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4/5 (sur 50 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cleveland (Ohio) , 1971
Biographie :

Jonathan Miles est un romancier et journaliste américain
Il a quitté son foyer à dix-sept ans et passé une bonne partie de sa jeunesse dans le Mississipi, auprès de l'écrivain Larry Brown, qui a eu sur lui une influence déterminante.
.Après avoir multiplié les petits boulots ( musicien de blues, barman, jardinier), il s'installe à New York, où il devient critique littéraire
Il vit actuellement dans une ferme du New Jersey où il achève son deuxième roman, aussi ambitieux et inattendu que le premier "Dear American Airlines", qui lui a valu un grand succès auprès du public et une déclaration d'amour enthousiaste de la critique.




Source : Wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
«  Ce système est en faillite, mec. Les déchets, ça n’a aucune importance tant que ça n’affecte pas le système. Tu vois les conséquences que tout en bas. Ouvre un peu les yeux, mec. Y’a cinquante pour cent de la nourriture de ce pays qui se mange jamais. La moitié, sérieux ! Qui va jamais dans une bouche. Et tout le monde s’en fout, mec. Parce que les gens ont été conditionnés pour s’en foutre. On nous a appris à jeter. Et pas seulement la bouffe… »
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Il est des objets abandonnés dont on peut presque sentir l’histoire inscrite dans les cellules, la chaleur des sentiments qu´ils avaient pu absorber; c´était comme si on avait pu les porter à l´oreille pour entendre leur histoire, comme un coquillage confie ses souvenirs de la mer.
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Chers American Airlines,

Je m'appelle Benjamin R. Ford et je vous écris pour solliciter un remboursement d'un montant de 392,68 dollars. Mais en fait, non, rayez cela. «Solliciter» est beaucoup trop minaudant et poli à mon goût, trop officiel et maniéré, c'est un mot qui se balade sur une page avec la même rigidité qu'un individu s'efforçant de faire atterrir une noix sur la partie haute de son postérieur joufflu. Mais qu'est-ce que je raconte ? Les mots n'ont pas de postérieur joufflu ! Chers American Airlines, je suis plutôt en train d'exiger un remboursement d'un montant de 392,68 dollars. Exiger, exiger, exiger. En italien, richiedere. Verlangen en allemand et требовать dans la langue russe, mais je doute que vous saisissiez bien le message. En guise d'illustration, imaginez une table entre vous et moi. Vous avez entendu ce coup lourd ? C'est moi qui viens de cogner sur la table. Moi, M. le comptable de Benjamin R. Ford, qui en dessoude les putains de pieds ! Dans l'idéal, vous vous représentez aussi une pièce aux murs en ciment et une ampoule qui tangue au-dessus de nos têtes : et maintenant, essayez de me voir en train de bondir, de balancer ma chaise derrière moi d'un coup de talon, de pointer mon doigt dans vos tronches avec mes yeux tout rouges et toiseurs et d'écumantes bulles de salive constellant les coins de ma bouche tandis que ci-présent je rugis, hurle et détoooonne, à l'instar de la toute-puissante sainte patronne de tous les détonateurs : «Rendez-moi mon putain de fric !» Vous voyez ? Le gentil petit «solliciter» ne fait pas exactement le poids, n'est-ce pas ? Non, m'sieur. Ceci relève de l'exigence. C'est tout sauf une plaisanterie, bordel.
Naturellement, je suis conscient que dix tétra-millions d'ahuris vous soumettent semblable réclamation chaque année. Je suppose que vos mines de petits cochons ont l'habitude de se faire souffler et encore souffler dessus. En ce moment même, depuis mon siège mal fichu au milieu de cet aéroport mal fichu, j'observe une dame d'âge moyen agitant les bras telle une tête de tuyau d'arrosage partie en vrille, devant le comptoir à billets. Elle ne plaisante peut-être pas non plus. Peut-être même que comme moi, elle ne plaisante carrément pas. L'attaché-case posé aux pieds de cette dame ainsi que son tailleur Talbot impeccable m'incitent toutefois à conclure qu'elle est en train de rater une réunion ultra-importante à Atlanta, où elle a été désignée pour décider quelque chose de l'ordre du type de boisson gazeuse que dix tétramillions de balourds âgés de dix-huit à trente-quatre ans ingurgiteront durant une séquence de visionnage télévisuel de trente minutes soigneusement sélectionnée sur quatre à six secteurs de marchés occidentaux, et je suis sûr que l'agent d'accueil se montre fabuleusement compréhensif à l'égard du problème de la dame aux sodas mais qu'elle aille se faire foutre quand même. Bon, un demi-tétramillion de balourds boivent du Pepsi et non du Coca, et alors ? De l'autre côté, voilà tout mon être répandu en poudre sur le tapis, mûr et prêt à se faire aspirer par l'appareil d'un immigré en combinaison.
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Le colonel Redl est respecté de tous pour avoir créé un système efficace de contre-espionnage afin de protéger les intérêts de l'Empire austro-hongrois. Quiconque pénètre dans son bureau de Vienne est photographié à son insu de face et de profil par des appareils dissimulés derrière les deux tableaux au mur. Ses visiteurs lui font dont de leurs empreintes digitales en manipulant tel objet ou tel document, revêtu d'un enduit spécial à cette fin.
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Aux États-Unis, la bourgeoisie compatissante donne sans compter aux Amis de la Russie soviétique, ce qui permet au Komintern de s'implanter en Amérique du Nord. C'est une tactique qu'Otto Katz renforcera: elle consiste à persuader les sympathisants de l'Ouest de vider leurs poches pour soutenir une cause humanitaire... alors qu'en réalité ils remplissent frauduleusement les coffres de Staline.
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Mais il reste un problème. Le passage souterrain ne mène pas directement à la résidence de Goering. Il part du Reichstag pour mener, au terme d'un dédale de tunnels restreints par des portes verrouillées, à une chaumière. De là, un autre passage conduit aux logement du ministre de l'Intérieur.
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Parmi ces noms de guerre, Rudolf (ou Rudolph) Breda et André Simone seront des alter ego les plus répandus. Breda et Simone sont sous les feux de la rampe, permettant à Otto Katz de se fondre dans l'oubli... jusqu'à ce que le MI5, la Gestapo et le FBI viennent l'en tirer.
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Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de veiller aux valeurs nationales. Les studios hollywoodiens entendent vanter le rêve américain à la façon d'un front de propagande; les élites de la Mejrabpom vendent au peuple la doctrine soviétique.
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Alexander Orlov, enveloppé dans un nuage d'eau de Cologne, dîne somptueusement et mène une vie de grand seigneur. Moscou utilise même le trésor d'Espagne pour aider Mao Tsé-toung et sa révolution en Chine.
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C'est une guerre psychologique, qui convient à ces hommes passés maîtres en manipulation.
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