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Citations de Joël Raguénès (154)


Méfiez-vous de tout et de tous. Surtout des hommes beaux. Ce sont généralement les plus dangereux et les plus corrompus et ils chassent, le plus souvent, à poil et à plumes.
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En vérité, le peuple n'aspirait qu'à deux choses : la paix, tout d'abord, parce qu'elle conditionnait tout, et la liberté : liberté de respirer, de s'amuser, de jouir de la vie, de briser enfin le carcan trop pesant de toutes ces années de puritanisme.
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La famille doit passer avant l’ambition personnelle.
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Quant à cette égalité entre sexes dont elles rêvaient toutes, ce n’était qu’une chimère : Dieu avait créé hommes et femmes aussi différents dans leur nature que dans leur caractère. Les femmes étaient mères, elles portaient les enfants, les nourrissaient au sein, ce que n’auraient jamais à faire les hommes. Cela, c’était l’inégalité naturelle de base dont découlaient toutes les autres et les femmes auraient beau faire, elles n’y changeraient rien.
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Rien n’est plus facile que de faire d’un voleur un terroriste.
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L’amour dans un couple, ce n’était pas que les sentiments et l’union des cœurs ; c’était aussi son accomplissement dans cette union des corps qui la complétait si agréablement. Le bonheur conjugal, c’était cela.
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Il arrive aux plus laids de se croire irrésistibles dès lors qu’ils ont le portefeuille bien garni.
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Chapeau bas, madame de Joël Raguénès 
« C'est ainsi qu'il apprit comment Marianne et Frédéric avaient fait connaissance. Pierre en arrivait presque à envier le frère d'André. Ce garçon n'était certes qu'un souteneur, mais suffisamment charmeur pour parvenir à séduire et à recruter, au même moment, deux amis inséparables, Toinon et Marianne, repasseuses de leur état. Toutes deux en étaient tombées amoureuses le même soir, toutes deux avaient accepté, d'un commun accord, de venir loger dans l'appartement qu'il louait place de la Bastille, puis de quitter Paris par amour pour lui. Toutes deux, enfin, l'avaient suivi à Toulon pour y travailler.
Cela ne les empêchait pas de rester aussi proches, même si, comme toujours, Toinon avait dû s'effacer devant son amie, plus jolie qu'elle. La favorite, c'était Marianne, et Toinon l'admettait.
Vint le jour où, à l'instar de Marianne, sa soeur aînée, la jeune Jeannine succomba à son tour au charme du beau Frédéric. Dès lors, c'en fut fini de la belle harmonie qui régnait dans l'appartement de la place de la Bastille. Jeannine n'avait que quinze ans, à l'époque, mais elle savait déjà très bien ce qu'elle voulait, et ce qu'elle voulait, c'était devenir la favorite du sultan.Contrairement à Toinon, elle contesta tout de suite, avant de la rejeter ouvertement, la prééminence de Marianne, qui savait donc que sa cadette tenterait sa chance et tâcherait de la supplanter à la première occasion. »
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Ainsi, cette petite garce était enceinte ! Estelle pâlit. Mais elle se ressaisit très vite et joua son rôle de maîtresse de maison avec sûreté. Considérant que la meilleure façon d'approcher Yves était de gagner l'amitié de sa femme, elle entreprit de faire la conquête de celle-ci et lui fit visiter Bellevue pendant que les hommes s'installaient au salon. Elle s'amusa de l'admiration d'Anne devant les pièces de réception, le hall gigantesque et ses portes en verre gravé et biseauté ou la statue de bronze qui supportait la rampe de l'escalier monumental.
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Yves resta quelques minutes sans mot dire, observant, à la dérobée, Anne qui, sans être vraiment fâchée, avait pris sa mine boudeuse d'enfant gâtée. Quelles idées saugrenues lui passaient parfois par la tête ! C'était incroyable. Le profil pur, l’œil limpide, les cheveux parfaitement rangés sous la coiffe, les joues rosies par la brise, tout en elle disait la candeur, l'innocence, la naïveté même, et pourtant... Comment pareilles idées pouvaient-elles germer dans une si jolie tête ?
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Ils avaient besoin de se requinquer et commandèrent une première tournée d’eau-de-vie rapidement suivie d’une deuxième puis d’une troisième. En une autre occasion, nul doute qu’ils auraient poursuivi leur beuverie jusqu’à l’ivresse. Ils n’en avaient pas le cœur ce soir-là et préférèrent rentrer sagement chez eux pour annoncer aux leurs la mauvaise nouvelle…
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Ils s’étaient bouché les oreilles sans résultat apparent et étaient restés sourds un long moment lorsque le silence était revenu. Persuadés qu’ils avaient définitivement perdu l’ouïe, ils s’étaient mis tous les trois à pleurer. Qu’allaient dire leurs parents à leur retour à la maison ? Devenir sourds à leur âge, ils ne le pardonneraient pas et les puniraient très sévèrement. Bien entendu, la douleur avait fini par s’estomper, l’ouïe par revenir et ce cauchemar par se terminer dans les rires.
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Si le constat est amer, il est indiscutable : nous ne disposons aujourd’hui ni des sources d’énergie nécessaires à toute industrie moderne ni des machines adaptées à ces sources d’énergie. Les nôtres sont obsolètes et leur productivité insuffisante rend nos papiers trop chers et leur vente de plus en plus difficile. Cet état de fait ne pouvant qu’empirer au fil du temps, nous serions stupides de continuer à nous ruiner alors qu’il n’existe pas de solution à notre problème.
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C’est l’assemblée générale des actionnaires qui prend les grandes décisions. Chaque actionnaire est propriétaire d’une partie de l’entreprise représentée par des parts sociales ou des actions. L’entreprise est en quelque sorte la copropriété des actionnaires.
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Qu’ils osent mettre ainsi la clef sous la porte était inique, odieux, et Aristide, leur père, comme Albert, leur frère, avaient dû se retourner dans leur tombe devant pareille infamie !
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Au moment de franchir la passerelle qui enjambait l'Elorn, il s'arrêta un instant. Son fleuve... Car l'Elorn était bien un fleuve malgré son apparence de ruisseau à cet endroit ; mais il était si court que la plupart des riveraient l'appelaient la rivière quand ils ne lui donnaient pas son nom.
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Son cœur retrouve peu à peu un rythme normal. Rosalie est troublée, mais heureuse : c'est ainsi que la voient les amateurs qui paient l'entrée un franc, c'est ainsi qu'on la verra pour l'éternité, si, comme elle le croit et l'espère, Gustave Courbet est, un jour reconnu.
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Vieillards, peut-être, mais encore valides et c’est bien l’essentiel. L’important n’est pas ce que nous paraissons, c’est ce que nous sommes.
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Tu vois, Gabrielle, à quel point les femmes peuvent être naïves dès qu’il s’agit de leur beauté ! Que ne feraient-elles pas pour paraître plus jeunes ! Elle essaient toutes les poudres et crèmes de perlimpinpin alors qu’elles ont à leur disposition des produits efficaces et peu coûteux.
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Si la conception d’un être humain ne prend que quelques minutes, il faut à une mère neuf mois pour faire un enfant d’un embryon et de longues années pour faire de cet enfant un homme. Cela rend plus légère la souffrance des quelques heures nécessaires pour le mettre au monde.
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