Andrew Ryan)
Rapture n'acceptera en son sein que ceux qui le méritent.
- "Rapture vous offre un nouveau départ", qu'on nous a dit ! Je vous le dis, moi : c'était le chat qui s'adressait à la souris avec la voix du diable !
(Atlas)
Lutte avec les armes que la vie t'a données [...].
Si le monde moderne était de mes patients... je le diagnostiquerais suicidaire.
Alors, Bill, imaginez vous que nous puissions...(sa voix se fit plus basse encore, presque éteinte) disparaître de la surface du monde ?Quelque temps, seulement...Un siècle où deux...Le temps que les inconscients se soient entre-tués avec les sœurs de cette bombe qui a détruit Hiroshima.
Il traquait Aiden Pearce depuis des semaines.
Dans les brumes de novembre, sous un soleil timide en partie voilé par un fin rideau de nuage gris. Mick Jeremiah Wolfe arpentait la rive du lac Michigan, plutôt heureux d'être enfin de retour à Chicago. Malgré le froid glacial et en dépit de l'anxiété qui le rongeait, il avait l'intime conviction d'être a sa place dans cette fourmilière urbaine.
Ce que je veux prouver au monde, c’est que l’individualisme est l’énergie quintessentielle qui permet au commerce de fleurir ; que se libérer du carcan de ce gouvernement tentaculaire, libérer la science, la technologie et la croissance des lourds boulets que lui impose la société nous permettra de prospérer sans la moindre limite !
« Vous en avez assez d’être assommé par les impôts ? assez d’un gouvernement répressif et violent, des syndicats, des parasites qui attendent que vous leur tendiez la main ? Vous rêvez d’un nouveau départ ? Êtes-vous fait du même bois que les plus grands pionniers ? Partagez-vous leurs espérances ? Si vous avez reçu ce mot, c’est que nous avons estimé que vous étiez de ceux qui méritaient de remplir un formulaire de demande de résidence à Rapture. Sachez que, si ce grand voyage requiert votre émigration, il ne vous coûtera que la détermination et la force de l’entreprendre et de participer ainsi à l’avènement d’un monde nouveau. Si nos équipes de recrutement ont correctement fait leur travail, vous ne comptez pas parmi les syndicalistes, mais êtes un fervent défenseur de l’économie de marché, de la concurrence, et prêt à vous frayer un chemin unique sur cette terre sauvage. Cette nouvelle société est en capacité d’accueillir vingt mille pionniers. Quelle que soit votre décision, nous vous demandons de ne parler de ce pli à personne. Le choix est vôtre… »
Rapture, du latin raptura : « saisir », « ravir avec force » ! Et, de fait, n’est-on pas emporté par la majesté de cette vision ? Ce n’est pas un hasard si je l’ai baptisée ainsi. Toujours, j’ai été fasciné par les fonds marins, cet autre monde… ce monde libre ! Voilà des années que je lis les récits de calmars géants arrachés aux profondeurs par des filets de pêche, d’aventuriers explorant les océans en cloche ou bathysphère, de créatures étranges aperçues par des sous-mariniers…