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Critiques de Joël Nivard (34)
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N'oublie pas de nous dire adieu

CLN, comme dirait Ferré ! C’est La Nuit ; une nuit noire et interminable ; une nuit pleine de mauvais rêves qui veut tout garder pour elle. Ceux qui s’y débattent n’ont pas beaucoup de chances d’en réchapper. C’est le cas du flic Varlaud, vieil ours solitaire qui n’a pas su saisir la chance qui s’offrait à lui ; c’est le cas de ces enfants perdus persuadés que le monde leur appartient parce qu’ils ont un flingue entre les mains… Ou de cet autre, bien décidé à tout casser avant de quitter la scène ; ou encore de Bob, truand à l’ancienne, véritable relique du passé, qui monologue jusqu’au terminus. Tout ce petit monde brinquebale cahin-caha vers son destin, et abandonne en cheminant quelques rêves de plus.

Clopes au bec, de bonnes rasades de Label 5, des vieux standards de rock’n roll usés jusqu’à la trame, les nuits froides et poisseuses, les petits matins blafards où le corps gémit de douleur, la boue qui colle aux chaussures… Un livre d’ambiance, un livre d’atmosphère, où Audiard se montre parfois, du moins le Audiard du crépuscule, de la toute fin, de « Garde à vue », ou de « Mortelle randonnée »… Un livre ténébreux, d’une noirceur sidérale, d’une tristesse insondable, un livre qui raconte les défaites et accompagne les vaincus dans la brume…

Un grand merci rauque à force d’avoir trop fumé, tremblotant à force d’avoir trop bu, un grand merci plein de désillusions à Babélio et aux éditions « legestenoir » pour m’avoir offert ce livre dans le cadre de Masse Critique.









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Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Masse critique est l'occasion de découvrir des auteurs et des oeuvres qui sortent des choix habituels de lecture. Il n'y a pas de beau jour pour mourir de Joël Nivard en est l'illustration ; je ne suis pas trop friand de la catégorie roman noir. Celui-ci contient tous les ingrédients qui font ce genre, des méchants sans pitié, des flingues, de la violence comme moyen d'expression, de la trahison sur fond de pouvoir et d'argent, des destins sans espoir englués dans la poisse du quotidien, des âmes perdues prises dans un engrenage qui les dépasse, à l'issu incertaine. Le style nerveux donne du rythme à l'histoire, malgré quelques longueurs pour poser l'atmosphère, qui ne plairont qu'aux aficionados du roman noir. C'est bien écrit, mais j'ai trouvé l'intrigue assez banale, même si le suspens est entretenu jusqu'au bout.
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Mourir au soleil

Il n’y a pas de frontières quand on pourchasse un fugitif , qui plus est, quand on est deux flics chevronnés. Celui qu’ils traquent, Atik Hamouni , est accusé d’un braquage mais, pressentant un verdict peu clément au terme de son procès , a préféré s’enfuir pour tenter de rejoindre son pays natal , le Maroc. Dumontel et son acolyte Varlaud vont sans le savoir s’embarquer pour un périple au long cours , de Limoges passant par l’île de Ré, Bordeaux, Montauban, l’Espagne du Nord au Sud jusqu’au Maroc en guise de terminus. Un road trip qui ne laissera que peu de temps à nos deux commissaires pour faire du tourisme ou déguster les crus locaux , alors qu’ils tentent de rattraper le fuyard grâce aux témoignages, souvent donnés de mauvaise grâce , de connaissances ou de probables complices d’Hamouni . Des témoins qui ne vont pas faire long feu comme si quelqu’un cherchait à effacer toute trace derrière lui. Dumontel et Varlaud risquent donc de se retrouver dans une position inconfortable, pris en sandwich par deux individus déterminés.



Quel plaisir de retrouver nos deux flics dans cette traque sans fin vers le soleil méditerranéen. Ils vont voir du pays ces deux commissaires et rencontrer leurs homologues français et étrangers , montrant ainsi une belle solidarité policière . Ce polar ne baisse à aucun moment de régime même si là n’est pas le plus important. Narré alternativement du point de vue du fuyard puis des deux flics , on suit ce périple à haut risque , où les protagonistes n’ont pas le même niveau de pression sur les épaules. Même si les cadavres ne manquent pas , les deux auteurs sont fidèles à leur style dans lequel l’amitié, un humanisme pur jus, quelques touches d’humour et une joie de vivre communicative jouent une nouvelle fois les premiers rôles .

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Terminus : La gare en noir

Le projet était un peu fou. Heureusement, il en existe encore, même dans le domaine littéraire, surtout quand ils sont soutenus par un éditeur de qualité.

Il s’agissait de réaliser un ouvrage autour d’un monument remarquable au niveau architectural, mais à portée relativement locale, en associant cinq auteurs de nouvelles, un photographe et un dessinateur.

Le monument visé était la gare des Bénédictins à Limoges.



Le résultat nous donne cinq nouvelles qui sont résumées en quatrième de couverture ; je ne les reprendrai donc pas en détail ici. Elles sont en tout cas toutes bien noires, de styles et d’époques très différents, mais restent très modernes par le niveau de réflexion qu’elles inspirent au lecteur.



Les photos en noir et blanc sont remarquables d’intensité et donnent une ambiance toute particulière à ce volume, imposant dans de nombreuses pages la présence parfois lourde de la gare. Ces photos n’illustrent pas seulement le texte, elles font partie du texte, à tel point qu’elles peuvent servir de fond de page, derrière le texte.

Je dois avouer que les dessins m’ont laissé moins d’impression, moins de souvenir.



C’est vraiment un très bel ouvrage, tant au niveau du texte, que de la mise en page et de la qualité du papier employé.

Il mérite une dose de curiosité de la part de tous les amateurs de nouvelles, de beaux projets, de gares, de photos, qu’ils soient à Limoges ou ailleurs !

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Une enquête de Dumontel et Varlaud : Meurtres..

Comment commencer un roman des deux compères Linol et Nivard autrement qu’avec un verre de blanc partagé en toute complicité ?

L’un des deux complices, amateurs de bonne chair et d’un bon flacon pour l’accompagner, a rejoint depuis peu l’univers de l’insouciance éternelle.

Cette critique lui est donc dédiée.



Nos deux commissaires, Dumontel et Varlaud, dont la retraite bien méritée approche à grand pas, sont contactés par un vigneron corrézien de leurs amis. Michel Paillé vient en effet de découvrir dans ses vignes le corps mutilé d’un vieil homme. Si la brigade de gendarmerie de Brives se saisit naturellement de l'affaire, le procureur propose aux deux flics de s’associer à l’enquête au grand désarroi de la jeune capitaine Alice Bardeau. Un deuxième corps qui présente le même type de tortures que le précédent est découvert deux jours plus tard à quelques kilomètres de là dans une ardoisière alors que les deux équipes mènent leurs investigations chacune de leur côté. Si les gendarmes privilégient la thèse du crime crapuleux , les deux policiers penchent pour une vengeance dont la source se situerait pendant la deuxième guerre mondiale…



Nos deux auteurs n’ont pas perdu la main avec ce récit qui nous fait découvrir quelques trésors cachés de la Corrèze sur fond d’ histoire criminelle parfaitement huilée .

Le duo des deux commissaires n’ont pas non plus perdu leur flair qui les fait pénétrer dans une sombre affaire où des belges morts ou vivants jouent les premiers rôles. Car les événements du passé peuvent parfois ressurgir par surprise et vouloir demander des comptes alors que plusieurs dizaines d’années se sont écoulées.

Comme souvent dans les romans des deux auteurs, les enquêtes sont prétexte à la découverte du pays - ici la Corrèze - comme à celle de la gastronomie locale. Rien ne semble en effet couper l’appétit à nos deux flics malgré l’horreur des crimes, malgré la noirceur de l’âme humaine. Mais la lassitude se fait sentir chez Dumontel alors que la santé de Varlaud décline ce qui n’empêche pas nos deux compères de conserver une joie de vivre communicative et tels deux épicuriens expérimentés, de partager le plaisir simple d’un bon repas.

Un roman qui se savoure comme un bon verre de vin. Carpe diem.

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7 : Le Cercle Noir, opus 1

Limougeaud pur jus, je vous prie de croire que j'ai lu ces 7 nouvelles masculines avec application et gourmandise.

Mon sentiment est un peu mitigé. le livre commence fort avec la première nouvelle, se maintient avec la deuxième, puis après je me suis ennuyé.

Le premier texte, assez long, est écrit par le gynécologue Yves Aubard. On a là un vrai scénario, bien écrit, agréable à lire. L'histoire de Limoges est utilisée (salle sous une crypte, souterrain pour faire passer un trésor), au profit d'une intrigue que l'on retient une fois la lecture terminée. C'est le texte le plus réussi à mon sens. Une faute de frappe : l'auteur veut évoquer Jane Fonda, le texte dit « Jean Fonda ». On pardonne !

La deuxième nouvelle est écrite par le dermatologue Jean-Louis Boudrie. On y voyage : cueillette des champignons en Haute-Corrèze, escapade à l'île de Ré, virée à Bayonne. Une belle écriture : « Plus que la mine défaite, cette éraflure sur la pointe de la Weston droite est le signe évident d'un très profond désarroi ».

Ensuite, et bien je me suis ennuyé. Je serai même assez critique. La nouvelle de Franck Bouisse offre un rythme très lent, sans suspens, sans action. le quatrième texte, de Christian Laîné, cumule les phrases de 3 mots, avec une histoire qui piétine au gré des descriptions limougeaudes. La cinquième nouvelle, écrite par Franck Linol, offre peu d'action et pas mal de descriptions ; la chute inattendue sauve ce texte court. Suit le texte de Joël Nivard, là encore c'est lent et peu d'action. On termine avec un troisième Franck ! : Franck Villemaud. Toujours un démarrage très lent (quelle manie de vouloir distiller une ambiance « film noir » !), pour aboutir à une histoire alambiquée qui ne m'a pas intéressé.

Signalons que ce livre de poche, affiché à 12.90 euros, comportait une pastille rouge « offre spéciale 4.95 euros ». Sans rancune, je chercherai le tome 2, où une auteure femme va faire son apparition.

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Solo pour une nocturne

Peu inspirée par cette lecture, je ne le suis guère plus pour rédiger ma chronique.



Le récit s'ouvre sur un meurtre dont on comprend assez rapidement qu'il est commandité et que l'auteur a juste exécuté un contrat.

Il sera suivi par plusieurs autres, laissant les flics perplexes devant le peu de points communs entre ces exécutions.

L'auteur met en scène 2 flics aussi désabusés l'un que l'autre.

Malheureusement, je n'ai pas accroché au récit ni aux personnages que ce soient ceux des flics ou celui du tueur.



Beaucoup de longueurs et de lenteurs, et des personnages sans émotion et sans caractère malgré leurs défauts et leurs errances psychologiques..









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Les rebelles meurent à l'aube

“Du passé faisons table rase” .

Dans certains cas, il remonte à la surface sans qu’on ne lui demande rien .



C’est l’amère expérience qu’à fait un certain Pierre Gorman , tout juste sorti de prison après vingt ans cinq ans passé derrière les barreaux . Après seulement quelques minutes de liberté , il se fait assassiner en pleine rue par un tireur en moto .Son crime : avoir appartenu à un groupuscule anarcho communitse ,”Résolution Finale” prompt aux braquages violents et aux attentats en tout genre quitte à laisser sur le carreau quelques représentants de la loi et innocents citoyens .Un événement qui rappelle au commissaire Varlaud ,le début des années quatre vingt dix , ses heures de planque avec ses collègues , dans ses "sous-marins''' qui fleuraient bon la sueur ,la fumée de cigarette , les sandwichs et la mauvaise bière .. L’inspecteur de l’époque était en chasse après ses voyous préparant leurs prochains casses .Une époque où il a fait la connaissance , d’une de ces activistes , une jeune femme du nom de Mélo , dont il se souvient aujourd’hui avec une certaine mélancolie . Varlaud , convalescent , a bien l’intention de comprendre quelle est la motivation de ces guérilleros qui viennent de faire une nouvelle victime . La vengeance ou peut-être , un mélange beaucoup plus complexe …





L’écriture de Joël Nivard nous entraîne dans cette enquête au rythme de son commissaire vieillissant mais toujours aussi lucide sur son métier et la faune qu’il fréquente .Un commissaire en plein doute sur la poursuite de sa carrière , lui qui vient de sortir d’un long coma , mais qui a bien l’intention de mener l’enquête en off .

Entre 1992 et nos jours l’auteur nous fait revivre ces années de violence où d’un côté des activistes d’origine d'extrême gauche sèment la terreur alors que de l’autre les mouvements nationalistes gangrènent la Police .

L’humanité de Varlaud arrive malgré tout à prendre le dessus , malgré la violence , un élément essentiel afin de conserver son discernement et son sang-froid . Et je peux vous dire qu’il en aura besoin de son sang-froid !

Un roman au style particulier , un rythme par moment empreint d'une certaine indolence mais qui sait vite reprendre de la vigueur quand les événements l’exigent .

Avec l’auteur , les petits détails valent autant que les grands et les paysages qui défilent sont à l’avenant des sentiments du commissaire Varlaud , lumineux ou mâtinés d’une certaine froideur .

Un polar noir qui ne manque pas de sincérité et qui répondra à l’exigence des palais les plus fins .

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Les rebelles meurent à l'aube

De nos jours, Pierre Gorman est enfin libéré de prison après y avoir passé 25 ans de son existence pour terrorisme comme tête de file du mouvement Résolution Finale, groupuscule anarcho-communiste. Trop beau pour être vrai, il est tué dès sa sortie dans la rue par un mystérieux motard. Quelques jours après, Resse, un grand patron ayant déjà survécu à une première tentative d'assassinat dans les années 90 décède selon le même mode opératoire. Varlaud le flic, revenant d'entre les morts après trois mois de coma décide que tout cela ne peut être une coïncidence et commence à enquêter sur le passé et sur cette période trouble des années 1992-1993. Il va renouer en quelques sortes avec les démons du passé. Et puis il recroisera sur son chemin Stan son ancien collègue devenu détective privé, Mélo l'ancienne révolutionnaire et bien d'autres entre la côte basque, Limoges et Bordeaux.



Les chapitres sont courts, si bien que ce polar se lit très facilement, presque d'une traite. L'histoire est intrigante même si l'écriture manque de relief et que les personnages ne sont pas assez décrits : comme s'ils pouvaient être interchangeables. Je n'ai pas ressenti leur âme propre ni leur personnalité. Concernant les années 1992-1993 je pensais que l'auteur s'était basé sur des faits historiques mais je ne trouve aucune information en ce sens notamment sur des attentats ayant eu lieu durant cette période en France et attribués à l'extrême gauche. Ce point est regrettable car j'aime quand la fiction se mêle à des faits réels et historiques. La dimension politique et revendicative est très faible et cela manque.



Une lecture juste plaisante mais sans plus. Merci tout de même à Babelio pour cette dernière masse critique ainsi qu'aux EDITIONS MOISSONS NOIRES !
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Les rebelles meurent à l'aube

Joël NIVARD. Les rebelles meurent à l’aube.



Pierre Gorman est libéré. Il a passé vingt-cinq ans derrière les barreau. Il retrouve la liberté et se dirige, à pied vers la gare. Mais la liberté est brève. Il est abattu, quasi à bout portant par un motard, à l’aube. Quelques jours plus tard, c’est la mort violente de Georges Resse. . Lui aussi, abattu en pleine rue par un motard. Quels liens unissent ces deux macchabées ? Il faut se plonger dans les années 1990-1995, pour dénouer les fils de l’énigme. Ces hommes ont appartenu à un groupuscule anarchiste-communiste, « La Résolution finale », qui a pratiqué des braquages et des attentats, en série, visant les forces de l’ordre.



Varlaud, un flic en congé maladie, suite à un accident professionnel, quitte l’établissement de rééducation « Les Embruns », à Bidart. Il approche de la retraite. Les morts violentes de Gorman et de Resse le plonge dans le passé. Il se souvient de ses planques , des traques organisées pour s’emparer des membres de la bande de truands. Il revit les arrestations ou les échecs de la police face à ce groupuscule.



Ce roman policier nous rappelle la lutte armée que se sont livrées, la bande bien organisée et le police. Qui a gagné au jeu du chat et de la souris. Que sont donc devenus les différents partenaires. Où est Stan , Et Marco. Qu’est devenue Mélo, la jeune « passionaria », dont ils ont été amoureux, à tour de rôle, aussi bien du côté des bons que du côté des mauvais. Qui a trahi ? Et qui a donc permis l’arrestation des anarchistes? Ce roman débutait sur les chapeaux de roue. Puis il me semble qu’il perd de sa superbe. Oui je sais, la critique est facile. Mais je dois exprimer mon ressenti. Il manque des faits réels pour étayer l’intrigue. Voyage assuré entre le pays basque, Bordeaux et Limoges. Un auteur de la région limousin qui vous fait découvrir son pays. (17/08/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Il n'y a pas de beau jour pour mourir.







Et même, vers la fin du bouquin, il n'y a « jamais » de beau jour pour mourir.



Joël Nivard a ses raisons. Il est né, a travaillé et prend visiblement sa retraite à Limoges.



Connaissez-vous Limoges ? Moi oui, pour y avoir construit un bâtiment scientifique dans la technopole Nord.

Cela prend plus de temps qu'un livre, en l'occurrence sept ans .



Limoges est un gros bourg isolé dans la brousse entre La souterraine et Uzerche sur la ligne Paris Toulouse. Un « trou du cul » de la France comme la France en possède tant et qui se multiplient aujourd'hui avec la ruralité honteuse dont on cherche à accuser les français hors cité.



Quand le train entre en gare après presque quatre heures depuis Austerlitz, il fait moche et effectivement l'escalator d'accès à la coupole des bénédictins est « en flèche » ou « en croix » ...pendant sept ans.

Effectivement la bavette trop cuite flotte dans l'assiette du

« restaurant » de la gare sous un tombereau de légumes gras. Effectivement les VRP pullulent au Mercure pourtant bien fatigué, et la viande et les abats s'affichent à toutes les devantures.

Difficile de manger un poisson dans cette ville dédiée à la limousine (la vache pas l'auto).



Pour autant en sept ans et de manière hebdomadaire je n'ai pas eu à connaître des trafics divers, argent, femmes, drogue dans cette « ville morte » où toute animation est bannie après 21h. A penser qu'il n'y avait pas de beau jour pour mourir…



Seuls les connaisseurs… sans doute.

Seules les bêtes …



Pour autant si l'on est natif du lieu ne s'aventurera-t-on pas dans la banlieue qui a encore moins à offrir puisqu'étirée en voies rapides et parkings, en multiplex et zénith improbables nichés dans les bois ou dans le vide.



Alors c'est un évènement que ce livre, tout comme le film de Chéreau dans le cimetière monumental ou l'armée des personnages « limogés » dont je fais inévitablement partie avec Joel Nivard le VRP désabusé et violent qui parle des femmes comme de la viande et qui me choque de cette licence prise au prétexte du « polar ».



IL n'a y a pas d'histoire au-delà du titre. Des gens s'entretuent. Des femmes sont violées, maltraitées, mortes. La lumière est forcément blafarde, les visages sont émaciés et « l'aube tranche la gorge de la nuit » … Noir, très noir donc pour le plaisir du deuil.



Nivard emprunte par moment sa grandiloquence à -Baudelaire, à Springsteen, à Johnny cash. Ça ne fait pas le compte mais ça fait passer le temps, si long, si morne. le temps de Limoges.



Merci à masse critique !

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La révolte des vaincus

Charles, dit le Gato, saxophoniste de jazz, est retrouvé mort dans un motel. La mallette qu’il convoyait avec à l’intérieur 200 000 € a disparu.



C’est un polar noir que l’auteur nous livre ici. L’ambiance est très rétro et on y rencontre Varlaud, commissaire mis au placard et ami de la victime. Mais on y croise aussi des flics corrompus et des politiciens véreux.



Si le langage utilisé m’a quelques fois déplut, trop abrupt et familier voire grossier, notamment pour l’un des personnages, je reconnais que l’intrigue a suscité mon intérêt au fil de ma lecture. L’écriture ciselée m’a surprise au départ avec des phrases courtes mais au final je m’y suis habituée et elle sert à instaurer l’ambiance sombre.



Il y a beaucoup de personnages et si au départ j’ai été un peu perdue, petit à petit j’ai pris mes marques et j’ai fini par repérer qui était qui 😅. Et alors autant j’en ai détesté certains, autant j’ai apprécié Varlaud, ce flic désabusé, en fin de carrière. Intègre. Normal vous me direz en théorie, mais ici on a vraiment l’impression d’évoluer dans un milieu pourri 🤭.



Bref vous l’aurez compris à demi mots, c’est une lecture qui n’avait pas très bien commencé et au final je l’ai plutôt appréciée. C’est un polar qui plaira aux amateurs de romans noirs et polars à ambiance rétro, à la trame assez classique.
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Une enquête de Dumontel et Varlaud : La route..

Franck Linol est un auteur que je suis depuis quelques années maintenant . L'un des rares de sa génération à avoir su allier la violence et la noirceur du roman policier avec le plaisir de la bonne chère . Un amoureux de sa belle ville de Limoges et de sa région qu'il nous fait découvrir à l'occasion de chaque nouveau roman . Il s'est allié dans ce nouvel opus à son compagnon de débauche gourmande , l'ami Joël Nivard pour un récit à quatre mains diablement efficace .



Deux commissaires sont exceptionnellement réunis pour cette enquête hors norme qui a déjà vu plusieurs jeunes femmes assassinées de façon atroce . Direction le plateau de Millevaches pour Dumontel et son compère Varlaud afin de tenter d'élucider qui se cache derrière ces meurtres qui touchent uniquement des femmes de la communauté turque . le fil rouge de leurs investigations est la départementale 940 où ont été retrouvés les corps des victimes sauvagement mutilés . Une communauté avec ses codes , ses coutumes , ses rivalités et ses jalousies qui pourrait s'avérer une piste pour nos deux enquêteurs chevronnés , sans pourtant ne négliger aucun autre mobile . L'occasion pour les auteurs d'évoquer ces turques , présents dans la région depuis de nombreuses années où ils ont servi de main d'oeuvre à bas coûts dans les métiers de la sylviculture car la forêt est généreuse dans la zone du plateau . Une région des hautes terres où la nature et la météo sait rappeler à l'ordre le voyageur imprudent mais où les deux flics ont su trouver quelques belles adresses où déguster un bon verre de vin blanc pour chasser momentanément de leur esprit ces crimes sordides comme les déboires sentimentaux de “l'inspecteur” Dumontel .



Un roman qui fleure bon l'amitié et le partage malgré la cruauté des meurtres sur lesquels enquêtent nos deux héros limousins . Deux flics qui savent prendre du recul par rapport à leur métier , prendre le temps de savourer l'instant présent comme un bon repas ou une savoureuse bouteille de vin . Mais ne vous y trompez pas , la noirceur du récit , typique du roman policier reprend vite le dessus ! Les deux auteurs nous offrent deux facettes et deux personnages que leurs bons goûts pour la musique qui cogne fort et l'amour des bonnes liqueurs , rassemblent et qui leur permet de survivre à la difficulté de leur métier comme aux tracas de la vieillesse qui grignote peu à peu la santé des organismes .

Une ode à la “slow life” pas si fréquent dans notre société où le “toujours plus vite” est souvent la norme et une singularité dans le milieu du polar..

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Terminus : La gare en noir

Pas sûr que ce recueil vous donne envie de visiter Limoges ou de prendre le train ! Quand on demande à des auteurs de ciseler une nouvelle sur le thème «terminus, la gare en noir », on n’obtient pas une brochure touristique !

Deux de ces nouvelles regorgent de clichés et laissent une impression d’invraisemblance. Les trois autres apportent des éléments originaux et une chute inattendue.

Les photos en noir et blanc et les dessins noirs, blancs et rouges ajoutent beaucoup à l’ambiance du recueil.

1- Un adolescent, éprouvé par les deuils, trouve du réconfort en adoptant un lévrier maltraité par des chasseurs en Espagne. Tout le monde l’apprécie. Mais après quelques années aux Langues Orientales à Paris et de trop longues heures sur Internet, il n’est plus le même…

2- Nathalie est pompier volontaire. Alice est une femme battue qui va quitter Paul avec Pierre par le train. Mais un incendie éclate dans la gare et Alice voit son mari entrer. Elle grimpe dans les étages, mettant en danger l’équipe de pompiers. Parviendra-t-elle à rejoindre son amant et à fuir ?

3- Des « résistants de la 11e heure » tentent de mettre la main sur des caisses d’or nazi. Pendant ce temps, une Française amoureuse d’un simple soldat allemand subit l’humiliation réservée aux « collaboratrices horizontales ». Quant au jeune Allemand…

4- Un cheminot à la veille de la retraite remarque le manège de deux hommes qui pourraient bien sortir des kalachs de leurs grands sacs de sport…

5- Une Africaine de 17 ans, qui a échappé à des ravisseurs extrémistes, se comporte comme si elle avait tout oublié avant son arrivée en gare de Limoges. Sa véritable histoire pourrait lui valoir un statut de réfugiée, mais celle que les passeurs lui ont soufflée ne convainc personne. Le lecteur sait qu’elle ne simule pas et se désole de l’issue probable…

Le style de cette dernière nouvelle est particulièrement émouvant, le lecteur suit l’étonnement de la jeune migrante devant les sigles de la Justice, sa prise de conscience que son cerveau a étouffé des renseignements et la construction d’un monde intérieur que ses interlocuteurs ne peuvent saisir…

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La révolte des vaincus

💰 La révolte des vaincus - Joël Nivard 💰



Résumé :

Charles Monge dit le Gato, saxophoniste de jazz, est retrouvé mort, abattu dans un motel de bord d’autoroute. Et la mallette qu’il devait convoyer, contenant 200 000 € disparaît.

Il y a des nuits comme ça. Eva, elle, n’a rien à perdre. Et elle va bousculer le système. L’arme au poing. La haine et la rage chevillées au corps. Avec la violence comme seule issue. Et l’espoir de trouver enfin une porte de sortie. S’en suivra une dérive mortelle jonchée de cadavres. Flics pourris. Politiciens véreux. Mafieux cyniques. Ce roman noir est le portrait sans complaisance d’une société qui se délite. Deux jours, deux nuits, c’est le temps d’une traque effrénée pour retrouver l’argent. Varlaud, commissaire, au bout du rouleau de ses utopies compte les morts d’un regard crépusculaire. Charles Monge était son ami. Il y a des nuits comme ça. Haletantes.





J'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire, il y a beaucoup de personnages qui alternent à chaque chapitre et comme les chapitres sont courts on a pas le temps de se constituer une image d'un personnage que l'on passe au suivant. C'est donc assez compliqué au départ de s'immerger et de suivre le fil. C'est à partir du moment où les histoires des différents protagonistes commencent à converger que l'histoire devient plus prenante. L'écriture hachée, ciselée ravira les amateurs de romans noirs, elle permet de créer une ambiance de tension, d'urgence mais en contrepartie, elle rend les personnages distants, on les suit mais on ne s'accroche pas à eux.

Un début difficile mais une deuxième partie beaucoup plus fluide.

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Les rebelles meurent à l'aube

Merci à @Babelio.com et aux éditions @Moissons noires qui m'ont permis de découvrir @les rebelles meurent à l'aube de @Joël Nivard.

J'ai apprécié le style de l'auteur, très descriptif, qui m'a donné l'impression de lire le scénario d'un film. L'intrigue est articulée autour de flashbacks, ce qui peut rendre la lecture un peu complexe si on ne lit pas le roman d'une traite. Le suspens est bien maitrisé et les personnages, fouillés.

Il semble que Varlaud, le flic qui mène l'enquête, soit un personnage récurrent. Ça m'a donné envie de découvrir les autres enquêtes...
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Terminus : La gare en noir

Dans le cadre de ma participation à la masse critique de Babelio, j'ai reçu ce sublime recueil de nouvelles noires. La couverture représente bien le thème du livre "La gare en noir". On peut y voir une photo en noir et blanc de la gare de Limoges, une représentation de Jean Gabin, cigarette à la bouche, prêt à mener l'enquête, et la couleur rouge qui flotte derrière le campanile. En feuilletant le livre, les pages sont épaisses, illustrées et varient entre noir, rouge et blanc. Ca nous plonge dans l'atmosphère attendu d'un polar noir.



1."Argos" de Laurence Jardy



Il s'agit de l'histoire d'un galgo espagnol, Argos, recueilli par un jeune garçon de 14 ans, fils de cheminot. On partage le point de vue de chacun :  le lévrier maltraité en Espagne, laissé pour mort et expatrié en France à ses deux ans pour rejoindre Ben, adolescent devenu orphelin. A travers des répétitions de phrases, l'auteur insiste sur le vieillissement du chien comparé à la jeunesse et fougue de Ben, âgé alors de 22 ans. On a peu de dialogues, beaucoup d'introspection. Finalement, cette histoire est à la fois touchante et troublante.



2. "Incendie" de Laurine Lavieille



On va d'abord suivre Alice, en pleine séparation. Son mari apparaît comme une personne possessive, voire violente, mais rien de concret. La jeune femme s'en va à la gare de Limoges pour fuir loin de lui.



Puis on va à la rencontre de Nathalie, peintre et pompier volontaire. Elle est appelée dès la prise de son service, sur un grave incendie à la Gare de Limoges.



Le changement entre les personnages est radical et imprévisible, mais est très bien mis en page dans le recueil. Cet incendie a réellement existé et on va être plongé, à travers le point de vue de ces deux femmes, dans le chaos de cette tragédie.



3. "Un éclair d'or" de Franck Linol



L'histoire se déroule en 1944. On va suivre plusieurs personnages qui vont tous être liés au final. D'abord Jeanne, tombée amoureuse de Siegfried, un "boche", puis un trio opportuniste et un résistant.



C'est un texte très historique (faits corroborés à la fin de la nouvelle par l'auteur) avec des scènes fictives. Les phrases sont relativement longues ce qui donne un rythme assez lent malgré de nombreux rebondissements.



4. "Partir à l'heure" de Joël Nivard



Un homme, dont on ne connaîtra le nom qu'à la fin, vit son avant-dernière journée de travail, la retraite au bout des doigts. Il nous décrit dans les détails sa manière de voir la gare, le trajet jusqu'à son travail, sa vie... Il est musulman, et particulièrement extrémiste puisqu'il est parti pour finir kamikaze... ou pas.



Ce texte est très long à cause des descriptions, ce qui n'est vraiment pas ma tasse de thé, mais ça ne change rien au style poétique de l'auteur. La fin est très inattendue et j'ai apprécié de me faire secouer ainsi.



5. "Loin de Chibok" de Franck Villemaud



L'histoire d'une jeune nigérienne arrivée à Limoges. C'est basé sur des faits réels précisés dans les notes de l'auteur, à la fin. Les thèmes abordés sont lourds : l'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok, au Nigéria, la traite des êtres humains, les demandes d'asile en France.



Le récit est écrit selon le point de vue de cette adolescente de 17 ans, en utilisant des métaphores sur la naissance ou la maternité. Le langage est donc celui d'une jeune nigérienne, ne maîtrisant pas tout le vocabulaire français, et qui reste tout de même dans un style très poétique. Autant ce langage m'a été difficile, autant l'histoire est satirique de notre société face aux étrangers cherchant l'asile, ce qui l'a rendue très intéressante.



Conclusion : 



Je dois dire que les nouvelles se suivent merveilleusement bien. On commence avec un chien qui arrive à la gare de Limoges, recueilli par un fils de cheminot, puis des personnages qui vivent à Limoges et sont au cœur de l'action (à différentes époques et de différents milieux), et on termine avec une jeune femme qui nous ramène à la gare, directement sur le sommet du campanile.



J'ai adoré le tenir en main, me laisser porter dans ce voyage et sentir les rails de la vie traverser mon esprit. Les histoires sont variées, les styles tout autant. Les illustrations et photos sont bien choisies, plantent le décor et nous plongent dans cette ambiance sombre. Ces nouvelles noires devraient vraiment plaire aux amoureux du genre et la version papier est particulièrement magnifique, je vous la conseille vivement.
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La révolte des vaincus

Joël Nivard se décrit comme quelqu'un aimant la nuit, le vin, le roman noir et le rock’n’roll qu’il consomme sans modération. Je pense pouvoir dire que son roman est en quelque sorte fidèle à cette image. On plonge dans un polar de ripoux, de politiquement incorrecte, de règlement de comptes et de violence. J'ai retrouvé une atmosphère digne des séries policières françaises les plus sombres des années 90.



Tout commence ou presque par la mort d'un saxophoniste abattu dans un hôtel miteux. Il doit la perte de sa vie à la malette qu'il devait convoyer, ou plus exactement aux 200 000 € qu'elle contenait. S'en suivront 48 heures de poursuites et de règlements de comptes. Entre la convoitise et le sens de l'honneur et de l'amitié, les mobiles sont nombreux pour justifier le grand nombre de cadavres qui émailleront ce roman chorale.



Le découpage du texte est là pour donner beaucoup de rythme, avec de nombreux tous petits chapitres, en alternant les points de vue. On s'y perd facilement mais ça permet de rester avec une tension constante... ou presque puisque des descriptions, inopportunes à mon goût, viennent donner une sensation d'enlisement. Imaginez un rallye cross avec des zones de sables mouvants et vous aurez une perception assez proche de ce que j'ai parfois ressenti.



Le défaut des romans chorales, lorsqu'ils sont couplés à de petits chapitres, vient de la difficulté à s'attacher aux personnages. Il faut plus de temps pour se sentir happé par le récit. J'ai donc globalement peu apprécié ce livre mais j'espère qu'il saura trouver son public dans les amateurs du style.
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Mourir au soleil

Janvier 2020. Atik Hamouni est jugé en deuxième instance à Limoges pour le braquage d’un bureau de poste. Il comparaît libre et pressentant que, contrairement au premier procès, le procureur ne lui fera pas de cadeau, il disparaît et ne se présente pas au tribunal le jour du verdict. C’est Dumontel qui est chargé de ramener le fugitif au bercail et bien entendu, il embarque Varlaud dans ses bagages.



Les deux inspecteurs chevronnés ont laissé quelques plumes dans leur dernière enquête et pansent encore leurs plaies, mais comptent bien aller au bout de cette nouvelle mission. Cette course-poursuite au rythme effréné va les mener beaucoup plus loin que ce qu’ils imaginaient : lorsqu’ils quittent Limoges pour Bordeaux, ils ne se doutent pas que leur périple va les envoyer en Espagne, puis au Maroc. Dumontel, qui déteste voyager, est servi. Il bougonne pour la forme, mais apprécie malgré tout cette escapade imprévue avec son acolyte qui, finalement, n’attendait que ça pour se remettre en selle.



Ce road novel très bien ficelé explore les failles d’une société qui ne cesse de grignoter les libertés individuelles et où l’argent est roi. Hamouni s’en rend vite compte : une cavale, ça coûte cher. Cependant, sous ses airs de gangster prêt à tout, il ne perd pas de vue ses repères – sa femme et son fils – ce qui déclenche l’empathie chez le lecteur. Les enquêteurs le talonnent, mais au milieu des embûches que leur réserve cette équipée, fidèles à eux-mêmes, ils n’oublient pas de savourer l’instant présent. On retrouve donc régulièrement leur côté « bon vivant » et l’humour (parfois cynique) qui les caractérise. Leurs répliques m’ont fait marrer plus d’une fois !



L’écriture, toujours aussi fluide, ne laisse jamais transparaître le changement de plume. La description des lieux est précise et nous transporte tout au long du récit : question dépaysement, on n’est pas déçu ! Plusieurs références viennent ponctuer l’histoire, ce qui la rend d’autant plus crédible. On tourne les pages comme les protagonistes avalent les kilomètres et, pris dans les événements qui s’enchaînent, on se laisse surprendre par la fin. Vraiment, je ne l’avais pas vue venir et c’est tant mieux !



Vous aurez compris : j’ai adoré retrouver l’univers de ces deux auteurs incontournables du Limousin. J’ai dévoré leur livre et un polar qui vous fait rire sans tomber dans la parodie, c’est plutôt rare.

Seul petit bémol…

Les faits se passent début 2020, soit peu de temps avant l’arrivée de la COVID 19 en Europe. Même si quelques infos sur son évolution sont distillées au milieu de l’histoire, j’ai trouvé dommage de clore cette aventure sur la date du premier cas mortel du virus en France. Surtout que cela n’apporte rien au dénouement. (Vous trouvez que je chipote ? Peut-être…)



J’avais hâte de retrouver Varlaud et Dumontel ensemble, et ces retrouvailles ont tenu leurs promesses. Je remercie chaleureusement Franck Linol pour l’envoi du roman en service presse et m’avoir permis de tailler au plus tôt la route avec ces deux flics attachants.
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Les rebelles meurent à l'aube

Très amateur de polars et thriller, j'ai choisi cet auteur pour sa région d'origine, le limousin, ou je me rend très souvent, pour voir.

Que de descriptions, que de longueurs inutiles pour une intrigue qui au final tiendrait dans un format "nouvelle".

Il faut essayer pour se rendre compte.

J'ai essayé.

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