Après avoir vérifié l’étendue des dégâts, Brioukhanov se précipite
sur le téléphone et appelle le ministère, puis le Comité régional
et le Comité central du parti. Il balbutie à plusieurs reprises les
mêmes phrases, les mêmes saluts de rigueur, les mêmes excuses,
les mêmes suppliques : nous avons besoin d’aide, il est arrivé
quelque chose de terrible à Tchernobyl.