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Critiques de José Féron Romano (17)
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La bête du Gévaudan

Qui n'a jamais entendu parler de la bête du Gévaudan ? Celle qui fit des ravages dans la campagne lozérienne du XVIIIe siècle ? Elle fut surnommée la bête parce qu'elle ne ressemblait à aucune autre, même si par la suite, elle faisait surtout penser à un loup.

Un loup ? après être sortie de Mes amis les loups de Farley Mowat, j'ai eu du mal à croire qu'un loup puisse être aussi cruel. Nous sommes en 1764, en Lozère, les premières rumeurs de massacre arrivent. Les victimes sont surtout des enfants et des femmes. Dur de rester cloîtrer chez soi, il faut bien s'occuper des bêtes, les nourrir ! Les précautions se multiplient et pourtant... L'auteur choisit de suivre les Chastel, surtout la Marie, leur fille de 13 ans. Les événements de la vie quotidienne sont interrompus par les victimes de plus en plus nombreuses... Un roman jeunesse, presque un documentaire historique, puisqu'on a aussi le droit aux soulèvements des paysans.

José Féron Romano a décidé de raconter la version courante mais certains disent qu'il y aurait une implication humaine dans cette série de morts. Aurait-il été entraîné à tuer ou était-ce simplement un loup qui aurait pris goût à la viande humaine ?

Je ne sais pas si le fin mot de l'histoire a été trouvé...
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Apprivoiser l'imaginaire

Merci tout d'abord à Babelio et aux Editions du Jasmin pour l'envoi de cet essai.



Je ne l'ai pas encore fini mais je peux d'ores et déjà donner mon ressenti.

"Apprivoiser l'imaginaire" donne des clés pour stimuler l'imaginaire et l'écriture. Il s'adresse aux enseignants et aux animateurs d'ateliers d'écriture. On ne peut pas dire pour autant qu'il soit un livre de pédagogie tant sa présentation est elle-même très littéraire. D'ailleurs de nombreuses références aux auteurs et musiciens classiques et contemporains jalonnent chaque début de chapitre servant ainsi de fondement à chaque activité proposée.

En outre, José Féron Romano ne vient pas là nous donner des "leçons" visant à développer l'imaginaire mais il s'emploie à relater sa propre expérience en milieu scolaire et dans des bibliothèques.



Les situations proposées sont simples et très faciles à mettre en place, elles donnent lieu à un éventail ( et non pas pas un "épouvantail" ;-) d'écrits très riches. Chacun, à sa manière, peut s'y retrouver et cela quelque soit le niveau d'écriture. Chaque activité peut être adaptée selon qu'on s'adresse à des élèves d'ULIS, de CM ou de collégiens, ou même à des adultes. Ce qui est très louable également, c'est que chaque amorce ne laisse personne de côté. Que ce soit par un jeu d'étiquettes distribué, un chiffre donné ou autre, l'enfant a en sa possession une amorce qu'on pourrait considérer comme une mission, qui le distingue des autres et qui le rend d'emblée participatif.



On sent à travers ce livre combien l'auteur aime jouer avec les mots et c'est de façon très ludique qu'il transmet cet amour, presque insidieusement, aux novices de l'écriture.

Novices qui ont laissé venir à eux les mots, qui se sont aussi surpris eux-mêmes sans doute, qui se sont certainement amusés comme en témoignent les nombreux exemples d'écrits cités dans cet ouvrage.



Ce livre est vraiment surprenant par l'abondance des activités qu'il propose mais également par la richesse des écrits qu'il peut engendrer : poèmes, contes, pièces de théâtre, chansons, nouvelles, débuts de roman...

Une véritable caverne d'Ali Baba !



Un livre à découvrir, à apprivoiser, à expérimenter bien sûr !

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La bête du Gévaudan

Ayant beaucoup entendu parler de la bête du Gévaudan, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce livre racontant son histoire.

C'est un bon ouvrage jeunesse avec des personnages intéressants, qui nous emmène dans le Gévaudan, avec une bête féroce qui prend pour cible principalement des enfants mais aussi des adultes.

Ce roman se lit facilement, avec plaisir, et je lui mets 4 étoiles.
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Cotton blues

Jordan Saunders n’a pas les mêmes opinions que son père concernant l’esclavage des Noirs dans son plantation de coton. Charley est esclave dans cette même plantation mais essaye de faire entendre sa voix… La Guerre de Sécession bat son plein : que ce soit sur le front, dans les villes ou les plantations, l’injustice, le racisme et la haine sont partout.

Très intéressant, ce petit livre jeunesse, on découvre assez sommairement les différents points de vue en se plaçant du côté de l’esclave, du maître de la plantation et du gouvernement avec Abraham Lincoln. C’est à la fois dur et doux, l’auteur expose la noirceur de certains et l’innocence d’autres. Les propos de l’époque me font toujours autant bondir de rage ! Et dire que ça a finalement duré encore longtemps après !

L’auteur présent un peu trop de personnages même si on a trois personnages qui reviennent souvent. J’ai aussi appris beaucoup de choses sur cette guerre civile, comme les revendications des femmes de soldats ou l’engagement des noirs dans l’armée. Un livre instructif sur la Guerre de Sécession, l’abolition de l’esclavage et l’évolution des droits des Noirs.

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Contes et légendes de l'Égypte ancienne

Un excellent ouvrage de vulgarisation pour s'initier aux bases de la mythologie égyptienne.

Les histoires sont bien racontées, intéressantes et suffisamment édulcorées pour être lues même par/à des enfants (certains passages sont quand même un peu sanglants, mais on peut difficilement rendre joyeuse et propre la mort d'Osiris).

Une bonne base pour apprendre à connaitre les principaux dieux de ce panthéon complexe.
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LE PRINCE DONT L'OMBRE ETAIT BLEUE

"Le prince dont l'ombre était bleue" est une adaptation, destinée à la jeunesse, du Râmâyana, poème épique sanskrit de 24000 vers.

Il m'est difficile de juger de la qualité de l'adaptation sans avoir lu l'original, mais ce livre est une façon agréable de découvrir le récit d'une grande oeuvre de la littérature indienne, pas forcément d'accès facile par elle-même.

Les aventures de Râmâ, le prince quasi-divin, nous font rencontrer des frères loyaux, des épouses ambitieuses ou fidèles, des guerriers singes ou ours, des démons cruels, et on ne s'ennuie pas en lisant le récit des amours, des amitiés et des combats du héros. La liste des personnages en début de livre aide à se retrouver parmi les noms peu familiers pour un francophone. Certaines descriptions sont vraiment très belles, très poétiques, à l'image du titre qui invite au rêve.

Malheureusement le livre a aussi des défauts. Certains débuts de chapitre sont très abrupts, au point qu'on se demande si on a manqué quelque chose. Il est parfois difficile de savoir qui est un personnage, nommé sans explication au moment de son apparition et la liste de présentation des personnages ne recense qu'une partie des personnages secondaires. Le style, parfois très beau et plein de poésie, est ailleurs assez heurté, en suite de phrases nominales. Les quelques illustrations ne convainquent pas vraiment non plus; le fait qu'elles ont sans doute été conçues en couleurs et apparaissent en noir et blanc n'y est sans doute pas étranger.

Au final, j'ai hésité à noter ce livre à 2 ou à 3. C'est 3 finalement, parce que l'impression qui domine à la fin de ma lecture est tout de même celle de la poésie et du rêve qui s'attache au noble Râmâ et à la belle Sîtâ son épouse.
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Apprivoiser l'imaginaire

Présentation de l'éditeur:

Une stimulante réflexion sur l’écriture en trente-six chapitres et mille et une pistes, avec des écrits d’enfants, d’adolescents, d’adultes, et leurs déclencheurs inédits et ludiques.

Débloquer l’écriture en libérant l’imaginaire, telle est la tâche à laquelle l’auteur nous convie, et ce, en rendant compte de ses expériences d’ateliers d’écriture en milieu scolaire et en bibliothèques.

Lire la préface et le chapitre 1

Mon avis :

J’ai adoré parcourir cet ouvrage ! Il y règne une atmosphère sympathique, bienveillante, autant envers les mots qu’envers l’auteur de leurs jours : élèves, adultes ou aspirants écrivains !

Un grand merci aux Éditions du Jasmin pour ce nouveau partenariat.

Un titre merveilleusement bien choisi, car il s’agit véritablement d’apprivoiser l’imaginaire qui une fois libéré vous offrira plus de bonheur que vous ne pouvez l’envisager…

Pas de poncifs, pas de grandes théories pompeuses : des jeux, de mots, de lettres, finalement des jeux d’esprit ! Et j’aimerais bien savoir quel autre bonheur peut-il bien y avoir à se torturer le cerveau pour écrire, décrire et faire vivre des histoires, des personnages, si ce n’est au fond ce bonheur de jouer qui ne nous quitte jamais véritablement ?

José Féron Romano l’a parfaitement compris et l’a appliqué avec bonheur au cours de ses ateliers d’écritures, de ses rencontres avec les enfants dans leurs classes. L’appétit vient en mangeant dit le vieil adage. Savoir écrire vient en jouant avec les mots, c’est évident !

Pour avoir moi aussi eu ce bonheur de susciter chez les enfants cette envie de jouer, j’ai pu apprécier pour leur justesse et leur efficacité les règles du jeu qu’applique et décrit l’auteur dans cet ouvrage. Des « trucs » malicieux et inventifs pour amener les enfants à comprendre que l’imaginaire n’attend qu’une chose qu’ils le laissent agir en toute liberté !

Un essai que je conseille à tous les professeurs de français, instituteurs mais aussi à ceux qui peinent parfois devant leur feuille blanche à la recherche du mot juste, de l’idée juste, pour un devoir de fac, pour un rapport professionnel… Nombreux sont ceux qui ont besoin de jouer ainsi quotidiennement avec les mots. Apprivoiser l’écriture est certes utile aux scolaires… Mais c’est un exercice indispensable pour tous les esprits frappeurs de clavier ! Une gymnastique qui permet d’acquérir une aisance et une fluidité dans l’expression de ses idées.

Un grand coup de cœur !


Lien : http://culturetribu.blogspot..
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Lettres d'une adolescente à un écrivain

Au lieu de tenir un journal intime, Laure, une adolescente, a choisi d'adresser des lettres à un écrivain. Elle n'espère pas de réponse (bien qu'elle en aura mais ces dernières ont fait l'objet d'une publication séparée) et désire simplement se confier. Au fil des pages, le lecteur apprend à découvrir la narratrice, ses angoisses et ses peines mais aussi ses joies. Le lecteur est un peu partagée sur l'opinion qu'il doit se faire de cette jeune petit bout de femme car elle paraît par moments très mûre et à d'autres, elle ressemble à n'importe quelle adolescente de son âge.

Une lecture très plaisante et enrichissante sur es question existentielles que tout un chacun peut se poser à un moment ou à un autre de sa vie.

Je n'ai pas lu le deuxième ouvrage "Lettres d'un écrivain à une adolescente" mais je pense qu'il ne peut être que prometteur. A découvrir !
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LE PRINCE DONT L'OMBRE ETAIT BLEUE

[masse critique #11]



Perplexe. J'avais espéré recevoir Le Réprouvé de Mickaël Hirsch (à propos de Céline), et j'ai reçu Le Prince.

Un livre pour la jeunesse. Publié en 2002 (ou 2004, selon amazon ?) par les éditions du Jasmin.



Alors : oui, le livre est joli, bien présenté, bien illustré, classique dans sa forme.

Mais : non, je n'ai pas été emportée par cette lecture.

Je la conseillerais à une bonne lectrice de 10-12 ans (collège). A un garçon aussi bien sûr... Mais un peu plus tard !



Je me suis souvenue comme j'aimais lire les Contes et Légendes, ces volumes ivoire et or de mon enfance, et sans doute de celle de mes parents. Contes et Légendes du Moyen-Âge, d'Orient, des Dieux et des Héros, d'Egypte, et bien d'autres encore. J'avais mes préférés que je relisais souvent, ceux aussi qui me faisaient peur, ou horreur. Pourtant je ne les ai pas fait lire à mes enfants : démission de maman qui travaillait, manque d'envie et de courage pour réussir à convaincre mes jeunes que la lecture est un divertissement, un loisir, pas un effort ou un devoir. Regrets. Essayer de faire mieux avec les petits-enfants à venir !



Les correspondances entre les mythologies d'origine très différentes sont toujours étonnantes. Ici c'est au début du conte, un prince indien qui est mis à l'épreuve de l'arc impossible à bander, rappelant le retour d'Ulysse à Ithaque et sa victoire sur les Prétendants dans une épreuve semblable. Le vieux roi grec vainqueur regagne l'amour de la fidèle Pénélope, le jeune prince Râma gagne celui de Sîtâ que son père avait promise au gagnant.



Le Râyamana est une œuvre littéraire indienne portée pendant des siècles par la tradition poétique, et la transmission par les arts traditionnels : musique, chant, danse et théâtre. Les auteurs du Prince en donnent une adaptation courte, centrée sur les aventures du jeune et vertueux prince Râma forcé à l'exil par une marâtre, son amour pour la belle et vertueuse Sîtâ, et sa lutte victorieuse contre le démon Râvana.



Violence et poésie étroitement mêlées font le charme et la force de cette histoire dont les héros sont des princes et des princesses, des rois plusieurs fois centenaires, des vautours philosophes, des singes et des ours qui parlent, des démons et des monstres qui détournent les lois naturelles par la force de leurs sortilèges maléfiques.

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Apprivoiser l'imaginaire

José Féron Romano a animé des ateliers d'écriture auprès d'enfants et d'adolescents pendant des années. Il nous livre ici quelques unes de ses meilleures idées d'atelier.



J'ai commencé ce livre en me disant que cela m'aiderait à me remotiver pour écrire. Mon objectif initial ne sera pas rempli parce que le temps n'est pas élastique et qu'à tout bien réfléchir je préfère la lecture à l'écriture. Je ne suis pas du tout déçue cependant de ces chapitres avec José Feron et ses jeunes apprentis écrivains.



Voici en vrac et chronologiquement quelques unes de mes impressions :



Chapitre 1 : il faut que je relise "la peste" de Camus (ah Camus...)

D'abord il y parle de Grand, de la page blanche et d'une Amazone sur une jument alezane ....



Chapitre 2 : suivons Henri Michaux sur les chemins vicinaux.



Chapitre 4 : mélangeons les lettres pour découvrir de nouveaux mots et récoltons les anagrammes à la pelle.



Chapitre 7 : hommage à Queneau (je vous ai dit que j'aimais Queneau ?)



Chapitre 10 : de deux choses lune, l'autre c'est le soleil (je vous ai dit que j'aimais Prévert ? ) où un éditeur nous propose de poursuivre une phrase ....

classique mais efficace....



Chapitre 17 : jouons avec les chiffres des claviers téléphoniques et aux ressources d'Italo Calvino (je vous ai dit que j'aimais Italo ?)



Les chapitres se succèdent : José (je vous ai dit....?) livre la consigne ou contrainte) puis souligne le cheminement, les interrogations et les trouvailles de Damien, Mamady, Anaïs, Youssef, Charlotte ou Nathalie .....



De temps en temps une devinette est posée au lecteur , il s'agit de lire le texte créé par les enfants et de deviner la contrainte cachée. Je dois avouer que j'ai trouvé peu de contraintes : les textes produits par les enfants, seuls ou en groupe, se suffisent à eux mêmes .... La contrainte sert de "squelette" (pour reprendre les termes du chapitre 27) et chacun y met la chair qu'il souhaite.



Bon, faut que je me remette à écrire : la contrainte stimule (je vous ai dit que j'aimais l'Oulipo ?)



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Gandhi : Une âme pour la liberté

J'ai trouvé ce livre très paradoxal et indécis, autant dans son style d'écriture que dans le récit à proprement parler.



Il semble s'adresser à un public jeune par la large police d'écriture et le texte aéré, mais à côté de ça emprunte un style littéraire confus, utilise bon nombre d'allusions, de sauts dans le temps difficiles à suivre et de métaphores parfois complexes. Il semble se vouloir une vue d'ensemble pour le néophyte mais est incompréensible pour quelqu'un qui n'a pas déjà une bonne idée de l'histoire de Gandhi, des fait historiques et acteurs de l'indépendance de l'Inde, et enfin des moeurs et coutumes des différents protagonistes. Par contre, il est trop partiel et manque d'informations cruciales pour le connaisseur qui s'attend à un travail sérieux et complet.



Je déplore donc ces choix littéraires qui font de ce petit livre - pourtant amplement documenté - un ouvrage long, ennuyeux, indigeste et inutile. Quel gâchis!
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Martin Luther King : La force des mots

A la hauteur de ce Grand Homme
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Mozart, l'avenir d'un enfant prodige

Roman biographique pour la jeunesse décevant.

Enchaînements de faits, pas d'épaisseur donnée aux personnages, aux sentiments. Pas assez romancé.

Difficile d'accès pour les ados.

Dommage...
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Echec au gouverneur

Dès la première de couverture, et à la lecture du titre, l'auteur, José Féron Romano, annonce la couleur. L'illustrateur, Miles Hyman, aussi. Le noir et le rouge sont mis et nous, lecteurs, savons qu'une partie d'échec décisive va se jouer sous nos yeux, en plus ou moins 150 pages. Et Claudio, le narrateur, ainsi arbitrairement renommé et déshumanisé par le gouverneur, sait qu'il devra jouer serré pour survivre et revoir les siens.



Ledit gouverneur- les premières lignes de ce roman n'en font pas mystère-règne en maître absolu sur son Etat. Seules, ses rares faiblesses, que Claudio devra sonder finement, font de lui un homme. Autocrate, grand timonier, dictateur, monstre sanguinaire : tous ces vocables servent à le décrire. Et Claudio, 15 ans, littéralement arraché aux siens et conduit manu militari dans le palais-citadelle du chef suprême, nous narre comment il s'est retrouvé là, à garder le chien-loup muselé - Et pour cause ! - de l'incontestable et incontesté despote.



Et l'on découvre aussi, comment il se voit contraint de partager le quotidien austère et ennuyeux de celui qui s'est octroyé tous les pouvoirs et surtout celui de vie ou de mort sur chacun, menant, par ailleurs, jusqu'à son paroxysme une politique belliqueuse expansionniste ô combien déraisonnable. Une folie, telle que seuls les enfants de moins de 14 ans, les femmes et des vieillards de plus de 75 ans vivent encore dans le pays. Tous les autres étant mobilisés aux fronts.



Dans la salle hypostyle du grandiose palais, véritable cœur de vie du gouverneur et prison dorée de Claudio, se trouve un échiquier. De quoi redonner à Claudio l'espoir et surtout une chance certes bien risquée de faire échec et mat.



Bien qu'attendue car annoncée, la fin n'est pas si convenue qu'on pourra le croire. Chaque lecteur l'appellera de tous ses vœux, tant la partie est tendue, ne lui épargnant aucun drame. Elle se joue majoritairement à huis clos est ne pourra pas vous laisser indifférents. Il faut dire que, en quelques pages, une à deux heures de lecture tout au plus, de multiples combats se jouent pour regagner chèrement toutes les libertés. Et on s'en doute, leur reconquête a un prix, qui laissera des saveurs en bouche après lecture. Tristesse, joie, émotions, amertume, piquant, douceur... Quel arôme dominera t-il en vous la dernière ligne franchie, si vous acceptez d'entrer dans les méandres stratégiques de la partie ?
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LE PRINCE DONT L'OMBRE ETAIT BLEUE

Le Râmâyana (le parcours de Rama) est un texte mythologique très populaire en Asie et tout particulièrement en Inde. L'adaptation de José Féron Romano et Edwige Tabuteau s'attarde surtout sur l'histoire d'amour entre Râmâ et Sitâ, sur l'enlèvement de cette dernière par le démon Râvana ainsi que sur les combats qui s'ensuivent.



Je trouve toujours intéressant de découvrir une culture par le biais de sa littérature, ce conte vieux de deux milliers d'années nous renseigne sur les croyances d'un peuple, d'une religion. Vulgarisé pour être accessible à un public jeunesse, il se lit facilement et nous plonge dans un univers de démons, de dieux et de rois. Malgré tout, j'ai trouvé que les passages relatant les combats entre Râma et Râvana étaient un peu longs, j'avoue, ce n'était pas ce qui m'intéressait le plus. J'ai préféré les moments où l'on s'attarde sur les personnages et sur leurs liens, sur l'histoire d'amour entre Râmâ et Sitâ, midinette que je suis.



En bref, un roman intéressant d'un point de vue culturel mais je me demande ce que vaut cette adaptation par rapport à la version originale. Peut-être un peu trop axée sur le combat final alors que le Râmâyana d'origine évoque longuement l'enfance de notre héros me semble t-il, dommage.
Lien : http://cestdurdetreunetortue..
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Contes et légendes de l'Égypte ancienne

Ces différents contes suivent un ordre chronologique sur un temps long de l’évolution des Dieux. Principalement, on suit le parcours d’Orus le jeune et son combat contre son frère. Ainsi que d’autres histoires qui montrent l’implication des Dieux dans la vie de l’Égypte et des Égyptiens.

Sanglant, brutal et impitoyable, souvent méprisants. Voila qui résume ce qu'est un Dieu Egyptien.


Lien : https://chronique-fiction.fr..
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Cotton blues

Je n'ai pas trop aimé ce livre, durant ma lecture je me suis senti vraiment mal à l'aise l'esclavage certes et l'histoire principal dans ce livre mais je trouve que la c'est trop surfait. Pourtant j'en es déjà lu des livres qui parlait de l'esclavage mais celui là m'a déçue.
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