John Yeoman

Premier constat pour cet ouvrage édité dans la collection « premières lectures » et qui affirme qu’il s’agit « d’une collection qui guide les plus jeunes dans l’apprentissage de la lecture » : Bien difficile à décoder ! Quand je lis «  la plus grande statue inachevée du monde était une allégorie de la persévérance commandée par la société Darlington... », je me dis que nos jeune lecteurs ont intérêt à en prendre et en laisser sous peine de se dégoûter de la lecture.



Mis à part cette constatation, voici un ouvrage qui fera sourire, ou pas... le début est engageant : il annonce les records battus par les auteurs : nombre de mètres rubans utilisés, nombres de chocolat chauds bu en cours de rédaction, nombre de fois où l’illustrateur a trempé son pinceau dans le chocolat chaud au lieu de la peinture, nombre de fois où il a bu la peinture au lieu du chocolat...



Puis on passe aux divers records constaté par les auteurs tous plus loufoques les uns que les autres, depuis le record du nombre de boutons de varicelle sur un individu, jusqu’à l’éléphant à la plus courte mémoire en passant par la pomme de terre sosie de la reine victoria, la saucisse renvoyée intacte en cuisine le plus grand nombre de fois...



Assez surprenant et comique au début, cela devient plutôt lourd en ennuyeux sur la fin. je ne pense pourtant pas être insensible à l’humour, bien au contraire. Un livre à adresser plutôt à des enfants de 10 ans plus à l’aise en lecture et qui sauront rire des divers records proposés.



Concernant les illustrations, pas de doute, on retrouve bien le style de Quentin Blake, illustrateur des romans de Ronald Dahl.

J’aime beaucoup les illustrations fraîches et pétillantes et surtout dénuées de toute mièvrerie de Quentin Blake. C’est donc tout naturellement que j’ai coché ce titre lors de la dernière masse critique.



« Le petit cheval de cirque » est une lecture bien agréable. L’histoire imaginée par John Yeoman est originale, amusante et dynamique. En plus, il y a de jolies trouvailles comme cette façon de revisiter les contes.

Mais bien sûr, le vrai point fort de cet album ce sont les illustrations de Blake. Comme à son habitude, il propose des dessins pleins de gaieté et de fantaisie. Et impossible de ne pas craquer pour le petit cheval du titre, il a une bouille irrésistible.



Je remercie Babelio et Little Urban pour l’envoi de cet album qui a beaucoup plu à ma fille et à moi-même.

« Il y a longtemps, longtemps, bien avant ta naissance, les oiseaux ne savaient pas voler. Je vais te raconter comment ils apprirent. »



Eh oui, autrefois les oiseaux ne savaient pas voler, alors ils se promenaient partout sur les routes où ils créaient des bouchons. Le soir, sans la moindre gêne, ils rentraient au chaud dans les maisons où ils répandaient des plumes partout allant jusqu’à boucher les aspirateurs. Tout cela compliquait beaucoup la vie des humains, embarrassés dans leurs déplacements de peur d’en écraser. La famille Tiredaile se demandait que faire pour éviter ces désagréments.



M. Tiredaile en parfait bricoleur-inventeur, ajouta donc des ailes et des ballons sur les vélos des membres de la famille afin de pouvoir se déplacer et d’occuper tout l’espace libre dans les airs. Si les oiseaux occupaient la terre, les hommes occuperaient les airs. Mais soudain, les oiseaux qui les observaient, se saisirent chacun d’un ballon et ce qui devait arriver, arriva…



Une jolie petite histoire pleine de poésie et d’humour à découvrir dès 5 ans. Les petits comme les grands, dont je suis, pourront se régaler avec les illustrations tout de suite identifiables du grand Quentin Blake que j’ai chaque fois un grand plaisir à retrouver. Je suis toujours transporté par la magie de son trait unique alliant simplicité, légèreté et créativité.



Allez, les oiseaux ! A découvrir absolument pour tous ceux qui ont su garder leur âme d’enfant…


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C’est au hasard d’une vente de livres d’occasion que je suis tombé sur ce livre jeunesse. Publié originellement en 1969 mais seulement en 1988 en France, Un Ours en hiver de John Yeoman bénéficie des illustrations de Quentin Blake et c’est ce qui a retenu mon attention. Même si le nom ne vous dit rien, vous le connaissez forcément, Quentin Blake est, entre autre connu, pour avoir illustré les livres de Roald Dahl. De plus, j’ai déjà pu apprécier le duo à l’œuvre par le passé dans Allez, les oiseaux ! que j’avais beaucoup apprécié. Je ne pouvais donc pas passer à côté.



L’ours ne le sait pas encore mais il est observé. Le cochon, la poule, l’écureuil et le hérisson se demande ce qu’il peut bien fabriquer en cette fin d’été. Il ramasse des branchages, des feuilles et de la mousse bien épaisse. Les quatre amis finissent par aller le questionner et l’ours leur montre un plan. Un plan ? Oui, le plan de sa future maison dans laquelle il va pouvoir paisiblement passer l’hiver.



L’ours se fait railler. Mais une fois l’hiver venu, la morsure du froid et le vent glacial laissent les quatre amis totalement désemparé, ne sachant comment faire pour passer cette sombre période. Ils se rendent chez l’ours qui les accueille volontiers. Mais une fois au chaud, lui ne pense qu’à poursuivre son hibernation alors qu’eux ne songent qu’à s’amuser. L’ours ne retrouvera sa tranquillité qu’une fois le printemps venu et le cochon, la poule, l’écureuil et le hérisson partis sous d’autres cieux. D’hivernale, son hibernation devient printanière…



Une histoire destinée aux plus petits qui m’a un peu laissé sur ma faim. Partage et tolérance de la part de l’ours sont au bien sûr rendez-vous. Mais les « envahisseurs » ne semblent pas tirer la moindre leçon de leur attitude ce qui est tout de même un peu dommage. Je serai curieux d’avoir le regard d’un jeune public sur ce livre.



N’en reste pas moins les illustrations de Quentin Blake qui suffisent à mon bonheur. Des traits rapides à l’encre de chine, des touches de couleurs à l’aquarelle, des feuilles mortes qui virevoltent au fil des pages et l’atmosphère est mise en place…



Un livre qui de loin m’a ramené, sans doute à cause de l’ours et des illustrations, au dyptique de Mélanie Rutten L’Ombre de chacun et la Source des jours, la profondeur en moins.



Un livre qui m’a peut-être aussi interpelé parce que chaque année à cette saison, je me sens un peu en hibernation, comme Un Ours en hiver…


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Ours se construit une cabane pour hiberner bien au chaud. Les autres animaux se moquent mais vont vite déchanter.



Petit clin d'oeil à la célèbre fable d'un célèbre poète, cette histoire destinée aux enfants a su s'en inspirer tout en s'en détachant. Le déroulé change des histoires d'hibernation classique, l'histoire est amusante et les illustrations de Quentin Blake sont fidèles à elles-mêmes : dynamiques, drôles et colorées.

Il était une fois une famille qui habitait dans une ferme... Un soir, le papa décida que les jumeaux, Victoire et Thomas, avaient bien mérité un cheval. Les deux enfants se rendirent donc au marché et craquèrent pour un adorable petit cheval de cirque. Quand les temps devinrent durs à la ferme, ce drôle de petit équidé s'avéra très utile...



Comme d'habitude avec Quentin Blake, j'aime beaucoup les illustrations tout en expressivité et mouvement. L'histoire est plutôt prenante, faisant allusion à de nombreux contes classiques. Le vocabulaire est simple et cela tombe bien puisque ce livre s'adresse aux lecteurs débutants.



J'ai bien aimé le fort rigolo petit cheval de cirque, personnage central de ce conte optimiste !

L'ours vit dans la forêt et s'ennuie. Il est très maladroit et les autres animaux le fuient.



Il rencontre un ermite qui cherche à transmettre "une partie de son savoir à un élève passionné et intelligent".



L'ours est empli de bonne volonté mais très maladroit.



Le professeur est d'une patience et d'une persévérance infinies, malgré les catastrophes engendrées par la maladresse de son éléve.



En lisant ce livre illustré par les dessins en noir et blanc de Quentin Blake, j'ai eu l'impression de revenir plus de 50 ans en arrière, à l'époque où les livres étaient rares et la télévision en noir et blanc. Assise dans l'herbe, appuyée contre un tronc d'arbre, j'aurais adoré lire ce joli conte...



Tout comme j'ai pris plaisir, à 61 ans, à découvrir cette belle histoire d'amitié, de tolérance, d'entraide, de transmission de savoir, de motivation.



J'ai beaucoup ri et admiré l'ermite.



Je lirai des extraits à mes petits-enfants, Alice et Alban quand ils seront un peu plus grands et leur prêterai quand ils sauront bien lire.

Dans cet album on reconnait facilement le trait de dessin du britannique Quentin Blake ainsi que la plume humoristique de John Yeoman. Invité par sa maîtresse la mère Michel a aller faire de l'exercice, celle-ci va le regretter en voyant les conséquences d'une telle demande.

Le texte utilise un vocabulaire pas si commun pour les propositions à cet âge, le tout en rimes qui plus est.

Une lecture sympathique qu'il est possible d'accompagner avec la version sonore en ligne.

Des lavandières qui en ont marre d'être exploitées par leur patron, décident de se révolter et de s'émanciper... Voilà un petit livre où les femmes sont fortes (même plus que les hommes), indépendantes, soudées, drôles et attachantes. C'est important de le souligner, vu les vieux poncifs qu'on trouve trop souvent dans la littérature jeunesse (mais pas que). En tout cas, cela a bien plus à mes filles de 4 et 7 ans,

Un ours en mal de compagnie décide de proposer son aide aux autres animaux de la forêt. Mais sa maladresse et sa bêtise ne jouent pas en sa faveur... Il rencontre alors un ermite, en quête d'un élève ayant soif d'apprendre. Ces deux-là étaient faits pour s'entendre ! Les leçons se succèdent et ne se ressemblent pas : cours d'exercice physique, de pêche ou de cuisine, le plantigrade ajoute chaque jour de nouvelles compétences à son futur diplôme. Un petit roman amusant et émouvant, agrémenté d'illustrations de Quentin Blake.

Il était une fois sept lavandières qui se faisaient exploiter quotidiennement par un patron cupide, M. Balthazar Lerat. Un jour, elles en eurent marre de travailler à ce rythme effréné. Leur rébellion allait faire pas mal de dégâts...



C'est une histoire originale où les femmes sont évidemment bien mises en valeur. A force de blanchir du linge, les sept lavandières ont développé leurs muscles et ne laissent donc vraiment personne se mettre sur leur chemin ! Ca provoque des situations hilarantes. Et les illustrations de Quentin Blake, toujours drôles et expressives, apportent incontestablement un plus à cette histoire.



Ce petit roman est jubilatoire et parfait pour les enfants, filles ou garçons, qui commencent à lire seuls.

Poule, cochon, écureuil et hérisson se demandent ce que fait ours avec ses branches. Il construit une maison pour l'hiver bien sur ! Ours, trop gentil, les invitent dans sa toute petite maison vu qu'ils n'avaient pas prévu d'abri solide. Et ils font la fête et ils s'amusent et ils font du bruit au détriment d'ours qui ne peut pas hiberner. La morale de la cigale et la fourmi revisitée sauf que finalement, les autres animaux profitent d'ours qui les laissent faire aussi, ce grand benêt. Bonté d'âme ? Trop bon trop…ours ? et le respect ? le cochon, l'écureuil, la poule et le hérisson semblent l'avoir mangé… Morale : bonté abusée, patience érodée, je ne me ferais pas avoir la prochaine année !



Les illustrations sont assez simples mais adorables, les personnages sont très mignons et expressifs. Les tons automnaux et hivernaux rendent bien l'ambiance. L'utilisation de l'aquarelle (je pense) et des tons fondus donnent de la profondeur et du relief à toutes ces scénettes, notamment le ciel d'hiver orageux et sombre, magnifique !



J'aime beaucoup cette collection, « L'heure des histories » et la lecture partagée est toujours un moment irremplaçable et agréable où mon petit est attentif, écoute, regarde et on en reparle après.

Voici un livre qui est avant tout un délice pour les yeux. Je dois avouer que j'ai été totalement conquise par les illustrations qui sont juste magnifiques, je les imaginerai sans peine affichées dans une chambre d'enfant tellement elles sont belles. Avec l'aquarelle (Ou quelque chose qui y ressemble en tout cas) l'illustrateur arrive à donner un côté magique voir féérique à l'histoire. Un côté aérien qui donne juste envie de se plonger dans ce petit univers fantastique.



L'histoire est simple pourtant. Un cirque, ses membres, leurs multiples tours facétieux mais tout cela.. En rime, de façon très poétique. Comme vous pouvez vous en douter, ce livre a été traduit et pourtant ses mots n'en souffrent pas.. Avec un traducteur comme Jean-François Ménard, ce n'est nullement étonnant. (Mais si, tu sais, le Monsieur qui a traduit toutes les aventures de notre binoclard préféré avec son ami le rouquin et la Miss-je-sais-tout.)



Cet album est donc pour moi plus qu'un album pour enfant, j'ai presque envie de le garder pour moi tellement il est beau et tellement ce qu'il dégage me replonge dans des souvenirs d'enfance. Un album à offrir, à s'offrir et à partager!
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Les illustrations de Quentin Blake font tout le charme de cette histoire, ses souris et souriceaux sont incroyables et malicieux, doux et drôles, féroces et résolus. Le meunier et ridicule et vilain, alors qu'il a toutes les raisons de s'énerver : son moulin est envahi de souris et sa farine gâchée ! Quant au chant, c'est un prétexte pour l'histoire, car les vrais héros sont les plus petits !

Voici la très belle réédition d'un recueil publié en 1960 et qui propose la première d'une longue série de collaboration entre l'illustrateur Quentin Blake et l'auteur John Yeoman. Ce dernier écrit même, alors, ces contes pour permettre à son ami de se lancer dans l'illustration. Ces affinités électives se devine lorsque l'on découvre la beauté et la qualité de cet ouvrage.



Le premier conte met en scène un jeune singe assoiffé, le second montre un chien et un ours qui décident de berner les hommes, le troisième un choucas qui rêve de couleur... Les suivants mettent en scène une chèvre et une brebis qui veulent voir du pays, un héron et un grue bouffis d'orgueil, un paresseux et un gibbon... Mon préféré est celui dans lequel une renarde épouse un chaton, et parvient grâce à lui à se faire craindre du loup et de l'ours.



Un livre à découvrir ou à redécouvrir, avec une fable pour chaque jour de la semaine.

Victoire et Thomas sont jumeaux. Pour les remercier de leur aide, leurs parents leur offrent deux pièces d'or pour s'acheter un cheval. Ils ne trouvent qu'un petit cheval très étrange qui les accompagnera à l'école.

Vint un jour où l'argent vient à manquer, les enfants proposent de partir en ville pour gagner des sous et en ramener pour leurs parents.

Le format du livre est pratique pour une lecture longue avec les enfants. Les illustrations très présentes sont agréables et je suis ravie de retrouver le travail de Quentin Blake que j'affectionne tout particulièrement. Quant à l'histoire, elle est toute mignonne. Je m'attendais, je ne sais pas pourquoi, à ce qu'un personnage soit "méchant" ou qu'il y ait un rebondissement mais non, tout va très bien, du début à la fin.

Une jolie aventure tout en douceur

La vie des jumeaux Victoire et Thomas n'est pas facile. Malgré l'amour de leurs parents et leur bonne volonté, les temps sont durs. Un petit cheval pas comme les autres va entrer dans leur vie et la transformer à jamais.



Une histoire pleine de tendresse et de malice où la différence est source d'inspiration.



Les dessins inimitables de Quentin Blake font de ce livre un spectacle.



Merci à Babelio.com et aux éditions Little Urban pour cet envoi
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Publié pour la première fois en 1960, ce charmant recueil de fables animalières est le premier livre jeunesse qui a ouvert une collaboration très fructueuse entre le génial illustrateur de Quentin Blake et le nom moins génial conteur John Yeoman.



Un ouvrage rempli de fables originales sur les animaux. Vous y trouverez un petit singe malin qui cherche un moyen de ne pas mourir de soif dans le désert, un choucas trop coquet, une vieille chèvre et une vieille brebis qui bravent une meute de loups, la naissance d'un orchestre cacophonique dans la jungle...



Une série de contes remplis d'humour et de fraîcheur, formidablement contemporains, où rayonne la complicité de l'auteur à l'écriture vive et imagée, et du grand maître de l'illustration.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Une belle histoire d'intelligence et de débrouillardise. Les illustrations de Quentin Blake apportent toujours un regard tendre.

J'ai bien aimé cette petite histoire que j'ai trouvé plutôt originale.

Les souris ont la belle vie dans le moulin, et quand le meunier s'en prend au chat, pas très dégourdi, elles vont tout faire pour l'aider, sans y perdre cependant.

Les illustrations de Quentin Blake, avec cette multitude de petites souris qui courent partout, ajoutent à la drôlerie de l'histoire.



Seul bémol : les quelques mots difficiles sont expliqués à la fin du livre, après les biographies, en petits caractères, et sans que ce soit mentionné dans le courant du texte.

Quel enfant pensera à aller chercher là en lisant ?