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3.63/5 (sur 76 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , le 22/10/1971
Biographie :

José Ángel Mañas (Madrid, 1971) est un écrivain espagnol. "Je suis un écrivain frustré", son premier roman édité en France, a été adapté au cinéma en 2005 par Patrick Bouchitey sous le titre" Imposture". C'est l'histoire d'un critique littéraire incapable d'écrire lui-même.
Ses romans sont réalistes, il décrit une jeunesse espagnole contemporaine dont l'univers est le sexe, la drogue, les bars, lles concerts de rock, et qui est fascinée par la violence.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Dans quelques heures, j’allais être un hors-la-loi, mais je serais encore innocent tant qu’on aurait pas prouvé le contraire, c’est-à-dire, jamais. Je me demandai combien de crimes parfaits avaient été commis dans l’histoire. Tous les êtres humains sont des assassins en puissance, nous avons tous pensé, à un moment ou à un autre, à tuer. Y a-t-il réellement une différence entre penser quelque chose et le faire ?
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En sortant de cours, je tombai sur Marta Cavaler, au bar. Marta était une de mes bonnes amies, elle enseignait aussi à la faculté. Nous partagions une existence marquée par la frustration. Elle était petite et légèrement bossue, elle avait un visage ingrat et un ventre énorme. C'était une nymphomane invétérée et une enseignante incompétente. Il nous arrivait souvent de nous soûler ensemble.
- Salut J, dit-elle en me voyant. Tu es bien beau aujourd'hui.
Elle portait une jupe courte qui accentuait son physique de tortue et un chemisier mal repassé, mal mis dans la jupe, aux manches inégalement retroussées. Elle demanda un rouge limé au comptoir.
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Bien entendu, dès que je serais célèbre, je quitterais Ana. Elle ne me serait plus d’aucune utilité, parce que j’aurais assez d’argent pour me payer une petite villa dans un quartier résidentiel, avec piscine jacuzzi et quatre thaïlandaises qui me feraient des massages tous les jours, et, tous les soirs, une pute de luxe ou peut-être un top modèle. Je ferais tout ce qu’il faudrait pour devenir un mythe. Je laisserais de côté tous ces bavardages conceptuels pour devenir le nouvel écrivain maudit : une sorte de Burroughs, Bukowski et Henri Miller à la fois.
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Il était inévitable, même si elle me rejetait au début, qu’elle finisse par tomber amoureuse de moi. Le ‘syndrome de Stockholm’ est une des rares choses qui ne rate jamais. Si je décidais de la tuer quand elle serait amoureuse de moi, elle comprendrait l’impératif de ce sacrifice. Elle ne voudrait pas mettre en danger ma célébrité d’artiste, c’est elle-même qui me le demanderait, et je le ferais pour elle.
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Nous avions en commun une passion effrénée pour l’alcool. Elle buvait pour lutter, par son comportement excentrique, contre la drôle d’impression que provoquait son physique ; moi, parce que j’étais si introverti que je ne savais être sociable que sous l’effet de l’alcool.
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nous rentrâmes tous les deux enlacés, zigzaguant d’un côté à l’autre de la chaussée. Ana se mit à rire en voyant le mal que j’avais à ouvrir la porte de l’immeuble : ‘Tu es bourrée. Laisse moi faire’. Je lui confiai les clefs et pendant qu’elle s’efforçait d’ouvrir, je soulevai sa jupe et baissai sa culotte. La rue était sombre et peu passante. ‘Eh, on est encore dehors ; attends qu’on soit montés.’ Ana rit encore plus fort pendant que nous nous embrassions et que nous entrions dans le hall. Elle me caressa l’entre-jambe et repartit à rire joyeusement. ‘ Ouah ! Ça c’est du solide ! Si à chaque fois que tu écris, tu te mets dans cet état, ça va être Byzance !’ Dans l’ascenseur, je continuai à la chauffer. ‘Attends, attends’, fit-elle en écartant ma main. Nous entrâmes dans l’appartement en riant et en trébuchant, nous nous traînâmes jusqu’au lit, nous déshabillâmes en toute hâte et commençâmes à baiser.

- Je t’aime me dit Ana à l’oreille au moment où j’éjaculai violemment.
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" - Ce n'est pas mal, pas mal du tout..." Et je vis son visage s'éclairer. J'étais en train de lui donner le baiser de Judas. J'étais en train de me nier moi-même, de me mortifier en faisant l'éloge de son écriture si jeune, si prodigieuse.
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"Elle va revivre, me dis-je plein d'espoir, pensant que j'avais finalement trouvé la solution. Le soleil ! Le soleil était source de vie, le soleil allait lui redonner le goût de vivre."
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Mon éditeur m’avertit de ne prendre aucun engagement, fit une série de démarches et me rappela quelques jours plus tard pour me dire que tout était réglé. La Maison était tellement contente de moi qu’on voulait me décerner le prochain prix Planeta. – (…) Maintenant, quoi que tu fasses, la critique te baisera les pieds et le public achètera tes livres. Avec toute cette publicité, ça va se vendre comme des petits pains. Il ne te reste plus qu’à te mettre à écrire. – Mais comment pourrait-on me donner un prix pour un roman que je n’ai pas encore écrit ! m’exclamai-je effrayé. – C’est toi qui me dis ça, comme si tu ne savais pas comment ça marche.
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Rien de plus frustrant que de se retrouver quotidiennement face à de brillants exemples d’individus qui sont tout ce que l’on voudrait être et qui ont réussi tout ce que l’on ne pourra jamais réussir.
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