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Le Pain de la mer de Joël Raguénès
Il était pourtant moins beau que François; à vrai dire, il n'était même pas beau, d'ailleurs. C'était pire : il avait du charme.
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Le Pain de la mer de Joël Raguénès
Il était pourtant moins beau que François; à vrai dire, il n'était même pas beau, d'ailleurs. C'était pire : il avait du charme.
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Le Pain de la mer de Joël Raguénès
Il n' était jamais bon de côtoyer trop longtemps la mort; elle risquait de s' habituer à vous |
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
l'homme marchait d'un pas assuré, apparemment aussi indifférent au déluge qui s'abattait sur la vallée qu'au grondement incessant du tonnerre roulant sur les collines.
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
Je souhaite, comme vous, que la femme soit l'égale de l'homme en droits : qu'elle soit une citoyenne majeure, c'est -à-dire qu'elle ait le droit de vote et puisse disposer de son salaire, entre autres. Et ce salaire doit être égal à celui d'un homme lorsqu'elle fait le même travail ; c'est ce qu'ont réclamé les "munitionnettes" qui ont eu bien raison de faire grève. Par contre , dès q'elle a un enfant, la femme doit redevenir mère et élever ses enfants.
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
_ Huit heures par jour de travail, c'est pure sottise, vous savez très bien que cela n'arrivera jamais ! pas plus que cette semaine de quarante heures !
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Une mer de lin bleu de Joël Raguénès
L’année précédente, [Colbert] avait instauré également [une taxe] d’un sol sur chaque pièce d’étain et une autre sur les papiers de toutes sortes, dont le papier timbré. Un sol la fleur de lys apposée sur les papiers officiels, c’était se moquer du monde ! (p. 298, Chapitre 36, Partie 3, “1675, l’année terrible”)
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
C’est une chose de le dire, c’en est une autre de le faire. Aucune de nous ne peut être à la fois au four et au moulin, aux champs ou à l’usine et au même moment, à la maison à allaiter ou à s’occuper de ses petiots, de son ménage ou de sa cuisine. |
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Les Vies de Jeanne de Joël Raguénès
L’homme faisait partie d’une clique de révolutionnaires qui osaient contester les principes de la Révolution française, la grande, et se réclamaient d’un certain Karl Marx, allemand ou anglais, il ne savait trop. Cet anarchiste se disait même prêt à faire rendre gorge aux Andrieux puisque ces derniers n’étaient, à ses yeux, que des capitalistes comme tous les autres sinon pires, des patrons qui n’avaient que faire de leurs ouvriers et employés puisqu’ils pouvaient les réduire du jour au lendemain à la famine sans avoir de comptes à rendre à quiconque.
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
Muriel était un vrai rayon de soleil ; ou plutôt, non, elle était plus que cela, elle était son soleil, puisqu’elle lui changeait le caractère et lui faisait prendre la vie du bon côté. Vive et jolie, elle était dotée d’un naturel enjoué et d’une gaieté qu’il n’avait encore jamais rencontrée chez une femme. Bref, elle était celle que n’importe quel homme normalement constitué rêve d’avoir pour compagne, ou même pour épouse, s’il est très optimiste ; dans le cas contraire, il peut être malheureux.
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La princesse aux sabots de Joël Raguénès
Quand tu te mettras avec un homme, qu'il soit banquier, commerçant,ou rentier, fais-le uniquement s'il en vaut la peine. Qu’il ait de la fortune, oui, mais pas seulement. Il faut aussi qu'il soit courtois, qu'il te respecte. Et matériellement, demande-lui l’impossible, demande-lui toujours plus qu’il ne pourra t'offrir. C'est ainsi que tu établiras ta cote et ta réputation.
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La princesse aux sabots de Joël Raguénès
Il fallait qu'elle eût des talents cachés pour retenir André après l’avoir conquis. Des talents ou des jaunets sonnants et trébuchants.
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La maîtresse de Ker-Huella de Joël Raguénès
Quelle chance avait eue son vieux grigou de beau-père ! Une double chance, même : tout d’abord, celle d’avoir vécu les dernières belles décennies des paysans-marchands liniers avant le début du déclin ; mais, plus encore, celle d’avoir eu comme père un homme sans foi ni loi qui avait fait fortune en achetant et revendant les biens du clergé avant de se convertir en calotin et de tenter de gagner son Paradis en restituant à l’Église une partie des biens qu’il lui avait " volés".
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
Il n’y a pas qu’avec les femmes qu’il faut des préambules ! Avec l’absinthe, aussi. C’est tout un art que de la préparer.
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La princesse aux sabots de Joël Raguénès
Ce n'est pas la vie, c'est l'argent. L'argent qui corrompt tout, l'argent qui conduit à fermer les yeux, à refuser de voir. Et aujourd'hui, il n'y a que ça : l'argent ! C'est le nouveau dieu. Et je m'y suis laissé prendre.
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La maîtresse de Ker-Huella de Joël Raguénès
Il avait été l’un des premiers à le comprendre et à abandonner le lin dès 1846, ce qui lui avait permis de sauver quelques champs. Il s’était félicité de ce choix, quelques années plus tard, lorsque les centaines de tisserands qui travaillaient encore pour les marchands liniers indépendants avaient brusquement quitté ceux-ci pour s’engager dans la Société linière de Landerneau.
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Le Pain de la mer de Joël Raguénès
L'homme tirait sur sa pipe éteinte. Machinalement, comme tout ce qu'il faisait depuis des jours et des jours. Il était trempé de la tête au pied , la pluie, mêlée aux embrun, ruisselait sur son visage et collait sur son front des mèches de cheveux noirs et bouclés. Ses yeux, rougis de fatigue, fouillaient inlassablement le bouillonnement d'écume qui, trente mètres plus bas, ceignait Armen. En d'autres temps, il aurait apprécié le spectacle des énormes paquets de mer qui, inlassablement, montaient à l'assaut du phare et s'écrasaient sur la lourde porte de chêne solidement ancrée aux murs de granit. Il savait qu'il n'avait plus rien à craindre, que le plus dur de la tempête était passé. La tour d'Armen avait montré sa solidité et résisté aux coups de boutoir de l'océan déchaîné : les lames les plus gigantesques n'étaient pas venues à bout de la mince colonne de pierre. |
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Les trois saisons de la vie de Joël Raguénès
Pour moi, le grand amour va au-delà de la fusion des sens et des corps que sont l'amour fou ou l'amour passion. Le grand amour, c'est cela et bien plus que cela selon moi; c'est le don total de soi à l'autre, c'est l'envie de gommer ses défauts pour mieux lui plaire, le besoin de s'améliorer sans cesse pour lui, de s'adapter à lui et à ses goûts pour mieux le mériter et s'entendre avec lui. Cet amour n'admet aucune restriction, aucun relâchement, aucun compromis non plus. Et lorsqu'il se nourrit d'une admiration réciproque, gage d'un amour réussi, il peut arriver qu'il frise alors la perfection, l'idéal. C'est cela, le grand amour.
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La Dame de Roz-Avel de Joël Raguénès
Réduire le temps de travail quotidien à dix heures trente par jour, c'était déjà dur à avaler, mais adopter une loi sur le repos hebdomadaire et la fermeture des commerces le dimanche, c'est quand même un peu fort ! Pourquoi ne pas accorder aux grévistes du 1er mai la journée de huit heures, comme ils le réclament ? |
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Une mer de lin bleu de Joël Raguénès
Vive le roi sans taxe et sans gabelle ! (p. 347, Chapitre 41, Partie 3, “1675, l’année terrible”)
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Ce n'est pas sur Babelio que je rencontrerai un dabaud