AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jorn Riel (491)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le jour avant le lendemain

Nous savons tous que demain est un autre jour mais le jour avant le lendemain ?

Dans ce court livre, traduit du danois par Ines Jorgensen, ce magnifique roman de Jørn Riel nous emmène dans un long et captivant voyage, rythmé par les saisons, au sein d'une communauté Inuit.



Dans le Nord Est du Groëland, c'est le printemps, et celui-ci a été généreux par rapport aux calamiteuses années précédentes (disparition du renne, diminution des phoques… famine, froid) et les tribus s'entretuent.

Cette année, le temps est favorable, la chasse, la pêche ont été bonnes : c'est une année de savssat (chasse fantastique).

Les réserves pourraient permettre de recevoir si des visites inattendues se présentaient .

Et cela va être le cas : à Igmusuk, la tribu de Katingak reçoit celle de Kokouk.

Après le temps des rencontres et des retrouvailles, des festivités et des mariages, des alliances, vient celui de penser au camp d'été : ensemble ils choisissent les rives d'un fjord plus au Nord, en face Kerkertak.



Peu à peu ce n'est plus au sein de la communauté que l'histoire s'enracine mais au coeur d'une relation entre deux êtres, celle de Niniok et de son petit-fils Manik.

Après avoir découvert les coutumes de ce peuple nomade, nous rentrons dans leur intimité et leur spiritualité grâce aux liens très fort qui unit Manik à sa grand-mère et grandit : nous découvrons la cosmogonie, les mythes et légendes de la tribu.



Pour des raisons inhérentes à la survie de la communauté, Ninioq et Manik s'installent sur un îlot proche du nouveau camp d'été afin de préparer les viandes pour la saison d'hiver.



Le talent et la force de l'écriture de Jorn Riel pour conter cette histoire, imaginée à partir d'un fait réel (mise à jour d'ossements, crâne d'une femme adulte et squelette d'un enfant sur un îlot du Groënland dans les années 70), réside dans la restitution authentique de la vie quotidienne des Inuits couplée à l'expression de leurs questionnements universels sur la vie et la mort, notamment à travers la parole de l'aïeule Ninioq.



Ninioq une vielle femme au crépuscule de sa vie, tourmentée et inquiète pour les siens :

« Tout avait changé et continuait à changer. Si la mer, le ciel et les montagnes étaient tels qu'ils l'avaient toujours été, si les hommes continuaient à naître et à mourir, elle ressentait pourtant intensément que tout était en décomposition, qu 'elle et sa tribu étaient en train d'abandonner la vie qui avait toujours été celle des hommes. »



Cette arrière saison de Nanioq sera illuminée par la joie d'initier Manik aux apprentissages élémentaires d'un jeune Inuit : chasse aux phoques, navigation sur kayak, rituels et offrandes à accomplir pour chaque vie prélevée…

Dans quelques temps Manik sera prêt et fier de retourner au près de son père Kantingak afin que Nanioq raconte et témoigne de ses exploits et il pourra alors changer de nom et emprunter celui de son vaillant grand-père Attungak.



Bientôt la clairvoyante et visionnaire Nanioq pressent que les limites du monde connu, son monde, se rétrécissent. Le petit nuage en forme de lentille aperçu au dessus de l'inlandsis est le signe annonciateur d'un coup de vent violent, le Piteraq, précurseur d'une tempête encore plus violente.



Le jour avant le lendemain sera-il le jour avant l'innommable ?

Le crépuscule d'un monde et l'aube d'un autre.



Un message chargé d'humanité, de sagesse et de philosophie.



Une écriture fluide, une lecture émouvante et bouleversante.

Surprise, j'ai été harponnée par ce petit bouquin qui a tout d'un grand.
Commenter  J’apprécie          853
La vierge froide et autres racontars

Les apparences sont trompeuses. Je sais bien que le titre et la couverture pourraient laisser penser que je me laisse aller à vous faire un billet sur de la littérature érotique mais laissez au placard, sur-le-champ, vos petits sourires en coin et vos pensées salaces. Car ici, point de tout ça ! Eh, revenez !



Oui, bon, allez, je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques passages croustillants, bien sûr, mais on n'est pas non plus dans Cinquante nuances.... Vous m'avez comprise ! Nous partons au Groenland. Tout le monde a son passeport ? Alors on embarque ! Et on va à la recherche des trappeurs ! Mais lâchez-moi donc ce sourire, crénom de diou ! Il y en a qui vont se prendre des coups de raquettes ! Et faites gaffe, il y a un ours derrière vous, moi, j'dis ça, j'dis rien !



Valfred, Anton, Herbert, William Le Noir et d'autres encore, sont des hommes vivant dans l'extrême-Nord. Leur entourage est exclusivement masculin. Ces trappeurs vivent par deux, dans des conditions extrêmes. Alors à quoi rêve -t-on lorsqu'on est ainsi, entre mââââles ? Je vous fais un dessin ? Et de quoi parle t-on ? Mais de tout ma brave dame ! Et c'est justement ce quotidien que nous transmet, à sa manière, l'auteur.



Conçu sous la forme de petites nouvelles, de brèves anecdotes, de petits contes remaniés, ce roman est un remède à la mélancolie, je vous l'assure. C'est bourré d'humour (oui, je sais, je ne fais pas dans la finesse aujourd'hui mais vous m'excuserez, je ne suis pas en train de chroniquer La Princesse de Clèves, hein ! ) et ça fait un bien fou !



Ah, j'oubliais ! Pour ceux qui se poseraient encore la question : non, ce bouquin ne parle pas QUE de ça ! J'me comprends !


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          796
Le jour avant le lendemain

Après deux tomes de succulents racontars, je retrouve Jorn Rien dans un registre plus grave mais non moins captivantant.

Le jour avant le lendemain emmène le lecteur au sein d'une communauté Inuit du Nord groenlandais. Vers quelle époque? Ancienne, peut-être, d'après certains indices semés parcimonieusement par l'auteur.

Chasse, pêche et fêtes animent cette tribu de milieux hostiles à la si courte belle saison. Cette tribu à l'indispensable et longue tradition de transmission orale de l'histoire et du savoir.

Et puis, le récit de Jorn Riel prend un autre tour triste et plus profond, mais aussi passionnant, avec cette prison d'hiver de l'ïle de Neqe sur laquelle Ninioq et son petit-fils Manik se retrouvent seul au monde.

... de l'immense Jorn Riel, à lire sans faim et sans fin.
Commenter  J’apprécie          614
Un safari arctique et autres racontars

C'est avec un appétit renouvelé, que je retrouve les savoureux personnages de Jorn Riel.

Six nouvelles histoires sont ciselées avec cet humour et cette poésie que l'auteur imprime aux situations les plus improbables ou/et étranges.

Autant le dire: c'est succulent, et on en redemande!

Chez Jorn Riel, il n'y a rien à écarter, et ces six nouvelles ont une égale haute tenue, du Bruant des neiges au Rat, en passant par Une balle perdue, Un petit détour,Ce qu'il advint d'Emma par la suite et Un safari Arctique.

Ces Racontars arctiques n'ont pas finis de me captiver et de m'enchanter!

Ce sont de ces friandises que l'on déguste sans faim, et que je recommande sans restriction... Elles devraient être portées sur les ordonnances médicales contre la déprime.

En tout cas, à découvrir d'urgence et toute lectures autres cessantes, pour ceux que ne connaissent pas encore ce fantastique raconteur danois qu'est Jorn Riel!

Commenter  J’apprécie          603
Un gros bobard et autres racontars

Une belle découverte, en quelque Emmaüs, que ces éditions de poche 10/18 aux jolies couvertures.

L'occasion pour Horusfonck d'entrer dans de nouvelles terres de littérature, avec le danois Jorn Riel.

Après l' Australie torride et déjantée de Kenneth Cook, me voici embarqué chez les groenlandais non moins pittoresques!

Ce sont de bons récits, point trop longs et finement écrits (et traduits!).

L'humour y est délicat, dans ces histoires déroulées par la même "équipe" de personnages hauts en couleur. En effet, certaines tempêtes peuvent confiner longtemps les trappeurs-chasseurs dans leurs cabane!

À déguster, donc, bien calé dans un fauteuil avec une boisson alcoolisée (avec modération) ou non.

Que du bonheur, et ce n'est que le premier Jorn Riel que je lis! Pensez donc...
Commenter  J’apprécie          584
Le jour avant le lendemain

Histoire tragique chez les Inuits

*

Ce court roman d'un auteur danois m'a été pioché dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL.

J'ai toujours été subjuguée par les récits nordiques. Rien de plus authentique quand ce roman a été écrit par un homme qui a vécu réellement dans les endroits qu'il décrit. Jorn Riel a passé 16 ans au Groenland. A travers son expérience et ses observations, il a concoté environ une vingtaine de récits. Notamment sous forme de nouvelles "racontars arctiques" ayant souvent pour héros des trappeurs insolites et déjantés.

*

Dans cette fiction - qui n'en est pas pas vraiment une, puisque inspirée par la découverte de deux crânes sur une île groenlandaise dont l'auteur a imaginé une histoire mystérieuse - la vie et la mort se côtoient de très près.

*

Vers 1860, une dernière tribu du nord-est du Groenland essaie de survivre. La vieille narratrice, pratiquement au couchant de sa vie, propose de garder le fruit de la pêche sur une île inhabitée. Accompagnée de son petit-fils, elle profite de ce temps pour la réflexion et l'analyse de ses souvenirs. Mais un drame survient....

*

L'immersion est totale avec cette description minutieuse du quotidien des Inuits à la fin du siècle dernier. Tout d'abord avec les traditions très ancrées de cette communauté nomade, ensuite avec la spiritualité et les légendes qui en découlent, le récit peut être considéré comme valeur ethnologique.



Un roman chargé d'émotions avec une narration forte et vibrante. C'est rude, presque magique, empreint de fatalisme (si on se place du monde occidental), et plein de sagesse (notamment quand les Inuits placent l'animal à l'égalité de l'être humain).

La fin est tragique mais saupoudrée d'humanité et surtout de respect envers la Nature.

*

Dépaysant et poignant.

*

PS: le livre de l'édition Gaia est de surcroît très joli dans ses feuillets roses.
Commenter  J’apprécie          574
Un gros bobard et autres racontars

On est au Groenland , au nord est plus particulièrement et le réchauffement climatique n'a pas encore permis de se baigner sur cette cote.

Quelques Danois, un Islandais y vivent , équirépartis autour de la baie où accoste le bateau chargé de les ravitailler.

On va vivre avec eux quelques aventures dans de courtes histoires où outre les personnages , le point commun est le froid, la glace et les distillations locales.



C'est agréable à lire , sans génie non plus, les histoires sont cocasses et l'humour pointe souvent son nez.

L'alcool sert un peu à tout dans ses contrées et si dans Mad Max on court après l'essence , ici tout ce qui se boit attire les convoitises .

Parmi les histoires racontées , et pour donner une idée un peu plus précise du contenu de ce livre , il y a celle du groupe montagnard danois qui débarque pour escalader un sommet groenlandais. Ils arrivent chargé d'alcool et les locaux vont vite trouver un stratagème pour faire main basse sur la cargaison. On coud une peau d'ours , on se déguise et on effraie celui chargé de surveiller le bivouac.

C'est bien sur bien mieux raconté qu'ici !

Une lecture sympathique , rafraichissante et enivrante !
Commenter  J’apprécie          493
Le jour avant le lendemain

Une page s’est refermée sur la nuit des temps. Ninioq a emporté avec elle Manik, son petit-fils. Ils étaient les seuls survivants d’un terrible désastre. Mais jusqu’au bout et guidés par leurs liens étroits et leur amour, ils ont combattu, ils ont vécu, ils ont appris.

Quelle puissance contient ce petit roman. Petit par la taille. En cent quarante pages, l’auteur nous enseigne une leçon de vie. Et quelle leçon !



Un petit livre mais un riche documentaire sur la vie des Inuits à la fin du XIXe siècle, une étude ethnographique très approfondie. Une découverte des conditions de vie difficiles de ces habitants du grand Nord, de leurs us et coutumes très étonnantes aux yeux de la lectrice que je suis, de leur respect pour la nature environnante.



Une lecture très dépaysante.





Ninioq est au crépuscule de sa vie. Elle sait que bientôt elle devra quitter sa tribu. Mais avant de partir, elle accepte une dernière mission, celle de faire sécher le poisson et la viande sur la petite île de Neqe, pendant que les autres cherchent un campement pour l’hiver. Son petit-fils Manik l’accompagne. Tous les deux sont très proches et Ninioq lui enseigne tout ce qu’il doit savoir : la chasse, le kayak, le maniement des armes, les esprits, l’histoire de sa tribu...

Mais Ninioq est inquiète. Quelque chose d’indéfinissable rôde. Pourquoi les autres ne reviennent-ils pas les chercher ?
Commenter  J’apprécie          489
La vierge froide et autres racontars

Au menu, eau-de-vie distillation maison, ragout de phoque et steak d’ours. Il me faut un truc qui colle à l’estomac pour supporter les fraiches matinées du Groenland. Bon, au pire si j’ai froid, je mettrai mon Damart au lieu d’exhiber mon torse nu histoire d’afficher mon superbe tatouage, style dragon qui crache du feu et étire ses ailes sur toute la largeur de mon dos aux muscles saillants.



Je me demande pourquoi je suis parti là-bas sur la glace.



Besoin de rencontrer des hommes, des vrais, des bourrus et des bourrés.



Besoin de se retrouver avec soi-même, de s’isoler et de faire le point sur sa propre expérience, sur ses rêves et espérances d’un monde devenu trop lointain.



Besoin de vivre des aventures extraordinaires sur la calotte glaciaire, de côtoyer des types à l’esprit loufoque dans une ambiance presque surréaliste.



Au final, je me suis un peu ennuyé sur la banquise. J’y ai rencontré des hommes et des hommes que des hommes. J’y ai vécu des histoires drôles, parfois poilantes, d’autres nostalgiques, légèrement burlesques. J’y ai bu, beaucoup bu, du schnaps et de l’eau-de-vie maison qui tient chaud et qui éloigne les velléités de civilisation. Oui avant de m’embarquer sur le bateau, j’espérai rencontrer Paul-Emile Victor, je croyais me marrer comme avec ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et qui se fit la malle et qui venait d’un pays presque aussi frigorifié que celui-là. Je voulais faire le point sur la solitude des hommes, et découvrir à la manière d’un Brautigan le quotidien totalement banal de ces hommes. Il m’a manqué quelque chose : pas du schnaps, indispensable à la survie, mais des femmes. Il y a bien un coq, un cochon, certains s’en contentent même. Dur de s’imaginer une vie sans femme (je n’imagine pas une vie sans schnaps non plus, mais au moins le schnaps je peux le distiller, alors que la femme ne reste que rêve et chimère).



[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
Commenter  J’apprécie          466
Le jour avant le lendemain

Ce court roman est d’une densité incroyable. L’auteur nous fait découvrir avec talent les croyances et les meurs des anciens Inuits et surtout leurs conditions de vie (l’histoire se déroule il y a plus de 100 ans, au 19ème siècle sans doute). Il commence par nous faire découvrir une tribu par les yeux d’une vieille femme, Niniok, qui raconte et se souvient d’épisodes passés de sa vie. Nous faisons connaissance avec de nombreux membres de la tribu et partageons leur quotidien. Et la vie est rude au Groenland, dans un univers hostile où l’homme se transforme vite de prédateur en proie ! Les Inuits respectent l’univers qui les entoure et se soucient de l’âme des animaux qu’ils chassent, ils sont à la fois très rudes et chaleureux. A la fin de l’été Niniok se retrouve avec son petit-fils Manik sur une île isolée, idéale pour faire sécher la viande. Pendant ce séjour les liens entre eux se renforcent, Manik apprend beaucoup, aussi bien sur le plan spirituel que dans le domaine des savoir-faire. Le lecteur apprend lui aussi énormément, et pourtant le style reste toujours très vivant. La fin est si triste et si poignante, le récit de Niniok était empreint de tant de douceur que, même si je voyais venir le drame, je ne m’attendais pas à une fin si émouvante et si tragique. Cette lecture fut une triste et très belle découverte dans le cadre du challenge Solidaire. A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          421
Le jour avant le lendemain

Lors d'un séjour dans le nord-est du Groenland, Jorn Riel, écrivain danois, trouva un crâne d'une vieille femme, les restes d'un squelette et d'un crâne d'enfant. Tout près, il découvrit également dans une grotte une figurine en corne de boeuf musqué et un poinçon de couture.

Cette découverte l'a interrogée et l'a amenée à imaginer ce qui a pu arriver à ces deux êtres et à rédiger cette fabuleuse histoire.

Ouvrir un livre de Jorn Riel, c'est plonger au cœur de la culture inuit, de leurs traditions et de leur vie quotidienne.

Dans le jour avant le lendemain, on suit l'histoire de la vieille Ninioq qui est partie initier son petit-fils Manik au séchage du poisson et de la viande afin que leur tribu puisse avoir des réserves pour l'hiver. Ce duo attachant avec les réflexions du petit Manik et les réponses de la grand-mère Ninioq nous apporte des éléments sur la culture, les croyances, les légendes et, les rites Inuits. Ce moment sera initiatique pour le jeune Manik qui rêve de devenir un grand chasseur.

Toutefois, quelques temps plus tard, personne de la tribu ne vient les chercher. Ils décident de revenir par leurs moyens au campement mais la découverte sera terrible.

La fin est tragique mais empreinte de sagesse, de poésie et d'espoir, à l'image de l'écriture de ce talentueux conteur qu'est Jorn Riel.

Commenter  J’apprécie          3913
La maison des célibataires

Petite parenthèse guillerette et fraiche avec cette maison des célibataires. Je découvre Jørn Riel grâce à une amie qui m'a donné trois

romans de cet auteur "pour te donner le sourire" m'a-t-elle dit. Jørn Riel serait donc celui qui fait voyager ses lecteurs dans l'univers de l'humour.

J'ai commencé par ce petit ouvrage qui donne le ton.

Me voilà donc embarquée dans le sud du Groenland dans la maison des célibataires où vivent 5 compères dont Kernatoq qui est le plus jeune et le seul qui travaille mais une question taraude ce dernier, que vont ils tous devenir à l'âge de la retraite alors quils veulent rester ensemble ?

Son idée va surprendre et bouleverser la quiétude de ses compagnons. Il décide effectivement de se marier avec Bandida, une veuve réputée terrible.

Le roman étant trés court je ne vais donc pas en dévoiler plus au risque de tout dire et d'en dévoiler tout le charme.

C'est léger et parfait pour s'évader quelques heures.
Commenter  J’apprécie          385
La maison des célibataires

Dans une petite ville isolée du Groenland appelée Sardloq vivent, en plus du curé, de l'administrateur et de son fidèle assistant Hansen et des autres habitants bien sûr cinq homme un peu à part. Pourquoi cela ? Parce qu'ils vivent tous ensemble dans ce que la ville toute entière connaît sous le nom de "La maison des célibataires". Ils sont cinq mais un seul d'entre eux travaille et rapporte ainsi l'argent nécessaire à leur petite vie douillette. Celui-ci s'appelle Kernatoq. Je ne citerai d'ailleurs que lui car les autres noms nous intéressent guère ici étant donné que c'est Kernatoq qui sera le centre d'intérêt tout au long de cet ouvrage. Alors que ses camarades vivent au jour le jour, lui, pense déjà à ses vieux jours. Que fera-t-il lorsqu'il ne pourra plus travailler ? Sera-t-il obligé de quitter cette maison de joyeux lurons pour se retrouver dans une maison de retraite dans une autre ville que la sienne ? A moins qu'il y ait une autre solution : se marier avec une femme relativement riche qui pourra alors s'occuper de lui...Alors que dans sa tête ses projets sont tout tracés et, je dirais même, méticuleusement programmés, ses amis, eux, ne sont pas du même avis...



Une farce ou un de ces joyeux racontars dont Jorn Riel est friand et, nous, lecteurs, également !

Des chapitres courts tout comme l'ouvrage d'ailleurs qui se lit très vite, tout cela écrit dans un langage épuré et drôle au possible. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          380
La maison des célibataires

En cette journée de canicule, La maison des célibataires est le livre idéal pour passer une bonne soirée. C'est une courte nouvelle rafraîchissante et drôle qui se déroule au Groenland.

Ils sont cinq copains, paresseux, sales, fainéants, bien décidés à ne pas s'en faire dans la vie et à se livrer aux pires beuveries. Ils habitent une maison inoccupée et ne sont plus très jeunes mais Kernatoq, qui est le seul à travailler pour subvenir aux besoins du groupe, à l'idée lumineuse d'épouser une riche veuve acariâtre et pingre pour s'assurer de vieux jours tranquilles. L'équilibre du groupe est menacé mais Kernatoq est un homme plein de malice et d'ingéniosité...

Jorn Riel est un fabuleux conteur et sa fable savoureuse se lit d'une traite.

Commenter  J’apprécie          360
Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

Il n'y a pas forcément besoin de mots pour traduire les émotions, parfois seuls les actes comptent, aussi est-ce pour cela que je n'ai ajouté aucune citation sur cet ouvrage car les actes parlent d'eux-mêmes. Leiv est un jeune islandais aveuglé par la rage de venger la mort de son père. Aussi décide-t-il d'embarquer clandestinement sur le drakkar de l'assassin de ce dernier, Thorstein, afin de pouvoir lui régler son compte une fois en mer...mais les événements qui vont se produire alors en ont décidé autrement. Les trois drakkars de Thorstein s'étant laissé prendre par les glaces polaires, Leiv débarquera alors sur une terre, pour lui jusqu'alors inconnue, le Groenland. Il y fera la connaissance de deux jeunes adolescents, comme lui, Narua et Apuluk qui le sauveront d'une mort certaines et réussiront à la faire accepter, non pas en tant qu'une redoutable créature venue d'on ne sait où mais en tant qu'être humain tout simplement !



Un ouvrage sur le respect, sur la tolérance et surtout sur l'acceptation de l'inconnu. En effet, si on apprend à découvrir celui-ci avec patience et sagesse, on peut parfois y découvrir bien des surprises ! A découvrir et à faire découvrir ! L'écriture est simple, fluide, les chapitres sont courts et cet ouvrage se laisse donc dévorer en un rien de temps !
Commenter  J’apprécie          360
Le chant pour celui qui désire vivre, tome 3 ..

Soré, le livre de Jørn Riel m’a déroutée, sans doute parce qu’il est rare de s’immerger dans la culture inuite. Je l’ai terminé en pensant qu’il fallait que j’en lise d’autres pour mieux comprendre et apprécier.



En attendant son mari, Maria raconte l’histoire d’Arluk à sa fille Soré, puis elle la couche. Quand Karale rentre, il est ivre et bat Maria. Grièvement blessée, elle est emmenée à l’hôpital. Karale est retrouvé pendu le lendemain matin. Soré est recueillie par son grand-oncle, puis par une famille danoise.



Je crains de trop peu connaître la culture inuite pour réellement apprécier les contes dispersés au long du livre. La sagesse m’a échappé. J’ai pourtant aimé l’histoire de Maria qui m’a introduite dans la vie des Groenlandais à l’époque où le pays était une colonie danoise.



Soré est un roman trop court pour que j’aie eu le temps de plonger dans ces vies si différentes.


Lien : https://dequoilire.com/sore-..
Commenter  J’apprécie          340
La vierge froide et autres racontars

Ils sont chasseurs, vivent en solitaire ou à deux sur la côte Groënlandaise . De temps à autres ils se rendent visite pour rompre leurs monotonie. Et c'est là que tout commence... "Leveurs de coudes" devant l'éternel, ils leur arrivent toute sorte d'aventures teintées d'humour, parfois noire.

C'est une bande de solitaires pittoresque qu'a créer Jorn Riel.

Qui a dit que les « nordiques » étaient froid et n'avaient pas d'humour ?

Embarquez à bord de la « Vesle Mari » pour le grand Nord ,vous ne serez pas déçu du voyage !
Commenter  J’apprécie          330
Un récit qui donne un beau visage

Le premier roman de la trilogie la maison de mes pères est sans aucun doute dépaysant mais cela ne m'a pas paru hilarant comme il est pourtant dit à plusieurs reprises. Je n'y ai pas repéré l'humour dont il est question dans de nombreuses critiques.

Pour apprécier des romans "légers", il faut peut-être, être soi-même dans un esprit léger. En tout état de cause, je n'ai pas été réceptive et je le regrette.

Les anecdotes, l'"exotisme" culturel n'ont pas suffi à me divertir suffisamment pour que je poursuive cette trilogie.

Je ne vais donc pas suivre les aventures de ce jeune métis eskimo Agojaraq qui m'a cependant paru bien sympathique. Mais ni lui, ni sa vieille et attachante nourrice Aviaja ont su me dérider, dommage!
Commenter  J’apprécie          323
La vierge froide et autres racontars

Le challenge solidaire m'aura fait lire Jorn Riel, l'auteur des racontars arctiques. Particularité de ces livres : mon mari est ultra méga fan, mais je n'ai jamais osé m'y lancer, peur de ne pas aimer et de devoir l'annoncer à mon cher et tendre....

.

Autant arriver à la conclusion immédiatement : c'est sympa, marrant parfois, des récits autour d'anti héros particulièrement gratinés.... Mais dans le genre "nouvelles décrivant un milieu hostile", je préfère les histoires du bush australien de K. Cook....

Là oui bon.... Dans l'absolu j'ai toute la série à la maison... mais bon soyons honnêtes, j'en lirai un autre si Jorn Riel réapparaît dans le challenge solidaire, sinon, bah.....

Récits parfois drôles (bon qui tirent un sourire chez moi, un fou rire chez mon mari....) parfois proches du nonsense.... avec toujours des personnages complètement farfelus (à se demander comment ils peuvent survivre dans ce milieu hostile qu'est le Groenland au-delà du cercle polaire) et tout ça dans l'hiver arctique sans lumière, sans soleil, un monde complètement isolé.....

.

Déroutant. Contente de l'avoir lu mais bon je ne suis pas sûre d'entamer la suite. Comme pour Pratchett l'année dernière, j'ai rendu son livre à mon mari qui a recommencé à le lire pour la Xième et à s'éclater dessus (pourtant il doit le connaître par coeur). Je suis un peu jalouse de le voir autant rire dessus.....
Commenter  J’apprécie          317
La vierge froide et autres racontars (BD)

Quoi de mieux que les racontars de Jorn Riel pour prendre une bourrasque de grand froid et de chaleur humaine, une lampée d'humour et de tord-boyaux, ou simplement une bonne ration de bavardages décousus et d'histoires savoureuses ? Les racontars illustrés !



En effet, leurs histoires un peu loufoques et leurs personnages de dingues au grand coeur se prêtent particulièrement bien au traitement en BD. Ainsi du coq Alexandre qui dépérit de planche en planche ou de la vierge froide dessinée en pointillés... Ainsi de Lodvig qui se met la tête dans le four ou du gros Valfred qui ne fait que ronfler... Ainsi même des paysages et des pensées très imagées des personnages lorsqu'ils les affrontent... Rien que la couverture est un régal de tendresse et d'ironie !



Au-delà du dessin, absolument charmant, les racontars nous parlent d'un monde âpre, sans femmes, sans soleil, sans distractions. Mais aussi un monde de poésie et de solidarité, où les hommes se consolent en se serrant les coudes, en se parlant longuement (ou pas !) et en se rêvant des compagnes ou des compagnons. Un monde certainement plus dur et plus solitaire que le nôtre, mais qui donne le sourire par sa fantaisie et sa bonne humeur.



Challenge Petits plaisirs 22/xx
Commenter  J’apprécie          310




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jorn Riel Voir plus

Quiz Voir plus

Jeu du vrai ou faux [13. Alcool]

1. « Alcools » est un recueil de poèmes de Guillaume Apollinaire paru en 1913.

VRAI
FAUX

10 questions
77 lecteurs ont répondu
Thèmes : alcoolCréer un quiz sur cet auteur

{* *}