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Critiques de Jordi Lafebre (884)
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Malgré tout

IMMENSE COUP DE COEUR!



Malgré tout de Jordi Lafebre est publié chez Dargaud.

"Tu es trempé! je suis désolée. Tu m'attends depuis longtemps?... Depuis 37 ans"

Ana et Zeno se retrouvent sur le pont qui enjambe la ville. Une histoire d'amour à rebours mais quelle histoire!.

Je suis tombée sous le charme. L'histoire d'abord, l'originalité de la narration à rebours, le graphisme ensuite alliant la douceur à la sûreté du trait, les couleurs des planches en parfaite harmonie avec le texte.

"Séparés par l'infini. Unis par l'horizon.

Là où les lignes parallèles se rejoignent enfin.

Un jour, peut-être, toujours. "

Au fait vous ai-je dit que j'avais aimé cet album? Voilà c'est chose faite.

Une lecture rendue possible grâce à la générosité des éditions Dargaud , je les en remercie

#Malgrétout #NetGalleyFrance
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Les beaux étés, tome 2 : La Calanque

Dans ce 2ème tome, nous sommes en 1969. Notre petite famille belge doit partir en vacances. Cette fois, elle part dans le Sud… Si Pierre a fini de rendre sa copie. Mado prend les choses calmement comme elle en prendra l'habitude.



Enfin, les voilà partis. Ils vont rencontrer un hippie qui fait du stop et qu'ils prendront avec eux, ils atterriront dans le potager d'un couple qui leur conseillera un petit coin de paradis à Marseille, et ramèneront un petit cadeau pour Pépé Buelo.



Si vous voulez connaître la suite, alors lisez cet album. C'est savoureux, plaisant, plein d'optimisme et de joie de vivre. Un petit bonheur, surtout pendant cet été pluvieux.



L'originalité de cette série, c'est que l'on remonte le temps. le premier album se passait en 1973, celui-ci en 1969 et le 3ème tome (à venir) en 1962.

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Malgré tout

Une histoire d’amour à rebours. Voilà comment on pourrait qualifier cette jolie bande dessinée qui fera fondre le cœur du lecteur le plus endurci, surtout en cette période particulièrement morose. Cette histoire, c’est celle d’Ana et Zeno, tous deux sexagénaires lorsqu’on fait leur connaissance alors qu’eux mêmes semblent tout juste se retrouver, et ce avec beaucoup d’émotion. La première est une femme dynamique au caractère bien trempée, ancienne mairesse de la ville dont elle a su gagner l’affection des habitants au cours de ses nombreux mandats. Le second est bel homme, tient une petite librairie et vient tout juste de passer sa thèse sur laquelle il planche depuis des années. On découvre donc les deux amoureux presque à la fin de leur vie… et on apprend qu’ils l’ont passé séparée. Ana est mariée et a une fille et même une petite-fille. Zeno, lui, a passé son temps à bourlinguer d’un bout à l’autre du globe tout en enchaînant les conquêtes. Petit à petit, Jordi Lafebre va nous faire remonter le temps et nous raconter, à l’envers, l’amour entre les deux personnages. L’idée est originale et le résultat très réussi. Loin de gâcher la surprise, la construction narrative à rebours permet au contraire d’entretenir en permanence le suspens et ne fait que renforcer la curiosité du lecteur : pourquoi ont-il vécu séparé alors que l’amour qu’ils se portent semble si fort ? Comment se sont-ils rencontrés ? Quelle a été la nature de leur relation pendant toutes ces années ? Autant de questions qui trouvent leur réponse à mesure que l’on remonte le temps jusqu’aux origines de cette belle histoire d’amour contrariée et platonique mais qui se sera révélée à l’épreuve du temps.



Les dessins participent énormément à la tendresse qu’on ne manque pas de ressentir envers les protagonistes. Tous ont de jolies bouilles et un regard expressif communicatif, une combinaison gagnante qui séduit dès les premières pages et s’avère de plus en plus efficace à mesure que les personnages rajeunissent. Ana et Zeno sont tous deux extrêmement attachants et, quand bien même on peine parfois à comprendre comment des caractères si différents peuvent s’être attirés, à aucun moment on ne doute de la sincérité ni de la profondeur de leurs sentiments. Les personnages secondaires bénéficient du même traitement, tout en nuance et tendresse, à l’image du mari d’Ana ou des amantes de Zéno auxquels on serait bien en peine de garder rancune. Car si les deux amants occupent le cœur du récit, ils n’en sont pas pour autant les seuls acteurs puisque chacun est animé d’une passion dévorante, l’une pour sa ville, l’autre pour l’exploration, et que chacun va s’épanouir dans son domaine et y rencontrer quantité de personnes toutes hautes-en-couleur. Jamais mièvre, ni complètement exceptionnelle ni tout à fait banale, l’histoire d’Ana et Zeno échappe à tous les clichés et parvient à surprendre le lecteur qui, loin d’éprouver tristesse ou mélancolie face à cet amour impossible, se prend régulièrement à sourire de la tendresse que se manifestent les personnages lors de leurs retrouvailles (taquineries, musique, échanges de références communes…). L’ambiance méditerranéenne dans laquelle baigne l’ouvrage n’est également pas étrangère au bien-être qu’on éprouve à la lecture de ces pages : il y fait bon, chaud et la vue y est belle, qu’elle représente cette petite ville chère à Ana ou les mers tour à tour calmes ou déchaînées sur lesquelles navigue Zeno.



Petite parenthèse enchantée, « Malgré tout » est un très bel album qui relate l’amour d’un couple dont on va retracer l’histoire de la fin au début. La construction du scénario est astucieuse et les dessins ravissants, autant d’éléments qui suscitent dès les premières pages la tendresse du lecteur. Une jolie lecture qui fait du bien et qu’on a aussitôt envie de relire une fois la dernière page refermée.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Malgré tout

En ce moment, je suis dans une période où je suis particulièrement attirée par la découverte de romans graphiques. Je suis tombée par hasard sur ce livre à la médiathèque et j'ai eu un véritable coup de coeur ! Jordi Lafebre est un auteur espagnol que je ne connaissais pas.



20 chapitres. L'ouvrage commence par le dernier pour retracer l'histoire d'amour entre Ana et Zeno. Sous la pluie, ce couple de sexagénaires se retrouve. Ana, maire d'une ville qui prend sa retraite et Zeno, ancien marin et libraire qui vient d'achever sa thèse de doctorat. Ils sont tous les deux à un tournant de leur vie.



On commence donc par la fin. Les personnages rajeunissent au fil des pages, c'est original, et je suis restée suspendue à la "suite" tout au long de ma lecture. Je me suis beaucoup attachée à ces protagonistes.



Les dessins sont superbes, les traits des personnages sont ravissants. Les couleurs sont agréables et offrent au lecteur beaucoup de douceur. le texte est beau, empreint de pureté, de sentiments. Magnifique.

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La mondaine, tome 2

Dans ce deuxième tome du diptyque La mondaine, on continue à remonter les souvenirs de l'inspecteur Aimé Louzeau. Mais il y a plus de gravité et un peu moins d'humour. En effet, un nouveau drame va bouleverser sa vie de famille, et à son travail, on est désormais sous l'Occupation et la police française participe à la Rafle du Vél d'Hiv.

La façon dont les auteurs intègrent ce drame dans l'histoire est pleine d'intelligence et de délicatesse, avec la métaphore filée autour du vélo, la passion de l'inspecteur Séverin.

J'ai autant aimé cet album que le précédent, même s'il est dans un registre un peu différent. Le tandem Zidrou-Jordi Lafèbre a décidément beaucoup de cordes à son arc et un talent foi.
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Malgré tout

Une magnifique histoire d'amour avec un fil narratif extrêmement original, à rebours. On remonte le temps au fil des chapitres et des rencontres loupées entre les deux personnages.

Les graphismes sont fins et très travaillés et délicats. L'atmosphère est très douce et les décors sublimes. Les personnages sont ultra attachants.

J'ai beaucoup aimé la narration inversée et curieuse de voir le rendez-vous manqué d'origine, le parallèle entre la scène d'ouverture et la scène de fin est sublime.

Un très joli coup de coeur graphique que je conseille à tous les amoureux de belle bande-dessinée.
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Les beaux étés, tome 2 : La Calanque

De retour avec les Faldérault, quatre ans plus tôt en 1969 ! Les enfants sont plus jeunes, la dernière n'est pas encore née... le père est toujours à attendre avant le départ en vacances. C'est mignon de voir ces enfants avant qu'ils deviennent ce qu'ils étaient dans le premiers Ces vacances à Marseille sont mémorables, il y a toujours la petite touche d'humour sans oublier les moments de bonheur familiaux.
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Je suis leur silence

Je suis leur silence" est un polar captivant et multifacette, explorant des thématiques sociales importantes telles que la santé mentale et l'impunité des élites, tout en incorporant une touche d'humour. Jordi Lafebre a su développer un genre particulier, offrant une histoire riche en nuances et en profondeur.

Ce polar à la fois rocambolesque et intrigant, où l'on suit les péripéties d'Eva, psychiatre confrontée à des événements pour le moins inhabituels. Dès le début, l'histoire prend un tournant imprévu alors qu'elle se retrouve sur le toit de l'immeuble, prête à prendre une décision radicale. Ce passage dramatique semble servir de point de départ à une série d'événements tout aussi surprenants qui vont se dérouler.

Le récit se focalise sur une héroïne complexe et attachante qui se distingue par son excentricité et son humour ironique, mais également par sa complexité, portant en elle le poids de ses ancêtres, symbolisés par la présence de trois femmes fantomatiques.

Jordi Lafebre semble offrir une histoire à la fois décalée, tendre et touchante, dans la lignée de ses précédents ouvrages. Son style de dessin fin et précis, accompagne parfaitement cette aventure loufoque et emplie d'émotions. Une belle réussite dans le monde de la bande dessinée contemporaine.

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Je suis leur silence

J'avais entendu beaucoup de bien de "Je suis leur silence" mais son scénario ne me tentait pas plus que ça... Et puis, j'avais tellement aimé "Malgré tout" et son romantisme aussi doux que fantaisiste que je craignais un peu de me confronter à Jordi Lafebre dans un tout autre registre.

C'est un ami qui m'a finalement offert l'ouvrage accompagné d'une dédicace si adorable que je n'ai rien pu faire d'autre que de me plonger sans attendre dans ce polar résolument contemporain et trépidant.



Les premières pages nous mènent à la rencontre d'Eva, jeune psychiatre aux prises avec l'un de ses confrères qu'on a chargé de lui parler pour "évaluer" son état après qu'elle se soit fait remarquer par un comportement des plus étranges voire borderline pour une psychiatre de renom, brillante de surcroît.

S'ensuit donc le récit en forme de flach-back d'Eva qui relate au docteur Llull sa folle semaine, commencée avec la découverte... d'un cadavre au coeur d'une propriété digne d'une saga de l'été estampillée TF1 de la grande époque (enfance et nostalgie!).

Parce qu'elle voulait épauler l'une de ses patientes, Pénélope, Eva s'était en effet rendu dans le domaine familial de la famille de cette dernière, une dynastie ayant fait fortune dans le cava pour un weekend sous haute-tension, et pour cause, la matriarche des lieux devait y procéder à la lecture de son testament.

C'est peu dire que la réunion de famille tourne court quand notre psychiatre découvre le cadavre de l'un des cadors de la famille. Évidemment et malgré l'interdiction formelle d'une commissaire grimée en Angela Merkel, Eva se lance dans la résolution du mystère avec plus ou moins d'audace et d'efficacité. Si au premier abord, cette histoire ne semble pas porter en elle beaucoup d'originalité, c'est en réalité une intrigue moderne et féministe qui parle de santé mentale, de changement climatique et de l'impunité des plus puissants dans un monde où l'argent est devenu un dieu, une aventure vitaminée et extrêmement bien rythmé dont la force provient autant du ton très mordant, très ironique de l'ouvrage que du personnage d'Eva, barrée à souhait, un peu trop portée sur l'alcool et les cigarettes, encombrée elle aussi de ses fantômes (la grand-mère qui l'a élevée et ses grand-tantes dont l'une était milicienne républicaine et l'autre gitane et... meurtrière!) qui la conseillent avec plus ou moins de réussite. Eva est délicieusement fantasque et c'est ce personnage qui donne sa légèreté à une histoire fort sombre, la parant alors d'une vraie tendresse et de pas mal de loufoquerie, servie par le trait si caractéristique , si doux de Jordi Lafebre.



"Je suis leur silence" c'est un bonbon acidulé aussi gracieux que piquant, frais, coloré, intelligent et engagé... Une jolis surprise!



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Je suis leur silence

Eva, psychiatre de son état, se retrouve face à un de ses éminents collègues pour faire une évaluation, suite à des comportements excentriques de sa part. Et la consultation commence bien mal, puisque Eva se retrouve sur le toit de l’immeuble, au bord du précipice. Puis la consultation reprenant, elle raconte au professeur sa semaine passée avec, à la demande d’une de ses riches patientes, la visite dans le domaine viticole des Monturós où la grand-mère de la dynastie va procéder à la lecture de son testament.

Et c’est là que tout se dérègle, puisqu’au fil de ses pérégrinations, elle se retrouve face à un cadavre ! Une inspectrice (ressemblant beaucoup à Angela Merkel) va mener l’enquête, mais Eva ne peut pas s’empêcher de faire de même de son côté, à sa manière.

Au-delà de l’enquête proprement dite, c’est avant tout le ton ironique et caustique du récit, sur une famille richissime (au passé franquiste, par ailleurs) mais où chacun vit avec ses secrets, ses tares et ses “cadavres dans le placard”. À commencer par la victime, un mâle alpha qui menait sa famille à la baguette.

Et surtout le personnage principal, Eva, une jeune femme fantasque (et mémorable), douée pour l’ironie et la psychologie, mais qui transporte elle-même ses fantômes, en l’occurrence sa grand-mère qui l’a élevée, sa grand-tante gitane (et meurtrière de son toréador de mari) et une autre grand-tante milicienne républicaine. Ces trois femmes suivent Eva, lui parlent et la conseillent… avec plus ou moins d’efficacité !

Tout comme dans Malgré tout, son précédent livre, Jordi Lafebre nous emmène dans une histoire à la fois loufoque et tendre. Sans oublier un magnifique dessin fin et précis, semi-réaliste (avec ici, une petite influence manga, mais pas trop).Un album que l’on referme le sourire aux lèvres.

Une des réussites BD de cette année.
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Malgré tout

Un homme et une femme, déjà vieux, se retrouvent après des années passées loin l’un de l’autre. Chapitre après chapitre, l’auteur nous fait remonter le temps (à rebours) jusqu’au moment de leur rencontre, des décennies plus tôt.



L’histoire est aussi banale que relaté dans ce résumé, sans surprises, et trop pleine de bons sentiments.



Heureusement le graphisme est agréable.



Lu dans le cadre de la sélection du prix Cézam.

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Malgré tout

Ce roman graphique on l'a vu partout et je n'ai lu que de très bons ressentis ce qui m'a poussé à le découvrir dès qu'il a été disponible à la bibliothèque (et il a fallu attendre longtemps) et une fois de plus je vais être en décalage avec le ressenti général. Oui ce fut une lecture agréable mais sans plus mais je ne dois pas être aussi sensible et être assez "hermétique" à ce genre de récit. Je m'attendais à une explosion de sensations et finalement arrivée à la fin j'ai pensé :





-Oui c'est bien mais je m'attendais à plus.



Je m'explique :  ce qui m'a énormément plu c'est finalement l'idée de fond : remonter le temps d'une histoire amoureuse, découvrir comment petit à petit elle a évolué, elle, mais également les deux protagonistes et dans le cas présent il s'agit d'Ana et de Zenio. Rien que leurs prénoms révèlent leurs personnalités : elle, une sage-volontaire, a été élue maire à plusieurs reprises, s'est mariée, a eu une fille et a mené carrière et vie familiale droite dans ses bottes avec malgré tout un secret qu'elle partage avec Zenio, le doux-dingue, libraire-physicien de son état,  toujours parti à l'aventure par monts et par vaux, capable de tout plaquer du jour au lendemain pour vivre, tel un Don Quichotte, des expériences et conquérir un savoir pour mener à bien sa quête..... 



On est plus habitué à des histoires qui commencent par un constat final et qui font un bond dans le temps pour relater comment cela à commencer. Ici c'est différent, nous remontons peu à peu le fil des années mais en suivant la chronologie inverse c'est-à-dire en partant de leurs retrouvailles après 37 ans d'éloignement pour remonter peu à peu à la source de leur première rencontre....



L'idée est originale, bien menée et c'est ce que j'ai trouvé de plus intéressant, avec un travail sur les personnalités des deux protagonistes qui ressortent grâce aux illustrations en particulier le sentiment de mouvements, d'action de Zenio, un vrai zébulon-tourbillon. L'auteur sème les pierres qui bâtissent tel un pont les différentes rives d'une histoire nous emmenant grâce à Zenio en mer, en Italie, à l'autre bout du monde alors que pour Ana la vie est rythmée par ses aventures municipales, ses projets beaucoup plus sédentaires. Très différents et pourtant...



C'est frais, c'est agréable, c'est drôle, cela porte également à la réflexion sur le temps qui passe, sur ce que nous étions et ce que nous sommes devenu(e)s, sur la profondeur d'un lien qui peut unir des êtres totalement différrents et la manière de le faire perdurer, résister au temps, aux aléas de la vie mêlant l'amour à la confiance, à l'amitié et au respect des choix de vie de chacun. 



Jordi Lafebre réussit à se transformer en chirurgien du temps sur les visages, faisant par magie rajeunir ses personnages, instaurant romantisme et aventures dans 20 chapitres retraçant comment deux êtres qui n'étaient pas prédestinés à se connaître se retrouvent après près de 40 ans.



On me l'avait bien vendu, je ne regrette pas de l'avoir lu mais je reste un peu désappointée car au final je l'ai refermé avec un petit goût de déception mais sûrement dû à mes propres goûts, ma propre sensibilité et je n'ai peut-être pas le cœur assez artichaut pour avoir totalement succombée.



J'ai aimé.
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La mondaine, tome 1

L'histoire commence en avril 44 dans un abri pendant un bombardement. L'inspecteur Aimé Louzeau est menotté à une prostituée qu'il vient d'arrêter. Il se souvient de son arrivée à la brigade mondaine quelques années auparavant, et et de sa découverte d'un univers qui lui était totalement étranger, à lui le provincial un peu coincé vivant encore avec sa mère et une vieille domestique.

Au fil des pages, on suit la vie de la brigade mondaine dirigée par l'inspecteur principal Séverin et on découvre en parallèle les secrets de famille de Louzeau.

L'histoire est passionnante et les dialogues savoureux.



J'ai découvert le tandem Zidrou et Jordi Lafèbre par Les beaux étés, mais cet album fait plus penser à l'atmosphère de leur excellent album Lydie. On y retrouve ce concentré d'humour et de tendresse, avec des pointes de gravité, et une incroyable galerie de personnages. J'ai adoré cette descente dans les coulisses de La mondaine.
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Malgré tout

Une belle bande dessinée qui restera dans ma mémoire pour un bon moment. Autant vous dire qu'à la fin de ma lecture, je me suis sentie toute bizarre. J'ai commencé à m'imaginer pleins de choses, comment sera l'avenir, comment était le passé pour des couples, aujourd'hui âgés. En bref, ce livre m'a fait réfléchir, m'a touché et encore plus.



L'histoire est belle, originale. On suit l'histoire de deux personnages. Le lien qui unit les deux tourtereaux est indescriptible, vraiment. Ils ont ce lien spécial, qui les unités mais qui a la fois les sépare. Ils sont différents, ne possèdent que peu de choses en commun mais ils forment un tout ensemble et ne sont pas réellement bien lorsqu'ils sont loin, l'un de l'autre.



Tout dans ce livre m'a émue, mais pas que. J'ai été captivée par les mots employés par l'auteur. Il y a pleins de comparaisons, de clins d'oeil à l'histoire d'amour des deux personnages tout au long de l'histoire. Que ce soit la vie des pingouins, les recherches de ''souris'' de la petite Claudia ou encore les passages sur la thèse scientifique de Zeno... Bref j'en ai vu pleins mais je ne les citerai pas tous pour que vous puissiez les voir par vous même.



Au delà des métaphores bien présentes dans cette BD, j'ai aimé les références à d'autres oeuvres et artistes bien connus. Roméo et Juliette, Dante et j'en passe, je trouve Malgré tout, vraiment complet.



À cela s'ajoute les belles illustrations, qui montrent les personnages sous tous leurs angles. Beaux, précis, colorés, je pourrais encore utiliser d'autres mots mais ce sont ceux qui me viennent à l'esprit à l'instant.



Et cette fin...
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Malgré tout

Première expérience: trouver dans quel sens se lit la BD ... j'ai opté pour le classique "de la première à la dernière page" sauf pour le dernier chapitre (le chapitre 1 !!) que j'ai préféré commencer par la fin ... Cette particularité permet une lecture originale où on revient au début de la BD pour savoir ce qui va se passer si on n'a pas tout retenu... L'histoire n'est pas d'une exceptionnelle originalité: deux personnes qui s'aiment, qui le savent mais qui restent séparées.... mais la tendresse que l'on ressent est très agréable... Quant aux dessins, ils sont vraiment superbes. Tout cela fait un très bel album.
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Les beaux étés, tome 4 : Le repos du guerrier

Les enfants ont grandi dans ce quatrième tome, Nicole a un amoureux et la dernière est toujours pleine d'énergie ! Cette année, pour changer, ils seront dans la maison qu'ils ont commandé avec une belle cuisine... Quelle surprise quand ils arrivent sur place !

Toujours plaisant de retrouver nos Faldérault, de nouvelles préoccupations avec l'âge : les amours, les études, la musique... mais toujours les vacances en famille ! Toujours le sourire aux lèvres, malgré l'adversité (je les envie !). Quelques répétitions au fil des tomes mais on apprécie ces petits moments familiaux.
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Les beaux étés, tome 3 : Mam'zelle Estérel

On remonte encore le temps et on se retrouve en 1962. Les Faldérault n'avaient que deux fillettes à l'époque et venaient d'acquérir une jolie petite voiture rouge ! Ils sont redevables aux parents de Madeline alors ils les embarquent avec eux en vacances même si la belle-mère de Pierre, Yvette, semble revêche. Il avait l'idée de pousser jusqu'à la mer mais Yvette n'est pas d'accord, il y a plein de belles choses à Saint-Etienne. Un été qui semble bien compromis par les grands-parents... Une BD toujours agréable et amusante avec les situations de ces vacances originales. J'adore les bouilles des fillettes et leurs naïvetés. Mamyvette fait un peu frémir mais il se cache souvent des histoires derrière les masques de pierre. Je m'abstiendrai de telles vacances (en vrai) ! Une famille bien accueillante, je les retrouverai dans le prochain tome.
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Malgré tout

Ana est désormais une maire à la retraite. Zéno vient enfin d'avoir son doctorat et cesse les voyages et vend sa librairie. Enfin ils se retrouvent après 37 ans à s'aimer sans se toucher.



Voici une belle histoire d'amour pleine de poésie et de tendresse, cela fera forcément vibrer votre corde romantique.

Ana et Zeno sont deux personnalités très différentes. Ils ont des envies, des rêves et des parcours différents. Mais inlassablement ils sont attirés l'un par l'autre.

L'histoire est racontée à rebourd. Par épisodes de vie on revient petit à petit en arrière jusqu'à leur première rencontre.

Les dessins sont très expressifs et élégants. Leur dynamisme aurait largement pu permettre à l'auteur d'alléger un peu toute ces onomatopées qui pollue parfois un peu les cases.
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Les beaux étés, tome 5 : La fugue

Je guette toujours à la bibliothèque l’arrivée des vacances d’un nouvel album de Zidrou et en particulier un de la série Les Beaux Etés….. Je savais, grâce à des chroniques ici et là, qu’un nouvel album était sorti et qu’il parlait non pas des vacances d’été mais cette fois-ci des vacances d’hiver.



Noël 1978 – Toute la famille Falderault craque : Madeleine ne supporte plus de travailler dans le magasin de chaussures, Pierre a une décision importante à prendre, Julie entame ses révisions d’examens, Nicole a un nouvel amoureux, il n’y a que Pépette et Louis qui sont heureux : Louis a des places pour assister à un concert des Pink Floyd à Londres et Pépette cuisine……



Alors quand tout va mal que fait-on chez les Faldereault…… on charge Melle Esterel et on part à la recherche du soleil. Certains trépignes de joie, d’autres ronchonnent……



L’album se termine par un petit conte de Noël qui tourne autour de la maison et de Melle Esterel, élément capital et indispensable à la famille.



J’ai un peu moins aimé cet album même si j’apprécie toujours autant les illustrations et les personnages mais j’ai trouvé que dans celui-ci, est-ce l’effet du manque de chaleur et de soleil, l’histoire devenait un peu répétitive. Je m’explique : à force de mettre un obstacle au bon déroulement des vacances (quand ce n’est pas plusieurs) dans chaque tome, on se doute très vite que rien ne va se passer comme prévu. Il y aura des rencontres, des peurs, des joies et puis le retour à la maison avec des surprises.



Cela reste malgré tout très agréable et divertissant, avec le temps les personnages évoluent en particulier les enfants, leurs caractères s’affirment, s’affrontent mais l’ambiance familiale reste toujours au beau fixe (même en hiver)….. En datant chaque épisode dans le temps, à la lecture nous reviennent des accessoires, des chansons et on se retrouve à avoir l’air dans la tête et à fredonner avec eux (l’Avventura ça vous parle…..).



L’année 1979 s’annonce comme l’année des changements pour la famille Faldérault….. Cela promet et j’espère que le prochain m’emportera avec eux dans leur douce folie, que dis-je folie, c’est finalement une vie de famille belge, certes un peu déjantée, même rudement sympa.
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La mondaine, tome 2

Impatiente de suivre les aventures de l'inspecteur Aimé Louzeau, je sors un peu déçue de ce second tome.



La période de l'occupation allemande stigmatise le rôle noir et ambigu de la police française, entre obligation de se soumettre, de fraterniser, et de gérer des opérations aussi glauques que la rafle du Vel'Hiv.



Le sympathique inspecteur devient un individu plutôt méprisable, un brin lâche, sans états d'âme dans ses fonctions et sans élégance dans ses amours.

Faut dire qu'avec les parents qu'il a...

L'accent est mis sur ce que l'individu peut faire de plus minable, à dessein sans doute dans le scénario de Zidrou. Mais à vouloir trop bien faire dans la dramaturgie, on frise parfois l'excès.



Quant à la chute qui part en vrille dans le registre onirique, elle m'a juste provoqué un "bof" peu convaincu.

En revanche, le graphisme de Lafebre sauve l'ensemble avec des planches magnifiques et d'un réalisme cru.
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