Le but de l'amitié, c'est de donner de la force à l'autre quand il en a besoin.
Il y a dans la vie de longues périodes tranquilles qui ressemblent à ces moments où l'on attend un bus par un jour de ciel bleu. Ça ne vous gène pas d'attendre. Il fait si bon au soleil, et au fond rien ne presse. Mais on finit quand même par regarder sa montre : il y a des choses plus intéressantes, il est temps que le bus arrive enfin.
" Il m'a tué " est une des phrases les plus rabâchées de cette époque déjà si répétitive. Elle en a perdu son impact. On dit " Il m'a tué " à tout propos, discussion d'affaires, séance de jambes en l'air, partie de golf.
Il m'a fallu moins de la moitié d'une vie pour comprendre que le regret est une des rares certitudes auxquelles nous ne pouvons échapper.
J’avais là un spécimen de salaud chanceux qui avait sans doute eu toutes les femmes qu’il avait désirées en leur crachant à la figure. Combien de pauvres femmes l’avaient ainsi laissée faire puis avaient considéré comme un privilège de pouvoir raconter qu’elles avaient une nuit ou deux aux côtés de Weber Gregston… dans toutes les positions ?
Pourtant cela recommence. J’étais de nouveau le point de mire de l'assistance et rien de plus pénible pour moi.Si le garçon de restaurant m'apporte du poisson a la place du gigot de commandé,je me tais et je mange le poisson plutot que d'attirer l'attention en revoyant le plat aux cuisines.Je hais les esclandres,les gâteaux d'anniversaire en public,les faux pas,les fous rires et les quintes de toux,toutes ces exhibitions qui focalisent sur vous l'attention disproportionné du monde
Anna me tendit une part de quatre-quarts. Un gougelhof autrichien pour être précis. Sa grande spécialité.Les gougelhofs d'Anna étaient presque toujours mangeables.
L'amour de ma vie fut un dénommé Shumda, mais je ne l'ai su que dix ans plus tard, l'âge m'ayant mis un peu de plomb dans la cervelle. A l'époque, où nous nous féquentions, je n'étais encore qu'une gamine auditionnant les hommes pour le rôle de l'amour fou. Je recherchais la chaleur, non la lumière.
Les ennuis vous tombent toujours dessus par surprise. Vous êtes tranquillement assis chez vous, au coin du feu, et soudain, vous vous retrouvez dans une ville étrangère dont vous ne parlez pas la langue et ne possédez pas le plan.
Le lycée, c'est une maladie incurable. Soit il te tue pendant que tu y es encore, soit il se tapit des années au fond de ton âme pour te sauter à la gorge le moment venu.