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4.04/5 (sur 250 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jordan L. Hawk est "un(e)" auteur(e) queer non-binaire qui a grandi et vit en Caroline du Nord avec son mari. Les contes d'enfance sur les fantômes de la montagne et les créatures mystérieuses leur a donné tout au long de la vie un amour des choses qui surgissent dans la nuit. Lorsqu'ils n'écrivent pas ils brassent leur propre bière et essayent d'empêcher les chats de détruire la maison. Leur série Whyborne & Griffon (Griffin en version originale) connait un grand succès.

Website : http://jordanlhawk.com/me/
Twitter : https://twitter.com/jordanlhawk
Goodreads : https://www.goodreads.com/author/show/6519692.Jordan_L_Hawk
Facebook : https://www.facebook.com/jordanlhawkauthor/

Source : http://jordanlhawk.com/
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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
J'avais consacré ma vie au langage. Mais parfois, les mots ne sont pas nécessaires.

(-Whyborne)
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J'étais exactement ce que mon apparence indiquait : maladroit, inepte, et ennuyeux.

(-Whyborne)
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Les blancs s’attendaient toujours à ce que les Indiens soient vêtus d’une certaine façon ; ainsi, confrontés à Vincent, toujours habillé avec un soin extrême, ils tendaient à faire montre de beaucoup plus de respect qu’ils n’en auraient eu autrement. C’était la même attitude pourtant si stupide à laquelle Henry avait lui aussi succombé lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois.
Il s’assura d’effleurer le sexe de Vincent avec beaucoup plus d’insistance que nécessaire tandis qu’il déboutonnait le pantalon de ce dernier. Le caleçon suivit peu après et Henry s’agenouilla pour le prendre en bouche. Son essence et le poids de ce sexe sur sa langue envoyèrent une ruée de sang droit vers son propre sexe si bien qu’il émit un grognement en avalant son amant de tout son long.
Les doigts de Vincent s’enfouirent dans les cheveux d’Henry, se crispèrent, puis le repoussèrent.
— Pas comme ça. Je veux que tu viennes dans ma bouche en même temps.
Henry le retira avec réticence, non sans donner un dernier coup de langue sur sa fente.
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« Mon cœur s’emballait à mesure qu’il parlait.
— J’étais tout autant fautif. J’aurais dû te faire confiance. Mais Elliot est bien plus beau que moi, il a plus d’expérience, et il ne t’empêcherait pas de faire… quoi que ce soit.
Griffon leva la tête et m’adressa un regard incrédule.
— Parfois je n’ai pas la moindre idée de ce qui te passe par la tête, dit-il. Elliot n’est pas plus beau, du moins, pas à mes yeux. Il n’y a rien chez toi que j’aimerais changer.
— Mes cheveux ? Ils se dressent d’une façon horrible.
— C’est assez charmant.
— Ma taille ?
— Elle donne à d’autres parties de ton corps des proportions merveilleuses, répondit-il en me faisant un clin d’œil. J’aime également te voir rougir.
— Cela tombe bien, étant donné que tu es un expert pour me rendre écarlate, marmonnai-je.
— Et quand bien même Elliot serait un dieu marchant parmi les simples mortels, et tu serais, je ne sais pas, le bossu de Notre-Dame, c’est toi que je choisirais, car… car tu es qui tu es. »
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Il se leva, renversant au passage la chaise sans y prêter la moindre attention. La sombrevue me présentait Whyborne comme un spectacle ardent d’yeux consumés par des flammes bleues et d’un entrelacs incandescent formé par ses cicatrices. Il respirait de manière saccadée, prenant de grandes inspirations, les lèvres entrouvertes, et je distinguais le contour rigide de sa verge à travers son pantalon. J’étais pétrifié par son regard bestial et autoritaire auquel je ne pouvais que me soumettre.
Je m’agenouillai, les mains tendues vers son entrejambe. Il m’avait devancé, ses longs doigts s’affairant déjà sur les boutons. Il se libéra d’une main, et de l’autre m’attrapa par la nuque, ses doigts serrant fermement mes cheveux. D’ordinaire, j’aurais pris mon temps, admirant et taquinant son membre, mais ce soir, j’ouvris simplement la bouche et le laissai y entrer.
Sa poigne se fit plus forte sur mes cheveux, à la limite entre le plaisir et la douleur.
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Il prit une grande inspiration et ferma les yeux. Il pouvait encore sentir sa magie, les pâles vestiges de sa forme de mastiff. Il lui suffisait de tendre la main vers elle.

Tendre la main vers quelque chose de vicié, de mauvais, d’impur, et le faire devant Bill. Bill le verrait. Il se rappellerait à quel point Isaac ne valait rien, que sa magie avait activé les sorts de sang, et il se détournerait, dégoûté.

Isaac rouvrit brusquement les yeux. Sa gorge était si serrée qu’il pouvait à peine respirer, et son cœur battait à tout rompre contre ses côtes.

— Je ne peux pas. Je suis désolé, mais… je ne peux pas le faire.
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« Poussant la porte, Cicero offrit son sourire le plus charmeur à la pièce.
— Ciao, mes chéris, lança-t-il d’une voix traînante. Je…
Sa gorge se noua. Ferguson se trouvait là, comme il s’y attendait, et Athene, sous sa forme de hibou, était perchée derrière le bureau. Mais il y avait aussi quelqu’un d’autre.
Il cligna des yeux face au mur humain en uniforme bleu, le tissu tendu sur le torse, à hauteur de ses yeux. Il recula d’un pas et leva le regard.
À en croire ses taches de rousseur et sa peau laiteuse, le nouveau venu était irlandais. Une vieille blessure, probablement héritée d’un combat sordide, avait rendu son nez légèrement crochu. Ses cheveux d’un blond foncé semblaient avoir été coupés par un coiffeur ivre et aveugle. Les lourdes bottes sur ses grands pieds avaient besoin d’un bon coup de cirage, et ses ongles étaient noirs de crasse.
Et le monde s’arrêta de tourner, se figeant sur un unique point. Cicero sentit un instinct profond dans ses os, quelque chose de stupide et d’aveugle qui ne s’intéressait à rien d’autre qu’à la vague de magie. Qui n’avait rien à faire de la peur qui le prit soudain à la gorge.
Parce que cet homme – cet ogre – était son sorcier. »
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— J’ai échoué, annonça-t-il avant d’ouvrir les yeux.
Il était assis à la table de séance dans le salon à l’étage de leur petite boutique. Pour les protéger des réverbères au gaz qui illuminaient les rues de Baltimore au-dehors, les rideaux avaient été tirés, les plongeant dans une obscurité quasi-totale. Malgré tout, il sentait la présence des vivants dans la pièce avec lui. Elizabeth Devereaux, sa collègue médium, lui serrait la main droite. Jocelyne Strauss, dix-sept ans, génie des mathématiques et de la mécanique, était assise en face de lui. Et Henry Strauss, inventeur et amant de Vincent, agrippait fermement sa main gauche.
— Tu n’as pas échoué, répondit ce dernier. Il a simplement décidé de ne pas répondre.
— Nous pourrions réessayer, suggéra Lizzie, d’une voix qui manquait d’enthousiasme envers sa propre idée.
— Non.
Une lassitude plus spirituelle que physique pesait sur les os de Vincent.
— Il ne nous répondra pas. Ni l’un ni l’autre.
— Lâches, rétorqua Henry fermement. Jo, pourrais-tu rouvrir les rideaux ?
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— Pour le cas présent, continua Ferguson, Donohue prétend qu’il ne sait pas qui a juridiction, et offre Quigley pour nous aider à enquêter. Je veux que vous l’aidiez, tous les deux.

Isaac ressentit un désir soudain, d’une violence inattendue. Au moins, ce serait une excuse pour voir Bill plus que quelques heures ici et là.

Mais c’était stupide. Ça ne servait à rien de se tourmenter avec un aperçu de ce qui ne serait jamais. Bill méritait mieux. Il méritait quelqu’un qui ne reculait pas quand on le touchait sans prévenir. Qui pouvait se transformer en animal sans crainte. Qui n’avait pas besoin d’être constamment réconforté avec bienveillance. Quelqu’un qui pourrait être son égal, et non un fardeau.

Alors, au lieu de sauter sur l’opportunité, il dit :

— Je n’ai pas le temps. J’aide Cicero et Tom. Je ne peux pas assister sur deux enquêtes en même temps.

— J’ai tout mon temps, moi, dit gaiement Sionn. Ça me semble intéressant.

Isaac serra les dents.
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Ival attrapa mon menton et fit pivoter ma tête, me forçant à le regarder.

— Quant à la stèle, il y a une explication parfaitement raisonnable. Les fragments ont été découverts en 1882. Tu aurais eu à l’époque, quoi, treize ans ? Tu as probablement vu un article dans un journal, que tu as depuis oublié.

L’explication était si sensée que j’eus honte de ne pas y avoir pensé moi-même.

— Tu as probablement raison.

— Bien sûr que j’ai raison. Quant aux rêves, je suis certain qu’il ne s’agit que de vilains tours que ton esprit te joue. Ils sont étranges mais n’ont rien d’aberrant.

Il me caressa délicatement la mâchoire de son pouce.

— Tu as subi quantité d’événements difficiles, et les découvertes de ton frère n’ont fait qu’empirer les choses. Mais tout ira bien. Tu es un homme bon, Griffon Flaherty, et je n’ai pas de mots pour te dire combien je t’aime.

Je le serrai fermement.

— Je t’aime aussi, Ival.

J’espérais qu’il avait raison.
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