Celui qui lit ne sait rien de la page
qu'il n'a pas encore tournée. Il a toujours
le coeur nu. Il est toujours au pied de l'échelle
voyageuse, entre l'infime et l'infini. Il veille
entre les mots. Le parfum de l'encre,
de la colle et du papier lui tenant lieu de lande,
de rivière, de chevaux, de clairière,
de caresses inoubliables.