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3.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cholet , 1950
Biographie :

Joël Glaziou se définit avant tout comme un « passeur ».
Passeur de mots, passeurs d'histoires, passeur de nouvelles…
Passeur, il l'est depuis plus de 30 ans en tant qu'enseignant en lycée.
Il l'est aussi en tant qu'animateur de l'association Nouvelles R et de la Revue Harfang (créée en 1991, principalement consacrée à la nouvelle) et des Dits & Nouvelles, rencontres-lectures mensuelles avec des écrivains dans les Bibliothèques d'Angers en collaboration avec l'association Le Chant des Mots.

Source : Amazon
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La mort de chaque instant s'étend sur tout ce qui fut et sera. Hier est comme une tombe fraîche où tous les jours vécus se décomposent, et demain n'y ajoutera qu'un peu de terre

Agartha ou le mystère de la rose violente, Hubert Haddad
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— La brume avalait la plage, j'avançais poussé par un vent féroce. Il hululait, me fouettait les oreilles. Mes pas s'allongeaient mais l’horizon il s’en foutait, il se retirait encore et encore. J'ai cru que le temps était figé et que j'allais marcher comme ça, nus pieds, comme une âme perdue jusqu'à la nuit de la fin. Pourtant mon orteil droit finit par toucher l'écume, çui-là qu’a été à moitié écrasé par le mât du Loarwenn. Elle baragouinait des trucs sans queue ni tête l’écume, comme un ivrogne. Puis, voilà t’il pas que l’océan se mit à faire du reuz*, ses vagues démentes comme le cheval à l’Ankou. Sous la lune grosse, ça galopait, ça galopait ! Tout abruti que j’étais, je levai lourdement ma tête, les contours de la belle, t’aurais dit une orange de braise, ils tremblaient dans le ciel laiteux. Point d’étoile pour briser le sortilège qui m'essorait le cœur.
Puis le vent, il s'étrangla d’un coup d’un seul ! Dans un trou de lumière verdâtre, je vis surgir la proue d'une barque à l'odeur putride. Tu parles que j’eus la peur de ma vie ! Elle glissait vers moi dans ce silence fantôme, sa rame frôla mon mollet froid comme l’iceberg. Docile je me hissai, tout ruisselant de frayeur. 

Lannig, d’un hochement de tête fait signe à Le Floch, triturant ses mains gercées, de continuer son récit.

La grek à la mère Le Gall, Françoise Grandhomme (Gouelan)
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Zeus, moins grognon, décida de peindre un crépuscule d'anthologie, plein de couleurs inédites : c'est ainsi que naquit le rayon vert et avant l'aurore boréale, le crépuscule boréal. Nombre d'habitants d'Ithaque trouvèrent cette fin de jour un peu chargée, voire même écoeurante, mais bon, c'était ainsi. Par la suite Zeus se fit plus sobre et laissa tomber le crépuscule boréal, mais c'est une autre histoire.

La sirène, Frédéric Soupault
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Ulysse ne quittait l'endroit qu'à l'aube aux doigts de rose et pour l'instant, pas de doigts de rose, ciel bouché, jour de bougie vacillante.

La sirène, Frédéric Soupault
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Hier j'ai cru sentir une présence à mes côtés, entendre l'écho d'un pas sur le calcaire torturé, percevoir la résonnance d'un souffle dans la cavité brune qui me fait face, accueillante et crue, dévoratrice, vaginale. Il n'y avait pourtant personne et, chaque fois que je tournais la tête pour vérifier, mon regard ne rencontrait que la solitude des lichens. Peut-être n'est-ce que le désir, mal assumé, de créer un lien avec quelqu'un ; peut-être est-ce l'aspiration à espérer qui, à force de gémir, s'élance en échos trompeurs et rebondit sur la pierre dans le but cruel de me faire croire à la présence, enfin, de l'autre, à sa possibilité non plus seulement en moi mais autour de moi, m'entourant de la chaleur où s'évapore le souvenir, où fermentent les oublis, chimie délicieuse et plus toxique encore que la brûlante cicatrice de cette solitude lucide, peu fière je l'assure, qui me cloue à la pierre tous les matins depuis tant de semaines que j'en perds toute tangibilité, toute forme, toute matière, que je m'évapore à mon tour et ne semble plus pouvoir dire de moi-même autre chose que "j'ai été".

Le chant du Syrinx (extrait à paraître aux éditions La Guêpine), par Emmanuelle Favier
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À l'abri ici, un murmure : "Mon chemin était court. Son écho dans ta vie. Tu humeras à jamais cette saveur particulière , ce goût de trop peu. Mais toi, toi va..." Leurs voix dans mon rêve.

La marque, Bérénice Oberlé
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Mais l'apocalypse n'est qu'une saison du monde, et le déluge, sans doute, qu'une façon d'arroser son jardin.

Agartha ou le mystère de la rose violente, par Hubert Haddad
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Joël Glaziou
d’un cercle…



d’un cercle l’arrosoir encense la terre

d’allers en retours cent fois sur le chemin
d’un seul geste répété du père au fils
du vide au plein cent fois le seau monte du puits
peau et muscles tendus tout contre la pierre
se mesurent l’heure le jour la saison

et monte une prière de la terre au ciel
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