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3.71/5 (sur 104 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Patrick Quentin est le pseudonyme du duo d'auteurs de romans policiers anglo-saxons Richard Wilson Webb (1901-1965) et Hugh Callingham Wheeler (1912-1987).

Ils ont également utilisé les pseudonymes Q. Patrick, Quentin Patrick, Dick Callingham et Jonathan Stagge.

Richard Webb, qui avait précédemment employé en duo avec d'autres écrivains le nom de plume Q. Patrick en Angleterre, émigre aux États-Unis en 1926. Après quelques romans, il entame une collaboration exclusive avec Hugh Wheeler, un autre écrivain britannique arrivé aux États-Unis en 1934. Leur premier roman commun est publié en 1936 sous le pseudonyme de Jonathan Stagge : "Chasse à courre" ("Murder Gone to Earth").

Leur fructueuse collaboration produit des récits d'énigme si singuliers par leur ton léger et leur psychologie fouillée que l'éditeur souhaite employer un pseudonyme inédit qui les démarquerait. Ainsi naît Patrick Quentin.

Les premiers romans signés Patrick Quentin, dont les titres commencent par le mot "Puzzle", ont pour héros Peter et Iris Duluth, un couple marié de détectives amateurs. "Puzzle au Mexique" ("Puzzle for Pilgrims", 1947) obtient le le grand prix de littérature policière-étrangère 1949.
En parallèle à la série des Duluth, le duo Wheeler-Webb publie sous le pseudonyme de Jonathan Stagge la série des aventures policières du docteur Hugh Westlake et de sa fille Dawn.

Webb et Wheeler, tous deux naturalisés américains en 1942, écriront en outre quelques romans sous le pseudonyme Q. Patrick.

À la mort de Webb en 1965, Hugh Wheeler poursuit seul la carrière de Patrick Quentin. Il s'intéresse aussi à l'adaptation cinématographique et à l'écriture de livret pour des comédies musicales, dont "A Little Night Music" (1973), musique de Stephen Sondheim, d'après le film "Sourires d'une nuit d'été" de Ingmar Bergman, "Candide", musique de Leonard Bernstein, d'après le conte éponyme de Voltaire, et "Sweeney Todd", musique de Stephen Sondheim, d'après une pièce éponyme de Christopher Bond. Pour chacun de ces trois livrets, Wheeler reçoit un New York Drama Critics' Circle Award et, pour les deux mis en musique par Sondheim, des Tony. Il est co-scénariste du film de George Cukor "Voyages avec ma tante" d'après le roman de Graham Greene.

Pas moins de cinq romans de Patrick Quentin ont été portés à l'écran, notamment, en 1954, "La veuve noire" ("Black Widow") de Nunnally Johnson.
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
C'était une fille intelligente, capable d'écrire des poèmes pour la Literary Review, mais elle ignorait qu'on ne doit pas laisser voir ses sentiments, surtout quand on est un peu forte des hanches.
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Elle se laissa choir dans un fauteuil tandis que Dorothy, sans tourner la tête, disait :
- Bonsoir, Janet. Quelle robe ravissante !
- Allons donc ! Je sais très bien que j'ai l'air d'une catastrophe.
Elle prit une cigarette qu'elle regarda d'un air féroce.
- Cette robe me sied autant qu'un gilet de sauvetage et ne parlons pas de ma coiffure !
Tout cela est la faute de Stefano. J'ai vu mon avocat ce matin et toute la journée j'ai pensé à Stefano. Or, penser à mon mari me donne soixante ans !
- Mais non, chérie, dit Dorothy d'une voix traînante, Stephano est terriblement séduisant, même si tu divorces d'avec lui.
- Séduisant ! Un coquin et un imposteur, oui ! Comte ! Je me demande vraiment pourquoi je me laisse appeler comtesse, car si Stefano fut jamais quelque chose en Italie, ce ne peut être que gardien de pourceaux.
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Toutefois je remarquai que les pommettes de ma femme s'étaient quelque peu empourprées et je me demandais avec un sentiment d'exaspération si, cette fois, une certaine crainte de se voir ravir son jeune admirateur ne s'ajoutait point à cette manifestation de maternelle prudence.
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Sous l'eau, ce n'était pas pareil, mais maintenant je ressentais toute l'horreur de ce qui venait de se produire. A la clarté de la lune, le visage de Janet était d'un gris verdâtre. Sa bouche ouverte était un trou empli d'ombre, et ses cheveux, qui avaient toujours été mal coiffés, flottaient sur l'eau comme des tentacules...
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- J'ai cru que je devenais fou, dit-il d'une voix lente mais assurée. Vous comprenez : j'ai entendu ma propre voix qui parlait.
- Bon Dieu ! m'exclamai-je, soudainement alerté.
- Oui ma propre voix. Et je disais : " Sauve-toi, Martin Geddes, sauve-toi vite.
Il va y avoir un meurtre."
Il avait crispé ses mains sur ses genoux et me regardait avec des yeux emplis de terreur.
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Lorraine avait patronné presque tout ce qui pouvait être patronné et lorsqu'elle avait fait construire sa maison, elle nourrissait une passion pour les décorateurs. Elle avait pensé que ce serait une idée tout simplement DIVINE que de confier une pièce à chacun de ses protégés, et celui qui s'était chargé de la salle à manger devait souffrir d'ulcères à l'estomac.
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- ça va être amusant, chuchota-t-elle, encore plus amusant que la T.V. !
Ils y ont pourtant un type épatant en ce moment, Bob Hope... Je suis sûre qu'il vous amuserait aussi ...Nous n'avions pas des hommes comme ça à Seattle quand j'étais petite.
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C'est un couple des plus mornes et la perspective d'être témoins dans un procès criminel est sans doute ce qui leur est arrivé de plus excitant depuis que Mme Adams a gagné cent dollars et un an de lessive à un concours radiophonique !
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- Oui...(Connie se tourna vers la domestique.)
Dites-lui que je ne suis pas là, Mary. Dites-lui que vous ne savez pas quand je rentrerai. Dites...
Elle avait dû entendre le bruit de pas une fraction de seconde avant moi, car elle s'arrêta net. Nous nous tournâmes vers la porte à l'instant précis où un homme de belle taille, assez jeune encore, et vêtu d'un sobre costume gris, pénétrait dans la bibliothèque.
- Bonjour, dit-il. J'espère que vous voudrez bien m'excuser d'avoir ainsi suivi la bonne...
Il souriait. Un sourire aimable - beaucoup trop aimable - un regard vif, intelligent...Ainsi, il n'avait pas du tout l'air d'un policier, mais plutôt d'un prêtre...
Oui, d'un de ces moines ascétiques comme en peignit Zurbaran.
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Cela empirait toujours avec la nuit. Et ce soir-là tout particulièrement car, pour la première fois, ils m'avaient laissé sans aucune drogue pour m'aider à dormir.
Moreno, le psychiatre de service, m'avait jeté un de ses noirs regards chargés d'impatience, en me disant :
- Il faut que vous recommenciez à marcher tout seul, Mr Duluth. Nous vous avons assez dorloté.

(Incipit).
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