Y’a un poulpe qui se balade dans tes veines,
Des nuits il te chatouille juste un peu les orteils,
D’autres il te coupe le souffle avec ses tentacules,
Mais toujours, toujours, il est là et il compte.
Il compte les pulsations de ton cœur,
Et un jour il viendra te le briser
Quand t’auras gaspillé le nombre de battements
Que la nature t’a donné.
Alors regarde-le de loin, ton monde,
Et surtout le laisse jamais t’emballer.