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Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Salinas , le 27/02/1902
Mort(e) à : New York , le 20/12/1968
Biographie :

John Ernest Steinbeck est un écrivain américain.

Il est le fils de John Steinbeck Senior, trésorier, et d'Olive, une enseignante. Il a deux sœurs plus âgées que lui (Elizabeth et Esther) et une plus jeune (Mary). Son grand-père paternel est d'origine allemande.

Après le lycée de Salinas, il étudie à l'université de Stanford, mais abandonne ses études et part à New York en 1925 où il occupe divers emplois (reporter, apprenti peintre, maçon, ouvrier et chimiste). Il travaille brièvement au New York American (un journal quotidien), mais rentre à Salinas dès 1926.

Il publie en 1929 un premier roman, "La Coupe d'or" (Cup of Gold), une fiction historique, qui ne rencontre pas le succès. En 1932, il publie "Les Pâturages du ciel" (The Pastures of Heaven), un recueil de nouvelles se situant dans la ville de Monterey. En 1933, il publie "Le Poney rouge" (The Red Pony) et "Au dieu inconnu" (To a God Unknown).

"Tortilla Flat", écrit en 1935, lui vaut son premier prix littéraire, la médaille d'or du meilleur roman écrit par un Californien décernée par le Commonwealth Club of California. Cette histoire humoristique lui assure le succès.

En 1936, il publie "Des souris et des hommes" (Of Mice and Men) et "En un combat douteux" (In Dubious Battle). Trois ans plus tard parait, ce qu'il considère comme sa meilleure œuvre, "Les Raisins de la colère" (The Grapes of Wrath, 1939). Il est considéré comme le plus grand roman décrivant la crise sociale qui sévissait à l'époque. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma par John Ford, il reçoit le prix Pulitzer.

Après avoir écrit "Rue de la sardine" (Cannery Row) en 1945, il commence ses recherches pour l'écriture de "À l'est d'Éden" (East of Eden). En 1952, il participe au film d'Elia Kazan, "Viva Zapata!" et publie "À l'est d'Éden".

Il publie en 1954 "Tendre jeudi" (Sweet Thursday). Une comédie musicale, "Pipe Dream", en est tirée en 1955. En 1961, il publie "L'Hiver de notre mécontentement" (The Winter of Our Discontent), son dernier roman, traduit par la suite sous le titre "Une saison amère".

Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1962 "pour ses écrits réalistes et imaginatifs, combinant comme il faut l'humour sympathique et la perception sociale" et la médaille de la Liberté des États-Unis en 1964.

En 1966 est publié son ultime livre, "Un artiste engagé" (America and Americans ), un recueil de reportages, de chroniques et d'essais politiques.
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Citations et extraits (2475) Voir plus Ajouter une citation
John Steinbeck
De tous les animaux de la création, l'homme est le seul qui boit sans soif, qui mange sans avoir faim, et qui parle sans avoir quelque chose à dire.
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Si vous qui possédez les choses dont les autres manquent, si vous pouviez comprendre cela, vous pourriez peut-être échapper à votre destin. Si vous pouviez séparer les causes des effets, si vous pouviez savoir que Paine, Marx, Jefferson, Lénine furent des effets, non des causes, vous pourriez survivre. Mais cela vous ne pouvez pas le savoir. Car le fait de posséder vous congèle pour toujours en "Je" et vous sépare toujours du "Nous".
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John Steinbeck
Aucun homme ne connaît vraiment ses semblables. Le mieux qu'il puisse faire, c'est de supposer qu'ils sont comme lui.

L'HIVER DE NOTRE DÉPLAISIR, Partie I, Chapitre 3.
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Alors des hommes armés de lances d'arrosage aspergent de pétrole les tas d'oranges, et ces hommes sont furieux d'avoir à commettre ce crime et leur colère se tourne contre les gens qui sont venus pour ramasser les oranges. Un million d'affamés ont besoin de fruits, et on arrose de pétrole les montagnes dorées.
Et l'odeur de pourriture envahit la contrée.
On brûle du café dans les chaudières. On brûle le maïs pour se chauffer - le maïs fait du bon feu. On jette les pommes de terre à la rivière et on poste des gardes sur les rives pour interdire aux malheureux de les repêcher. On saigne les cochons et on les enterre, et la pourriture s'infiltre dans le sol.
Il y a là un crime si monstrueux qu'il dépasse l'entendement.
Il y a là une souffrance telle qu'elle ne saurait être symbolisée par des larmes. Il y a là une faillite si retentissante qu'elle annihile toutes les réussites antérieures. Un sol fertile, des files interminables d'arbres aux troncs robustes, et des fruits mûrs. Et les enfants atteints de pellagre doivent mourir parce que chaque orange doit rapporter un bénéfice. Et les coroners inscrivent sur les constats de décès: mort due à la sous-nutrition - et tout cela parce que la nourriture pourrit, parce qu'il faut la pousser à pourrir.
Les gens s'en viennent armés d'épuisettes pour pêcher les pommes de terre dans la rivière, et les gardes les repoussent; ils s'amènent dans de vieilles guimbardes pour tâcher de ramasser quelques oranges, mais on les a arrosées de pétrole. Alors ils restent plantés là et regardent flotter les pommes de terre au fil du courant; ils écoutent les hurlements des porcs qu'on saigne dans un fossé et qu'on recouvre de chaux vive, regardent les montagnes d'oranges peu à peu se transformer en bouillie fétide; et la consternation se lit dans les regards, et la colère commence à luire dans les yeux de ceux qui ont faim. Dans l'âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines.
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John Steinbeck
A mon avis lorsque l’on est confronté à des choix que ce soit en actes ou en pensées, gardons à l’esprit que nous sommes mortels. Et tachons de vivre de manière à ce que personne n’ait à se réjouir de notre mort.
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John Steinbeck
Les idées, c’est comme les lapins : vous en achetez deux, vous apprenez comment vous en occuper et rapidement vous en avez une douzaine.
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John Steinbeck
On dit que l'homme n'est jamais satisfait; qu'une chose lui soit offerte, et il en souhaite une seconde.

Cette citation est tirée de : "La perle"

elle est toujours d'actualité...
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John Steinbeck
Pour la plupart des gens, la réussite n'est jamais mauvaise. Je me souviens, à l'époque où Hitler avançait triomphant et sans rencontrer de résistance, comment bien des hommes honorables recherchaient et trouvaient des vertus en lui. Mussolini faisait marcher les trains à l'heure et Vichy collaborait pour le bien de la France, et, malgré tout ce qu'était Staline, il était fort. La force et la réussite sont au-dessus de la moralité et au-dessus de la critique. Il semble dès lors que ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on fait, mais comment on le fait et comment on l'appelle. Y a-t-il un contrôle chez les hommes, profondément enraciné en eux, qui arrête ou qui punit ? Il ne le semble pas. On ne punit que l'échec. En fait, aucun crime n'est commis à moins qu'un criminel ne soit pris.

L'HIVER DE NOTRE DÉPLAISIR, Deuxième partie, Chapitre III.
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Lorsqu'un enfant, pour la premiére fois, voit les adultes tels qu'ils sont, lorsque pour la premiére fois l'idée pénètre dans sa tête que les adultes n'ont pas une intelligence divine, que leurs jugements ne sont pas toujours justes, leurs idées bonnes, leurs phrases correctes, son monde s'écroule et laisse place à un chaos terrifiant. Les idoles tombent et la sécurité n'est plus. Et, lorsqu'une idole tombe, ce n'est pas à moitié, elle s'écrase et se brise ou s'enfouit dans un lit de fumier. Il est difficile alors de la redresser et, même réinstallée sur son socle, des taches ineffaçables dénoncent la chute passée. Et le monde de l'enfant n'est plus intact. Il se meut alors péniblement jusqu'à l'état d'homme.
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Imagine un type ici, tout seul, la nuit, à lire des livres peut-être bien, ou à penser, ou quelque chose comme ça. Des fois, il se met à penser et il n'a personne pour lui dire si c'est comme ça ou si c'est pas comme ça. Peut-être que s'il voit quelque chose, il n'sait pas si c'est vrai ou non. Il ne peut pas se tourner vers un autre pour lui demander s'il le voit aussi. Il n'peut pas savoir. Il a rien pour mesurer. J'ai vu des choses ici. J'étais pas soûl. J'sais pas si je dormais. Si j'avais eu quelqu'un avec moi, il aurait pu me dire si je dormais, et alors je n'y penserais plus. Mais j'sais pas.
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