Je pense à ma vie comme à une symphonie, pas toujours belle, mais avec sa forme et sa mélodie, et voilà déjà longtemps que l’orchestre ne jouait plus. Je ne donnais plus qu’une seule note, un interminable chagrin. Je ne suis pas le seul, j’ai l’impression que beaucoup d’entre nous conçoivent la fin de leur vie comme une irrémédiable défaite.