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3.49/5 (sur 70 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jon Sprunk vit en Pennsylvanie. Il a commencé à écrire au collège et les nombreux refus d’éditeurs ne l’ont pas découragé, car Jon n’a jamais abandonné son rêve d’enfant.

Il a bien fait : Le Fils de l’Ombre, son premier roman, est acclamé par la presse et le public.

Source : www.bragelonne.fr
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
[...] La gloire appartient à ceux qui ont des couilles.
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— Entrez ! Entrez ! s’écria-t-elle en l’invitant de la main.
— J’ai votre déjeuner, Majesté.
— Quel est le menu, aujourd’hui ? Pas encore cette bouillie d’avoine aux noix, j’espère ?
— Non, ma dame, répondit Iola en déposant le récipient couvert d’un torchon, qu’elle ôta d’un geste large. De la bouillie d’avoine au bacon !
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— Ça va ?
— Tu aurais pu mentionner la cheminée.
— Et te priver d’une petite distraction ? Tu sais, tu deviens ennuyeux, l’âge aidant. Je devrais peut-être chercher un type plus jeune, quelqu’un qui aurait le sens de l’aventure.
— Si je pouvais avoir cette chance…, fit Caim en roulant à plat ventre pour continuer sa lente progression.
— Quoi ?
— Rien, ma chère.
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— Vous allez devoir extraire le carreau.
— Comment ?! (Elle fit un signe de dénégation en agitant ses boucles ébène emmêlées dans tous les sens.) Non. Nous trouverons un praticien. Il doit bien y avoir un moyen de sortir de ces égouts.
— Je n’y arriverai jamais. Je perds trop de sang.
— Mais je ne sais pas comment faire. Je n’ai jamais…
— C’est le moment d’apprendre, déclara Caim en tirant l’un des couteaux accrochés à son dos et en le levant à la lumière.
— Non, je ne peux pas, répondit Josie avec un mouvement de recul. Nous avons besoin d’aide.
Caim émit un sifflement ténu. La douleur se propageait tout le long de son bras et dans sa poitrine. Il imprima une torsion à l’arme et lui présenta le manche.
— Je suis à court de temps. Impossible que vous aggraviez la situation. Ne vous en faites pas. Je vous guiderai.
— Vous avez déjà été confronté à cela ? demanda-t-elle en prenant le suète à deux mains.
Caim se dépouilla de sa tunique en prenant garde de ne pas ébranler le projectile, et roula sur le côté gauche pour que la jeune femme puisse accéder plus facilement à la plaie.
— Pas exactement, reconnut-il. (Lisant un regain d’appréhension sur les traits de son interlocutrice, il ajouta :) Mais j’ai découpé suffisamment de gens pour savoir où se trouvent les morceaux importants.
Elle contempla l’instrument et, durant un instant, Caim crut qu’elle regimberait. Mais alors, elle fronça les sourcils d’un air déterminé.
— Très bien. Je vais essayer.
— En premier lieu, descendez cette lanterne, dit-il après avoir poussé un long soupir. Il faut que vous puissiez voir ce que vous faites.
Elle se conforma à ses instructions et posa la lampe par terre auprès de lui.
— Maintenant, ouvrez-la et placez la lame sous la flamme pendant quelques secondes. (Elle lui jeta un regard en coin, aussi expliqua-t-il :) Pour purifier le métal. La blessure s’infectera probablement, de toute façon, mais inutile d’en rajouter.
— Ne devrions-nous pas vous laver, d’abord ?
— Pas avec l’eau dont on dispose ici. Et il nous faut de quoi envelopper la plaie ultérieurement.
Josie posa le couteau et souleva sa chemise de nuit. Caim, amusé, la vit se balancer et se contorsionner. Un jupon de dentelle raffinée, en grande partie sec et épargné par la crasse, apparut.
— Ça fera l’affaire, dit-il. Il est temps d’agir, à présent.
— C’est tellement profond, remarqua Josie en scrutant l’orifice.
Ses joues et sa lèvre supérieure luisaient d’une délicate pellicule de transpiration.
— Oubliez que c’est de la chair. Imaginez que vous coupez un morceau de viande.
— Je vais me trouver mal, dit la jeune fille en portant la main à ses lèvres.
Il lui saisit le poignet sans ménagement. Sous la peau, les os étaient fins et anguleux. Il s’obligea à conserver son calme.
— Vous pouvez y arriver. Commencez simplement à couper, et continuez jusqu’à ce que vous aperceviez la pointe en acier.
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Mais laisse-moi te demander une chose, reprit Hagan, fumant toujours. As-tu la moindre idée de ce que tu fabriques ?
— Je suppose que non.
— C’est seulement que j’ai aussi eu vent du fait que tu plaisais à ma fille.
— Je vous assure que…
Hagan l’interrompit d’un geste de la main.
— Liana est fort capable de se prendre en main. Si elle n’était pas d’accord avec la façon dont tu la traites, m’est avis que tu marcherais bizarrement, ce matin.
— Vous avez certainement raison, répondit Caim en souriant.
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[...] Une arme ne demande pas à connaître l’objet sur lequel on la pointe. Elle ne sert à rien d’autre que ce pour quoi elle a été forgée.
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Caim rouvrit les yeux et les ténèbres prirent vie.
Elles s’amoncelèrent autour de lui comme une pèlerine. Les temps que les gardes viennent à bout de la porte, il était caché dans leurs replis d’un noir d’encre. Rien qu’une ombre de plus.

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Les gens sont fous, de nous jours, à vénérer des chats et des serpents.
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Il sourit lorsque la sensation familière se rependit en lui: un picotement partit du bout des doigts qui se propageait le long de ses bras jusqu’à faire vibrer son être tout entier. La pointe des épées et les cottes de mailles réfléchissait la lumière sous forme d'étincelles luisantes qui lui embrasait le sang. Il accueillit comme un vieux frère la pression insistante qui enflait dans sa poitrine. Il était temps de se dépouiller de son vernis de civilité et de s'adonner à la barbarie à l'état pure.
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