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Critiques de José-Alain Fralon (7)
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J'étais ouvreuse à l'Olympia

Je dois avouer que j'ai hésité avant de m'acheter le livre de Jeanne Tallon. le 'showbiz' n'étant pas tout à fait ma tasse de thé, je me souviens avoir tourné en rond dans la librairie sans pouvoir me décider. Moi, qui etablis et corrige constamment mes listes de bouquins à lire. Disons le tout de suite, je n'ai pas été déçu de mon achat fantaisie, loin de là. Dès les premières pages le bouquin m'a plu, bien que le nom d'un nombre d'artistes mentionnés par les auteurs m'étaient totalement inconnus.

Et pour ce qui est de l'Olympia, si je peux me permettre un brin d'humour facile, j'y étais moins souvent que Mme Tallon. En fait, qu'une seule fois, mais pour le spectacle le plus beau que je n'ai jamais vu. Pas étonnant avec à l'affiche l'incomparable Coluche. Ce qui m'a le plus étonné de l'extraordinaire performance de ce talentueux artiste, c'est qu'il arrivait, à force de trouvailles non prévues dans le script, à faire rire les autres 'mecs' sur la scène, bien qu'ils en étaient à leur énième représentation. Un rire si spontanné, qu'il dérangeait par moments la poursuite pure et simple du spectacle. Pour moi du jamais vu.

Ce qui m'a surpris c'est que le livre n'a reçu jusqu'à présent aucune critique sur Babelio. J'estime que Jeanne Tallon et José-Alain Fralon méritent mieux. Et pourtant à 'l'Express', ils doivent se souvenir de ma critique assez cynique de l'article dithyrambique paru à l'occasion de la publication du livre de Fralon : 'Albert Frère, le fils du marchand des clous'. Je trouvais, et le trouve d'ailleurs toujours, que le chef-adjoint du 'Monde' avait été beaucoup trop élogieux pour celui qui passe pour être le plus riche Belge. Dans ce livre-ci, je suis d'avis que les deux auteurs ont fait tout simplement du bon travail.
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Maurice Ronet. Le splendide désenchanté

José-Alain Fralon s’attache aux pas de Maurice Ronet, qui fut l’une des personnalités les plus intéressantes du cinéma des années 50 au début des années 80. Il tourna beaucoup, en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, à Hollywood. Il incarna des personnages de séducteur fragile, de dandy désabusé, de noceur cynique, de mondain suicidaire… Mais il valait beaucoup mieux que ces clichés.

Il fut avantageusement comparé à Alain Delon, avec qui il tourna quatre fois et qui le tua deux fois. Deux beaux gosses, deux regards magnétiques, deux bad boys, deux hommes réputés de droite. Ronet admirait Brasillach, se passionnait pour Céline, fréquentait les hussards Blondin et Nimier, aidait Robert Le Vigan exilé en Argentine.

À son actif, pas mal de films médiocres et quelques nanards. Mais au moins six films remarquables : Rendez-vous de juillet, Ascenseur pour l’échafaud, Plein soleil, Le feu follet, La piscine, Raphaël ou le débauché. Sans compter ses mémorables participations à La femme infidèle, Mort d’un pourri et La balance.

Fralon rappelle que Ronet ne fut pas qu’un acteur. Il mit en scène plusieurs films. Le voleur du Tibidabo fut un désastre. L’île des dragons un étrange documentaire sur les varans de Komodo. Il filma la guerre de décolonisation au Mozambique. Pour la télévision il adapta deux fois Edgar Poe et une fois William Irish. Il réalisa au moins un chef d’œuvre : Bartleby, d’après Herman Melville qui, en 1976, enchanta la critique et le public. Il fit un livre d’entretiens avec Hervé Le Boterf : Le métier de comédien.

Fralon a interrogé les femmes, les amis, les témoins. Il reconstitue la vie « mystérieuse et disloquée » de ce comédien dilettante et irremplaçable.



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Le journalisme avant internet au temps fou ..

Il a recueilli des dizaines d’anecdotes, drôles ou tragiques, auprès de ses collègues, du Monde ou d’ailleurs, qui ralliaient les endroits les plus dangereux de la planète avec les moyens du bord.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Le journalisme avant internet au temps fou ..

La force de ce livre, c’est qu’il ne verse pas dans le «c’était mieux avant». José-Alain Fralon s’est beaucoup amusé, certes, notamment quand il sillonnait la Russie avec son traducteur Pierre Tolstoï, arrière-arrière-petit-fils de Léon, ce qui leur valait d’être accueillis partout comme des héros, mais il s’amuse encore et il lui arrive toujours de tomber sur des articles «qui vous activent les neurones tout en vous titillant les glandes lacrymales».
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Le Roman de Bruxelles

J'ai bien aimé cet essai sur Bruxelles, où j'ai vécu pendant 20 ans. On ne peut pas dire que j'aie appris quoi que ce soit de nouveau, mais ce fut un agréable moment de lecture.



L'écriture est belle et le style « coule » d'une page à l'autre, donnant envie d'aller jusqu'au bout. C'est un bon résumé d'une histoire de plus de mille ans, touffue et complexe à l'extrême pour bien des raisons.



Je dirais cependant que l'ensemble manque de profondeur. C'est une chronique – n'oublions pas que l'auteur est journaliste – presqu'un « super-prospectus touristique » qui sent la « commande ».



Si on ajoute que le journal pour lequel travaille FRALON est « Le Monde » on comprend la tendance qui sous-tend le texte. Sans compter une certaine mentalité « française » à l'égard des Belges.



Moi qui suis Bruxelloise de coeur et qui connaît en profondeur et la ville et ses habitants, je trouve que l'auteur est resté à la surface de son sujet, malgré une enquête sérieuse.



L'intérêt de ce « roman » est qu'il peut éveiller le désir d'aller plus loin et de lire toute une série d'ouvrages dont l'auteur dresse complaisamment la liste.











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Maurice Ronet. Le splendide désenchanté

Un genre que je n’aime pas : les biographies. Celle-ci n’y échappe pas.

Ne connaissant absolument pas Maurice Ronet je me suis plongée dans le livre pour le découvrir. En fait je n’en ai pas retenu grand-chose.

Le livre est écrit comme un article de journal (en même temps l’auteur est reporter pour un grand journal). On a l’impression qu’il s’agit d’un alignement de faits, d’anecdotes pas toujours dans l’ordre chronologique d’ailleurs.

Cela est peut-être dû également au peu d’intérêt que présente la vie de ce comédien. Sa vie n’est pas plus passionnante qu’une autre. Il est alors difficile de tenir en haleine le lecteur.

Bref mon désenchantement est splendide.

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Jacques Chevallier

A tous ceux qui se demandent encore comment en est-on arrivé là pendant la guerre d'Algérie, la biographie du dernier maire français d'Alger apportera un passionnant témoignage.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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