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Critiques de Jonathan Buckley (15)
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Nostalgia

On avait lu de Jonathan Buckley. Fleuve, son précédent roman, également paru au Castor Astral, maison d'édition jusqu'àlors plutôt spécialisée dans les essais sur la musique.



Les éditions du Castor Astral continuent pourtant de mettre en avant un auteur méconnu qui sait tisser une ambiance particulière dans une fresque sur la Toscane d'hier et d'aujourd'hui.



Un peu comme dans un tableau , Buckley place au premier rang de son intrigue un village fictionnel de Toscane avec son solfkore et son paysage magnifique.



Entre passé et présent, le roman aborde des thématiques aussi variées que l'art, l'architecture la nature ou l'histoire .
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Fleuve

Comment qualifier succinctement ce roman en trois mots ?

Prétentieux, inabouti et creux, mais creux....

Je m'étais laissé tentée par le titre, la couverture aux tons pastel et la quatrième de couverture parlant de deux soeurs dont l'une venait faire ses adieux à l'autre, souhaitant quitter sa vie londonienne pour aller vivre en Ecosse avec un homme mystérieux et charismatique.

J'ai l'impression d'avoir été bernée dès le début.



Le premier paragraphe donne le ton :

« En septembre, un jeudi après-midi, une femme nommée Kate Staunton répond chez elle, à un appel de sa soeur Naomi ; le prénom de l'auteur est Kate et elle avait une soeur ressemblant à Naomi, tout comme l'auteur ressemble à Kate Staunton, ce qui n'est pas le nom de l'auteur.

Les mots rapportés ici ont effectivement été prononcés. »



Déjà, à ce stade, j'ai dû relire deux fois le passage, mais peut-être étais-je fatiguée, vu que l'auteur du livre est un homme du nom de Jonathan Buckley et non une femme… d'où ma perplexité.



De ces deux soeurs, on ne saura pas grand-chose, par contre, l'auteur va s'appesantir sur la vie de tout un tas de personnages qu'on ne verra jamais, mais dont l'une des soeurs parle à l'autre.

Elle-même ne les a jamais vus pour la plupart, mais elle évoque ces personnes comme si elles allaient avoir une importance par la suite, ce qui ne sera pas le cas. Pour la plupart, une fois évoqués, ils sont oubliés du reste du récit.

Nous n'aurons pour la plupart même pas la certitude qu'elles existent et surtout, elles n'ont aucun lien avec les deux soeurs, d'où mon absence totale d'intérêt pour ces personnages lointains et abstraits.



Le style est froid, le récit est creux, il n'a éveillé aucune curiosité en moi, du coup, je n'ai pas été frustrée de n'obtenir aucune réponse. Ca part dans tous les sens, mais rien n'est abouti.

L'homme mystérieux et charismatique du début restera une abstraction totale pour le lecteur et la soeur qui va partir en Ecosse, Naomi, ne semble pas plus intéressante que Kate, mariée, mère de famille et qui écrit des livres mais dont on ne sait rien ou presque.

Alors à quoi bon un tel roman ?

D'habitude les mauvais romans servent au moins à faire de l'argent (je ne nommerai personne !) mais là, ça semble surréaliste vu le contenu complètement vide, le style imbuvable et pourtant prétentieux par ailleurs.

Ai-je loupé quelque chose ?

Je l'ai pourtant lu jusqu'au bout, qui d'ailleurs se termine en queue de poisson (et croyez-moi, ça n'a rien à voir avec le fameux fleuve du titre !)



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Nostalgia

Ce livre est apparu pour moi comme un livre "ovni".

Il parle de Toscane, d'art, de peinture, de disparitions notamment.

Il est assez ardu et il faut bien s'accrocher pour tout suivre et il y a plusieurs temporalités.

L'écriture est très soignée et j'ai trouvé dommage que le récit soit inégal de mon point de vue car le style est très bon, bien supérieur à beaucoup de livres contemporains.
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Fleuve

Deux sœurs: l'une est un écrivain reconnu, l'autre a des antécédents psychiatriques, est prof de musique faute d'avoir assez de talent pour être interprète professionnelle et devrait suivre un régime. Quand celle-ci se met au jeûne et s'entiche d'un gourou, celle-là bonne sœur comme elle est bonne fille (maman perd de plus en plus la tête) tente de dresser un mur de rationalité vertueuse face à la logorrhée approximative de Naomi qui développe une philosophie new-age de comptoir.

Le lecteur hésite entre compassion et admiration avant de comprendre que le sang-froid de Kate est dû en partie à ses activités d'écriture, tout ce qu'elle entend étant consigné et interprété pour devenir matière à roman.

Au fur et à mesure qu'on suit le processus de création, on se dit (moi en tout cas) que Kate est une faiseuse plus qu'une artiste et qu'on est plus près de Juliette Benzoni que de Marguerite Yourcenar. D'autant plus que le roman se termine sur de somptueuses descriptions rédigées par Naomi et son gourou. À la grande surprise des lecteurs, Naomi la ratée a gagné par KO sur Kate la sœur modèle.

D'ailleurs tout est illusion dans ce roman qui semble un agrégat de discours divers. Naomi parle de Bernàt qui a lui-même raconté les aventures de son frère Oszkár, lequel avait rapporté les récits d'Afonso, tout cela étant repris par Kate dans ses brouillons de roman tandis que sa fille se plaint de sa prof de littérature incapable de comprendre ce qui est vraiment important dans un livre.

Sans compter que les premières lignes du livre nous expliquent que "Fleuve" a été écrit par Kate, que l'écrivain Kate a romancé sa propre vie et celle de sa sœur, mais que de toute façon Kate l'auteur et Kate la sœur ne sont jamais que des personnages de Jonathan Buckley.

Vous suivez? Non, c'est normal, ce que nous nommons "Moi" n'étant jamais que des fragments arrachés au temps et forcément discontinus.

Voilà voilà voilà.

Je viens de poser ce livre et au terme de ce labyrinthe un peu laborieux, mes interrogations existentielles se résument à très peu de mots : so what?
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Fleuve

Voici un auteur que je ne connaissais pas jusqu'à ce que dans un catalogue des nouveautés de la rentrée, mon oeil soit attiré par une couverture magnifique, un titre splendide, et un résumé des plus alléchants. Quel bonheur donc d'avoir pu le lire grâce à Babelio. Cependant mon avis face à une telle lecture restera mitigé, même si j'ai longuement réfléchi après coup, c'est un roman assez étrange.



Tout d'abord, je pense qu'il s'agit d'un roman sur le roman, sur l'écriture. Jonathan Buckley enchaîne les belles tournures de phrases, des moments poétiques, des moments philosophiques, des moments de dialogues longs, des scènes souvent froides amenant de la distance entre les personnages, plus particulièrement les deux soeurs qui s'opposent à la fois dans les actes et dans les paroles. Le faire et l'agir. Au départ, j'avais l'impression de me retrouver dans une sorte de famille dysfonctionnelle à la "Little miss sunshine", vous savez, le film magnifique de Dayton et Faris. Sauf que c'est tout le contraire, c'est un roman très peu chaleureux, jusque dans l'aspect descriptif, comme celle des lieux où se déroule le récit.



Par conséquent, on s'attache peu aux personnages même si l'auteur a tout de même réussi à me rendre curieuse. J'étais curieuse en effet, du processus intellectuel de chacune des soeurs. L'une répondant à des instincts maternels et rationalisés, tentant de répertorier sa vie, de s'immerger dans une écriture du réel, qu'elle pense une écriture du vrai alors qu'elle écrit un roman. L'autre soeur est dans la théorie du new age, sa vie est un long fil fragile, elle se laisse capturer par la pensée par des personnages manipulateurs.



Le ton du roman est dans l'ensemble très fluide, les longs dialogues sont à la fois brefs et longs. L'auteur réussit une sorte de mise en abîme de l'écrivain-auteur-créateur, en arguant que son roman est écrit par l'une des soeurs (Kate) et non par l'auteur lui-même, on comprend qu'il alimente le récit avec des parties légèrement décousues (dialogues, puis réflexions, réflexions puis dialogues, puis digressions,... comme des fragments de moments de vie assemblés les uns avec les autres). Cela pourrait rapidement perdre le lecteur, voire rendre l'entreprise présomptueuse, mais Jonathan Buckley a, il me semble, juste tenté d'analyser un processus de création.



On ne pourra donc pas reprocher à l'auteur d'avoir une plume glaciale mais riche, on ne pourra pas lui reprocher d'avoir tenté d'écrire sur ce que c'est d'écrire. On pourra juste lui reprocher d'avoir construit une sorte d' "imposture", un roman qui se voudrait plutôt un roman fleuve et grand public alors qu'en fait de "fleuve", il n'en est rien et de grand public encore moins. Le fleuve ici, c'est le flot de pensées, le flots de discours, de positionnements des deux soeurs, c'est le flux de la vie, continu et discontinu, c'est l'inverse du roman fleuve :



Un roman-fleuve est un vaste roman en plusieurs tomes (souvent plus d'une dizaine). Ils forment un tout, dans lequel se retrouvent les mêmes personnages d'un tome à l'autre, mais peuvent néanmoins se lire séparément. Ils constituent souvent la fresque d'une famille bourgeoise sur un fond d'histoire contemporaine. (wikipédia)



Le roman de Jonathan Buckley est court et long à la fois, fluide et abrupt en même temps, une sorte d'interrogation sans réponse, une intrigue sans résolution, il est un éclatement de pensées sur l'écriture et le roman plutôt que sur la vie. C'est un O.V.N.I. et il ne va pas plaire à tout le monde. Mais je dois dire que je l'ai apprécié!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Nostalgia

Gideon Westfall est un peintre vivant à Castellucio, petite ville italienne avec son assistant, Robert. Un jour, une jeune femme sonne à la porte du peintre. Il s'agit de Claire, la nièce de celui-ci. Elle va alors rencontrer cet homme étrange qu'est son oncle et qui n'a jamais fait partie de sa vie avant aujourd'hui. Un homme seul, exigeant, fidèle à ses petites habitudes et, fait étrange, l'une de ces modèle à disparue.



Avec ce livre, Jonathan nous fait voyager en douceur en terre italienne. La richesse des détails permet de s'immerger pleinement dans cet univers que nous propose l'auteur.



J'ai été très étonné par cette lecture. J'ai d'abord eu du mal à rentrer vraiment dans l'histoire. J'ai trouvé l'histoire lente et tous les détails me faisait perdre le fils. Pourtant, au fur et à mesure des pages, je me suis laissé happé par le recit et j'ai dévoré ce livre que j'ai finalement trouvé passionnant.



Il s'agit donc d'une très belle découverte pour moi, et je recommande vivement ce livre.
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Nostalgia

Gideon Westfall est un peintre vivant à Castellucio, petite ville italienne avec son assistant, Robert. Un jour, une jeune femme sonne à la porte du peintre. Il s'agit de Claire, la nièce de celui-ci. Elle va alors rencontrer cet homme étrange qu'est son oncle et qui n'a jamais fait partie de sa vie avant aujourd'hui. Un homme seul, exigeant, fidèle à ses petites habitudes et, fait étrange, l'une de ces modèle à disparue.



Avec ce livre, Jonathan nous fait voyager en douceur en terre italienne. La richesse des détails permet de s'immerger pleinement dans cet univers que nous propose l'auteur.



J'ai été très étonné par cette lecture. J'ai d'abord eu du mal à rentrer vraiment dans l'histoire. J'ai trouvé l'histoire lente et tous les détails me faisait perdre le fils. Pourtant, au fur et à mesure des pages, je me suis laissé happé par le recit et j'ai dévoré ce livre que j'ai finalement trouvé passionnant.



Il s'agit donc d'une très belle découverte pour moi, et je recommande vivement ce livre.
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Nostalgia

D'une ville imaginaire de Toscane, Castellucio, Jonathan Buckley fait le lieu de toutes formes de représentations artistiques. Si Nostalgia est l'histoire d'un peintre de sa nièce et de son assistant, le roman prend tout son sens dans cet épuisement du réel qu'est toute expression artistique. Dans un impressionnant travail sur le motif, morcelé en douze parties composées de douze séquences, Jonathan Buckley parvient à inventer un lieu, susciter ses fantômes, recréer ses mythologies. Un roman véritablement passionnant dans sa tension vers un sens jamais symbolique.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Fleuve

Fleuve...

Je viens de le refermer, avec un sentiment plutôt agréable, lié à une écriture fluide et assez envoûtante.

La plume est belle, donc.

En ce qui concerne l'histoire, je pense qu'elle est largement desservie par le quatrième de couverture qui laisse des attentes monstrueuses sur un livre somme toute assez ordinaire dans sa construction, construit avec énormément de flash-back et donc de souvenirs... On nous parle de méandres de la mémoire qui agiraient comme les méandres d'un fleuve... Bon... On parle d'un personnage mystérieux, visionnaire ou imposteur... Popopop... On s'en fout.

Voici donc mon point de vue : Fleuve est un roman qui parle de la fascination qu'une personne peut avoir sur une autre. Est-ce que cette personne essaie de manipuler ou est-ce qu'elle est sincère ? Chacun se fera son idée puisqu'on a que l'unique point de vue de Naomi qui parle de cet homme, Bernat, qui la fascine. Elle parle de lui à sa soeur, elle lui raconte tout ce que cet homme lui dit, a vécu, a fait, a pensé et ses projets, ses idées, leur futur avenir. Elle est émerveillée et raconte tout par le menu, comme une adolescente amoureuse. Sa soeur est forcément, passablement saoûlée et porte un regard assez ironique et un peu inquiet sur le récit de sa soeur.

Et comme dans la vraie vie, les interrogations restent, l'homme que l'on ne rencontre qu'à travers Naomi reste insaisissable.

D'où un léger sentiment de frustration, comme quand on n'a pas le fin mot d'une histoire.

Mais comme je le disais, l'écriture est belle, on a toujours envie d'en savoir plus sur cet homme que l'on ne croisera pas. Naomi raconte et raconte encore ces petits non événements à sa soeur et finalement, je me demande si ce n'est pas la relation entre les deux soeurs qui est racontée, l'absence de lien malgré les souvenirs communs, l'absence d'un vrai tissu familial.

Un livre sur l'absence et l'énergie frustrante que consomme cette absence. L'envie d'autre chose.

L'écriture de Jonathan Buckley rend tout cela terriblement bien.

C'est terriblement frustrant, mais je garde plein d'images en tête, comme des petits souvenirs, déjà...

Merci à Masse Critique et à la maison d'éditions Castor Astral pour cette escale...

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Fleuve

Dans une langue d'une froide blancheur, Jonathan Buckley dépeint les méandres de nos mémoires. Fleuve charrie tous les récits sans se prononcer sur leur véracité et interroge avec une intelligence remarquable les schémas narratifs sur lesquels nous laissons reposer nos identités.
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Contact

6ème roman mais seulement le second traduit en France de cet auteur. Cette chronique de l'effondrement d'un couple semble très prometteuse.

Mais alors que nous raconte « Contact » :

Le mariage de Dominic Pattison est stable et heureux, ses affaires marchent bien, sa vie est un symbole de réussite. Mais voici Sam, ouvrier dans le bâtiment et ancien militaire, qui prétend être le fils que Dominic et Sarah Williams auraient eu il y a une trentaine d'années. Il va être difficile de s'éloigner de cet étranger perturbé et sans doute dangereux.

Avec Contact, l’auteur nous plonge dans un malaise pur et absolument fascinant. On ressent parfaitement les sentiments et les émotions ressentis ici par les protagonistes de cette histoire un brin malsaine. Il faut dire que l’écriture de Jonathan Buckley est très visuelle. Entre le spectaculaire et l'intime, entre le passé et le présent, il tisse une histoire intelligente et émouvante, un brin provocateur. Un roman sur la fin des certitudes, sur les faux-semblants, sur la recherche d’identité aussi. C’est véritablement bien fait et c’est vraiment à découvrir


Lien : https://collectifpolar.com/
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Nostalgia

Nostalgia est un roman de Jonathan Buckley qui narre l’histoire de Castelluccio, un petit village fictif de Toscane où s’est établi le peintre Gideon Westfall. Merci aux éditions Le Castor Astral et à Babelio pour cet envoi.



Hélas, je termine la lecture de ce livre avec un avis aussi mitigé que perplexe… Peut-être suis-je passée à côté de ce que l’auteur cherchait à transmettre à travers son œuvre, mais bon sang que ce fut long ! Pas inintéressant, mais long !



Et pourtant, il y a du très bon. La relation des trois personnages principaux (Gideon, son assistant Robert et sa nièce Claire qui fait plus ou moins sa connaissance) est plaisante à suivre, de même que toutes les questions qui tournent autour de l’art, du talent, de ce qu’il est pertinent de représenter ou non, du modernisme, de l’abstrait… J’ai beaucoup aimé les réflexions que le roman soulève à ce sujet.



En revanche, je l’avoue, j’ai survolé des passages, notamment ceux qui semblaient tout droit sortis d’une encyclopédie. Je n’en ai pas compris l’intérêt. Il en va aussi de tous les détails « historiques » concernant la ville de Castelluccio. Autant je ne peux que féliciter l’auteur pour avoir su créer une cité entière et son passé sur plusieurs siècles, autant j’ai totalement décroché avant d’arriver au milieu du livre.



Je me suis perdue avec les personnages du présent, avec ceux du passé, j’ai mélangé les évènements auxquels ils étaient associés, les liens qui les unissaient, les générations auxquelles ils appartenaient… Bref, j’étais relativement déconnectée dès lors que le roman s’écartait du triangle principal.



Je pense que le problème réside dans le fait que l’auteur a voulu en faire trop, au point que son histoire devienne véritablement étouffante. Et c’est dommage, parce qu’il y a vraiment des éléments que j’ai appréciés, qui sont même passionnants, mais cela ne change malheureusement rien au fait que les trois quarts de la lecture m’ont paru soporifiques.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Nostalgia

Lorsque j'ai choisi ce livre le titre "nostalgia" a attiré mon attention. Il est très évocateur, il crée des images de temps passé, de douceur. Que l'intrigue se déroule en toscane a joué aussi un rôle dans mon choix.

Je ne connaissais pas Jonathan Buckley et j'ai été enchantée par son écriture. J'ai d'abord été surprise par la numérotation à l'intérieur de chaque chapitre 1.1 , 1.2, 1.3... Mais on s'y habitue on a presque l'impression que c'est pour mieux retrouver les passages lors de recherches littéraires ou pour mémoriser.

Dans un premier temps ce qui a titillé ma curiosité ce sont les relations familiales, pourquoi n'a t-il pas revu sa nièce depuis longtemps ? Par exemple.

Puis, ce sont les personnages et leur portrait qui se dessine peu à peu... la mise en avant de leurs personnalités et des relations entre eux.

Vient ensuite la peinture, la lumière et les couleurs... Je ne sais pas si cela vient du fait que l'oncle soit un peintre mais on a une forte présence du regard. C'est très visuel.

Et enfin la terre, ce village et sa force d'attraction... La nature.

Je ne vais pas vous dévoiler l'intrigue car c'est un roman qui se savoure. Le rythme est lent. C’est un roman qui convient aux lecteurs qui aiment les atmosphères, les romans où on s’installe pour explorer les lieux, leur histoire et leurs habitants.On suit les personnages dans tous leurs déplacements, leur découvertes, leur interrogations.

Je remercie les Éditions du Castor Astral et Babelio pour ce partenariat. Jonathan Buckley est un auteur que j'aurai plaisir à lire.
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Contact

"Contact" est un roman dont on peut résumer l'intrigue en 3 phrases mais derrière lesquelles tant de choses inexprimées sont suggérées qu'il en prend une toute nouvelle densité.

Il y a d'abord les tentatives répétées d'un fils présumé de nouer contact avec son père, ses approches maladroites, ses attentes affectives et tout ce maeström de sentiments complexes que l'auteur parvient à saisir avec une tension assez particulière. De l'autre côté, le pseudo père qui n'attendait pas cette rencontre frontale et qui surtout révèle la liaison entretenue des années auparavant alors qu'il était déjà marié.

Le roman est construit autour de ce qui se passe dans la tête du "père", ses doutes, ses fuites, sa lâcheté... Au final, on a surtout l'impression d'un immense gâchis, les stigmates de la trahison et du désamour révèlent une solitude abyssale.
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Contact

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