Citations de Joël Raguénès (154)
Rien ne va dans ta vie,aujourd'hui. Mais nous avons tous des périodes noires. Il faut courber le dos, attendre que ça passe.Et puis, un jour, la roue tourne et le soleil brille à nouveau.
Il était si rare que des enfants, aussi chétifs à la naissance, atteignent l'âge adulte dans de bonnes conditions ! Mieux valait les perdre tôt.On évitait la peine de perdre un petit à demi élevé.
Le «bohémien» est esclave de la misère, il est son prisonnier ;il la subit, il ne la choisit pas.
Les femmes !Pour scier la branche sur laquelle elles étaient assises et faire leur malheur, elles se posaient vraiment là ! À trop tirer sur la ficelle, elles lassaient les meilleures volontés…
Deux précautions valant mieux qu'une, il ne suffisait pas d'éloigner la coupable ;encore fallait-il conjurer le danger.
Vivre d'amour et d'eau fraîche,oui, mais quand l'eau est glacée, amour rime davantage avec retour qu'avec toujours.
Les meilleurs coqs sont rarement ceux qui ont le plus beau plumage. Encore que, quand ils sont beaux en plus d’être bons, ça ne gâte rien.
C'est cela l'amour. Il faut être capable de donner sans espoir de retour, de perdre, de se priver d'une affection pour le bonheur de ceux qu'on aime.
La liberté valait bien plus qu'un amant et même qu’un amour.
Ces hommes – nos amis, nos maris, nos amants –, nous la promettaient. Ils professaient si haut et si fort la liberté et l'égalité !Pourquoi nous serions-nous méfiées ?Ils nous ont trompées ! Ils n'étaient,en définitive, que des mâles comme les autres qui, une fois leur but atteint, nous ont fait taire lors de notre réunion du 11 mai 1848.
La beauté d’une fille lui tient souvent lieu de richesse et même de gagne-pain.
Les hommes attachaient au corps féminin une importance inouïe.
La beauté était,pour une fille, un atout primordial.
Jamais, on ne lui avait fait de cadeau, et, si ce qu'elle avait cru de l’or n’était que du cuivre, peu lui importait. C’était le geste qui comptait : il avait pensé à elle,il avait dépensé de l'argent pour lui faire plaisir.
C'était la première fois qu'un homme la considérait comme une femme et non comme une domestique ou une Marie-couche-toi-là.Quand elle voyait son œil s'allumer de désir,elle était heureuse, heureuse d'exister et de lui plaire, heureuse d'être reconnue comme femme
On devrait interdire de faire des enfants à ceux qui n'ont pas de quoi les élever !
L'ennui dans notre pêche, c'est que nous ignorons s'il y a encore un poisson à prendre.
Il n'est jamais bon, lorsque l'on est ambassadeur, de marquer son désaccord avec ses supérieurs ou de leur suggérer une autre politique que la leur, même quand elle est mauvaise.
Les femmes ont la chance ou la malchance de se trouver bien ou mal mariées.
On assure qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.